« 69049 - Chasselay » : différence entre les versions

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{{Tableau commune fr|nomcommune= Chasselay
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== {{Histoire de la commune}} ==
== {{Histoire de la commune}} ==
===Quelques dates===
===Quelques dates===


En [[1861]] la poste de Chasselay distribue sur trois communes : Les Chères , Lissieu et Chasselay.<br>
En [[1861]], la poste de Chasselay distribue sur trois communes : [[69055_-_Les_Chères|Les Chères]], [[69117_-_Lissieu|Lissieu]] et [[69049_-_Chasselay|Chasselay]].<br>
En [[1882]] une souscription est lancée pour l’établissement d'une ligne télégraphique. <br>
En [[1882]], une souscription est lancée pour l’établissement d'une ligne télégraphique. <br>
En [[1886]] , une souscription est organisé pour financer un éclairage public. (Lanterne à huile)<br>
En [[1886]], une souscription est organisée pour financer un éclairage public (Lanterne à huile). <br>
En [[1907]] l'éclairage est passé à l’électricité.<br>
En [[1907]], l'éclairage est passé à l’électricité.<br>
 
===La séparation du hameau des Chères===
===La séparation du hameau des Chères===


Le hameau des Chères à toujours été considéré comme une annexe de la paroisse des Chères. Un prêtre desservait la chapelle Saint-Roch (actuellement église) <br>
Le hameau des Chères a toujours été considéré comme une annexe de la paroisse des Chères. Un prêtre desservait la chapelle Saint-Roch (actuellement église). <br>
Les habitants se plaignaient de l'éloignement de l'église de Chasselay . Le hameau situé sur le Grand Chemin de Bourgogne (RN6) .<br>
Les habitants se plaignaient de l'éloignement de l'église de Chasselay, le hameau étant situé sur le Grand Chemin de Bourgogne (RN6).<br>
Le territoire de l'actuelle commune est composée d'une partie de Chasselay et de Lissieu.<br>
Le territoire de l'actuelle commune est composé d'une partie de Chasselay et de Lissieu.<br>
Dès 1703 les habitants du hameau souhaite la création d'une paroisse indépendante, mettant en avant l'éloignement de l'église mère. Le curé Benoist MALLET rejette ces arguments. <br>
Dès [[1703]], les habitants du hameau souhaitent la création d'une paroisse indépendante, mettant en avant l'éloignement de l'église mère. Le curé Benoist MALLET rejette ces arguments. <br>
En [[1748]] , nouvelle requête des habitants auprès de l'archevêché. Les arguments avancés restent les mêmes mais les habitants proposent d'entretenir financièrement un prêtre. Les curés de Lissieu et Chasselay réfutent les arguments.<br>
En [[1748]], nouvelle requête des habitants auprès de l'archevêché. Les arguments avancés restent les mêmes mais les habitants proposent d'entretenir financièrement un prêtre. Les curés de Lissieu et Chasselay réfutent les arguments.<br>
En 1765 nouvelle requête mais cette fois [[69055 - Les Chères|Les Chères]] obtient du Cardinal DE TENCIN l'érection du hameau en paroisse annexe de Chasselay et la réunion des hameaux des chères appartenant aux paroisse de Lissieu et de Chasselay.
En [[1765]], nouvelle requête mais cette fois [[69055 - Les Chères|Les Chères]] obtient du Cardinal DE TENCIN l'érection du hameau en paroisse annexe de Chasselay et la réunion des hameaux des Chères appartenant aux paroisses de Lissieu et de Chasselay.
===Juin 1940===
 
