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L’histoire de l’église est mal connue.
L’histoire de l’église est mal connue.


C'est par un document de [[1306]], réitéré en [[1308]] que l'archevêque Louis VILLARS dote la paroisse d'un chapitre de 16 moines et élève l'église au rang de collégiale.<br>
C'est par un document de [[1306]], réitéré en [[1308]], que l'archevêque Louis VILLARS dote la paroisse d'un chapitre de 16 moines et élève l'église au rang de collégiale.<br>
Il multiplie « les indulgences » pour encourager la générosité des paroissiens. Parmi les premiers bienfaiteurs, il faut noter Jean De MARINE dont les armoiries ornent une des clés de voûte.<br>
Il multiplie « les indulgences » pour encourager la générosité des paroissiens. Parmi les premiers bienfaiteurs, il faut noter Jean De MARINE dont les armoiries ornent une des clés de voûte.<br>
L'ensemble se construit au fur et à mesure des disponibilités financières ou des aléas telle la peste de [[1348]] ou la défaite de Poitiers de [[1356]] qui a nécessité la réquisition des corps de métiers pour la remise en état du système de défense de Lyon.<br>
L'ensemble se construit au fur et à mesure des disponibilités financières ou des aléas, telle la peste de [[1348]] ou la défaite de Poitiers de [[1356]] qui a nécessité la réquisition des corps de métiers pour la remise en état du système de défense de Lyon.<br>
Les revenus proviennent en partie de ''concessions'' accordées aux confréries telles celle de Notre-Dame-de-Grâce ou de la trinité qui permettent ainsi la réalisation des chapelles latérales.
Les revenus proviennent en partie de ''concessions'' accordées aux confréries, telles celle de Notre-Dame-de-Grâce ou de la trinité qui permettent ainsi la réalisation des chapelles latérales.


Fin du XV{{e}} siècle, le chœur, le transept et les trois premières travées sont achevées. Le clocher nord en briques roses a été terminé en 1481 dans le plus pur style gothique. Une partie des pierres provient des pierres romaines de Fourvière dont l'utilisation fut autorisée par le Chapitre de Saint-Jean en [[1452]].<br>
Fin du XV{{e}} siècle, le chœur, le transept et les trois premières travées sont achevés. Le clocher nord en briques roses a été terminé en 1481 dans le plus pur style gothique. Une partie des pierres provient des pierres romaines de Fourvière dont l'utilisation fut autorisée par le Chapitre de Saint-Jean en [[1452]].<br>


Le 30 avril [[1562]], les huguenots conduits par le baron des Adrets envahissent Lyon et pillent les églises. Une partie des statues et des reliques de l'église seront détruites et les objets liturgiques de valeur disparurent.
Le 30 avril [[1562]], les huguenots conduits par le baron des Adrets envahissent Lyon et pillent les églises. Une partie des statues et des reliques de l'église seront détruites et les objets liturgiques de valeur disparurent.
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La Vierge d'Antoine COYSEVOX, sculptée vers 1674, fut placée dans le bras droit du transept en [[1771]].
La Vierge d'Antoine COYSEVOX, sculptée vers 1674, fut placée dans le bras droit du transept en [[1771]].


Le soulèvement des Lyonnais en [[1793]] contre le gouvernement de la République provoque le siège de Lyon par les troupes de KELLERMANN et DUBOIS-CRANCÉ. Saint-Nizier à souffert de cette période suite au tirs d'artillerie de l'armée. La Vierge de COYSEVOX fut épargnée.<br>
Le soulèvement des Lyonnais en [[1793]] contre le gouvernement de la République provoque le siège de Lyon par les troupes de KELLERMANN et DUBOIS-CRANCÉ. Saint-Nizier a souffert de cette période suite au tirs d'artillerie de l'armée. La Vierge de COYSEVOX fut épargnée.<br>
Par la suite, l'église a été transformée en dépôt de farine, alors que l'église Saint-Bonaventure fut transformée en grenier à grains. Un dénommé MONTAIGU aurait caché la statue de COYSEVOX de la « cupidité » des révolutionnaires.
Par la suite, l'église a été transformée en dépôt de farine, alors que l'église Saint-Bonaventure fut transformée en grenier à grains. Un dénommé MONTAIGU aurait caché la statue de COYSEVOX de la « cupidité » des révolutionnaires.


