68 - Kaysersberg
Kaysersberg (Ancienne commune) | |
---|---|
Informations | |
Pays | France |
Département | Haut-Rhin |
Métropole | |
Canton | 68-15 Sainte-Marie-aux-Mines
68-12 Kaysersberg (Ancien canton) |
Code INSEE | 68162 |
Code postal | 68240 |
Population | 2 676 habitants (1999) |
Nom des habitants | Kaysersbergeois, Kaysersbergeoises |
Superficie | 2482 hectares |
Densité | 107.82 hab./km² |
Altitude | Mini: 236 m |
Point culminant | 924 m |
Coordonnées géographiques |
48.139444° / 7.261389° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Des traces d'occupation dès le néolithique sont attestées.
- Le bourg se développe autour du château, édifié au XIIIe siècle sur la colline. C'était le domaine des Hohenstaufen. Mais Rodolphe Ier de Habsbourg en devient possesseur en 1263. Puis c'est le roi Adolphe de Nassau qui donne à la cité le statut de ville impériale, et en 1354, elle entre dans la Décapole. Au siècle suivant, est autorisé « un marché hebdomadaire en 1429 et une foire en 1479 »[1]. Le négoce du vin se développe rapidement.
- Au XVIe siècle ont lieu des conflits sociaux se soldant par le pillage et l'incendie du château. En 1573, l'empereur Maximilien confie l'administration de la ville au bailli Lazare de Schwendi, célèbre pour avoir ramené de Hongrie des plants du cépage "Tokay" (personnage immortalisé par une statue de Bartholdi à Colmar).
- Au XIXe siècle, c'est l'industrie textile qui favorise le développement économique de Kaysersberg.
- La ville connait d'importantes détériorations lors des deux guerres avant d'être libérée le 16 décembre 1944. Elle reçoit en 1949 la Croix de guerre 39-45 avec étoile de vermeil.
- En 1965 un jumelage est décidé entre Kaysersberg et Lambaréné eu Gabon, en mémoire de l'œuvre d'Albert Schweitzer.
- Kaysersberg est devenue une ancienne commune le 1er janvier 2016, commune déléguée de la commune nouvelle de Kaysersberg Vignoble[2].
Toponymie
« La première mention du village date de 1227 »[3].
« La ville impériale de Kaysersberg apparaît en 1230 sous la dénomination "Keisersperg" »[4].
Le toponyme est formé des deux racines germaniques "Kayser" signifiant empereur et "Berg" signifiant montagne (ou simple colline).
Héraldique
- Les anciennes armoiries de Kaysersberg apparaissent au XVe siècle et se blasonnaient ainsi :
« De gueules à la gibecière de sable ferrée d'or (à enquerre) »[5].
- Au XVIIIe siècle, c'est un sceau différent, où figure la tour du château, qui est pris pour armoiries :
« Parti : au premier parti de gueules et d'azur à la tour entourée d'une muraille crénelée d'argent maçonnée de sable, ouverte et ajourée du même, sur une montagne de cinq coupeaux de sinople, le tout brochant, au second d'argent à la gibecière de sable ferrée du champ. »
- Armoiries actuelles :
En 1906, un brevet impérial permet la coexistence de la gibecière et du château :
« D'argent à la bourse de sable ferrée d’or ».
Histoire administrative
- Département - 1801-.... : ....
- Arrondissement - 1801-.... : ....
- Canton - 1801-.... : ....
- Commune - 1801-2015 : Kaysersberg
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Repères géographiques
Situé à l'ouest du département, le ban communal forme un triangle dont la pointe orientale jouxte Colmar et sa zone commerciale autour d'Houssen ; et sa limite ouest englobe les collines sous-vosgiennes.
Nichée dans un creux, à la limite entre derniers vignobles du piémont et premiers reliefs, la ville marque l'entrée de la vallée menant au col du Bonhomme.
La commune est traversée par la Weiss affluent de La Fecht [6] [7].
Patrimoine bâti
Église catholique de l'Invention-de-la-Sainte-Croix
Église commencée vers 1230. Le portail roman et la nef centrale sont du XIIIe siècle tandis que le chœur et les nefs latérales datent des XVe et XVIe siècles. L'intérieur est orné d'un retable de 1518 du sculpteur Jean BONGART.