[[Fichier:69049 - Chasselay Stèle juin 1940.jpg|thumb|left|180px|Stèle du 19 juin 1940 - {{Photo JPG}}]]
=== Juin 1940 ===
Le 16 juin le maréchal [[PÉTAIN Philippe|PÉTAIN]] est appelé à la tête du gouvernement par le président de la république.<br>
[[Fichier:69049 - Chasselay Stèle juin 1940.jpg|thumb|left|180px|Stèle du 19 juin 1940 <br> {{Photo JPG}}]]
Le 12 Juin avec l'accord du préfet du Rhône Émile BOLLAERT, du maire de Lyon [[HERRIOT Édouard| Édouard HERRIOT]] et du maréchal Pétain la ville de Lyon est déclarée « Ville ouverte » et de ce fait elle ne doit opposer aucune résistance aux envahisseurs. La ville est occupée le 19 dans l'après midi. Le maréchal prononce un discourt annonçant que la décision d'un armistice est prise. Le 22 juin se sera chose faite.... <br>
Le 16 juin, le maréchal [[Philippe PÉTAIN|PÉTAIN]] est appelé à la tête du gouvernement par le président de la République.<br>
Du 19 au 20 juin 1940, à Chasselay, l'armée française et ses troupes coloniales sénégalaises, retardent l'entrée des troupes allemandes dans [[69123 - Lyon|Lyon]], déclarée « ville ouverte », le 18 juin 1940. Le rapport de force entre les troupes française et allemande est d'environ 1 à 100.<br>
Le 12 juin, avec l'accord du préfet du Rhône Émile BOLLAERT, du maire de Lyon [[Édouard HERRIOT]] et du maréchal PÉTAIN, la ville de Lyon est déclarée « Ville ouverte » et de ce fait elle ne doit opposer aucune résistance aux envahisseurs. La ville est occupée le 19 dans l'après midi. Le maréchal prononce un discours annonçant que la décision d'un armistice est prise. Le 22 juin se sera chose faite ... <br>
A partir du 17 juin la défense s'organise à Chasselay grâce à des civils et aux soldats du 405{{ème}} R.A.D.C.A  de [[69292 - Sathonay-Camp|Sathonay-Camp]] et du 25{{ème}} régiment de tirailleurs sénégalais .<br>
Du 19 au 20 juin 1940, à Chasselay, l'armée française et ses troupes coloniales sénégalaises retardent l'entrée des troupes allemandes dans [[69123 - Lyon|Lyon]], déclarée « ville ouverte », le 18 juin 1940. Le rapport de force entre les troupes française et allemande est d'environ 1 à 100.<br>
N'ayant rencontré que très peu de résistance depuis Dijon, les Allemands du régiment Grossdeutschland et de la 3{{ème}} Panzerdivision SS Totenkopf, arrivent le 19 juin [[1940]] à Montluzin (Lieu dit de Chasselay). Des combats violents les opposent aux troupes françaises et sénégalaises. Le bilan compte 51 morts, dont un civil du côté français, et plus de 40 blessés pour les Allemands.<br>
À partir du 17 juin, la défense s'organise à Chasselay grâce à des civils et aux soldats du 405{{e}} R.A.D.C.A. de [[69292 - Sathonay-Camp|Sathonay-Camp]] et du 25{{e}} régiment de tirailleurs sénégalais.<br>
Le 20 juin [[1940]], à l'issue d'une deuxième bataille, au château du Plantin, les prisonniers, environ 70, sont divisés en deux groupes, d'un côté les soldats français blancs et de l'autre les soldats sénégalais noirs.<br>
N'ayant rencontré que très peu de résistance depuis Dijon, les Allemands du régiment Grossdeutschland et de la 3{{e}} Panzerdivision SS Totenkopf, arrivent le 19 juin [[1940]] à Montluzin (lieu-dit de Chasselay). Des combats violents les opposent aux troupes françaises et sénégalaises. Le bilan compte 51 morts, dont un civil du côté français, et plus de 40 blessés pour les Allemands.<br>
Après avoir parcouru environ deux kilomètres à pied, les soldats français couchés dans l'herbe, le long d'un pré, assistent au massacre des soldats sénégalais par des mitrailleuses. Certains tirailleurs sont écrasés sous les chenilles des blindés allemands. Les Français sont emprisonnés à Lyon. Les habitants de Chasselay, horrifiés par le massacre, rassemblent les 48 corps des Sénégalais pour les enterrer dignement dans un cimetière le 21 juin. Deux ans plus tard, ils sont transférés dans le tata sénégalais, érigé par Jean Marchiani et inauguré le 8 novembre [[1942]].
Le 20 juin [[1940]], à l'issue d'une deuxième bataille, au château du Plantin, les prisonniers (environ 70) sont divisés en deux groupes, d'un côté les soldats français blancs et de l'autre les soldats sénégalais noirs.<br>
Après avoir parcouru environ deux kilomètres à pied, les soldats français couchés dans l'herbe, le long d'un pré, assistent au massacre des soldats sénégalais par des mitrailleuses. Certains tirailleurs sont écrasés sous les chenilles des blindés allemands. Les Français sont emprisonnés à Lyon. Les habitants de Chasselay, horrifiés par le massacre, rassemblent les 48 corps des Sénégalais pour les enterrer dignement dans un cimetière le 21 juin. Deux ans plus tard, ils sont transférés dans le tata sénégalais, érigé par Jean MARCHIANI et inauguré le 8 novembre [[1942]].


===Héraldique===
===Héraldique===
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=== Histoire administrative ===  
=== Histoire administrative ===  


* Département - 1801-.... : Rhône  
* Département - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Rhône  
* Arrondissement - 1801-.... : Lyon
* Arrondissement - 1801-2015 : Lyon --> 2015-{{CURRENTYEAR}} : Villefranche-sur-Saône
* Canton - 1801-.... : Limonest
* Canton - 1801-2015 : Limonest --> 2015-{{CURRENTYEAR}} : Anse
* Commune - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Chasselay


'''Résumé chronologique :'''<br>
'''Résumé chronologique :'''<br>
* 1801-.... : Canton de Limonest, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
* 1801-.... : Canton de Limonest, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
* 01/01/2015 : Chasselay passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).