En [[1796]], il existait un projet pour transformer l'église en passage commercial en ouvrant le chœur. Mais heureusement le projet fut abandonné grâce à la pression faite par le commissaire du directoire LENOIR.
En [[1796]], il existait un projet pour transformer l'église en passage commercial en ouvrant le chœur. Mais heureusement, le projet fut abandonné grâce à la pression faite par le commissaire du directoire LENOIR.


Le concordat de [[1802]] réunit l'église et met fin au double clergé (celui de Rome et celui de la république). Les travaux de remise en état et de construction de l'église peuvent reprendre.<br>
Le concordat de [[1802]] réunit l'église et met fin au double clergé (celui de Rome et celui de la république). Les travaux de remise en état et de construction de l'église peuvent reprendre.<br>
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==={{Illustrations, photos anciennes}} ===
== {{Patrimoine}} ==
 
=== Croisée du transept et chœur ===
[[Fichier:69123 - Église Saint-Nizier - Choeur - Maître-autel - Croix - 2019.JPG|thumb|left|170px|<center>Chœur avec Maître-autel et Croix<br>{{Photo Kikipiem}}</center>]]
[[Fichier:69123 - Lyon Saint Nizier Autel du Choeur.jpg|thumb|right|300px|<center>Autel du chœur</center>]]
 
* '''Crucifix''', bois sculpté polychrome, XVI{{e}} siècle. Sculpteur espagnol anonyme.<br>
 
* '''Stalles et boiseries''' néo-gothiques, noyer sculpté, XIX{{e}} siècle, dessinées par '''Jean Polet'''.<br>
 
* '''Statues''' de '''Saint Nizier''' et de '''Saint Sacerdos''', évêque de Lyon au VI{{e}} siècle, en bois sculpté par '''Jean Charles Blandin''', spécialiste de sculptures religieuses au XIX{{e}} siècle.<br>
 
* '''Maître-autel''' néo-gothique, [[1828]]. Dessiné par '''Jean Polet'''. La table sacrée en marbre blanc de Carrare, comportait un tabernacle et une prédelle qui ont été supprimés après le Concile Vatican II. Le devant et les côtés de l’autel sont décorés de treize niches, dont les arcs en accolades sont finement sculptés.<br>
 
* '''Les niches''' abritent des statuettes dessinées par '''Legendre-Eral''' sur le modèle de celles de Brou : - Au centre le Christ et - De chaque côté, les douze apôtres, pieds nus, uniformément drapés dans une toge et identifiables grâce à leurs attributs iconographiques traditionnels.<br>
 
''Source  <ref name="informatif">Panneau informatif</ref>''
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=== Chapelles ===
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* {{Article détaillé|article=69123 - Église Saint-Nizier - Chapelles|affiche='''Les chapelles de l'Église Saint-Nizier...'''}}
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=== Chaire ===
[[Fichier:69123 - Lyon Saint Nizier Chaire.jpg|thumb|left|170px|<center>La chaire</center>]]
 
* Réalisée dans le style néo-gothique exécutée d'après un dessin de '''Claude Anthelme BENOÎT''' (fin du XIX{{e}} siècle).
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=== Orgue ===
[[Fichier:69123 - Lyon Saint Nizier Orgue.jpg|thumb|left|170px|<center>L'orgue</center>]]
[[Fichier:69123 - Église Saint-Nizier - Orgue - 2019 02.JPG|thumb|right|300px|<center>{{Photo Kikipiem}}</center>]]
 
* L’orgue de l’église Saint Nizier a été contruit en [[1885]] par le facteur '''Joseph Merklin'''.<br>
A l’époque, celui-ci venait de construire l’orgue du Grand Temple de Lyon avec lequel il appliquait pour la première fois l’électricité à ses orgues, avec le système électropneumatique Schmoele & Mols. Cette application (permettant notamment d’éloigner la console des tuyaux) fut poussée à son extrême à l’occasion du chantier de l’orgue de Saint Nizier. C’est '''Paul Trillat''', titulaire de l’orgue de Saint Jean, qui testa en 1885 cet instrument de 45 jeux, 3 claviers et 1 pédalier. Le dispositif était d’un genre totalement nouveau par sa disposition, car le grand orgue était en fait la totalisation de l’orgue de tribune et l’orgue de Chœur, distants d’environ 60 mètres. L’organiste pouvait jouer ces deux orgues simultanément depuis la même console, placée derrière l’autel.<br>
 
