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Église localisée au 4, rue Hénon, 69004 [[69123 - Lyon|Lyon]]
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Avant la révolution , [[69 - La Croix-Rousse|la Croix Rousse]] relevait de la seigneurerie de Cuire et ne constituait pas une paroisse. Pour le rattachement religieux son territoire dépendait des paroisses saint-Pierre et Saint-Saturnin ; Notre Dame de la Platière et de [[69123 - Église Notre-Dame-Saint-Vincent|Saint-Vincent]]. <br>
Avant la révolution, [[69 - La Croix-Rousse|la Croix Rousse]] relevait de la seigneurie de Cuire et ne constituait pas une paroisse. Pour le rattachement religieux, son territoire dépendait des paroisses saint-Pierre et Saint-Saturnin, Notre Dame de la Platière et de [[69123 - Église Notre-Dame-Saint-Vincent|Saint-Vincent]]. <br>
La Croix Rousse étant « hors les murs », l'administration des sacrements aux malades était impossible pendant la nuit , les portes de la ville étant fermées. <br>
La Croix Rousse étant « hors les murs », l'administration des sacrements aux malades était impossible pendant la nuit, les portes de la ville étant fermées. <br>
En [[1624]] la fondation d'un couvent d'Augustins-Déchaussés allait permettre de régler ce problème. Après de longues tractations les Augustins reçurent les autorisations de quêter dans la ville et ensuite les autorisations pour établir le couvent. <br>
En [[1624]], la fondation d'un couvent d'Augustins-Déchaussés allait permettre de régler ce problème. Après de longues tractations, les Augustins reçurent les autorisations de quêter dans la ville et ensuite les autorisations pour établir le couvent. <br>


La première pierre fut posée le 8 avril [[1629]] ( le jour des Rameaux). Le [[Les prévôts des marchands de Lyon|prévôt des marchands]] et les échevins présidèrent la cérémonie. Le sanctuaire fut placé sous le vocable de Saint-Denis en mémoire du cardinal Denis-Simon de MARQUEMONT décédé récemment (1626). <br>
La première pierre fut posée le 8 avril [[1629]] (le jour des Rameaux). Le [[Les prévôts des marchands de Lyon|prévôt des marchands]] et les échevins présidèrent la cérémonie. Le sanctuaire fut placé sous le vocable de Saint-Denis, en mémoire du cardinal Denis-Simon de MARQUEMONT décédé récemment (1626). <br>
En [[1714]], l'évêque auxiliaire de Lyon Msg Antoine SICAUD procède à la consécration de l'autel de le l’église . Il y dépose des reliques des saints martyrs Candide et Marcel. <br>
En [[1714]], l'évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Antoine SICAUD, procède à la consécration de l'autel de l’église. Il y dépose des reliques des saints martyrs Candide et Marcel. <br>
La chapelle ainsi consacrée n'avait pas les attributions d'une église paroissiale et la situation antérieure vis à vis des rattachements aux paroisses n'avait pas évolué. Il faudra attendre la révolution et en particulier [[1791]] pour voir la situation évoluer. Le conseil archiépiscopal ordonne à partir du 26 avril [[1628]] aux religieux de délivrer les sacrements en cas de nécessité. Les paroissiens pouvaient assister au offices à partir de l'ouverture de la chapelle plus près de chez eux.
La chapelle ainsi consacrée n'avait pas les attributions d'une église paroissiale et la situation antérieure vis à vis des rattachements aux paroisses n'avait pas évolué. Il faudra attendre la révolution et, en particulier [[1791]], pour voir la situation évoluer. Le conseil archiépiscopal ordonne à partir du 26 avril [[1628]] aux religieux de délivrer les sacrements en cas de nécessité. Les paroissiens pouvaient assister au offices à partir de l'ouverture de la chapelle plus près de chez eux.
Au milieu du XVII{{ème}} siècle deux chapelles furent édifiées sur les flancs de l'édifice. La première à partir du portail appartenait à la famille d'origine auvergnate les SAVARONS qui possédait un domaine sur le plateau. La chapelle était dédiée à saint Nicolas de Tolendin. La seconde dédiée à Notre Dame des sept douleurs. <br>
Au milieu du XVII{{ème}} siècle, deux chapelles furent édifiées sur les flancs de l'édifice. La première, à partir du portail, appartenait à la famille d'origine auvergnate les SAVARONS qui possédait un domaine sur le plateau. La chapelle était dédiée à saint Nicolas de Tolendin. La seconde dédiée à Notre Dame des sept douleurs. <br>


