69123 - Église Saint-Nizier - Chapelles

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Transept - Bras Nord (à gauche du Chœur)

Chapelle du Sacré Coeur

  • Autel et retable.

Sculptés en marbre. Le retable illustre des épisodes de la vie de Jésus et le bas-relief de l’autel représente la Cène.

Transept - Bras Nord (côté gauche depuis l’entrée)

Chapelle Saint Nizier (513-573)

Evêque de Lyon, du Ve siècle, neveu de Saint Sacerdos, et grand-oncle de Saint Grégoire de Tour, issu d’une famille auvergnate prestigieuse.

  • Autel.

Statue en marbre représentant Saint Pothin présentant à la vénération des fidèles, une image de la Vierge Marie. Œuvre de Joseph Chinard, vers 1810.
Saint Pothin (87-177), premier évêque de Lyon, disciple de Saint Polycarpe, évêque de Smyrne, lui-même disciple de l’apôtre Jean. Saint Pothin fut le premier évêque de Gaule révélant une image de la Vierge.
Colonnes en marbre du retable provenant de la Chapelle lyonnaise des Carmes Déchaussés.

  • Tableau.

Saint Nizier, évêque de Lyon, meurt en 573, enterré dans la basilique des Saints Apôtres qui deviendra l’Église Saint-Nizier.
Réalisé par l’atelier de Charles Gros en 1802.

  • Vitrail (Rosace en hauteur).

La Création, vers 1970, rose, vitrail des ateliers Grüber.

Collatéral Nord (côté gauche depuis l’entrée)

Chapelle de la Sainte Trinité

Chapelle fondée en 1486 par la Confrérie de la Sainte Trinité.
La Trinité ou Sainte Trinité, dans le christianisme, est le dogme du dieu unique en trois personnes : Le Père, le Fils et le Saint Esprit, égaux, participant d’une même essence et pourtant fondamentalement distincts.

  • Autel.

Magnifique autel de marbre blanc, surmonté d’un retable très élevé et décoré de sculptures : Dieu le Père, sous la forme d’un vieillard assis, montre son Fils en croix, tandis qu’au dessus plane le Saint Esprit. Le groupe est abrité sous un dôme de marbre.

  • Vitraux (de gauche à droite).

- Activités caritatives des confrères le jour de la fête de la Sainte Trinité, distribution des pains place des Cordeliers.
- Lecture des statuts de la fondation de la Confrérie de la Sainte Trinité.
Ateliers de Lucien Bégule, Lyon, 1894, dessin de Louis Jacquesson de la Chevreuse.

  • Confessionnal du XIXe siècle.
  • Reliquaire en marbre blanc à la mémoire du Père Benoit Desrosiers, ancien curé de Saint Pierre de 1829 à 1833, puis de Saint Nizier en 1837.


Chapelle Saint François de Sales

Fondée à la fin du XVe siècle, par les héritiers Barthélemy Buyer, puis mis sous le vocable de François de Sales, évêque de Genève, fondateur de l’Ordre de la Visitation, mort à Lyon en 1622.

  • Tableaux.

Saint François de Sales accueille Sainte Jeanne de Chantal. Tableau anonyme du XIXe siècle (MH).
L’honneur au Sacré Cœur de Jésus, de Pierre Revoil né à Saint Nizier (1776-1842). Huile sur toile (1807).

  • Vitraux.

8 scènes de la vie de Saint François de Sales, de Claudius Lavergne (1815-1887).

  • Pierre gravée commémorative.

Barthélemy Buyer (1433-1485), éditeur français. Il introduisit l’imprimerie à Lyon, et fut le premier imprimeur libraire en France à faire apparaître son nom sur un colophon (note finale d’un manuscrit). Il lègue de l’argent à sa paroisse, Saint Nizier, pour édifier une chapelle dédiée à la Sainte Vierge et à Saint Barthélemy et célébrer des messes pour le repos de son âme, selon une inscription funéraire figurant dans cette chapelle.

Chapelle Saint Louis de Gonzague

Jésuite Italien (1568-1591).

  • Autel.

Néogothique. En marbre blanc. Dessin de Benoit, sculpté par Visconti en 1896.

  • Tableau.

Saint Louis de Gonzague en prière, 1898 (MH). Huile sur toile de Claudius Barriot (1846-1908), peintre lyonnais, décorateur et auteur du Carmel de Caïfa à Saint Pierre de Vaise.

  • Vitraux.

Cinq épisodes de la vie de Saint Louis de Gonzague : de Claudius Lavergne et de ses fils, 1885.
- Sa première communion des mains de Charles Borromée, évêque de Milan.
- Son renoncement à la couronne ducale au profit de son jeune frère Rodolphe.
- Les secours qu’il prodigue lors de l’épidémie de peste de Rome en 1590.
- Sa mort à 23 ans par contamination, les anges accompagnent son âme aux pieds du Seigneur.

  • Tombe

Saint Expedit, statue en marbre blanc de Claudius Besqueut (1850-1942. Le Saint des causes justes et urgentes. Sur la croix : Hodié (aujourd’hui) et sous le pied : Cras (demain). Saint Expedit « écrase » demain : « On ne sait pas de quoi sera fait demain ».


Chapelle des Saints Anges

  • Autel.

En marbre blanc.

  • Vitraux.

Le Christ au dessert servi par des Anges.

Fonts baptismaux

  • Autel.

Bas-relief représentant la descente du Saint Esprit dans l’âme de l’enfant baptisé.

  • Plaques commémoratives.

Baptêmes de Claudine THEVENET, en religion « Mère Marie Saint Ignace » et du Père André COINDRE.