* Une deuxième console à 2 claviers et 1 pédalier fût installée à l’intérieur du grand buffet, et par suite descendue juste en dessous, dans la nef, pour permettre ainsi de jouer l’orgue de tribune indépendamment sans être gêné par le retard du son que peut causer la distance console-buffet.<br>
 
* Abîmé lors des grands travaux de restauration intérieure de l’édifice, l’orgue est muet depuis [[1975]], d’autant plus que ses deux consoles ont été débranchées et enlevées. Depuis, l’instrument qu’on peut entendre dans les célébrations n’est pas l’orgue à tuyaux.<br>
L’orgue Merklin de Saint-Nizier, dont le grand buffet et la partie instrumentale sont classés au titre des Monuments Historiques, reste en attente de restauration.<br>
 
* Le buffet d’orgue : Dessin de l’architecte '''Benoît''' ([[1886]]), exécuté en bois de noyer par le menuisier lyonnais '''MARTEAU'''.<br>
 
''Source  <ref name="informatif">Panneau informatif</ref>''
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== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
'''Intérieur'''
'''Intérieur'''
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69123 - Lyon Saint Nizier Orgue.jpg|<center>L'orgue</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Nef -2019.JPG|<center>Nef<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Chaire.jpg|<center>La chaire</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Nef - Statues Saint Pierre et Saint Paul -2019.JPG|<center>Nef avec Statues Saint Pierre et Saint Paul<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Coysevox.jpg|<center>Statue de COYSEVOX</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Statue Saint Pierre - 2019.JPG|<center>Statue Saint Pierre<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Chapelle Saint-Joseph.jpg|<center>Vitraux de la chapelle Saint-Joseph</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Statue Saint Paul - 2019.JPG|<center>Statue Saint Paul<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Chapelle Sainte Philomène.jpg|<center>Vitraux de la chapelle Sainte-Philomène</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Voûte - Horloge - 2019.JPG|<center>Voûte<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Chapelle Sainte-Trinité.jpg|<center>Vitraux de la chapelle Sainte-Trinité <br> [[Lucien BÉGULE]] 1894</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Horloge de Voûte - 2019.JPG|<center>Horloge de voûte<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123_-_Lyon_Saint_Nizier_Rosace_sud.JPG|<center>le couronnement de la Vierge -<br> [[Lucien BÉGULE]] 1889</center>
69123_-_Lyon_Saint_Nizier_Rosace_sud.JPG|<center>Le couronnement de la Vierge<br>[[Lucien BÉGULE]] 1889</center>
69123_-_Lyon_Saint_Nizier_lecture_des_statuts_de_la_confrérie_de_la_Sainte_Trinité.JPG|<center>Lecture des statuts de la confrérie de la Sainte Trinité <br> [[Lucien BÉGULE]] 1894</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Autel du Choeur.jpg|<center>Autel du chœur</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Pauline JARICOT.jpg|<center>Portrait de [[Marie Pauline JARICOT|Pauline JARICOT]]</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Pauline JARICOT.jpg|<center>Portrait de [[Marie Pauline JARICOT|Pauline JARICOT]]</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Tombe Pauline JARICOT.jpg|<center>Pierre tombale de [[Marie Pauline JARICOT|Pauline JARICOT]]</center>
69123 - Lyon Saint Nizier Tombe Pauline JARICOT.jpg|<center>Pierre tombale de [[Marie Pauline JARICOT|Pauline JARICOT]]</center>
Eglise_Saint-Nizier_de_Lyon.jpg|Chapelle Saint-Expédit
69123 - Église Saint-Nizier - Tombeau des Maîtres Charpentiers - 2019.JPG|<center>Tombeau des Maîtres Charpentiers<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Plaque commémorative Frédéric OZANAM - 2019.JPG|<center>Plaque commémorative Frédéric OZANAM<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Église Saint-Nizier - Plaque commémorative Amicale Sainte-Antoine - 39-45.jpg|<center>Plaque commémorative Amicale Sainte-Antoine, victimes de guerre 1939-1945</center>
 