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Á la révolution les Augustins paraissent gagnés par les nouvelles idées et déclarent vouloir quitter la vie commune.<br>
A la révolution, les Augustins paraissent gagnés par les nouvelles idées et déclarent vouloir quitter la vie commune.<br>
Le faubourg de La Croix-Rousse devient commune autonome et la municipalité réclamait la proclamation de la commune en paroisse autonome. Un décret du 19 juin [[1791]] vient réaliser ce souhait. La paroisse constitutionnelle de Saint Augustin est née et l'église de Cuire précédemment annexe de Vaise lui est rattachée comme succursale. <br>
Le faubourg de La Croix-Rousse devient commune autonome et la municipalité réclame la proclamation de la commune en paroisse autonome. Un décret du 19 juin [[1791]] vient réaliser ce souhait. La paroisse constitutionnelle de Saint Augustin est née et l'église de Cuire précédemment annexe de Vaise lui est rattachée comme succursale. <br>
Pendant la terreur elle devint le Temple de la Raison ; puis le Temple Décadaire. <br>
Pendant la Terreur, la Croix-Rousse s’était proclamée « commune Chalier » et l’église est devenue « temple décadaire », puis « temple de la raison ». <br>
 
Le 29 Thermidor an VIII (1- mai 1797), [[69 - La Croix-Rousse|la Croix-Rousse]] devenait une commune autonome et l’église Saint-Denis la paroisse des canuts. <br>


Le Concordat de [[1803]] rend l'église à la paroisse, sous le vocable de Saint-Denis et lui donne comme limite au sud les remparts de la ville, au nord les paroisses de Cuire et de Caluire, à l'Est la Saône et à l'Ouest le Rhône. <br>
Le Concordat de [[1803]] rend l'église à la paroisse, sous le vocable de Saint-Denis et lui donne comme limite au sud les remparts de la ville, au nord les paroisses de Cuire et de Caluire, à l'Est la Saône et à l'Ouest le Rhône. <br>
La population de la Croix Rousse augmente rapidement avec l’accroissement du nombre des canuts. Le territoire paroissial dut être partagé successivement en paroisses nouvelles : [[69123 - Saint-Charles de Serin|Saint-Charles-de-Serin]] en [[1824]] ; [[69123 - Église Saint-Eucher|Saint-Eucher]] en [[1840]] ; [[69123 - Église Saint-Augustin|Saint-Augustin]] en [[1851]] . <br>
La population de la Croix Rousse augmente rapidement avec l’accroissement du nombre des canuts. Le territoire paroissial dut être partagé successivement en paroisses nouvelles : [[69123 - Saint-Charles de Serin|Saint-Charles-de-Serin]] en [[1824]], [[69123 - Église Saint-Eucher|Saint-Eucher]] en [[1840]], [[69123 - Église Saint-Augustin|Saint-Augustin]] en [[1851]] . <br>
Pour satisfaire aux besoins des paroissiens, l'agrandissement de l'église fut décidé. L'architecte A.M CHENAVARD présenta à cette effet des plans qui furent agréés. On éleva de [[1833]] à [[1835]], à droite et à gauche de l'ancienne église deux nefs parallèles de même largeur que les chapelles Notre-Dame et Saint-Nicolas qui furent démolies. Les deux ailes construites furent mis en communication avec l'ancienne église conventuelle devenue la nef centrale. Vers [[1847]] l'architecte Joseph FOREST construisit le chœur. Il disposa, sur un plan carré quatre piliers qui devaient porter un dôme monumental, remplacé par un « ciel-ouvert ». Le chœur fut complété par une abside centrale et deux absidioles semi-circulaires correspondant aux nef latérales. Le vaisseau fut surélevé pour le mettre en cohérence avec le chœur. <br>
Pour satisfaire aux besoins des paroissiens, l'agrandissement de l'église fut décidé. L'architecte A.M CHENAVARD présenta à cet effet des plans qui furent agréés. On éleva de [[1833]] à [[1835]], à droite et à gauche de l'ancienne église, deux nefs parallèles de même largeur que les chapelles Notre-Dame et Saint-Nicolas qui furent démolies. Les deux ailes construites furent mises en communication avec l'ancienne église conventuelle devenue la nef centrale. Vers [[1847]], l'architecte Joseph FOREST construisit le chœur. Il disposa sur un plan carré quatre piliers qui devaient porter un dôme monumental, remplacé par un « ciel-ouvert ». Le chœur fut complété par une abside centrale et deux absidioles semi-circulaires correspondant aux nef latérales. Le vaisseau fut surélevé pour le mettre en cohérence avec le chœur. <br>