== {{Patrimoine}} ==
== {{Patrimoine}} ==
===Porte Nord Est===
===Porte Nord Est===
[[Fichier:69049 - Chasselay-Porte Nord-Est.jpg|thumb|left|180px|Porte du Plantin - {{Photo JPG}}]]
[[Fichier:69049 - Chasselay-Porte Nord-Est.jpg|thumb|left|180px|Porte du Plantin - {{Photo JPG}}]] <br>
Porte de l'ancien château fort.
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===Musée===
===Musée===
[[Fichier:69049 - Chasselay-Musée.jpg|thumb|left|180px| {{Photo JPG}}]]
[[Fichier:69049 - Chasselay-Musée.jpg|thumb|left|180px| {{Photo JPG}}]]
*[http://www.chasselay-musee.com/ Page sur le musée]
*[http://www.chasselay-musee.com/ Page sur le musée]
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===Église Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste===
===Église Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste===
[[Fichier:69049 - Chasselay-église.jpg|thumb|left|180px|<small>{{Photo JPG}}</small>]]
[[Fichier:69049 - Chasselay-église.jpg|thumb|left|180px|{{Photo JPG}}]] [[Fichier:69049 - Chasselay-Saint-Martin-Nef.JPG|thumb|right|320px|{{Photo JPG}}]]
Depuis 1809 l'église a été rendue au conseil de fabrique qui doit en assumer les frais. Mais l'état du bâtiment engendre des travaux perpétuels que le conseil de fabrique ne peut supporter. La mairie doit souvent aider celui ci.<br>
Depuis 1809 l'église a été rendue au conseil de fabrique qui doit en assumer les frais. Mais l'état du bâtiment engendre des travaux perpétuels que le conseil de fabrique ne peut supporter. La mairie doit souvent aider celui ci.<br>
En 1842 un premier plan de l'ancienne église est levé pour élaborer quelques projets dont un agrandissement de l'église. Mais la révolution de 1848 arrête les projets.<br>
En 1842 un premier plan de l'ancienne église est levé pour élaborer quelques projets dont un agrandissement de l'église. Mais la révolution de 1848 arrête les projets.<br>
En 1850 le préfet CHENAVARD architecte lyonnais estime les travaux urgents qui doivent être fait car le danger de chute du clocher et du plafond est réel. Un architecte est nommé et une souscription lancée. Mais le conseil de fabrique constate des malfaçons générales. Et il faut se résoudre à démolir le clocher jusqu'au niveau de la toiture. En 1851 une contre expertise est demandée à l'architecte BERNARD qui conseille au départ une démolition partielle et qui deviendra rapidement totale.<br>
En 1850 le préfet CHENAVARD, architecte lyonnais, estime urgents les travaux qui doivent être faits car le danger de chute du clocher et du plafond est réel. Un architecte est nommé et une souscription lancée. Mais le conseil de fabrique constate des malfaçons générales. Et il faut se résoudre à démolir le clocher jusqu'au niveau de la toiture. En 1851 une contre expertise est demandée à l'architecte BERNARD qui conseille au départ une démolition partielle et qui deviendra rapidement totale.<br>
L'église actuelle s'est progressivement substituée à l'ancienne après des travaux qui débutèrent en [[1850]] et s'achevèrent en [[1866]] sous la direction de l'architecte Pierre BERNARD (1806 St Cyr au Mont d'Or – 1882 Lucenay)<br>
L'église actuelle s'est progressivement substituée à l'ancienne après des travaux qui débutèrent en [[1850]] et s'achevèrent en [[1866]] sous la direction de l'architecte Pierre BERNARD (1806 St Cyr au Mont d'Or – 1882 Lucenay)<br>
Adjudication donnée le 22 juillet 1850 , Clocher et façade terminés le 25 octobre [[1851]]. La nef et les bas-côtés sont achevés en juillet 1855. Construction du chœur en 1856.<br>
Adjudication donnée le 22 juillet 1850 , Clocher et façade terminés le 25 octobre [[1851]]. La nef et les bas-côtés sont achevés en juillet 1855. Construction du chœur en 1856.<br>
Bénédiction faite le 20 décembre 1857.<br>
Bénédiction faite le 20 décembre 1857.<br>
Consécration faite le 4 décembre 1861.<br>
Consécration faite le 4 décembre 1861.<br>
Les aménagements extérieurs s'achevèrent en 1866 après expropriation et démolition de maisons.
Les aménagements extérieurs s'achèvent en 1866 après expropriation et démolition de maisons.
Trois cloches garnissent le clocher. Elles ont été bénies le 7 octobre 1818 par Joseph Marie CONDENTIA , elles équipaient donc l'ancienne église. Cloches fabriquées à Lyon par Louis FRÈREJEAN.<br>
Trois cloches garnissent le clocher. Elles ont été bénies le 7 octobre 1818 par Joseph Marie CONDENTIA ; elles équipaient donc l'ancienne église. Cloches fabriquées à Lyon par Louis FRÈREJEAN.<br>
Édifice de style Néo-Gothique réalisé en pierres de taille de calcaire blanc (Pierre de Lucenay), couverte de tuile mécanique avec un clocher dont la flèche est recouverte d'ardoise.<br>
Édifice de style Néo-Gothique réalisé en pierres de taille de calcaire blanc (Pierre de Lucenay), couvert de tuiles mécaniques avec un clocher dont la flèche est recouverte d'ardoise.<br>
En [[1858]] on entreprend les travaux de finition. Les sols qui devaient être en dalles de marbre ne l'on pas été car les fonds manquaient.<br>
En [[1858]] on entreprend les travaux de finition. Les sols qui devaient être en dalles de marbre ne l'ont pas été car les fonds manquaient.<br>
[[1860]] les fonts baptismaux restaurés sont mis en place.<br>
[[1860]] : les fonts baptismaux restaurés sont mis en place.<br>
[[1867]] une souscription est réalisée permettant la pose des statuts des autels secondaires.<br>