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69123 - Lyon Saint Nizier Portail.jpg|Portail
69123 - Lyon Saint Nizier Portail.jpg|Portail
69123 - Église Saint-Nizier - Plaque informative - 2019.JPG|<center>Plaque informative extérieure à l'entrée de l'église<br>{{Photo Kikipiem}}</center>
69123 - Église Saint-Nizier - 2019 03.JPG|<center>Arrière église<br>{{Photo Kikipiem}} depuis angle rues Herriot et Neuve</center>
69123 - Église Saint-Nizier - 2019 04.JPG|<center>Arrière église<br>{{Photo Kikipiem}} depuis rue Edouard Herriot</center>
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L'orgue : l'orgue de l'église Saint-Nizier a été construit en [[1885]] par le facteur Joseph MERKLIN.<br>
== Les curés de Saint-Nizier ==
La chaire :  réalisée dans le style néo-gothique exécutée d'après un dessin de Claude Anthelme BENOÎT<br>
Vitraux de la chapelle Saint-Joseph : vitraux représentant La Nativité et La Sainte-Famille réalisés en 1858 par Claudius LAVERGNE.<br>
Vitraux de la chapelle Sainte-Philomène (11) : vitraux représentant [[Jean Marie VIANNEY|Le curé d'Ars]] et Sainte-Philomène réalisés en 1885 par Claudius LAVERGNE.<br>
Vitraux de la chapelle Sainte-Trinité (2) : vitraux représentant la lecture des statuts de la fondation et l'Activité caritative le jour de la fête de la Sainte-Trinité réalisés par Lucien BÉGULE en 1894. <br>
Autel du chœur : autel néo-gothique réalisé dans la première moitié du XIX{{e}} siècle, représentant le Christ entouré des douze apôtres.<br>
 
=== Quelques curés de Saint-Nizier ===


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=== Quelques grandes figures spirituelles de Saint-Nizier ===
==== Les vicaires ====
 
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{{Notable-Donnees|Nom=[[George Alfred VIENNOIS]] |Dates=22 octobre 1860 - février 1872 |Commentaire=''Dit « Alfred-Georges ou Georges Alfred »'' - Auparavant à Chazelles-sur-Lyon (Loire) }}
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== Quelques grandes figures spirituelles de Saint-Nizier ==


'''Au XIX{{e}} siècle :'''<br>
'''Au XIX{{e}} siècle :'''<br>
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* '''Le Père André COINDRE ([[1787]] - [[1826]])''', fondateur de la Congrégation de Frères du Sacré-Cœur en [[1821]]. Baptisé à Saint-Nizier le 28 février [[1787]].<br>
* '''Le Père André COINDRE ([[1787]] - [[1826]])''', fondateur de la Congrégation de Frères du Sacré-Cœur en [[1821]]. Baptisé à Saint-Nizier le 28 février [[1787]].<br>


* '''Le Père QUERBES''', fondateur des Clercs de Saint Viateux.<br>
* '''Le Père Louis QUERBES''', fondateur des Clercs de Saint Viateux.<br>


* '''Frédéric OZANAM''', professeur à la Sorbonne, journaliste, le créateur de la Société de Saint-Vincent de Paul a contribué efficacement à la réconciliation de l'Église et de la République, en favorisant l'émergence d'une conception française de la laïcité, respectueuse de la liberté religieuse, expression de la liberté de conscience. Marié à Saint-Nizier.<br>
* '''Frédéric OZANAM''', professeur à la Sorbonne, journaliste, le créateur de la Société de Saint-Vincent de Paul a contribué efficacement à la réconciliation de l'Église et de la République, en favorisant l'émergence d'une conception française de la laïcité, respectueuse de la liberté religieuse, expression de la liberté de conscience. Marié à Saint-Nizier.<br>
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'''Au XX{{e}} siècle :'''<br>
'''Au XX{{e}} siècle :'''<br>


* '''Le Père COUTURIER''', fondateur du Groupe œcuménique des Dombes.
* '''Le Père Paul COUTURIER''', fondateur du Groupe œcuménique des Dombes.