Transept - Bras Sud (à droite du Chœur)

Chapelle Sainte Marie Madeleine

  • Autel.

De style baroque.

Transept - Bras Sud (côté droit depuis l’entrée)

Chapelle Notre Dame de Grâce

Statue de COYSEVOX
  • Autel.

Dessiné par les architectes Delamonce (1678-1753) et Gay, l’autel est en marbre blanc.
Bas-relief de Michel Perrache (1686-1750), dessiné par Daniel Sarabat (1666-1748).
Les apôtres se rendant au tombeau de Marie après son Assomption (MH) : Ce bas-relief décorait, avant la révolution, le maître-autel de la Chapelle de la Confrérie Royale des Pénitents Blancs de Notre-Dame de Confalon, située derrière l’église Saint Bonaventure. Il est surmonté de pilastres encadrant un portique de marbre rouge.
Notre Dame de Grâce (MH), statue en marbre, 1676, œuvre d’Antoine Coysevox, membre de l’Académie Royale de peinture et de sculpture sous Louis XIV.
Vierge à l’enfant destinée dans un premier temps au coin de son immeuble d’habitation, situé à l’angle de la rue du Bât d’Argent et l’ancienne rue Sirène, derrière l’Église Saint Nizier. Acquise par la Confrérie de Notre Dame de Grâce et placée dans cette chapelle depuis 1771.

  • Tableau.

La Vierge au Rosaire (MH) d’Angel Joyard, Peintre lyonnais né à Lyon en 1809.

  • Vitraux.

Rosace du Couronnement de la Vierge. Lucien Bégule (1889).


Collatéral Sud (côté droit depuis l’entrée)

Chapelle Sainte Elisabeth

Du nom de Sainte Elisabeth de Hongrie, tertiaire de Saint François (1231).

  • Tableaux.

La charité de sainte Elisabeth, (MH). Huile sur toile (au dessus de l’autel) du XIXe siècle, de Michel Genod.
L’Assomption de la Vierge. Tableau anonyme du XIXe siècle, copie d’une oeuvre de Guido Reni, 1637.

  • Vitraux.

Sainte Elisabeth et le miracle des roses. Œuvre anonyme, 1872.
Sainte Elisabeth voyait par miracle se changer en roses, le pain qu’elle portait aux pauvres.
Les dames de charité de Saint Nizier étaient établies dès 1667 sous son invocation.
Le tympan du vitrail représente le pélican qui est un symbole de charité.

  • Confessionnal XIXe siècle.

2 hauts-reliefs sculptés, rapportés, classés MH, du XVIIe siècle représentant le sacre d’un évêque et le miracle de l’Hostie.

  • Console du grand orgue (1885).

(Se référer à l’histoire de l’orgue de Merklin).

Chapelle Saint Joseph

Particulièrement mis à l’honneur au XIXe siècle, nommé père de l’église universelle en 1870 par le Pape Pie IX, chef de la sainte famille dans la fête est instituée en 1892 par Léon XIII.

  • Autel.

Bas-relief en bronze La Saint Famille. Joseph et Marie sont sculptés à mi-corps, celle-ci tient l’enfant Jésus qu’adore un ange. Œuvre anonyme du XVIIIe siècle.

  • Tableaux.

- Au dessus de l’autel : Le Repos pendant la fuite en Egypte 1737. Huile sur toile (MH) de Charles Grandon (1691-1752). Maître de Jean Baptiste Greuze, il fut nommé peintre « ordinaire » de la ville de Lyon en 1749. Son atelier était situé rue Neuve.
- Au dessus du confessionnal : La Fuite en Egypte 1704. Huile sur toile (MH) de Michel II Corneille « le jeune » (1642-1708) pour le différencier de son père « l’ancien ».

  • Vitraux.

La Nativité et la Sainte Famille. Claudius Lavergne (1815-1887).

  • Statue en pierre

Saint Joseph. Anonyme du XIXe siècle.


Chapelle Sainte Catherine

Du nom de Sainte Catherine d'Alexandrie, vierge et martyre (310)

  • Tableau.

Sainte Catherine d'Alexandrie (MH). Huile sur toile XIXe siècle. Œuvre de Michel Genod, peintre lyonnais (1795-1862).

  • Vitraux.

Le tournoi philosophique de Sainte Catherine d’Alexandrie. Anonyme du XIXe siècle.

  • Plaque commémorative, posée en mars 2003.

Paul Couturier. Prêtre français né à Lyon. Il est un des pionniers de l’œcuménisme, promoteur de la semaine de prière pour l’unité des Chrétiens.
Visage sculpté par Pierre Roiret, industriel lyonnais, maire de Craponne de 1945 à 1971, président de la faculté catholique en 1980 et passionné par la sculpture.


Chapelle Sainte Philomène

Sainte Philomène est une sainte de l’Église catholique romaine, célébrée le 11 août.

  • Tableau.

Le Baptême du Christ. Huile sur toile. Tableau anonyme de la fin du XVIe siècle (MH).

Le Curé d’Ars, Sainte Philomène et deux anges musiciens, de Claudius Lavergne (1815-1887).
Le fragment de verre du tympan, représentant les clefs de Saint Nizier, est le seul témoin restant des vitraux antérieurs à la révolution.

  • Statue.

Le Saint Curé d’Ars, canonisé en 1925 par Pie XI.

  • Peinture murale (1836).

Sainte Philomène (Imitation de mosaïque), par Pierre Etienne (Pétrus) Perlet (1804-1843).


Sources

  • Panneau informatif à chaque chapelle.

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