68152 - Illfurth

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Illfurth
Illfurth.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 68 - Blason - Haut-Rhin.png    Haut-Rhin
Métropole
Canton Blason Altkirch-68004.png   68-01   Altkirch

Blason Altkirch-68004.png   68-01   Altkirch (Ancien canton)

Code INSEE 68152
Code postal 68720
Population 2 458 habitants (2016)
Nom des habitants Illfurthois, Illfurthoises
Superficie 916 hectares
Densité 268.34 hab./km²
Altitude Mini: 255 m
Point culminant 391 m
Coordonnées
géographiques
47.6733° / 7.2658° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
68152 - Illfurth carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Un site celtique

Une partie du site

La colline du Britzgyberg (dont le nom est dérivé de la chapelle Saint-Brice) a connu une présence humaine dès le Néolithique final, plus précisément au « Halstatt de type éperon barré »[1].
Le site était placé sur une voie commerciale reliant l'Alsace, la Bourgogne et la Suisse. Composé de deux terrasses emboîtées, d'un talus et d'un fossé, il avait une surface de 5,2 ha. Une palanque monumentale[2] était constituée de poteaux de 6 m de haut. On arrivait à cet endroit par un espèce de "faubourg". Les fouilles du XXe siècle ont révélé de précieux éléments permettant de mieux comprendre son histoire :
- « Des habitations, un four et des citernes »[3] ont été aménagés.
- divers objets témoignant d'une forte activité artisanale : cuir ou textile, poteries, os, métaux.
- des céramiques « attiques »[4] et « massaliotes »[5] prouvant les liens du site avec la civilisation méditerranéenne.
L'ensemble de ces découvertes permet d'affirmer qu'il s'agissait là d'un oppidum princier. « Vers - 450, un incendie a mis fin à deux siècles de prospérité »[6]. Par la suite, au temps des Gallo-Romains et des Francs, le site fut « occupé en permanence »[7].
Cette enceinte protohistorique est inscrite aux Monuments historiques depuis 1989[8].

Développement et histoire du village

  • Le village apparaît en 1231. Il fait parie intégrante de la Seigneurie d'Altkirch, dans le comté de Ferrette. C'était même un grand village, fortement peuplé et faisant office de "mairie", dans lequel une cour colongère était gérée par le monastère d'Œlenberg. Un siècle plus tard, la cité devient possession des Habsbourg.
  • La guerre de Trente ans est désastreuse pour Illfurth et le château de Burnkirch est détruit. S'ensuivent le passage des Suédois, l'incendie de la cour colongère, la peste et la famine. La population se trouve réduite à 70 âmes.
  • Au traité de Westphalie (1648), le comté de Ferrette revient à la Couronne de France.
  • À partir du XVIIIe siècle le village commence à se développer grâce à l'industrialisation, notamment une houillère et un tissage de coton, et de nouvelles infrastructures donnant du travail aux habitants : le canal du Rhône au Rhin, et la voie ferrée entre Altkirch et Mulhouse. Le village est plus ou moins épargné par la guerre de 1870.
  • La Grande guerre, par contre, est désastreuse. La population est évacuée de 1916 à 1919. De très nombreux bombardements de l'artillerie allemande ont lieu en 1916, accompagnés de ceux du Grand canon de Zillisheim, pointé sur Belfort, pour faire diversion pendant que les Allemands préparent la bataille de Verdun. À la fin de l'année, l'État-Major allemand établit des lignes fortifiées successives en arrière du front. La position de la Burnkirch est aménagée avec deux abris bétonnés pouvant accueillir chacune 18 hommes. Cette position est renforcée l'année suivante par un maillage de barbelés de 8 m de large[9].

Héraldique

Blason apposé sur le bâtiment des pompiers

« D'azur au chevron d'argent accompagné en cœur d'un pont de quatre arches d'or sur une rivière d'argent, en pointe une serpette de même posée en pal ».

Les armoiries d'Illfurth existent depuis la fin du XVIIe siècle.
Le pont fait référence au gué de passage sur la rivière l'Ill, affluent du Rhin, qui est d'ailleurs à l'origine du toponyme.
La serpette représente les vignerons et la viticulture, une des activités principales autrefois.

Toponymie

En 1231, première mention écrite du hameau, la dénomination est "Illefort".
À l'époque germanique apparaît la forme "Illfurth" qui se décompose en deux parties : "Ill" pour le nom de la rivière et "Furth", nom allemand signifiant « "gué", passage de la rivière »[10].

