68307 - Église Notre-Dame de Sewen
Sommaire
Repères géographiques
L’église est située au centre du village.
Elle se trouve au bord d'un terre-plein d’environ 3 mètres de haut entouré d’un mur de moellons.
À l’intérieur de cette enceinte se trouvent aussi le monument aux morts et le cimetière communal.
On y accède par une dizaine de marches à l’est.
L’enceinte est parfois qualifiée de « rempart ». Sans aucune certitude historique ni archéologique, il s’agirait d’une ancienne protection contre les invasions datant du Moyen-Âge.
Le promontoire permet la protection du cimetière contre les crues de la Doller, ce qui pourrait expliquer que, contrairement à la plupart des cimetières français, il n’ait pas été déménagé au XIXe siècle. Il est exigu et les tombes sont serrées les unes contre les autres.
Historique
Histoire de la paroisse
La première mention de l'église date de 1302. Son premier recteur connu est cité en 1312.
Paroisse catholique.
Église de la Bienheureuse Vierge Marie.
Depuis 1864 : Église Notre-Dame de la Consolation des Affligés (Notre-Dame de Sewen).
Fête patronale le 8 septembre, jour de la Nativité de la Bienheureuse Vierge Marie.
- XIVe - XVIIIe siècles : L'église de Sewen est l'église du culte ordinaire, des naissances et des mariages des villages de : Sewen, Rimbach, Dolleren, Kirchberg, Wegscheid et Oberbruck. Les enterrements peuvent avoir lieu dans les églises annexes, mais tous les actes sont consignés dans les registres de Sewen.
- Jusqu'en 1790 : diocèse et évêché de Bâle.
- Doyenné du Sundgau, puis à partir de 1669 : doyenné de Masevaux.
- Les chanoinesses de Masevaux ont le droit d'y nommer les prêtres.
- 1750 : Kirchberg devient une paroisse indépendante.
- 1790 : Doyenné de Masevaux, évêché de Mulhouse, diocèse de Strasbourg.
- 1803 : Après la réorganisation de la grande paroisse de Sewen en trois succursales avec annexes, seul le village de Dolleren reste annexé à Sewen.
- 1882 : Dolleren devient une paroisse à part.
- 1984 : Décès du dernier curé résidant à Sewen (les curés suivants résident à Kirchberg).
- Depuis octobre 2007, Sewen fait partie de la Communauté de Paroisses de la Haute-Doller (ainsi que Bourbach-le-Haut, Masevaux, Sickert, Niederbruck, Kirchberg, Wegscheid, Oberbruck, Dolleren et Rimbach-près-Masevaux).
Histoire de l'église
- XIIIe siècle – XVesiècle
La première construction d’une église - de style roman - à cet emplacement daterait des environs de 1250.
L’église est dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie.
Article détaillé : la chapelle du cimetière date probablement de cette époque.
- XVIe siècle
En 1497 est entreprise la reconstruction de l’église dans le style gothique.
L’édifice est construit en grès et moellon sans chaîne en pierre de taille et enduit.
La tour-clocher romane est conservée mais remaniée dans le style gothique : elle présente deux étages à fenêtres en ogive. Le compartiment supếrieur abrite les cloches ; le compartiment inférieur, pourvu d'une voûte appuyée sur des colonnes aux angles, sert de chœur.
La nef à un vaisseau est non voûtée. La sacristie est voûtée d'ogives sans clé de voûte.
L'élévation ouest et le mur nord sont aveugles et partiellement couverts du haut d'un essentage de bardeaux en écaille.
L'entrée se fait par le mur sud.
L’église est consacrée le dimanche après l’Ascension de l’an 1524.
- L'église a été enrichie au XVe et XVIe siècles par les nombreux dons des pèlerins : objets précieux en or ou en argent, dons en espèces ou en nature, dons d’étoffes, de manteaux, de voiles, etc. Ces offrandes font l'objet d'un règlement de la chanoinesse de Masevaux en 1450.