De l'ancienne église des Augustins, il ne reste que le clocher en forme de calotte avec un lanterneau .
De l'ancienne église des Augustins, il ne reste que le clocher en forme de calotte avec un lanterneau .


Les voûtes mi-sphériques du chœur furent décorées en [[1877]] par Auguste PERRODIN (Né en [[1834]] à [[01053 - Bourg-en-Bresse|Bourg-en-Bresse]] - Décédé  à [[63100 - Châteauneuf-les-Bains|Châteauneuf-les-Bains]] (63) en [[1887]]), ancien collaborateur de VIOLLET-LE-DUC dans la décoration de Notre-Dame de Paris et élève d’Hippolyte FLANDRIN. <br>
Les voûtes mi-sphériques du chœur furent décorées en [[1877]] par Auguste PERRODIN (Né en [[1834]] à [[01053 - Bourg-en-Bresse|Bourg-en-Bresse]] - Décédé  à [[63100 - Châteauneuf-les-Bains|Châteauneuf-les-Bains]] (63) en [[1887]]), ancien collaborateur de VIOLLET-LE-DUC dans la décoration de Notre-Dame de Paris et élève d’Hippolyte FLANDRIN. <br>
Au centre du décor, le Christ bénissant est assis dans sa gloire ; à sa droite, l'apôtre Paul lui présente saint Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère ; à sa gauche se voit un groupe de martyrs lyonnais ; des anges triomphateurs encadre la scène. <br>
Au centre du décor, le Christ bénissant est assis dans sa gloire; à sa droite, l'apôtre Paul lui présente saint Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère; à sa gauche se voit un groupe de martyrs lyonnais; des anges triomphateurs encadrent la scène. <br>
Les statues de saint Denis et de saint Joseph entourant le maître-autel sont sont des moulages de Joseph FABISCH. <br>
Les statues de saint Denis et de saint Joseph entourant le maître-autel sont des moulages de Joseph FABISCH. <br>
Les verrières à personnage des collatéraux ont été exécutés de [[1872]] à [[1878]].
Les verrières à personnage des collatéraux ont été commandées sous le pastorat de Jean-Antoine ARTRUE et ont été installées entre [[1872]] et [[1878]]. Elles sont l’œuvre des ateliers de Pierre MICIOL, maître verrier Lyonnais. <ref>[http://www.vitraux-begule.com/pages/these.htm  Thèse]</ref><br>
Le bas-relief en marbre représentant une Pietà était inclus dans l'Autel des sept Douleurs, il provient de l'église des Pères. <br>
Le bas-relief en marbre représentant une Pietà était inclus dans l'Autel des sept Douleurs. Il provient de l'église des Pères. <br>
La chaire à prêcher réalisée en noyer date du XVIII{{ème}}. Des figurines et scènes historiées de l'ancien et nouveau testament décorent sa cuve hexagonale. Des colonnettes d'angle reposent sur une bordure de feuilles de chêne. <br>
La chaire à prêcher réalisée en noyer date du XVIII{{ème}}. Des figurines et des scènes historiées de l'ancien et nouveau testament décorent sa cuve hexagonale (La remise des Tables de la Loi sur le mont Sinaï, Jésus marchant sur les eaux, au puits de la Samaritaine, chassant les vendeurs du temple, Saint-Michel terrassant Lucifer). Des colonnettes d'angle reposent sur une bordure de feuilles de chêne. <br>


La bannière des maîtres tisseurs croix-Roussiens en broderie est datée de [[1885]], elle est exposée dans une chapelle latérale. <br>
La bannière des maîtres tisseurs croix-Roussiens en broderie est datée de [[1885]], elle est exposée dans une chapelle latérale. <br>