[[1867]] : une souscription est réalisée permettant la pose des statues des autels secondaires.<br>
[[1874]] L'horloge à répétition à deux cadrans sera installée par le Lyonnais CHARVET. <br>
[[1874]] : l'horloge à répétition à deux cadrans sera installée par le Lyonnais CHARVET. <br>
[[1882]] mis en place du chemin de croix.<br>
[[1882]] : mise en place du chemin de croix.<br>
Une partie des vitraux (La rédemption , le 11 novembre 1918...) sont signés de [http://www.berthier-vitraux.com/atelier/atelier_1860.html l'atelier d'Antoine BESSAC] (né à Lyon, 1824-1873), élève de l'atelier MAUVERNAY, Maître-verrier à [[42222 - Saint-Galmier|Saint-Galmier]]. Ces vitraux datent de [[1936]] et [[1937]]. Ils ont été financé par une souscription familiale et collective.<br>
Une partie des vitraux (La rédemption , le 11 novembre 1918...) sont signés de [http://www.berthier-vitraux.com/atelier/atelier_1860.html l'atelier d'Antoine BESSAC à Pont-d'Ain] (né à Lyon, 1824-1873) et installé à Grenoble en [[1892]] par son frère Jean-Augustin BESSAC . Antoine a été élève dans l'atelier MAUVERNAY, Maître-verrier à [[42222 - Saint-Galmier|Saint-Galmier]]. Ces vitraux datent de [[1936]] et [[1937]]. Ils ont été financés par une souscription familiale et collective.<br>
Les vitraux du chœur suite à  un accord signé entre le curé GUILLOT et le maître verrier Antoine LUSSON de Paris en [[1871]] sont réalisés pour la somme de 1400 francs.Ceux des chapelles des autels secondaires (Saint-Joseph ; Marie...) sont signés Antoine LUSSON de Paris et datent aussi de [[1871]].<br>
Les vitraux du chœur, suite à  un accord signé entre le curé GUILLOT et le maître verrier Antoine LUSSON de Paris en [[1871]], sont réalisés pour la somme de 1400 francs. Ceux des chapelles des autels secondaires (Saint-Joseph ; Marie...) sont signés Antoine LUSSON de Paris et datent aussi de [[1871]].<br>
Les boiseries et stalles en chêne, néogothiques sont dues à MAGAT et on été réalisées entre [[1890]] et [[1892]]. La chaire surmontée de l'ange de la Résurrection en noyer provient de l'ancienne église . Cette réalisation de François DELABRE menuisier et de François CHALAND sculpteur date de [[1835]]/[[1836]]. <br><br>
Les boiseries et stalles en chêne, néogothiques, sont dûes à MAGAT et ont été réalisées entre [[1890]] et [[1892]]. La chaire surmontée de l'ange de la Résurrection en noyer provient de l'ancienne église. Cette réalisation de François DELABRE menuisier et de François CHALAND sculpteur date de [[1835]]/[[1836]]. <br><br>
Le tympan qui devait recevoir la sculpture de Saint-Martin tendant son manteau à un mendiant n'a jamais été réalisée. <br>
Le tympan qui devait recevoir la sculpture de saint-Martin tendant son manteau à un mendiant n'a jamais été réalisée. <br>
Le début de restauration de l'église actuelle date de [[1978]].
Le début des travaux de restauration de l'église actuelle date de [[1978]].
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Fichier:69049 - Chasselay Eglise Nef.jpg|<center>La nef</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Chaire.jpg|<center>La chaire</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Chaire.jpg|<center>La chaire</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail du 11 novembre 1918.jpg|<center>Vitrail du 11 novembre [[1918]]</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail du 11 novembre 1918.jpg|<center>Vitrail du 11 novembre [[1918]]</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail de la Rédemption.jpg|<center>Vitrail de la Rédemption</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail de la Rédemption.jpg|<center>Vitrail de la Rédemption</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail le curé d'Ars.jpg|<center>Vitrail du [[VIANNEY Jean Marie| curé d'Ars]]</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail le curé d'Ars.jpg|<center>Vitrail du [[Jean Marie VIANNEY| curé d'Ars]]</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail Saint-Joseph.jpg|<center>Vitrail Saint-Joseph</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail Saint-Joseph.jpg|<center>Vitrail Saint-Joseph</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail Marie.jpg|<center>Marie</center>
Fichier:69049 - Chasselay Eglise Vitrail Marie.jpg|<center>Marie</center>
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Le [[Tata de Chasselay|tata de Chasselay]], de son nom officiel « '''Nécropole nationale de Chasselay''' », est une nécropole militaire situé à Chasselay dans le Rhône où sont enterrés 188 tirailleurs sénégalais massacrés par la division de SS allemande Totenkopf (« ''tête de mort'' ») en juin [[1940]]. <br>
Le [[Tata de Chasselay|tata de Chasselay]], de son nom officiel « '''Nécropole nationale de Chasselay''' », est une nécropole militaire située à Chasselay (dans le Rhône) où sont enterrés 188 tirailleurs sénégalais massacrés par la division de SS allemande Totenkopf (« ''tête de mort'' ») en juin [[1940]]. <br>
Cette nécropole a été construite selon le style d'architecture de l’Afrique de l’ouest, où tata signifie « ''enceinte de terre sacrée'' », dans laquelle on enterre les guerriers morts au combat.
Cette nécropole a été construite selon le style d'architecture de l’Afrique de l’ouest, où tata signifie « ''enceinte de terre sacrée'' », dans laquelle on enterre les guerriers morts au combat.


