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===Château de Montluzin===
===Château de Montluzin===
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Pendant la guerre de 1939-1945. de violents combats se déroulent le 19 juin 1940, autour du couvent de Montluzin et le 20 juin dans le village de Chasselay.
Pendant la guerre de 1939-1945. de violents combats se déroulent le 19 juin 1940, autour du couvent de Montluzin et le 20 juin dans le village de Chasselay.

Version du 28 décembre 2018 à 18:23


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Chasselay
Blason deChasselay
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 69 - Blason - Rhône.png    Rhône
Métropole -
Canton Blason Anse-69009.png   69-01   Anse

Blason Limonest-69116.png   69-10   Limonest (Ancien canton)

Code INSEE 69049
Code postal 69380
Population 2 590 habitants (1999)
Nom des habitants Chasselois(es)
Superficie 1 278 hectares
Densité 202.66 hab./km²
Altitude Mini: 189 m
Point culminant 524 m
Coordonnées
géographiques
45.875278° / 4.773056° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
69049 - Chasselay carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Quelques dates

En 1861, la poste de Chasselay distribue sur trois communes : Les Chères, Lissieu et Chasselay.
En 1882, une souscription est lancée pour l’établissement d'une ligne télégraphique.
En 1886, une souscription est organisée pour financer un éclairage public (Lanterne à huile).
En 1907, l'éclairage est passé à l’électricité.

La séparation du hameau des Chères

Le hameau des Chères a toujours été considéré comme une annexe de la paroisse des Chères. Un prêtre desservait la chapelle Saint-Roch (actuellement église).
Les habitants se plaignaient de l'éloignement de l'église de Chasselay, le hameau étant situé sur le Grand Chemin de Bourgogne (RN6).
Le territoire de l'actuelle commune est composé d'une partie de Chasselay et de Lissieu.
Dès 1703, les habitants du hameau souhaitent la création d'une paroisse indépendante, mettant en avant l'éloignement de l'église mère. Le curé Benoist MALLET rejette ces arguments.
En 1748, nouvelle requête des habitants auprès de l'archevêché. Les arguments avancés restent les mêmes mais les habitants proposent d'entretenir financièrement un prêtre. Les curés de Lissieu et Chasselay réfutent les arguments.
En 1765, nouvelle requête mais cette fois Les Chères obtient du Cardinal DE TENCIN l'érection du hameau en paroisse annexe de Chasselay et la réunion des hameaux des Chères appartenant aux paroisses de Lissieu et de Chasselay.

Juin 1940

Stèle du 19 juin 1940
Photo J-P GALICHON

Le 16 juin, le maréchal PÉTAIN est appelé à la tête du gouvernement par le président de la République.
Le 12 juin, avec l'accord du préfet du Rhône Émile BOLLAERT, du maire de Lyon Édouard HERRIOT et du maréchal PÉTAIN, la ville de Lyon est déclarée « Ville ouverte » et de ce fait elle ne doit opposer aucune résistance aux envahisseurs. La ville est occupée le 19 dans l'après midi. Le maréchal prononce un discours annonçant que la décision d'un armistice est prise. Le 22 juin se sera chose faite ...
Du 19 au 20 juin 1940, à Chasselay, l'armée française et ses troupes coloniales sénégalaises retardent l'entrée des troupes allemandes dans Lyon, déclarée « ville ouverte », le 18 juin 1940. Le rapport de force entre les troupes française et allemande est d'environ 1 à 100.
À partir du 17 juin, la défense s'organise à Chasselay grâce à des civils et aux soldats du 405e R.A.D.C.A. de Sathonay-Camp et du 25e régiment de tirailleurs sénégalais.
N'ayant rencontré que très peu de résistance depuis Dijon, les Allemands du régiment Grossdeutschland et de la 3e Panzerdivision SS Totenkopf, arrivent le 19 juin 1940 à Montluzin (lieu-dit de Chasselay). Des combats violents les opposent aux troupes françaises et sénégalaises. Le bilan compte 51 morts, dont un civil du côté français, et plus de 40 blessés pour les Allemands.
Le 20 juin 1940, à l'issue d'une deuxième bataille, au château du Plantin, les prisonniers (environ 70) sont divisés en deux groupes, d'un côté les soldats français blancs et de l'autre les soldats sénégalais noirs.
Après avoir parcouru environ deux kilomètres à pied, les soldats français couchés dans l'herbe, le long d'un pré, assistent au massacre des soldats sénégalais par des mitrailleuses. Certains tirailleurs sont écrasés sous les chenilles des blindés allemands. Les Français sont emprisonnés à Lyon. Les habitants de Chasselay, horrifiés par le massacre, rassemblent les 48 corps des Sénégalais pour les enterrer dignement dans un cimetière le 21 juin. Deux ans plus tard, ils sont transférés dans le tata sénégalais, érigé par Jean MARCHIANI et inauguré le 8 novembre 1942.