Histoire administrative

  • Département - 1801-1871 : Haut-Rhin - 1871-1919 : Haut-Rhin (Allemagne) - 1919-2024 : Haut-Rhin
  • Arrondissement - 1801-1871 : Altkirch - 1871-1919 : Kreiss Altkirch - 1919-2024 : Altkirch
  • Canton - 1801-2024 : Altkirch

Histoire religieuse

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Chapelle de la Burnkirch

Chapelle et cimetière Photo J. GALICHON

Cette chapelle est l'unique vestige du village de "Burnkirch" (signifiant église près du puits) qui a disparu au XVe siècle après le passage des Suédois, mais aussi l'un des plus anciens édifices religieux du Sundgau.

  • Elle est attestée en 1301, mais des fouilles archéologiques ont révélé « une première construction en poteaux de bois et pisé »[11] au VIIe siècle, vraisemblablement simple oratoire, puis six autres phases d'agrandissements entre les Xe et XIVe siècle.
Elle a servi de chapelle funéraire pour la famille du fondateur (Godfroy de Burnkirch, ✞ en 1376), mais est aussi devenue église-mère des villages avoisinants, et église paroissiale d'Illfurth, placée sous le vocable de saint Martin. Détériorée lors du passage des "Anglais", puis des Armagnacs et des Suédois, elle a été réaménagée au XVe siècle. Une restauration a permis de dater la charpente de 1472.
Clocher
En 1742, l'église est rabaissée au rang de chapelle de cimetière et est dédiée à la Vierge des Sept Douleurs.
« En 1869, Joseph Burner, possédé par le démon, y est exorcisé par l'abbé Brey, alors curé d'Illfurth »[12].
  • La chapelle est inscrite aux Monuments historiques depuis 1958[13].


  • À l'intérieur, quelques éléments sont dignes d'intérêt :

- des dalles funéraires dont celles de quatre curés,
- une custode gothique datant de 1455 et portant les armoiries des archiducs d'Autriche,
- dans le chœur, de forme carrée, un bel ensemble de fresques du XVe siècle, classées en 1979 au titre d'objet historique[14], et représentant des « scènes du Nouveau Testament et de vies de saints, dont saint Martin »[11], qui ont été remises en valeur lors d'une restauration en 1980,
- un groupe en bois sculpté et peint, du XVIe siècle, représentant la Vierge de Pitié, également classé au titre d'objet historique.

Clocher Saint-Nicolas et Saint-Martin

Clocher au cœur du village
Photo B.ohland

Ce clocher a une longue histoire. Au Moyen Âge, la communauté construit un édifice au centre du village afin d'éviter les déplacements jusqu'à l'église paroissiale de la Burnkirch, un à deux kilomètrse plus loin.
La chapelle terminée est dédiée à saint Nicolas et est mentionnée en 1303. Elle devient de plus en plus fréquentée car tous les offices y sont célébrés.
Au XVIIe siècle, le lieu devient trop petit et la décision est prise de l'agrandir en conservant le clocher qui présente trois niveaux et une toiture en bâtière.
L'année 1742 voit une autre décision, celle de démolir la chapelle pour un nouvel édifice. Celui-ci est élevé à l'opposé de l'ancienne chapelle. Le clocher devient clocher-porche avec inscription du millésime dans un cartouche au-dessus de la porte d'entrée. La chapelle devient église paroissiale Saint-Martin.
Mis à part les cloches, l'église n'est pas abîmée lors de la première guerre mondiale.
En 1970, les 450 places de l'intérieur ne suffisent plus. Une nouvelle église est construite en face de la mairie, dans un style contemporain, et l'ancienne est détruite, mais le clocher est conservé. Lorsque l'édifice est inscrit aux Monuments historiques en 1989, on y découvre des peintures murales monumentales qui avaient été oubliées. Dans un camaïeu d'ocres, elles représentent notamment un évêque suivi d'un clerc, mais sont en mauvais état. Ces peintures sont classées au titre d'objet historique deux ans plus tard[15].
Le clocher, lui est classé au titre de Monument historique à la même date[16].

Chapelle Saint-Brice

Chapelle avant 1925
Chapelle en 2020 Photo B.ohland

La chapelle, dédiée à saint Brice, est située au sommet du Britzyberg (390 m) qui tire justement son nom de la chapelle.
Elle est attestée dès 1586.
En ruine en 1720, elle est reconstruite en 1765. À l'époque la vue sur la trouée de Belfort était bien dégagée et un ermite qui vivait là sonnait le tocsin si un orage menaçait.
La chapelle a été détruite en 1791 en vertu des lois révolutionnaires.
Reconstruite en 1870, elle est agrandie en 1925 de façon à doubler son volume.
Enfin, des travaux de rénovation ont eu lieu en 1997.