Le 20 mai [[1886]] : inscription aux monuments historique <ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00117796 Base Mérimée]</ref>
Le 20 mai [[1886]] : inscription aux monuments historiques <ref>[http://www.culture.gouv.fr/public/mistral/merimee_fr?ACTION=CHERCHER&FIELD_1=REF&VALUE_1=PA00117796 Base Mérimée]</ref>


De [[1911]] à [[1918]] : restauration de l'église par le fils de [[Sainte-Marie-PERRIN Louis Jean|Sainte-Marie-PERRIN]].
De [[1911]] à [[1918]] : restauration de l'église par le fils de [[Louis Jean Sainte-Marie-PERRIN]].


En [[1921]] le cardinal MAURIN consacre l'église saint-Denis après les restaurations.
En [[1921]] : le cardinal MAURIN consacre l'église saint-Denis après les restaurations.


== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
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69123_-_Église_Saint-Denis_Coupole.JPG|<center>Coupole au dessus du chœur</center>
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69123_-_Église_Saint-Denis_Bannière_Canuts.JPG|<center>Bannière des canuts</center>
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69123_-_Église_Saint-Denis_Bas_relief_Notre_Dame_des_7_douleurs.JPG|<center>Bas relief provenant de Notre Dame des 7 douleurs</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Blason_des_SAVARON.JPG|<center>Blason des SAVARON</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Chaire_à_prêcher.jpg|<center>La chaire à prêcher</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Reliquaire_Louis_XIII.JPG|<center>Reliquaire [[Louis XIII de France|Louis XIII]] </center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Rosace.jpg|<center>Rosace de la façade</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Sainte_Philomène.jpg|<center>Sainte Philomène <br> Vitrail de la façade</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Saint_Michel_Archange.jpg|<center>Saint Michel Archange <br> Vitrail de la façade</center>
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69123-Lyon-Croix-Rousse-Eglise-Saint-Denis-plaque2.jpg|<center>Reliquaire du cœur du père Jean Antoine ARTRU </center>
69123-Lyon-Croix-Rousse-Eglise-Saint-Denis-plaque2.jpg|<center>Reliquaire du cœur du père Jean Antoine ARTRU </center>
69123-Lyon-Croix-Rousse-Eglise-Saint-Denis-guerre.jpg|Morts aux guerre, [http://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=monuments&id=198956 plaque complète sur GeneaNet]
69123-Lyon-Croix-Rousse-Eglise-Saint-Denis-guerre.jpg|Morts aux guerre, [https://www.geneanet.org/gallery/?action=detail&rubrique=monuments&id=198956 plaque complète sur GeneaNet]
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===Quelques curés de Saint-Denis===
'''Vitraux des collatéraux'''
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69123_-_Église_Saint-Denis_Vitraux_A.jpg|<center>Saint Vincent</center>
69123 - Église Saint-Denis Saint François de Salle.jpg|<center>Saint François de Salle</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Saint_Charles_Borromé.jpg|<center>Saint Charles Borromé</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Saint_Augustin.jpg|<center>Saint Augustin</center>
69123 - Église Saint-Denis Vitrail Jean l'Évangéliste.jpg|<center>Saint Jean l'Évangéliste</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Saint_Pierre.jpg|<center>Saint Pierre</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Sainte_Anne_et_la_Vierge.jpg|<center>Sainte Anne et la Vierge</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Jeanne_de_France.jpg|<center>Jeanne de France</center>
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69123_-_Église_Saint-Denis_Sainte_Clotilde.jpg|<center>Sainte Clotilde</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Sainte_Marguerite.jpg|<center>Sainte Marguerite</center>
69123_-_Église_Saint-Denis_Sainte_Françoise.jpg|<center>Sainte Françoise</center>
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== Les curés de Saint-Denis==  
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*'''Histoire des églises de Lyon''', de Louis JACQUEMIN 1983.
*'''Histoire des églises de Lyon''', de Louis JACQUEMIN 1983.
*'''Saint Denis de la Croix-Rousse, histoire d'une église et d'une paroisse''', de Max BOBICHON  ISBN 904749
*'''Saint Denis de la Croix-Rousse, histoire d'une église et d'une paroisse''', de Max BOBICHON  ISBN 904749
== {{Voir aussi}} ==