Héraldique

D'azur à la tour d'argent senestrée d'un avant-mur du même, ouvert de sable, au chef cousu de gueules chargé de deux clefs d'or passées en sautoir.

Devise : « Espoir en Dieu »
Composé en 1914 par l'abbé MAGAT a partir d'un blason existant sur la commune.

Histoire administrative

  • Département - 1801-.... : Rhône
  • Arrondissement - 1801-.... : Lyon
  • Canton - 1801-.... : Limonest

Résumé chronologique :

  • 1801-.... : Canton de Limonest, Arrt. de Lyon, Dép. du Rhône

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Porte Nord Est

Porte du Plantin - Photo J-P GALICHON


Porte de l'ancien château fort.

Musée


Église Saint-Martin et Saint-Jean-Baptiste

Depuis 1809 l'église a été rendue au conseil de fabrique qui doit en assumer les frais. Mais l'état du bâtiment engendre des travaux perpétuels que le conseil de fabrique ne peut supporter. La mairie doit souvent aider celui ci.
En 1842 un premier plan de l'ancienne église est levé pour élaborer quelques projets dont un agrandissement de l'église. Mais la révolution de 1848 arrête les projets.
En 1850 le préfet CHENAVARD, architecte lyonnais, estime urgents les travaux qui doivent être faits car le danger de chute du clocher et du plafond est réel. Un architecte est nommé et une souscription lancée. Mais le conseil de fabrique constate des malfaçons générales. Et il faut se résoudre à démolir le clocher jusqu'au niveau de la toiture. En 1851 une contre expertise est demandée à l'architecte BERNARD qui conseille au départ une démolition partielle et qui deviendra rapidement totale.
L'église actuelle s'est progressivement substituée à l'ancienne après des travaux qui débutèrent en 1850 et s'achevèrent en 1866 sous la direction de l'architecte Pierre BERNARD (1806 St Cyr au Mont d'Or – 1882 Lucenay)
Adjudication donnée le 22 juillet 1850 , Clocher et façade terminés le 25 octobre 1851. La nef et les bas-côtés sont achevés en juillet 1855. Construction du chœur en 1856.
Bénédiction faite le 20 décembre 1857.
Consécration faite le 4 décembre 1861.
Les aménagements extérieurs s'achèvent en 1866 après expropriation et démolition de maisons. Trois cloches garnissent le clocher. Elles ont été bénies le 7 octobre 1818 par Joseph Marie CONDENTIA ; elles équipaient donc l'ancienne église. Cloches fabriquées à Lyon par Louis FRÈREJEAN.
Édifice de style Néo-Gothique réalisé en pierres de taille de calcaire blanc (Pierre de Lucenay), couvert de tuiles mécaniques avec un clocher dont la flèche est recouverte d'ardoise.
En 1858 on entreprend les travaux de finition. Les sols qui devaient être en dalles de marbre ne l'ont pas été car les fonds manquaient.
1860 : les fonts baptismaux restaurés sont mis en place.
1867 : une souscription est réalisée permettant la pose des statues des autels secondaires.
1874 : l'horloge à répétition à deux cadrans sera installée par le Lyonnais CHARVET.
1882 : mise en place du chemin de croix.
Une partie des vitraux (La rédemption , le 11 novembre 1918...) sont signés de l'atelier d'Antoine BESSAC à Pont-d'Ain (né à Lyon, 1824-1873) et installé à Grenoble en 1892 par son frère Jean-Augustin BESSAC . Antoine a été élève dans l'atelier MAUVERNAY, Maître-verrier à Saint-Galmier. Ces vitraux datent de 1936 et 1937. Ils ont été financés par une souscription familiale et collective.
Les vitraux du chœur, suite à un accord signé entre le curé GUILLOT et le maître verrier Antoine LUSSON de Paris en 1871, sont réalisés pour la somme de 1400 francs. Ceux des chapelles des autels secondaires (Saint-Joseph ; Marie...) sont signés Antoine LUSSON de Paris et datent aussi de 1871.
Les boiseries et stalles en chêne, néogothiques, sont dûes à MAGAT et ont été réalisées entre 1890 et 1892. La chaire surmontée de l'ange de la Résurrection en noyer provient de l'ancienne église. Cette réalisation de François DELABRE menuisier et de François CHALAND sculpteur date de 1835/1836.