== {{Bibliographie}} ==
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== {{Liens utiles}} ==
== {{Liens utiles}} ==


* [http://saintnizier-lyon.catholique.fr/files/amis/les%20amis%20de%20st%20nizier/eglise/histoire.html Les amis de Saint-Nizier]
* [https://www.saintnizier.fr/ St Nizier]
 
* [http://lyon.amissaintnizier.free.fr/ Les amis de Saint-Nizier]
 
* [http://www.patrimoine-lyon.org/la-presqu-ile/terreaux-cordeliers-2/l-eglise-saint-nizier L'Eglise Saint-Nizier] sur le Site « Patrimoine-Lyon.org »
== {{Notes et références}} ==
<small>
{{Références}}
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Version du 28 décembre 2020 à 10:39

Retour édifices religieux de Lyon

Église localisée Place Saint-Nizier, 69002 Lyon.

Église Saint-Nizier
Photo J-P GALICHON
Façade en 1649

Histoire.pngHistorique

L’histoire de l’église est mal connue.

C'est par un document de 1306, réitéré en 1308, que l'archevêque Louis VILLARS dote la paroisse d'un chapitre de 16 moines et élève l'église au rang de collégiale.
Il multiplie « les indulgences » pour encourager la générosité des paroissiens. Parmi les premiers bienfaiteurs, il faut noter Jean De MARINE dont les armoiries ornent une des clés de voûte.
L'ensemble se construit au fur et à mesure des disponibilités financières ou des aléas, telle la peste de 1348 ou la défaite de Poitiers de 1356 qui a nécessité la réquisition des corps de métiers pour la remise en état du système de défense de Lyon.
Les revenus proviennent en partie de concessions accordées aux confréries, telles celle de Notre-Dame-de-Grâce ou de la trinité qui permettent ainsi la réalisation des chapelles latérales.

Fin du XVe siècle, le chœur, le transept et les trois premières travées sont achevés. Le clocher nord en briques roses a été terminé en 1481 dans le plus pur style gothique. Une partie des pierres provient des pierres romaines de Fourvière dont l'utilisation fut autorisée par le Chapitre de Saint-Jean en 1452.

Le 30 avril 1562, les huguenots conduits par le baron des Adrets envahissent Lyon et pillent les églises. Une partie des statues et des reliques de l'église seront détruites et les objets liturgiques de valeur disparurent.

L'église est ensuite remise en état et les travaux reprennent. Le portail en semi-rotonde de Jean VALLET sera achevé vers 1585 et les trois dernières travées rejoindront le clocher nord et le portail vers 1590.

Le 7 août 1646, le consulat autorise la création de boutiques implantées en bordure dans la rue de la Fromagerie, celles ci permettront d'augmenter les revenus par les loyers encaissés.

La Vierge d'Antoine COYSEVOX, sculptée vers 1674, fut placée dans le bras droit du transept en 1771.

Le soulèvement des Lyonnais en 1793 contre le gouvernement de la République provoque le siège de Lyon par les troupes de KELLERMANN et DUBOIS-CRANCÉ. Saint-Nizier a souffert de cette période suite au tirs d'artillerie de l'armée. La Vierge de COYSEVOX fut épargnée.
Par la suite, l'église a été transformée en dépôt de farine, alors que l'église Saint-Bonaventure fut transformée en grenier à grains. Un dénommé MONTAIGU aurait caché la statue de COYSEVOX de la « cupidité » des révolutionnaires.

En 1796, il existait un projet pour transformer l'église en passage commercial en ouvrant le chœur. Mais heureusement, le projet fut abandonné grâce à la pression faite par le commissaire du directoire LENOIR.

