69238 - Saint-Symphorien-sur-Coise

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Saint-Symphorien-sur-Coise
Blason Saint-Symphorien-sur-Coise-69238.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 69 - Blason - Rhône.png    Rhône
Métropole -
Canton Blason Vaugneray-69255.png   69-12   Vaugneray

Blason Saint-Symphorien-sur-Coise-69238.png   69-28   Saint-Symphorien-sur-Coise (Ancien canton)

Code INSEE 69238
Code postal 69590
Population 3654 habitants (2016)
Nom des habitants Les Pelauds
Superficie 407 hectares
Densité 897.79 hab./km²
Altitude Mini: 480 m
Point culminant 629 m
Coordonnées
géographiques
45.633056° / 4.457778° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
69238 - Saint-Symphorien-sur-Coise carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Anciens noms : Saint-Symphorien-le-Château, Saint-Symphorien-le-Châtel, Chausse-Armée (Révolution)
Par décret du 29 frimaire An II "Saint Symphorien le Château" sera débaptisé et répondra alors du nom de « Chausse-Armée » car de tous temps cette commune de tanneurs et de cordonniers a fourni une quantité considérable de souliers aux armées.

Au temps de l’occupation romaine, c’est dans cette cité que se croisent l’Iter Viennensis (le grand chemin de Vienne à Roanne) et la première voie d’Aquitaine partant de Fourvière pour rejoindre l’Auvergne puis Bordeaux. La création plus au nord d’une nouvelle voie("Cardo maximus") reliant Lugdunum à Feurs et passant par Saint-Laurent-de-Chamousset marquera ensuite la fin de son essor.


Au milieu du VIIIe siècle, à Saint-André-des-Arcs (ancien nom de la ville), une nouvelle église fut construite . Lors de cette édification, la localité fut confiée à Saint-Symphorien, martyr gaulois. Ce changement de vocable de Saint-André à Saint-Symphorien est la conséquence directe du passage des reliques du Saint dans le village et de la légende qui lui est attachée. On raconte que le cortège fut arrêté à l’entrée du village par le mulet chargé des reliques qui refusa d’avancer. Les cloches de l’église Saint-André se mirent alors à sonner d’elles-mêmes. Intrigués, les habitants sortirent voir le cortège et prier devant ce signe divin. Le mulet accepta alors de conduire son précieux fardeau jusqu’à l’église pour que les habitants puissent se recueillir. Suite à cet épisode le village pris le nom de Saint-Symphorien-le-Castel.

Source : SIMOLY


Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Rhône
  • Arrondissement - 1801-2014 : Lyon --> 2015-2017 : Villefranche-sur-Saône --> 2017-2024 : Lyon
  • Canton - 1801-2015 : Saint-Symphorien-sur-Coise --> 2015-2024 : Vaugneray
  • Commune - 1801-2024 : Saint-Symphorien-sur-Coise

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Résumé chronologique :

  • 1801-.... : Canton de Saint-Symphorien-sur-Coise, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône

  • 01/02/2017 : Saint-Symphorien-sur-Coise passe de l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692) à l'arrondissement de Lyon (691).
  • 01/01/2015 : Saint-Symphorien-sur-Coise passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).

Blason en attente.png Héraldique

  • D'azur au château de trois tours d'or, celle du milieu plus haute, coulissé et maçonné de sable, accompagné de trois fleurs de lys aussi d'or.

Source : Armorial des communes du Département du Rhône, 1963-Dessin de Robert Louis.

Une visite de la ville vous permet de trouver sur les plaques de rue différentes version du blason communal.
Le fichier PDF édité par le Groupe Patrimoine de Saint-Symphorien résume les différentes versions de celui-ci : Fichier pdf

Repère géographique.png Repères géographiques

Saint-Symphorien-sur-Coise est implantée sur un promontoire granitique qui surplombe au Nord et à l’Ouest la vallée de l’Orzon[1], s’étale en pente douce vers l’Est, et se creuse assez fortement au midi pour atteindre la vallée de la Coise.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-Symphorien

Photo C. PIEMINOT depuis la Place Antoine PINAY


Église collégiale du XVe siècle, édifiée sur un piton rocheux, à l’emplacement d’un ancien château fort. Elle fut construite pour servir de tombeau au Cardinal GIRARD grâce au don de ce dernier suite à un voyage qu'il a effectué en 1407.
Compte tenu de l'exiguïté du terrain, la réalisation d'un transept sur cet édifice gothique n'a pas été possible.

Classée aux M.H [2].

Croix des Pénitents

Place des Pénitents proche de l'arrière de l'église
Photo C. PIEMINOT


Les Pénitents Blancs, confrérie fondée en 1627, avaient érigé une chapelle qui fut démolie en 1945 pour cause de vétusté et d’abandon.

Son lieu d’implantation, devenu l’actuelle Place des Pénitents, est indiqué par la croix qui surmontait le portail ogival de cette chapelle.

Les Pénitents Blancs étaient des laïcs recrutés dans les meilleures familles du pays. Ils devaient pratiquer la charité chrétienne sous toutes ses formes, mener une vie digne et pieuse, apporter secours et soins aux malades, assistance aux mourants, présence aux enterrements, etc… .

Source [3].

Fontaine Gouvard


Pendant des siècles, elle fut la seule source d’eau potable et publique du village.

Dans le passé, elle se trouvait hors des murs de la cité et les habitants devaient passer par les ponts-levis des Portes Gouvard et de Chadut pour aller s’y approvisionner. Les attentes devant la source étaient l’occasion pour tous de bavarder longuement.

Source [3].