Le tympan qui devait recevoir la sculpture de saint-Martin tendant son manteau à un mendiant n'a jamais été réalisée.
Le début des travaux de restauration de l'église actuelle date de 1978.

Tata sénégalais de Chasselay

Le tata de Chasselay, de son nom officiel « Nécropole nationale de Chasselay », est une nécropole militaire située à Chasselay (dans le Rhône) où sont enterrés 188 tirailleurs sénégalais massacrés par la division de SS allemande Totenkopf (« tête de mort ») en juin 1940.
Cette nécropole a été construite selon le style d'architecture de l’Afrique de l’ouest, où tata signifie « enceinte de terre sacrée », dans laquelle on enterre les guerriers morts au combat.

Pictos recherche.png Voir aussi, projet de relevé photographique et nécropole nationale.

Mairie

Le 23 décembre 1843 la mairie acquiert la maison bourgeoise du XVIIIe siècle de la famille VIEUX. Cette maison était destinée a abriter l'école et la mairie. C'est l'architecte Pierre BERNARD qui est chargé des travaux d'adaptation.

Château de Machy


La construction du château tel que nous pouvons le voir débute au XVIIe siècle.

Le château est acquis en 1778 par Jean Antoine MORAND de JOUFFREY (1727-1794) pour son fils Antoine[1], alors âgé de 18 ans. Sa famille conserve le domaine jusqu'à la fin du du XXe siècle siècle, époque à laquelle le comte Pierre MORAND de JOUFFREY s'en sépare. Puis en 1978, c'est l'Office culturel de Cluny qui acquiert le domaine.
Le château a gardé des traces de l’époque de MORAND, notamment des peintures sur les poutres et au plafond, qui datent de l’époque d’Antoine et de Marie-Madeleine ; quelques pièces ont été ajoutées par les descendants.

Château de Montluzin


Pendant la guerre de 1939-1945. de violents combats se déroulent le 19 juin 1940, autour du couvent de Montluzin et le 20 juin dans le village de Chasselay. De nombreux soldats sénégalais du 25e R.T.S. sont faits prisonniers : 48 seront massacrés sur la route des Chères. Le cimetière de style Africain a reçu leurs dépouilles.

Le lieutenant général d'artillerie Pierre de Brosses constitue le domaine en 1664, et reconstruit le château dont l'ample façade régulière, cantonnée de pavillons carrés, surplombe la plaineLe domaine à été légué par Sabine Lacour, une des trois sœurs Lacour, dons la famille était propriétaire durant trois génération à la congrégation de Nevers en 1868. Le 1 août 1994, les sœurs de Nevers se retirent dans leurs maison mère et elle cèdent Mont-Luzin aux moines et moniales de la famille de St Joseph.

Le domaine est une propriété privée qui ne se visite pas.