- Vers 1583, Rodolphe II de Habsbourg aurait fait don du lustre orné de l’aigle bicéphale actuellement suspendu au milieu de la nef.
- XVIIe siècle
A la fin du siècle, l’église est l’objet d’importantes rénovations de style baroque. Le point culminant en est l’installation en juillet 1689 d’un nouveau maître-autel réalisé par Jost Franz Hermann, sculpteur d’origine suisse (maître-autel disparu à une époque inconnue).
- XVIIIe siècle
L'église est de nouveau restaurée en 1717.
1742 : Nouvelle porte du cimetière.
1769 : Ajout d’un porche devant l’entrée est et percements de portes en plein cintre sur le mur sud.
1783 : Construction du presbytère.
Novembre 1793 : la plupart des biens en métaux précieux de l'église sont réquisitionnés et envoyés à Belfort pour y être fondus.
- XIXe siècle
Vers 1840, une tribune de bois supportée par des colonnes doriques est construite pour placer en 1842 l'orgue commandé à Valentin Rinckenbach (1795 -1862).
De cette époque datent aussi un Christ en croix et une Vierge à l’enfant.
A partir de 1863 l'intérieur est remanié dans un style néo-gothique : plafond lambrissé, chaire à prêcher...
Un nouveau maître-autel, orné d’un tabernacle et d’un retable, ainsi que les deux autels secondaires sont sculptés par Paul Sayer (1832-1890) à Münich.
L'inauguration a lieu le 8 septembre 1864 et l'église prend alors le nom de Notre-Dame de la Consolation des Affligés.
1890 : Nouveau chemin de croix.
- XXe siècle
De 1911 à 1913, l’église est restaurée par les architectes du gouvernement impérial dans un style impérial allemand. La façade est repeinte. A l’intérieur, le peintre Carl Philipp Schilling (1855-1924) de Fribourg-en-Brisgau réalise plusieurs fresques murales.
1919-1938 : La façade est repeinte. L’électricité est mise en place.
1930 : À l’emplacement d’une fresque de Schilling, sur le mur au-dessus de l’entrée du chœur, Robert Gall (1904-1974 Colmar) peint une fresque représentant l’ascension du Christ.
1963 : Nouvelle campagne de restauration vers un style plus dépouillé. Les anciennes peintures sont en majorité recouvertes, ne laissant de Schilling que la Vierge au-dessus de l’entrée de la sacristie. Le chemin de croix est remplacé par l’actuel carrelage et les bancs sont refaits à neuf. En 1964 le retable est restauré de manière très sobre.
- XXIe siècle
2018-2021 : Suite à la découverte de mérule, le plancher datant de 1959 et son soubassement doivent être entièrement refaits [1] [2]. Ces travaux très lourds sont menés à bien grâce à la générosité de nombreux donateurs.
2021 : L’inauguration de l’église rénovée a lieu pour la fête de la Nativité de la Vierge (avancée au dimanche 5 septembre 2021). Le retable, bien qu'encore en cours de restauration, est béni.
2022 : La restauration du retable est enfin menée à terme. Il est inauguré le 4 septembre 2022.
Iconographie
L'église est placée sous le patronage de la vierge Marie.
La plus ancienne image dont on ait retrouvé la description datait environ de la fin du XIVe siècle : une Vierge assise sur un trône gothique richement sculpté, drapée d'un ample manteau ; elle porte la couronne sur la tête, et ses longs cheveux flottant sur ses épaules descendent jusqu'à la ceinture; l'Enfant, debout sur ses genoux, tient d'une main le globe du monde et bénit de l'autre - rangés autour de la Vierge, deux anges sonnent de la trompette, deux jouent de la harpe et de la guitare, et deux tiennent l'écu de la maison d'Autriche. Le sol est parsemé de fleurs; et aux extrémités des bras du trône est la grenade, que l'iconographie de la Vierge présente comme un accessoire obligé de la Mère du Bel Amour.[3]
Sur les autels latéraux, d'autres saints sont vénérés : sainte Catherine d'Alexandrie et saint Michel jusqu'au XVIIIe siècle. Ces autels sont maintenant dédiés à saint Joseph et au Christ Roi.