Le tympan représente le couronnement de la Vierge, assise à gauche du Christ. Les archanges Michel et Gabriel les encadrent.
La poutre de gloire est un calvaire monumental. Cette œuvre nommée "Christ Colossal" date de la fin du XVe siècle. Le Christ est en bois de tilleul.
Le clocher fut transformé en 1827, période où il fut rehaussé, sa flèche primitive fut remplacée par une calotte aplatie.
L'église est classée aux M.H depuis 1985[8].
Extérieur
Intérieur
Église Saint-Jean-Baptiste de l'ancien couvent des Franciscains
Les franciscains vinrent s'établir à Kaysersberg en 1460, invités par le Magistrat. L'église fut consacrée à saint Jean Baptiste en 1483 (inscription au-dessus du portail occidental).
L'église, orientée, comportait un chœur à pans coupés et une nef à un vaisseau. La façade occidentale avec campanile (couvert par un dôme à l'impériale) conserve dans la travée centrale le portail (muré).
L'édifice fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis 1946[9].
Chapelle Notre-Dame-du-Scapulaire, dite de l'Oberhof
Chapelle située au 3, rue de l'Oberhof sur la rive gauche de la Weiss.
Chapelle du XIVe siècle (1391) ayant subi des dommages de guerre.
La chapelle et la propriété attenante appartenaient jadis à l'abbaye de Pairis, près d'Orbey.
Édifice privé.
L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1946[10].
Chapelle Saint-Michel et son ossuaire
Chapelle avec ossuaire reconstruite en 1463 (millésime gravé sur la porte ouest du mur sud) , à l'extérieur de l'enceinte primitive du XIIIe siècle.
L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1967[11].
Chapelle Saint-Wolfgang
Chapelle située sur un rocher au sud de la ville, route d'Ammerschwihr.
Ancienne chapelle de la léproserie surplombant le cimetière afin d’éviter le moindre contact avec les malades ,consacrée en 1418, reconstruite en 1488 par le greffier-syndic qui en fit don à la Ville, démolie, reconstruite à nouveau en 1519. Chapelle à nef unique, dont le plafond a été refait au XVIIIe siècle, prolongée par un chœur en demi-cercle.
L'édifice fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis 1932[12].
Église protestante
La première église protestante fut inaugurée le 19 octobre 1862. Un décret impérial du mois d'août 1862 avait autorisé le consistoire de Riquewihr à ouvrir un oratoire à l'usage du culte protestant[13].
L'église protestante actuelle est la maison natale du docteur Albert SCHWEITZER (14 janvier 1875).
Pont fortifié
Pont construit en remplacement d'un ancien ouvrage en bois. Ce pont fortifié est construit en 1514 et est alors muni, de part et d'autre de parapets, de meurtrières afin de prévenir toute action pouvant survenir le long de la Weiss[14] . Au milieu du pont, une chapelle surmontée des armoiries du Saint-Empire romain germanique et de celles de la ville abrite une statue polychrome de la Vierge datée du XVIIIe siècle.
La chapelle est inscrite aux M.H depuis 1932[15].
Tour de la porte haute
La Tour de la Porte Haute mesure 12 mètres de hauteur. Elle est datée du XVe siècle. C'est une tour de guet, elle participait à la défense de la ville en fermant le chemin de ronde. De plan carré, la tour a conservé ses meurtrières.
La Tour est inscrite aux M.H depuis 1932[16].
Le schlossberg
La construction débute dans la première moitié du XIIIe siècle par les seigneurs de Ribeaupierre afin de barrer les routes venant de Lorraine. L'enceinte est construite dans le premier tiers du même siècle[17].
Les ruines du château font l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 1er octobre 1841[18].
Les vestiges de l'enceinte reliant le château au système fortifié de la ville ont fait l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 18 septembre 1995.
En 1263 Rodolphe de Habsbourg en fera sa résidence.
Le château est devenu propriété communale le 1e janvier 2008.