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===Mairie===
===Mairie===
Le 23 décembre [[1843]] la mairie acquière la maison bourgeoise du {{XVIIIème siècle}} de la famille VIEUX. Cette maison était destinée a abriter l'école et la mairie. C'est l'architecte Pierre BERNARD qui est chargé des travaux d'adaptation.<br>
Le 23 décembre [[1843]] la mairie acquiert la maison bourgeoise du {{XVIIIème siècle}} de la famille VIEUX. Cette maison était destinée a abriter l'école et la mairie. C'est l'architecte Pierre BERNARD qui est chargé des travaux d'adaptation.<br>
 
===Château de Machy===
===Château de Machy===
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[[Fichier:69049_-_Chasselay_Machy.JPG|thumb|left|320px|<small>{{Photo JPG}}</small>]] <br>
La construction du château tel que nous pouvons le voir débute au {{XVIIème siècle}}.
 
Le château est acquis en [[1778]] par Jean Antoine MORAND de JOUFFREY (1727-1794) pour son fils Antoine<ref>[http://morand.ens-lyon.fr/img/pdf/Antoine%20Morand%20de%20Jouffrey.pdf Morand]</ref>, alors âgé de 18 ans. Sa famille conserve le domaine jusqu'à la fin du du XX{{e}} siècle siècle, époque à laquelle le comte Pierre MORAND de JOUFFREY s'en sépare. Puis en [[1978]], c'est l'Office culturel de Cluny qui acquiert le domaine. <br>
Le château a gardé des traces de l’époque de MORAND, notamment des peintures sur les poutres et au plafond, qui datent de l’époque d’Antoine et de Marie-Madeleine ; quelques pièces ont été ajoutées par les descendants. <br>
 
'''Autres vues'''
 
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69049 - Chasselay - Château de Machy - cours.jpg|Cours
69049 - Chasselay - Château de Machy - Pigeonnier.jpg|Pigeonnier
69049 - Chasselay - Château de Machy - carte.jpg
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===Château de Montluzin===
[[Fichier:69049_-_Chasselay_Montluzin.JPG|thumb|left|320px|{{Photo JPG}}]] <br>
 
Pendant la guerre de 1939-1945. de violents combats se déroulent le 19 juin 1940, autour du couvent de Montluzin et le 20 juin dans le village de Chasselay.
De nombreux soldats sénégalais du 25{{e}} R.T.S. sont faits prisonniers : 48 seront massacrés sur la route des Chères. Le cimetière de [[Nécropole nationale de Chasselay (Tata sénégalais)| style Africain ]] a reçu leurs dépouilles.
 
Le lieutenant général d'artillerie Pierre de Brosses constitue le domaine en 1664, et reconstruit le château dont l'ample façade régulière, cantonnée de pavillons carrés, surplombe la plaineLe domaine à été légué par Sabine Lacour, une des trois sœurs Lacour, dons la famille était propriétaire durant trois génération à la congrégation de Nevers en [[1868]]. Le 1 août 1994, les sœurs de Nevers se retirent dans leurs maison mère et elle cèdent Mont-Luzin aux moines et moniales de la famille de St Joseph.
 
Le domaine est une propriété privée qui ne se visite pas.
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===Château du Plantin===
[[Fichier:69049_-_Chasselay-Château_du_Plantin.JPG|thumb|left|320px|{{Photo JPG}}]] <br>
Ancien fief de la seigneurie de Chasselay, cette maison forte appartenait au XIV{{e}} siècle à Henri du PLANTIN. Au fil des siècles ce château a vu de nombreux propriétaire parmi lesquels le famille MASSO de 1656 à 1771 , puis à partir de 1890 la famille GAUTHIER qui le conserva presque un siècle. <br>
On accède à la propriété par une allée de marronniers. Le chemin d'accès est pavé de têtes de chat. <br>
Charles Antoine LACOMBE, propriétaire dans la secode moitié du XIX{{e}} siècle à créé deux étangs sur la retenu du ruisseau du Plantin. L'un d'entre existe toujours dans le square A. Gauthier. <br>
Le domaine est une propriété privée qui ne se visite pas.
 
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== {{Repères géographiques}} ==
== {{Repères géographiques}} ==
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|An34=2006 |Hab34=2 678
|An34=2006 |Hab34=2 678
|An35=2011 |Hab35=2 680
|An35=2011 |Hab35=2 680
|An36=2016 |Hab36=-
|An36=2016 |Hab36=2 775
|An37=- |Hab37=-
|An37=2021 |Hab37=-
|An38=- |Hab38=-
|An38=- |Hab38=-
|An39=- |Hab39=-
|An39=- |Hab39=-
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Cfr: [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=8579 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-69049 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2021173?geo=COM-69049 2013].
Cf. : [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=8579 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-69049 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3293086?geo=COM-69049 2015] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3681328?geo=COM-69049 2016].


== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
===Photos===
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69049_-_Chasselay-Fontaine_de_la_Mairie.JPG|<center>Fontaine de la Mairie</center>
</gallery>
===Cartes postales===
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Chasselay.JPG
69049_-_Chasselay_Chateau_de_Sainte_Marie.jpg|<center>Château de Sainte Marie</center>
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[[Image:Chasselay.JPG|300px|thumb|left|Chasselay]]
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== {{Familles notables}} ==
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Cfr [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=14648 Mairesgenweb]
Cf. : [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=14648 Mairesgenweb]


==== Les notaires ====
==== Les notaires ====
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{{Notable-Donnees|Nom=Jean-Antoine GUILLOT |Dates=Mars 1870-1896 |Commentaire=(1815 - 1896) - Ex curé de [[69167 - Rivolet|Rivolet]] sources <ref>[http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k58199693/f613.item.r=chasselay Les paroisses du diocèse de Lyon : archives et antiquités - page 590]</ref> - Né à Brullioles le 5 novembre 1815, décédé à Chasselay le 25 septembre 1896  - Inhumé au cimetière communal  }}
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== {{Monument aux morts}} ==
== {{Monument aux morts}} ==
==== Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945 ====


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== Informations pratiques  ==


==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
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==== Dépouillements des registres paroissiaux ====
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== {{Bibliographie}} ==
== {{Bibliographie}} ==
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*Préinventaire des Monuments et richesses artistiques ISBN 2-910865-12-6  département du Rhône.
*Préinventaire des Monuments et richesses artistiques ISBN 2-910865-12-6  département du Rhône.


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* [http://www.cpa-fr.eu/ Cartes postales anciennes du Rhône]
* [http://www.cpa-fr.eu/ Cartes postales anciennes du Rhône]
== {{Notes et références}} ==
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{{Références}}
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Version du 12 mars 2020 à 18:47


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Chasselay
Blason deChasselay
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 69 - Blason - Rhône.png    Rhône
Métropole -
Canton Blason Anse-69009.png   69-01   Anse

Blason Limonest-69116.png   69-10   Limonest (Ancien canton)

Code INSEE 69049
Code postal 69380
Population 2 775 habitants (2016)
Nom des habitants Chasselois(es)
Superficie 1 278 hectares
Densité 217.14 hab./km²
Altitude Mini: 189 m
Point culminant 524 m
Coordonnées
géographiques
45.875278° / 4.773056° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
69049 - Chasselay carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Quelques dates

En 1861, la poste de Chasselay distribue sur trois communes : Les Chères, Lissieu et Chasselay.
En 1882, une souscription est lancée pour l’établissement d'une ligne télégraphique.
En 1886, une souscription est organisée pour financer un éclairage public (Lanterne à huile).
En 1907, l'éclairage est passé à l’électricité.