Une relique de saint Vincent aurait été transportée de Kirchberg au début du XIVe siècle. Une relique de sainte Odile a été acquise en 1839.
Patrimoine bâti
- Le porche d'entrée
- Le maître-autel
Sculpté en 1864 - en ronde bosse et en relief - par Paul Sayer, il est de style néo-gothique romantique germanique.
Il se compose d'un autel, d'un tabernacle, d'un retable central et de deux niches latérales abritant chacune un reliquaire.
- Le retable de la Vierge
Situé derrière le maître-autel, il est composé d'un panneau central et de deux volets mobiles.
Les couleurs sont claires et bien que complexe, il se lit très facilement : la famille de la Vierge Marie, mais aussi des personnages locaux et importants pour la vallée ainsi qu’une Alsacienne, habillés en costumes du XIXe siècle [4].
En 1964 le retable est restauré de manière très sobre.
Une nouvelle restauration est acceptée en 2017 par la Commission d’Art sacré, l’Archevêché de Strasbourg et la Fondation du Patrimoine mais ne peut commencer que fin 2020.
Au-delà de la simple restauration, le peintre restaurateur Jacques Briswalter[5] redécouvre sous les différentes couches de peinture accumulées au fil des temps la cohérence chromatique originale [6]. Béni en septembre 2021, les travaux continuent. Il est inauguré en septembre 2022.
- Les autels secondaires
- L'orgue :
Structure en sapin à peinture monochrome et dorée : "draperies sur les tourelles, frise de rais de coeur à la base, oves et dards sur la corniche, feuille d'acanthe sur les culots."
Tuyaux en étain.
L'orgue comprend un Positif (maintenant factice) et un Grand orgue à 3 plates-faces et 4 tourelles, d'une largeur de 440cm.
Valentin Rinckenbach reprend en 1840 pour moins cher un projet des facteurs Callinet. Il ajoute à la composition type de la maison Callinet de Rouffach un Dolce 4', et sa fameuse Physharmonica, expressive, qui fait toute la personnalité de l'instrument.
L'orgue est posé en 1842.
1899 : D'importants travaux de transformation sont menés par Joseph Antoine Berger ; entre autres, il supprime les tuyaux du Positif et la Physharmonica .
1903, 1933, 1955, 1970, 2001 : de nombreuses restaurations sont effectuées.
- Éléments remarquables :
- Mobilier
- Fonts baptismaux
- Statuaire murale
- Les vitraux
- Les cloches
A la fin du XVIIe siècle, le clocher de Sewen comporte trois cloches : la plus ancienne, qui date de 1477, et la deuxième, qui date de 1509, proviennent de Bâle. De la troisième on ne sait pas grand chose.
En 1727, le curé Nicolas Boursulet fait refondre ces cloches et en ajoute une quatrième, qu'il bénit le 21 février 1745.
Au début de la Révolution, ces cloches sont envoyées à Belfort pour en récupérer le métal.
De nouvelles cloches sont coulées en 1807 par le fondeur vosgien Robert. Elles sonnent le mi, le fa dièse, le sol dièse et le si. Ces cloches sont encore en fonction à Sewen.
Patrimoine culturel
La "Chronique de Sewen", livre tenu par les curés de Sewen du XVe siècle au XIXe siècle, comporte nombre d'informations sur la vie de la paroisse et les habitants des autres communes de la paroisse.
Une autre chronique a été tenue de 1903 à 1984, suivant les mêmes principes, c'est l'"Annalen der Pfarrei Sewen".
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Les recteurs de Sewen
En 1312 est cité Johans, le premier recteur connu.