Repère géographique.png Repères géographiques


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 280 841 1 141 1 105 1 100 1 094 1 131 1 170 1 212 1 256
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 295 1 320 1 255 1 281 1 256 1 307 1 272 1 250 1 187 1 190
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 139 1 016 1 079 1 086 1 076 1 030 1 109 1 125 1 169 1 438
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 1 708 2 002 2 590 2 678 2 680 - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Photos

Cartes postales

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Francis COLLONGES 1791 - 1793 -  
Philibert JAVELOT 1793 - 1794 -  
Christophe FORIS 1794 - 1796 -  
Pierre JOANNARD 1796 - 1797 -  
Pierre FILLION 1797 - 1799 -  
Pierre JOANNARD 1799 - 1804 -  
Pierre JOANNARD 1804 - 1815 Démission  
Félix de VERREY 1815 - 1830 -  
Dominique BOLO 1830 - 1835 -  
Pierre COLLONGES 1835 - 1835 -  
Jean-Claude DAMOUR 1835 - 1837 -  
Pierre COLLONGES 1837 - 1840 -  
Jean-Louis JOANNARD 1840 - 1848 Fils de Pierre - Notaire  
- - -  
Jean-Louis JOANNARD 1852 - 1870 -  
- 1870 - 1871 Maire provisoire  
Louis CLEMENT 1871 - 1876 -  
Jean-Marie RIVIERE 1876 - 1881 -  
BERTHIER 1881 - 1882 -  
Claire BERNARD 1882 - 1884 -  
Albert JOANNARD 1884 - 1925 -  
Philibert BLANC 1925 - 1945 -  
Camille MORAND de JOUFFREY 1945 - 1965 -  
Pierre BURNIER 1965 - 1977 -  
Joannès VOLAY 1977 - 1983 -  
Marcel CASALS 1983 - 2001 -  
Pascale BERNARD-GRANGER 2001 - 2014 - [ Photo]  
Jacques PARIOST 2014 - (2020) -  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- - -  
- - -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Antoine DULIO 11 juillet 1595- -  
- - -  
Pierre CASSARIN 7 août 1646-1652 -  
Jehan COGNIASSE 1652-1688 -  
Claude JACQUEMIN 1899-1701 -  
Benoist MALLET 6 décembre 1701-1717 -  
Claude FONTANELLE 1717-1751 -  
Pierre MARQUET 1752-1780 -  
Joseph Marie CONDENTIA 1782-1791 -  
Jean Baptiste CUPILLARD 1791-1792 Prêtre Jureur  
Joseph Marie CONDENTIA Février 1803-1832 -  
Jacques MONTAGNEUX Mars 1832-1870 Ex curé de La Fouillouse  
Jean-Antoine GUILLOT Mars 1870-1896 (1815 - 1896) - Ex curé de Rivolet sources [2]  
Emmanuel BARBEQUOT 1896-1907 (1848 - 1909) - Puis curé de Saint-Irénée à Lyon  
Laurent SOCQUET 1907-1910 (1852 - 1938) - Puis directeur des Cercles catholiques - Puis aumônier des Sœurs de Bon-Secours - Ex curé de Saint-Rambert-l'Île-Barbe - Chanoine honoraire de la Primatiale né à Lyon le Ier février 1852, décédé le 3 avril 1938  
Camille JACOB 1910-1923 -  
Francisque VARAINE 1929-1932 Puis curé de Saint-André à Lyon[3]  
Alphonse ARNAUD 1932-1941 Ex directeur de l'École d'agriculture de Ressins  
Joseph RIVOIRE 1942 - 1958 -  
ATUYER 1958-1958 -  
Antoine BROYER 1958-1969 -  
Jean LAQUET 1969-1975 -  
Marius MANINI 1975-1978 -  
Jean Claude BRÉTÉCHÉ 1978-1991 -  
Bernard PIGEAUD 1991-2003 -  
Éric PEPINO 2003-2009 -  
- - -  

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Pictos recherche.png Consulter la liste ...


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 de 09h00 à 12h00 -
Après-midi - - - - - - -
69049 - Chasselay-Mairie.jpg

Mairie
Adresse : Le promenoir - 69380 CHASSELAY

Tél : 04 78 47 62 43 - Fax : 04 78 47 61 86

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : 45.875278° / 4.773056° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Mairie (03/2012)

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Chasselay - Tome I : des origines au XVIIIe siècle
  Chasselay - Tome II : XIXe et XXe siècles

  • Préinventaire des Monuments et richesses artistiques ISBN 2-910865-12-6 département du Rhône.
  • CHASSELAY village des Monts d'Or par Marie THOZET ISBN 978-2-918607-15-1 tome 2 et CHASSELAY tome 1 ISBN 978-2-918607-04-5

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