La séparation du hameau des Chères

Le hameau des Chères a toujours été considéré comme une annexe de la paroisse des Chères. Un prêtre desservait la chapelle Saint-Roch (actuellement église).
Les habitants se plaignaient de l'éloignement de l'église de Chasselay, le hameau étant situé sur le Grand Chemin de Bourgogne (RN6).
Le territoire de l'actuelle commune est composé d'une partie de Chasselay et de Lissieu.
Dès 1703, les habitants du hameau souhaitent la création d'une paroisse indépendante, mettant en avant l'éloignement de l'église mère. Le curé Benoist MALLET rejette ces arguments.
En 1748, nouvelle requête des habitants auprès de l'archevêché. Les arguments avancés restent les mêmes mais les habitants proposent d'entretenir financièrement un prêtre. Les curés de Lissieu et Chasselay réfutent les arguments.
En 1765, nouvelle requête mais cette fois Les Chères obtient du Cardinal DE TENCIN l'érection du hameau en paroisse annexe de Chasselay et la réunion des hameaux des Chères appartenant aux paroisses de Lissieu et de Chasselay.

Juin 1940

Stèle du 19 juin 1940
Photo J-P GALICHON

Le 16 juin, le maréchal PÉTAIN est appelé à la tête du gouvernement par le président de la République.
Le 12 juin, avec l'accord du préfet du Rhône Émile BOLLAERT, du maire de Lyon Édouard HERRIOT et du maréchal PÉTAIN, la ville de Lyon est déclarée « Ville ouverte » et de ce fait elle ne doit opposer aucune résistance aux envahisseurs. La ville est occupée le 19 dans l'après midi. Le maréchal prononce un discours annonçant que la décision d'un armistice est prise. Le 22 juin se sera chose faite ...
Du 19 au 20 juin 1940, à Chasselay, l'armée française et ses troupes coloniales sénégalaises retardent l'entrée des troupes allemandes dans Lyon, déclarée « ville ouverte », le 18 juin 1940. Le rapport de force entre les troupes française et allemande est d'environ 1 à 100.
À partir du 17 juin, la défense s'organise à Chasselay grâce à des civils et aux soldats du 405e R.A.D.C.A. de Sathonay-Camp et du 25e régiment de tirailleurs sénégalais.
N'ayant rencontré que très peu de résistance depuis Dijon, les Allemands du régiment Grossdeutschland et de la 3e Panzerdivision SS Totenkopf, arrivent le 19 juin 1940 à Montluzin (lieu-dit de Chasselay). Des combats violents les opposent aux troupes françaises et sénégalaises. Le bilan compte 51 morts, dont un civil du côté français, et plus de 40 blessés pour les Allemands.
Le 20 juin 1940, à l'issue d'une deuxième bataille, au château du Plantin, les prisonniers (environ 70) sont divisés en deux groupes, d'un côté les soldats français blancs et de l'autre les soldats sénégalais noirs.
Après avoir parcouru environ deux kilomètres à pied, les soldats français couchés dans l'herbe, le long d'un pré, assistent au massacre des soldats sénégalais par des mitrailleuses. Certains tirailleurs sont écrasés sous les chenilles des blindés allemands. Les Français sont emprisonnés à Lyon. Les habitants de Chasselay, horrifiés par le massacre, rassemblent les 48 corps des Sénégalais pour les enterrer dignement dans un cimetière le 21 juin. Deux ans plus tard, ils sont transférés dans le tata sénégalais, érigé par Jean MARCHIANI et inauguré le 8 novembre 1942.

Héraldique

D'azur à la tour d'argent senestrée d'un avant-mur du même, ouvert de sable, au chef cousu de gueules chargé de deux clefs d'or passées en sautoir.

Devise : « Espoir en Dieu »
Composé en 1914 par l'abbé MAGAT a partir d'un blason existant sur la commune.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Rhône
  • Arrondissement - 1801-2015 : Lyon --> 2015-2024 : Villefranche-sur-Saône
  • Canton - 1801-2015 : Limonest --> 2015-2024 : Anse
  • Commune - 1801-2024 : Chasselay

Résumé chronologique :

  • 1801-.... : Canton de Limonest, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône
  • 01/01/2015 : Chasselay passe de l'arrondissement de Lyon (691) à l'arrondissement de Villefranche-sur-Saône (692).

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Porte Nord Est

Porte du Plantin - Photo J-P GALICHON


Porte de l'ancien château fort.