Couvent des Ursulines

Le bâtiment de nos jours - Photo C. PIEMINOT


Il a été construit par les Sœurs Ursulines au 18e siècle pour permettre aux religieuses d’assurer l’éducation des fillettes et jeunes filles de la région.

Aujourd’hui, les bâtiments accueillent la Maison des Associations.

Source [3].

Maison curiale

Cette maison fut achetée par la commune au cours du 18e siècle pour y installer la cure.

Les façades ont été remaniées à plusieurs reprises. Elles comportent des éléments d’architecture remarquables. Des traces d’ouvertures en arc en plein cintre et d’anciennes fenêtres à meneaux sont visibles sur la façade donnant sur rue.
Au cours du Moyen-âge, les fenêtres augmentent de taille jusqu’à devenir larges et ouvragées à la Renaissance.

Puis, une contribution portant sur les ouvertures des façades est mise en place. Le nombre des ouvertures devenant un signe extérieur de richesse, certaines fenêtres furent murées au cours du 19e siècle. Beaucoup de façades gardent les traces d’anciennes ouvertures. Cet impôt direct fut supprimé en 1627.
Quant à l’avant toit, largement débordant, il caractérise les maisons urbaines de Saint-Symphorien-sur-Coise du Moyen-Age jusqu’au 19e siècle.

Source [3].

Maison natale de Marie GAVAULT


Dans cette maison est née le 18 août 1737, Marie GAVAULT, grand-mère et marraine d’Alphonse de LAMARTINE. Elle fut l’épouse de Jean-François des ROYS.

Lorsque son époux fut appelé à devenir l’intendant général du duc d’Orléans, Marie le suivit à Paris.
Faisant également son entrée au Palais Royal, elle fut nommée préceptrice du jeune « Louis-Philippe ». Ce dernier est devenu en 1830 le dernier « Roi des Français ».

Source [3].

Place Antoine PINAY

Elle a été créé en 1989 suite à la démolition d’un atelier des chapelleries « Les Fils de Pinay-Ainé ».

Au fond de cette place, l’immeuble industriel a été construit en 1858, par Antoine PINAY (grand-père de l’illustre homme politique). Première chapellerie installée à Saint-Symphorien-sur-Coise, on y fabriquait des chapeaux de paille.

La stèle érigée au centre de la place a été érigée en hommage à Antoine PINAY, homme politique célèbre, né à Saint-Symphorien-sur-Coise le 30 décembre 1891 et inhumé au cimetière de la commune après son décès survenu le 13 décembre 1994 à Saint-Chamond (Loire).

Ce monument a été créé par Joël VERGNE (Atelier d’Art Urbain - 06 Carros). Il a été inauguré le 4 octobre 2008.
Il rappelle l’homme au travers de son œuvre, à savoir la création du « nouveau franc » le 27 décembre 1958 et sa mise en circulation le 1er janvier 1960 .

Source [3].


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Photographies

Cartes postales

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 780 1 574 1 752 1 853 1 790 1 936 1 675 1 704 1 849 1 920
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 920 2 001 1 882 1 936 2 065 2 125 2 307 2 459 2 592 2 729
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 2 853 2 277 2 300 2 388 2 411 2 369 2 740 2 960 3 063 3 311
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 3 225 3 211 3 069 3 382 3 493 3 654 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- - -  
Henri PETIT 1815 - 1821 Une rue porte son nom dans le village  
- - -  
- - -  
- - -  
André MARGOT 1925 - 1935 Docteur - (1885-1969) - Une rue porte son nom dans le village  
- - -  
- - -  
André LOSTE 1953 - 1971 (1901-1972)  
Pierre GRANGE 1971 - 1989 -  
Louis VERICEL 1989 - 2001 Conseiller Général  
Roger PEILLON 2001 - 2014 Réélu en 2008 [ Photo]  
Thomas GASSILLOUD 2014 - (2020) -  
- - -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- - -  
- - -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- - -  
- - -  
Hugues de LAPALUD - En 1530[4]  
Martin BAZOU - En 1599[4]  
Antoine MARTIN 20 décembre 1652 - Nommé Aymé sur le cahier de visite de 1658[4]  
Antoine TOUSSAINT 1 février 1689 - Source[4]  
Étienne de FENOYL 11 mars 1690 - Source[4]  
Louis de FERRUS 17 novembre 1696 - Source[4]  
Claude PAYRE 28 novembre 1709 - Source[4]  
Julien PAYRE 13 juillet 1737 - Source[4]  
Jean SAUTEMOUCHE 1758 - 1789 Peut être avant 1758[4]  
- - Période révolutionnaire  
Gabriel Mathieu ROCH Janvier 1803 - Source[5]  
Jean Claude Barthélemy PAYET Avril 1827 - Curé commis en décembre 1825[5]  
Jean GOURE Novembre 1857 - [5]  
Pascal NICOLAS 1863 - -  
Antoine Marie RÉGNIER 1873 - 1916 (1834 - 1928)  
Benoit Marie PAVAILLER 1916 - Ex curé de Châtillon - Encore archiprêtre en 1934  
- - -  
- - -  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 8h30 à 12h00 9h00 à 12h00 - ?
Après-midi 13h30 à 17h30 13h30 à 17h30 13h30 à 17h30 13h30 à 17h30 13h30 à 17h30 - ? - ?
69238 - Saint-Symphorien-sur-Coise Mairie.jpg

Mairie
Adresse : Place du Marché - 69590 SAINT-SYMPHORIEN-SUR-COISE

Tél : 04 78 44 37 57 - Fax : 04 78 44 37 58

Courriel :

Site internet :

GPS : 45.633056° / 4.457778° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Site (01/2013)

Consultation des registres en ligne

Dépouillements des registres

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

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  Saint-Symphorien-sur-Coise et ses environs

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Référence.png Notes et références