Hôtel de ville
Construit en grès des Vosges entre 1603 et 1605 siècle dans le style Renaissance rhénane par le charpentier Dominique HAECHER pour servir de résidence et de centre administratif au bailli impérial.
La grande salle du Conseil est caractérisée par un plafond à caissons et par des lambris en bois, ainsi que par des portes aux colonnes cannelées et aux chapiteaux doriques et ioniques, surmontés d'un travail de marqueterie représentant le symbole de la justice.
Le bâtiment est classé aux M.H depuis 1880[19].
Musée Albert SCHWEITZER
En 1806 les portes Haute et Basse de la ville furent détruites. Un corps de garde fut édifié à chaque entrée de la ville d'après les plans de l'ingénieur des Ponts et Chaussée, GOUGET père. Les travaux furent adjugés en mars 1807. En 1981 les locaux ont été aménagés en musée destiné à la mémoire d'Albert SCHWEITZER.
Inscrite à l'Inventaire général du patrimoine culturel depuis 1996[20].
Maisons
Maison Faller Brief - 1594 - Ancienne maison du gourmet Apollinaire Offinger - Classée à l'Inventaire des monuments historiques par arrêté du 22 juillet 191[21]. Maison des Bains située 103 rue du Général-de-Gaulle.
Maison du 1er quart XVIe siècle réalisée par Johannes VOLLRATH.
Classée à l'Inventaire des monuments historiques par arrêté du 13 avril 1921[22].Ancienne boucherie publique (1616) construite au-dessus du canal du moulin - Inscrite aux M.H en 1932[23]
Ville de naissance ou de décès de
Ville de naissance
- Urbain Joseph Alexandre ADAM : Horloger.
- Né le 25 mai 1815 et décédé le 18 janvier 1881 à Colmar.
- Les horloges de cet horloger ont été installées dans de nombreux édifices alsaciens tel que l'église de Raedersheim (datée de 1857), l'église Saint-Jean-Baptiste de Kembs (datée de 1858), l'église protestante de Riquewihr (datée de 1859).
- François Antoine MEYER : Député du 31 mars 1789 au 30 septembre 1791.
- Né le 29 janvier 1754 et décédé en cette commune le 11 décembre 1827.
- Assemblée Natinale
- Joseph PHILIPPI : curé missonnaire, « Apôtre des Badois ».
- Né le 7 février 1808 à Kaysersberg. Fait ses études à Colmar, puis à Soleure en Suisse. Ordonné prêtre à Strasbourg en 1829.
- Prêtre une année à Schlierbach, il est ensuite nommé curé de Blodelsheim, où il organise des missions spirituelles auxquelles viennent assister les suisses du grand Duché de Bade. En 1854, il est nommé curé missionnaire et grand prédicateur de Molsheim, et y restera jusqu'en 1882.
- Il décède le 1er février 1891 à Molsheim, où il est inhumé.
- Albert SCHWEITZER, médecin, né le 14 janvier 1875 à Kaysersberg (département du Haut-Rhin), décédé à Lambaréné (Gabon) le 4 septembre 1965 à l'âge de 90 ans.
- Il fut tout à la fois pasteur, organiste, musicologue, écrivain, docteur en médecine et dirigeant d'hôpital.
- Il créa un centre médical à Lambaréné, village de la République Gabonaise, où il soigna les indigènes atteints de lèpre et de maladies tropicales. Sa maison à Gunsbach, près de Munster (Haut-Rhin), resta son point d'attache à l'Alsace ; il aimait y revenir et s'y reposer lorsqu'il prenait des vacances.
- Généalogie d'Albert SCHWEITZER
Ville de décès
- François Antoine MEYER : Député du 31 mars 1789 au 30 septembre 1791.
- Voir ci-dessus.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 2 600 | 2 308 | 2 541 | 2 867 | 3 053 | 3 383 | 3 138 | 3 271 | 3 465 | 3 311 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 3 217 | 3 173 | 2 831 | 2 588 | 2 590 | 2 746 | 2 738 | 2 759 | 2 662 | 2 657 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 2 700 | 2 485 | 2 540 | 2 559 | 2 504 | 2 347 | 2 549 | 2 821 | 2 979 | 2 942 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 2 707 | 2 755 | 2 676 | 2 715 | 2 709 | - | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013.