Musée


Église Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste

Depuis 1809 l'église a été rendue au conseil de fabrique qui doit en assumer les frais. Mais l'état du bâtiment engendre des travaux perpétuels que le conseil de fabrique ne peut supporter. La mairie doit souvent aider celui ci.
En 1842 un premier plan de l'ancienne église est levé pour élaborer quelques projets dont un agrandissement de l'église. Mais la révolution de 1848 arrête les projets.
En 1850 le préfet CHENAVARD, architecte lyonnais, estime urgents les travaux qui doivent être faits car le danger de chute du clocher et du plafond est réel. Un architecte est nommé et une souscription lancée. Mais le conseil de fabrique constate des malfaçons générales. Et il faut se résoudre à démolir le clocher jusqu'au niveau de la toiture. En 1851 une contre expertise est demandée à l'architecte BERNARD qui conseille au départ une démolition partielle et qui deviendra rapidement totale.
L'église actuelle s'est progressivement substituée à l'ancienne après des travaux qui débutèrent en 1850 et s'achevèrent en 1866 sous la direction de l'architecte Pierre BERNARD (1806 St Cyr au Mont d'Or – 1882 Lucenay)
Adjudication donnée le 22 juillet 1850 , Clocher et façade terminés le 25 octobre 1851. La nef et les bas-côtés sont achevés en juillet 1855. Construction du chœur en 1856.
Bénédiction faite le 20 décembre 1857.
Consécration faite le 4 décembre 1861.
Les aménagements extérieurs s'achèvent en 1866 après expropriation et démolition de maisons. Trois cloches garnissent le clocher. Elles ont été bénies le 7 octobre 1818 par Joseph Marie CONDENTIA ; elles équipaient donc l'ancienne église. Cloches fabriquées à Lyon par Louis FRÈREJEAN.
Édifice de style Néo-Gothique réalisé en pierres de taille de calcaire blanc (Pierre de Lucenay), couvert de tuiles mécaniques avec un clocher dont la flèche est recouverte d'ardoise.
En 1858 on entreprend les travaux de finition. Les sols qui devaient être en dalles de marbre ne l'ont pas été car les fonds manquaient.
1860 : les fonts baptismaux restaurés sont mis en place.
1867 : une souscription est réalisée permettant la pose des statues des autels secondaires.
1874 : l'horloge à répétition à deux cadrans sera installée par le Lyonnais CHARVET.
1882 : mise en place du chemin de croix.
Une partie des vitraux (La rédemption , le 11 novembre 1918...) sont signés de l'atelier d'Antoine BESSAC à Pont-d'Ain (né à Lyon, 1824-1873) et installé à Grenoble en 1892 par son frère Jean-Augustin BESSAC . Antoine a été élève dans l'atelier MAUVERNAY, Maître-verrier à Saint-Galmier. Ces vitraux datent de 1936 et 1937. Ils ont été financés par une souscription familiale et collective.
Les vitraux du chœur, suite à un accord signé entre le curé GUILLOT et le maître verrier Antoine LUSSON de Paris en 1871, sont réalisés pour la somme de 1400 francs. Ceux des chapelles des autels secondaires (Saint-Joseph ; Marie...) sont signés Antoine LUSSON de Paris et datent aussi de 1871.
Les boiseries et stalles en chêne, néogothiques, sont dûes à MAGAT et ont été réalisées entre 1890 et 1892. La chaire surmontée de l'ange de la Résurrection en noyer provient de l'ancienne église. Cette réalisation de François DELABRE menuisier et de François CHALAND sculpteur date de 1835/1836.

Le tympan qui devait recevoir la sculpture de saint-Martin tendant son manteau à un mendiant n'a jamais été réalisée.
Le début des travaux de restauration de l'église actuelle date de 1978.

Tata sénégalais de Chasselay

Le tata de Chasselay, de son nom officiel « Nécropole nationale de Chasselay », est une nécropole militaire située à Chasselay (dans le Rhône) où sont enterrés 188 tirailleurs sénégalais massacrés par la division de SS allemande Totenkopf (« tête de mort ») en juin 1940.
Cette nécropole a été construite selon le style d'architecture de l’Afrique de l’ouest, où tata signifie « enceinte de terre sacrée », dans laquelle on enterre les guerriers morts au combat.

Pictos recherche.png Voir aussi, projet de relevé photographique et nécropole nationale.

Mairie

Le 23 décembre 1843 la mairie acquiert la maison bourgeoise du XVIIIe siècle de la famille VIEUX. Cette maison était destinée a abriter l'école et la mairie. C'est l'architecte Pierre BERNARD qui est chargé des travaux d'adaptation.

Château de Machy


La construction du château tel que nous pouvons le voir débute au XVIIe siècle.

Le château est acquis en 1778 par Jean Antoine MORAND de JOUFFREY (1727-1794) pour son fils Antoine[1], alors âgé de 18 ans. Sa famille conserve le domaine jusqu'à la fin du du XXe siècle siècle, époque à laquelle le comte Pierre MORAND de JOUFFREY s'en sépare. Puis en 1978, c'est l'Office culturel de Cluny qui acquiert le domaine.
Le château a gardé des traces de l’époque de MORAND, notamment des peintures sur les poutres et au plafond, qui datent de l’époque d’Antoine et de Marie-Madeleine ; quelques pièces ont été ajoutées par les descendants.

Autres vues


Château de Montluzin


Pendant la guerre de 1939-1945. de violents combats se déroulent le 19 juin 1940, autour du couvent de Montluzin et le 20 juin dans le village de Chasselay. De nombreux soldats sénégalais du 25e R.T.S. sont faits prisonniers : 48 seront massacrés sur la route des Chères. Le cimetière de style Africain a reçu leurs dépouilles.

Le lieutenant général d'artillerie Pierre de Brosses constitue le domaine en 1664, et reconstruit le château dont l'ample façade régulière, cantonnée de pavillons carrés, surplombe la plaineLe domaine à été légué par Sabine Lacour, une des trois sœurs Lacour, dons la famille était propriétaire durant trois génération à la congrégation de Nevers en 1868. Le 1 août 1994, les sœurs de Nevers se retirent dans leurs maison mère et elle cèdent Mont-Luzin aux moines et moniales de la famille de St Joseph.

Le domaine est une propriété privée qui ne se visite pas.