Tout en étant titulaire de sa paroisse, le recteur se contentait souvent d’en percevoir les principaux revenus et laissait la pratique du culte à un prêtre du peuple. Les autels secondaires étaient tous desservis par un chapelain.
Ainsi, depuis le milieu du XVe siècle au moins, le clergé sewenois se composait-il d’un recteur, d’un prêtre et de trois chapelains.
Ce système s’est maintenu à Sewen jusque vers la fin du XVIe siècle.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Johans | vers 1312 | [7] Premier recteur connu. |
Jean de FOIR | vers 1390 | [8] |
Etienne KUBER | - 1402 - | |
Heinrich STEINER | - | [9] |
Cunrat ZIFENER | 1450-1471 | [9] |
Hermann KIBLER | - | [9] |
EBERHART | - | [9] |
Johann BERGMANN von OLPE | 1483 - vers 1515 | [7][9] Recteur et curé |
- | - | |
Sebastian FREY | 1524 - | [10] |
- | - | |
Jean FABRI | 1540 - 1555 | [11] de Hornberg |
Les curés de Sewen
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Arbogast RIETSCHLIN | vers 1563 | [12] |
- | - | |
Joannes SCHILL | 1566 - | [10] |
- | - | |
Martin SCHAD | 1571 - | [10] |
- | - | |
Thiébaut FAUTSCH | 1583 - 1591 | [10] |
Arbogast SOMMERVOGEL | 1591 - 1603 | [10] |
Urbain BUSINGER | 1603 - 1604 | [10] Vicaire. |
Georges CASTEL | 1604 - 1607 | [10] |
Michel DIETERLIN | 1607 - 1616 | [10] de Guebwiller. |
Adam REINER | 1616 - 1640 | [10]. Également recteur de Guewenheim. |
Jean Thiébaut GROSJEAN | 1640 - 1658 | [10] de Masevaux. |
Jean Adam GROSJEAN | 1658 - 1681 | [10] de Masevaux. |
Jean Gaspard MARSTALLER | 1681 - 1686 | [10] |
Jean Henri MENG | 1687 - 1698 | [10] de Masevaux. |
Widekind von FERSEN | 1698 - 1703 | [10][8] de Münster, Westphalie |
Claude François MOINOT | 1703 - 1710 | [10] de Belfort. |
Nicolas BOURSULET | 1710 - 1748 | [10] de Thann. |
Jean Baptiste JOCHER | 1748 - 1763 | [10] de Masevaux. |
Jean ROOST | 6 octobre 1763 - 1794 | Auparavant prêtre à Zillisheim. 30 janvier 1791 : Il prête son serment constitutionnel. Il s'accommode cependant des prêtres réfractaires lorsqu'ils reviennent. |
Jean-Jacques DEYBER | avril 1795 - 1803 | Ancien vicaire de Jean Roost; de 1791 à 1795, curé à Sentheim. Février 1795 : Reprise des cultes et des inscriptions sur les registres paroissiaux (avec rattrapage des actes depuis juillet 1794). |
Thiébaut THOMAS | avril 1795 - 1803 | 14 juin 1795 : il signe la "déclaration de soumission aux lois et d'exercice du culte". 20 septembre 1797 : il prononce le sement "de la haine de la royauté". |
Jean-Antoine SCHEUBEL | 25 juin 1796 - 1805 | Ancien chapelain de l'abbaye de Masevaux, exilé en Suisse pendant la Révolution, revient à la paroisse. Il sera ensuite nommé à Largitzen. |
Conrad GEBEL | 1801 - | Ancien prêtre réfractaire, exilé, revient à la paroisse. En 1803, il dessert Bourbach-le-Bas, puis Oberbruck. Il décède en 1834. |
Jean-Thiébaut DEYBER | 1803 - | Cousin de Jean-Jacques ci-dessus et ci-dessous. |