== {{Liens utiles}} ==
== {{Liens utiles}} ==
== {{Notes et références}} ==
== {{Notes et références}} ==
{{Références}}
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Version actuelle datée du 30 décembre 2019 à 22:42

Retour édifices religieux de Lyon

Église localisée au 4, rue Hénon, 69004 Lyon

Église Saint-Denis - Photo J. GALICHON

Histoire.pngHistorique

Avant la révolution, la Croix Rousse relevait de la seigneurie de Cuire et ne constituait pas une paroisse. Pour le rattachement religieux, son territoire dépendait des paroisses saint-Pierre et Saint-Saturnin, Notre Dame de la Platière et de Saint-Vincent.
La Croix Rousse étant « hors les murs », l'administration des sacrements aux malades était impossible pendant la nuit, les portes de la ville étant fermées.
En 1624, la fondation d'un couvent d'Augustins-Déchaussés allait permettre de régler ce problème. Après de longues tractations, les Augustins reçurent les autorisations de quêter dans la ville et ensuite les autorisations pour établir le couvent.

La première pierre fut posée le 8 avril 1629 (le jour des Rameaux). Le prévôt des marchands et les échevins présidèrent la cérémonie. Le sanctuaire fut placé sous le vocable de Saint-Denis, en mémoire du cardinal Denis-Simon de MARQUEMONT décédé récemment (1626).
En 1714, l'évêque auxiliaire de Lyon, Mgr Antoine SICAUD, procède à la consécration de l'autel de l’église. Il y dépose des reliques des saints martyrs Candide et Marcel.
La chapelle ainsi consacrée n'avait pas les attributions d'une église paroissiale et la situation antérieure vis à vis des rattachements aux paroisses n'avait pas évolué. Il faudra attendre la révolution et, en particulier 1791, pour voir la situation évoluer. Le conseil archiépiscopal ordonne à partir du 26 avril 1628 aux religieux de délivrer les sacrements en cas de nécessité. Les paroissiens pouvaient assister au offices à partir de l'ouverture de la chapelle plus près de chez eux. Au milieu du XVIIe siècle, deux chapelles furent édifiées sur les flancs de l'édifice. La première, à partir du portail, appartenait à la famille d'origine auvergnate les SAVARONS qui possédait un domaine sur le plateau. La chapelle était dédiée à saint Nicolas de Tolendin. La seconde dédiée à Notre Dame des sept douleurs.

Photo - Photo J-P GALICHON

A la révolution, les Augustins paraissent gagnés par les nouvelles idées et déclarent vouloir quitter la vie commune.
Le faubourg de La Croix-Rousse devient commune autonome et la municipalité réclame la proclamation de la commune en paroisse autonome. Un décret du 19 juin 1791 vient réaliser ce souhait. La paroisse constitutionnelle de Saint Augustin est née et l'église de Cuire précédemment annexe de Vaise lui est rattachée comme succursale.
Pendant la Terreur, la Croix-Rousse s’était proclamée « commune Chalier » et l’église est devenue « temple décadaire », puis « temple de la raison ».

Le 29 Thermidor an VIII (1- mai 1797), la Croix-Rousse devenait une commune autonome et l’église Saint-Denis la paroisse des canuts.

Le Concordat de 1803 rend l'église à la paroisse, sous le vocable de Saint-Denis et lui donne comme limite au sud les remparts de la ville, au nord les paroisses de Cuire et de Caluire, à l'Est la Saône et à l'Ouest le Rhône.
La population de la Croix Rousse augmente rapidement avec l’accroissement du nombre des canuts. Le territoire paroissial dut être partagé successivement en paroisses nouvelles : Saint-Charles-de-Serin en 1824, Saint-Eucher en 1840, Saint-Augustin en 1851 .
Pour satisfaire aux besoins des paroissiens, l'agrandissement de l'église fut décidé. L'architecte A.M CHENAVARD présenta à cet effet des plans qui furent agréés. On éleva de 1833 à 1835, à droite et à gauche de l'ancienne église, deux nefs parallèles de même largeur que les chapelles Notre-Dame et Saint-Nicolas qui furent démolies. Les deux ailes construites furent mises en communication avec l'ancienne église conventuelle devenue la nef centrale. Vers 1847, l'architecte Joseph FOREST construisit le chœur. Il disposa sur un plan carré quatre piliers qui devaient porter un dôme monumental, remplacé par un « ciel-ouvert ». Le chœur fut complété par une abside centrale et deux absidioles semi-circulaires correspondant aux nef latérales. Le vaisseau fut surélevé pour le mettre en cohérence avec le chœur.