Château du Plantin


Ancien fief de la seigneurie de Chasselay, cette maison forte appartenait au XIVe siècle à Henri du PLANTIN. Au fil des siècles ce château a vu de nombreux propriétaire parmi lesquels le famille MASSO de 1656 à 1771 , puis à partir de 1890 la famille GAUTHIER qui le conserva presque un siècle.
On accède à la propriété par une allée de marronniers. Le chemin d'accès est pavé de têtes de chat.
Charles Antoine LACOMBE, propriétaire dans la secode moitié du XIXe siècle à créé deux étangs sur la retenu du ruisseau du Plantin. L'un d'entre existe toujours dans le square A. Gauthier.
Le domaine est une propriété privée qui ne se visite pas.


Repère géographique.png Repères géographiques


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 280 841 1 141 1 105 1 100 1 094 1 131 1 170 1 212 1 256
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 295 1 320 1 255 1 281 1 256 1 307 1 272 1 250 1 187 1 190
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 139 1 016 1 079 1 086 1 076 1 030 1 109 1 125 1 169 1 438
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 1 708 2 002 2 590 2 678 2 680 2 775 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Photos

Cartes postales

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Francis COLLONGES 1791 - 1793 -  
Philibert JAVELOT 1793 - 1794 -  
Christophe FORIS 1794 - 1796 -  
Pierre JOANNARD 1796 - 1797 -  
Pierre FILLION 1797 - 1799 -  
Pierre JOANNARD 1799 - 1804 -  
Pierre JOANNARD 1804 - 1815 Démission  
Félix de VERREY 1815 - 1830 -  
Dominique BOLO 1830 - 1835 -  
Pierre COLLONGES 1835 - 1835 -  
Jean-Claude DAMOUR 1835 - 1837 -  
Pierre COLLONGES 1837 - 1840 -  
Jean-Louis JOANNARD 1840 - 1848 Fils de Pierre - Notaire  
- - -  
Jean-Louis JOANNARD 1852 - 1870 -  
- 1870 - 1871 Maire provisoire  
Louis CLEMENT 1871 - 1876 -  
Jean-Marie RIVIERE 1876 - 1881 -  
BERTHIER 1881 - 1882 -  
Claire BERNARD 1882 - 1884 -  
Albert JOANNARD 1884 - 1925 -  
Philibert BLANC 1925 - 1945 -  
Camille MORAND de JOUFFREY 1945 - 1965 -  
Pierre BURNIER 1965 - 1977 -  
Joannès VOLAY 1977 - 1983 -  
Marcel CASALS 1983 - 2001 -  
Pascale BERNARD-GRANGER 2001 - 2014 - [ Photo]  
Jacques PARIOST 2014 - (2020) -  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- - -  
- - -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Antoine DULIO 11 juillet 1595- -  
- - -  
Pierre CASSARIN 7 août 1646-1652 -  
Jehan COGNIASSE 1652-1688 -  
Claude JACQUEMIN 1899-1701 -  
Benoist MALLET 6 décembre 1701-1717 -  
Claude FONTANELLE 1717-1751 -  
Pierre MARQUET 1752-1780 -  
Joseph Marie CONDENTIA 1782-1791 -  
Jean Baptiste CUPILLARD 1791-1792 Prêtre Jureur  
Joseph Marie CONDENTIA Février 1803-1832 (?-1832) - Inhumé au cimetière communal - Décédé à l'age de 78 ans  
Jacques MONTAGNEUX Mars 1832-1870 Ex curé de La Fouillouse - (?-1869) - Inhumé au cimetière communal - Décédé à l'age de 78 ans  
Jean-Antoine GUILLOT Mars 1870-1896 (1815 - 1896) - Ex curé de Rivolet sources [2] - Né à Brullioles le 5 novembre 1815, décédé à Chasselay le 25 septembre 1896 - Inhumé au cimetière communal  
Emmanuel BARBEQUOT 1896-1907 (1848 - 1909) - Puis curé de Saint-Irénée à Lyon  
Laurent SOCQUET 1907-1910 (1852 - 1938) - Puis directeur des Cercles catholiques - Puis aumônier des Sœurs de Bon-Secours - Ex curé de Saint-Rambert-l'Île-Barbe - Chanoine honoraire de la Primatiale né à Lyon le Ier février 1852, décédé le 3 avril 1938  
Camille JACOB 1910-1929 (?-1929) - Décédé à l'age de 79 ans - Inhumé au cimetière communal  
Francisque VARAINE 1929-1932 Puis curé de Saint-André à Lyon[3]  
Alphonse ARNAUD 1932-1941 Ex directeur de l'École d'agriculture de Ressins  
Joseph RIVOIRE 1942 - 1958 -  
ATUYER 1958-1958 -  
Antoine BROALLIER 1958-1969 (?-1969) - Décédé à l'age de 70 ans - Inhumé au cimetière communal  
Jean LAQUET 1969-1975 -  
Marius MANINI 1975-1978 -  
Jean Claude BRÉTÉCHÉ 1978-1991 -  
Bernard PIGEAUD 1991-2003 -  
Éric PEPINO 2003-2009 -  
- - -  

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts



Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des inscrits sur le Monument aux Morts ...


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 -
Après-midi - - - - - - -
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Mairie
Adresse : Le promenoir - 69380 CHASSELAY

Tél : 04 78 47 62 43 - Fax : 04 78 47 61 86

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : 45.875278° / 4.773056° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Mairie (03/2012)

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Chasselay - Tome I : des origines au XVIIIe siècle
  Chasselay - Tome II : XIXe et XXe siècles

  • Préinventaire des Monuments et richesses artistiques ISBN 2-910865-12-6 département du Rhône.
  • CHASSELAY village des Monts d'Or par Marie THOZET ISBN 978-2-918607-15-1 tome 2 et CHASSELAY tome 1 ISBN 978-2-918607-04-5

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