Jean-Jacques DEYBER | 1807 - 1808 | Le même que ci-dessus. |
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François Ottmar BRODHAG | 1816 - 1817 | [8] de Ottmarsheim |
André HUBER | 1817 - 1818 | [8] de Ittlenheim |
Pierre UBERSCHLAG | 1818 - 1839 | [7][8] de Moernach |
Joseph WERTZ | 1839 - 1846 | [13] (Zellwiller 1797 - 1881) |
Pierre SIEFFERT | 1847 - 1848 | [14]Né à Kirchheim en 1799, mort curé à Sewen le 26 mai 1848. |
Thiébaud BAUMANN | 1848 - 1856 | [8] de Thann |
Joseph Georges CHRIST | 1856 - 1859 | [8] de Ribeauvillé |
André BAUMULLER | 1859 - 1879 | [7] |
Pantaléon SCHERB | 1879 - 1884 | [8] de Gueberschwihr |
Joseph BADER- | 1884 - 1897 | [8] de Rouffach |
Augustin HALLER | 1897 - 1903 | [8] de Moosch |
Paul SUTTER | 1903 - 1907 | [8] (Ensisheim 1864 - Guebwiller 1/10/1939) |
François Xavier MESSIER | 1907 - 1916 | [15] (1855 - 1928) |
Isidore KUENY | 1916 - 1919 | [8] de Ruederbach |
Albert GENY | 1919 - 1938 | [7] (1877 - 1939} de Sélestat |
Charles BRUN | 1938 - 1963 | [16][8] de Bréchaumont |
Jean-Baptiste WOLF | 1963 - 1984 | [7] de Illfurth. Dernier curé résident à Sewen |
Georges MUNCH | 1984 - 1987 | [7] de Molsheim. Curé de Kirchberg |
André LANG | 1987 - 2014 | [7] de Lutterbach. Curé de Kirchberg |
Frédéric FLOTA | 2014 - | [7] d'Altkirch. Curé de la Communauté de Paroisses de la Haute-Doller |
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Bibliographie
- Bulletin municipal, principalement celui de 2019.
- Patrimoine Doller, 1993, n°3, pp37-42, Un chef d'oeuvre disparu : le maître-autel baroque de l'église de Sewen, Denis Flühr.
Liens utiles (externes)
- La restauration du retable en images... et en alsacien (émission du 16 mars 2021 sur France3-regions).
Notes et références
- ↑ L’état du sol de l’église en 2018(p10)
- ↑ L’église en travaux
- ↑ Notre-Dame de France, ou Histoire du culte de la sainte Vierge en France depuis l'origine du christianisme jusqu'à nos jours, André Hamon (1795-1874), Plon, 1861-1866.
- ↑ Description du retable
- ↑ Jacques Briswalter
- ↑ Les débuts de la restauration du retable(p24-25)
- ↑ 7,0 7,1 7,2 7,3 7,4 7,5 7,6 7,7 et 7,8 Source : Bulletin municipal 2019
- ↑ 8,00 8,01 8,02 8,03 8,04 8,05 8,06 8,07 8,08 8,09 8,10 8,11 et 8,12 Source : Notre-Dame de Sewen, brochure du Conseil de fabrique de la paroisse de Sewen, 1995.
- ↑ 9,0 9,1 9,2 9,3 et 9,4 Source : Livre anniversaire de la paroisse de Sewen, p57
- ↑ 10,00 10,01 10,02 10,03 10,04 10,05 10,06 10,07 10,08 10,09 10,10 10,11 10,12 10,13 10,14 10,15 et 10,16 Source : Livre anniversaire de la paroisse de Sewen, p146
- ↑ Source : Livre anniversaire de la paroisse de Sewen, p68
- ↑ Source : Livre anniversaire de la paroisse de Sewen, p69
- ↑ Source : Revue Catholique d'Alsace, 1898
- ↑ Source : Cimetière de Sewen
- ↑ Source : Annuaire de la Société d'histoire de la Hardt et du Ried, 1997.
- ↑ Source : Patrimoine Doller n°9