Le concordat de 1802 réunit l'église et met fin au double clergé (celui de Rome et celui de la république). Les travaux de remise en état et de construction de l'église peuvent reprendre.
Le clocher sud sera construit dans le style néo-gothique de 1843 à 1857 avec le fronton central en 1857 par l'architecte Claude Anthelme BENOÎT.
Les vitraux équipant l'église actuelle seront pour l'essentiel de Claudius LAVERGNE et seront posés entre 1878 et 1888. La chapelle de la trinité a été ornée par des vitraux de Lucien BÉGULE en 1894.

À partir de 1968 et jusqu'en 2000, une campagne de restauration sera menée par la ville de Lyon propriétaire depuis la loi de 1905 des bâtiments religieux existant.

Quelques caractéristiques

Plan

Style gothique flamboyant : 3 niveaux d'élévation ; 3 nefs, 1 transept, une abside et 2 absidioles, 9 chapelles latérales.

Longueur 74 m ; Largeur 28 m ; hauteur 29 m.

Saint-Nizier est la seule église de Lyon qui possède deux clochers.

Noms des chapelles sur le plan ci contre:

1 - Saint-Pothin
2 - Saint-Trinité
3 - Saint-François-de-Sallaes
4 - Saint-Louis-de-Gonzague et Saint-Expédit
5 - Saint-Anges
6 - Fonts Baptismaux
7 - Vierge de COYSEVOX
8 - Sainte-Élisabeth de Hongrie
9 - Saint-Joseph
10 - Sainte Catherine
11 - Sainte-Philomène et Saint-Jean Marie VIANNEY


Patrimoine.png Patrimoine bâti

Croisée du transept et chœur

Chœur avec Maître-autel et Croix
Photo C. PIEMINOT
Autel du chœur
  • Crucifix, bois sculpté polychrome, XVIe siècle. Sculpteur espagnol anonyme.
  • Stalles et boiseries néo-gothiques, noyer sculpté, XIXe siècle, dessinées par Jean Polet.
  • Statues de Saint Nizier et de Saint Sacerdos, évêque de Lyon au VIe siècle, en bois sculpté par Jean Charles Blandin, spécialiste de sculptures religieuses au XIXe siècle.
  • Maître-autel néo-gothique, 1828. Dessiné par Jean Polet. La table sacrée en marbre blanc de Carrare, comportait un tabernacle et une prédelle qui ont été supprimés après le Concile Vatican II. Le devant et les côtés de l’autel sont décorés de treize niches, dont les arcs en accolades sont finement sculptés.
  • Les niches abritent des statuettes dessinées par Legendre-Eral sur le modèle de celles de Brou : - Au centre le Christ et - De chaque côté, les douze apôtres, pieds nus, uniformément drapés dans une toge et identifiables grâce à leurs attributs iconographiques traditionnels.

Source [1]

Chapelles


Pictos recherche.png Article détaillé : Les chapelles de l'Église Saint-Nizier...


Chaire

La chaire
  • Réalisée dans le style néo-gothique exécutée d'après un dessin de Claude Anthelme BENOÎT (fin du XIXe siècle).


Orgue

L'orgue
  • L’orgue de l’église Saint Nizier a été contruit en 1885 par le facteur Joseph Merklin.

A l’époque, celui-ci venait de construire l’orgue du Grand Temple de Lyon avec lequel il appliquait pour la première fois l’électricité à ses orgues, avec le système électropneumatique Schmoele & Mols. Cette application (permettant notamment d’éloigner la console des tuyaux) fut poussée à son extrême à l’occasion du chantier de l’orgue de Saint Nizier. C’est Paul Trillat, titulaire de l’orgue de Saint Jean, qui testa en 1885 cet instrument de 45 jeux, 3 claviers et 1 pédalier. Le dispositif était d’un genre totalement nouveau par sa disposition, car le grand orgue était en fait la totalisation de l’orgue de tribune et l’orgue de Chœur, distants d’environ 60 mètres. L’organiste pouvait jouer ces deux orgues simultanément depuis la même console, placée derrière l’autel.

  • Une deuxième console à 2 claviers et 1 pédalier fût installée à l’intérieur du grand buffet, et par suite descendue juste en dessous, dans la nef, pour permettre ainsi de jouer l’orgue de tribune indépendamment sans être gêné par le retard du son que peut causer la distance console-buffet.
  • Abîmé lors des grands travaux de restauration intérieure de l’édifice, l’orgue est muet depuis 1975, d’autant plus que ses deux consoles ont été débranchées et enlevées. Depuis, l’instrument qu’on peut entendre dans les célébrations n’est pas l’orgue à tuyaux.