En photos
Photos
Buste d'Albert SCHWEITZER - J-P GALICHON
Cartes postales
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Jean-Baptiste GSELL | 1790-1791 | |
François GSELL | 1791-1793 | |
Jean-Baptiste GSELL | 1793-1795 | |
Nicolas HOLL | 1795-1797 | |
Paul GSELL | 1797 | |
Ignace GEBHART | 1797 | |
Nicolas MAIRE | 1797-1800 | |
Jean Népomucène François PEYERIMHOFF | 1800-1808 | Notaire |
François GSELL | 1808-1816 | |
Ignace GEBHART | 1816-1821 | Propriétaire |
Jean SCHWINDENHAMMER | 1821-1830 | |
François Joseph KAUFFMANN | 1830-1832 | Propriétaire |
Joseph GSELL | 1832-1834 | |
Michel BAEGERT | 1834-1848 | |
Joseph GSELL | 1848-1852 | |
Michel BAEGERT | 1852-1866 | |
François Joseph BAEGERT | 1866-1870 | |
Aimé NACHBAUR | 1870-1871 | Président de la commission municipale |
François-Joseph BAEGERT | 1871-1900 | |
Victor WEIBEL | 1900-1919 | |
Joseph RIEDER | 1919-1932 | |
Joseph SALZMANN | 1932-1941 | |
Antoine EHRHART | 1941-1943 | |
DEISS | 1943-1944 | |
Joseph SALZMANN | 1944-1945 | |
Pierre KUENTZ | 1945-1959 | |
Georges FERRENBACH | 1959-1977 | |
Louis BUND | 1977-1995 | |
Henri STOLL | 1995-2015 | Dernier maire de Kaysersberg - Les Verts . Conseiller général. Professeur d'informatique au lycée Camille Sée. |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Jean ADAM | 1764 - | Décédé en 1818 |
Antoine ADAM | 1813 - | Décédé en 1845 |
Antoine DIETRICH | 1845 - 1868 | Auparavant curé à Spechbach-le-Bas. Décédé en 1868 |
François GANTER ou GANDER | 1868 - 1873 | Auparavant curé à Gueberschwihr. |
Jacques KANNENGIESSER | 1873 - 1889 | Auparavant curé à Moosch. Décédé en 1889 |
Joseph GERBER | 1889 - 1906 | Auparavant curé à Zimmersheim. Décédé en 1907 |
Joseph GANTER | 1906 - 1908 | Auparavant vicaire à Lautenbach. |
Eugène BACHER | 1908 - 1915 | Auparavant curé à Brunstatt. Décédé en 1915 |
Jean BURGET ou BURKET | 1915 - | Auparavant curé à Westhalten |
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Monument aux morts
À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h-12h | 8h-12h | 8h-12h | 8h-12h | 8h-12h | - | - |
Après-midi | 13h-17h | 13h-17h | 13h-17h | 13h-17h | 13h-16h | - | - |
Mairie |
Adresse : 39, rue du Général de Gaulle - 68240 KAYSERSBERG
Tél : 03 89 78 11 11 - Fax : 03 89 78 11 12 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : 48.139444° / 7.261389° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Site officiel (janvier 2014) |
Associations d'histoire locale
Nom de la commune en langues régionales
- en alsacien : Kaysersbarg
- en allemand : Kaysersberg
Bibliographie
- Cahiers Albert Schweitzer, publication trimestrielle de l'Association Française de ses Amis, 1b, quai Saint-Thomas, Strasbourg.
- Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Page du village de Kaysersberg, par le CDHF de Guebwiller
- GenCom Le site des communes pour et par les généalogistes
Notes et références
- ↑ Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
- ↑ Recueil des actes administratifs du Haut-Rhin
- ↑ Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
- ↑ AD du haut-Rhin, armoiries des communes
- ↑ Archives départementales de Colmar, armoiries des communes du Haut-Rhin
- ↑ Sandre - La Weiss
- ↑ Sandre - La Fecht
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Sandre eau
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
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- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
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