De l'ancienne église des Augustins, il ne reste que le clocher en forme de calotte avec un lanterneau .

Les voûtes mi-sphériques du chœur furent décorées en 1877 par Auguste PERRODIN (Né en 1834 à Bourg-en-Bresse - Décédé à Châteauneuf-les-Bains (63) en 1887), ancien collaborateur de VIOLLET-LE-DUC dans la décoration de Notre-Dame de Paris et élève d’Hippolyte FLANDRIN.
Au centre du décor, le Christ bénissant est assis dans sa gloire; à sa droite, l'apôtre Paul lui présente saint Denis et ses compagnons Rustique et Eleuthère; à sa gauche se voit un groupe de martyrs lyonnais; des anges triomphateurs encadrent la scène.
Les statues de saint Denis et de saint Joseph entourant le maître-autel sont des moulages de Joseph FABISCH.
Les verrières à personnage des collatéraux ont été commandées sous le pastorat de Jean-Antoine ARTRUE et ont été installées entre 1872 et 1878. Elles sont l’œuvre des ateliers de Pierre MICIOL, maître verrier Lyonnais. [1]
Le bas-relief en marbre représentant une Pietà était inclus dans l'Autel des sept Douleurs. Il provient de l'église des Pères.
La chaire à prêcher réalisée en noyer date du XVIIIe. Des figurines et des scènes historiées de l'ancien et nouveau testament décorent sa cuve hexagonale (La remise des Tables de la Loi sur le mont Sinaï, Jésus marchant sur les eaux, au puits de la Samaritaine, chassant les vendeurs du temple, Saint-Michel terrassant Lucifer). Des colonnettes d'angle reposent sur une bordure de feuilles de chêne.

La bannière des maîtres tisseurs croix-Roussiens en broderie est datée de 1885, elle est exposée dans une chapelle latérale.

Le 20 mai 1886 : inscription aux monuments historiques [2]

De 1911 à 1918 : restauration de l'église par le fils de Louis Jean Sainte-Marie-PERRIN.

En 1921 : le cardinal MAURIN consacre l'église saint-Denis après les restaurations.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Vitraux des collatéraux

Les curés de Saint-Denis

Prénom(s) NOM Période Observations
Jean-Mathieu CHAZETTE 1801 - 1818 Décès  
De FORCRAND 06/1818 - 02/1830  
Claude François NICOD 03/1830 - 03/1853  
Jean-Antoine ARTRU 1853 - 1875  
Zacharie PARET 1875 - 1898 Ex curé de Belleville  
Jean Cosme Lin André TRÉMOULHEAC 1898 - 1904 Ex curé de Couzon-au-Mont-d'Or - Puis curé-archiprêtre de Saint-Etienne à Saint-Etienne  
Maurice GARNIER 1904 - 1909 Ex curé de Condrieu  
Louis DEGUERRY 1909 - 1915 (1857 - 1927) - Ex curé de Régnié-Durette - Puis chanoine curé de la Primatiale  
Pierre ARTHAUD 1915 - 1918 Ex curé du Saint-Nom-de-Jésus  
Jean VILLEBONNET 1918 - 1933  
Jean DALUD 1933 - 1942  
Ignace CINQUIN 1942 - 1962  
Louis FEUGÈRE 1962 - 1981  
Maxime BOBICHON 1981 -  
- -  
- -  

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Guide des églises de Lyon, de Dominique BERTIN , JF REYNAUD et Nicholas REVEYRON ISBN 2-84147-106-3
  • Histoire des églises de Lyon, de Louis JACQUEMIN 1983.
  • Saint Denis de la Croix-Rousse, histoire d'une église et d'une paroisse, de Max BOBICHON ISBN 904749

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références