L’orgue Merklin de Saint-Nizier, dont le grand buffet et la partie instrumentale sont classés au titre des Monuments Historiques, reste en attente de restauration.

  • Le buffet d’orgue : Dessin de l’architecte Benoît (1886), exécuté en bois de noyer par le menuisier lyonnais MARTEAU.

Source [1]

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Intérieur

Extérieur


Les curés de Saint-Nizier

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
PUYS 1630 - 1654  
- -  
Claude Joseph THEVENET - En 1745 [2]  
- -  
Nicolas NAVARRE 1762 - 1789 Source[2]  
- - Période révolutionnaire  
Claude Louis OBRIEN 1803 - Source[3]  
Jacques François BESSON 1805 - Puis évêque de Metz[3]  
François Marie VUILLERME 1824 - Source[3]  
Mathieu MENAIDE Décembre 1834 - (1782 - ?) - Source[3]  
- -  
Benoît DEROZIERS Février 1855 - Source[3]  
Jean BARJOT Août 1861 - 1864 (? - 1864) - décédé le 6 août à l'age de 56 ans  
Jean BERGER Octobre 1864 - Ex curé de Saint-Didier-au-Mont-d'Or  
Jean Pierre Émile ROUTIER Mars 1879 - 1903  
Jean Marie BESSON 07/1903 - 03/1920 (1844 - 03/1920) - Ex curé de Saint-Julien-en-Jarez  
G. JARROSSON 1920 - Ex curé à Notre-Dame de Bellecombe  
Maurice MICHAUD 1945 -  
- -  
Jean LEGREZ 1983-1996 Archevêque d’Albi.  
- -  

Les vicaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
George Alfred VIENNOIS 22 octobre 1860 - février 1872 Dit « Alfred-Georges ou Georges Alfred » - Auparavant à Chazelles-sur-Lyon (Loire)  
- -  

Quelques grandes figures spirituelles de Saint-Nizier

Au XIXe siècle :

  • Claudine THEVENET, fondatrice de la Congrégation des Religieuses de Jésus-Marie pour subvenir à l'éducation des enfants abandonnés.
  • Pauline JARICOT (1799 - 1862) : fondatrice de l'œuvre catholique de la Propagation de la foi. Le corps de la fondatrice de la foi a été transféré à l'église Saint-Nizier le 13 février 1935 après avoir été inhumé au cimetière de Loyasse. Elle était une fidèle de Saint-Nizier. Son cœur se trouve à l'église Saint-Polycarpe dans une chapelle dédiée à la mission universelle.
  • Le Père André COINDRE (1787 - 1826), fondateur de la Congrégation de Frères du Sacré-Cœur en 1821. Baptisé à Saint-Nizier le 28 février 1787.
  • Le Père Louis QUERBES, fondateur des Clercs de Saint Viateux.
  • Frédéric OZANAM, professeur à la Sorbonne, journaliste, le créateur de la Société de Saint-Vincent de Paul a contribué efficacement à la réconciliation de l'Église et de la République, en favorisant l'émergence d'une conception française de la laïcité, respectueuse de la liberté religieuse, expression de la liberté de conscience. Marié à Saint-Nizier.
  • Suzanne AUBERT, paroissienne de Saint-Nizier, enseignante, infirmière, herboriste, elle devient missionnaire en Nouvelle-Zélande au service des plus pauvres.

Au XXe siècle :

  • Le Père Paul COUTURIER, fondateur du Groupe œcuménique des Dombes.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Une église lyonnaise – Saint-Nizier, par Philippe JAEGER 2007
  • Guide des église de Lyon, de Dominique BERTIN, JF REYNAUD et Nicholas REVEYRON ISBN 2-84147-106-3
  • Lyon et ses églises, de Dominique BERTIN, Jean François REYNAUD et Nicholas REVEYRON ISBN 9-78284147-220-8
  • Histoire de églises de Lyon, par Louis JACQUEMIN ISBN 2-904547-03-07

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