Nouvelle église Saint-Martin

Toiture rampante, côté Est
Entrée, côté ouest

Cette nouvelle église est souhaitée par le maire Marcel Nuninger et le curé Charles Thor, qui retiennent le projet de l'architecte lyonnais Pierre Cointon.
Le première pierre est posée en 1968 et l'édifice est consacré solennellement par Monseigneur Elchinger de Strasbourg, le dimanche des Rameaux de 1970.
La toiture est composée de 44 000 tuiles d'éternit.
L'intérieur est très lumineux ; béton, bois et marbre s'y marient en adoptant des formes épurées. La plus longue des poutres en lamellé-collé mesure 28 m.
L'ensemble accueille une Piéta du XVe siècle, et une statue de la Vierge à l'Enfant du XVIe siècle. Un orgue a été installé en 1971 par Christian Guerrier dans le buffet conçu par Callinet en 1828 pour l'ancienne église.

Les photos de l'intérieur n'ont pas été autorisées.

Les moulins

Il existait deux moulins sur le ban communal :

  • Le Burnkirchmühle ou moulin du haut :

Il est déjà cité en 1373 et change plusieurs fois d'acquéreur jusqu'à Jean FOLTZER en 1577. Il reste ensuite dans cette famille pendant cinq générations, puis change à nouveau de propriétaires et de meuniers.
Au milieu du XIXe siècle, le moulin est équipé de cinq roues motrices, pour meules à farine, foulon, ribe et huilerie. Plus tard se rajoute encore une batteuse mécanique, mais le fonctionnement et le rendement sont troublés par les travaux de la voie ferrée à proximité.
À la fin du siècle, Eugène DEYBER continue à moudre mais commence à y adapter une scierie. À la mort de ce dernier en 1919, la meunerie prend fin, et son neveu Oscar se focalise sur la scierie. Le moulin se trouve détruit par un incendie en 1924, la scierie, elle, est agrandie.

  • Le moulin du bas :

Le projet commence en 1622, à l'initiative de Jean-Jacques KIEFFER. Mais le "meunier du haut", la population et les autorités y sont hostiles. Cela va donner naissance à des conflits pendant quelques années, au cours desquelles la Régence d'Ensisheim ou l'archiduc Rodolphe lui-même devront trancher.
La guerre de Trente Ans met la querelle en suspens car J.J. KIEFFER s'enfuit et est fait prisonnier. À son retour il reprend possession de son moulin, fait quelques réparations, et, alors âgé, le vend à la commune.
Le moulin fonctionne ensuite jusqu'en 1907, avec quatre roues pour farine, foulon, ribe et batteuse. Puis, à l'initiative de Valentin BLOCH, il est transformé en tissage de coton (manufacture qui emploiera plus de 200 ouvriers à la veille de la Grande guerre).
En 1939, le tissage est transformé en usine de façonnage de papier, qui existe encore de nos jours.

Repère géographique.png Repères géographiques

La commune d'Illfurth se trouve dans le Sundgau, donc la partie méridionale du département. Elle occupe à peu près le centre d'un triangle reliant Belfort, Mulhouse et Bâle, à 6 kilomètres au nord d'Altkirch.
Le ban communal est fortement irrigué par les méandres de l'Ill et de son affluent la Largue. Il est également traversé par le canal du Rhône eu Rhin.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 754 682 829 865 996 1 012 1 104 1 100 1 087 1 088
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 053 1 108 1 086 1 050 1 116 1 113 1 126 1 194 1 246 1 325
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 395 1 307 1 459 1 456 1 446 1 441 1 501 1 590 1 671 1 721
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 1 692 1 828 1 959 2 235 2 512 2 458 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Le cimetière

Autres

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Jean FOLTZER 1789 - 1791 Né en 1744. Meunier du moulin du haut. Marié à Marie-Anne Pfanner. Est déjà maire en 1781.  
Jean RÖSLIN 1791 - 1792 Né en 1729.  
Jean FOLTZER 1792 - 1793 Le même.  
Jean RÖSLIN 1793 - 1795 Le même. Décède en 1802  
Antoine RÖSLIN 1795 - 1797 Né en 1764. Cultivateur. Décède en 1797  
Jean WOLFF 1797 - 1800 -  
Jean FOLTZER 1800 - 1805 Le même. Décède en 1805.  
Antoine BOCHELÉ 1805 - 1816 Né en 1754. Agriculteur et meunier au moulin du bas. Décède en 1834.  
Léger Grégor MEYER 1816 - 1828 Né en 1772. Agriculteur. Décède en 1847.  
Ignace ZURBACH 1828 - 1830 Né en 1818. Cultivateur. Décède en 1867.  
Philippe Jacob MEYER 1830 - 1835 Né en 1782. Aubergiste ("Au cheval blanc")  
Jean Thiébaut WOLF 1835 - 1837 Né en 1784. Cultivateur. Décède en 1847.  
Philippe MEYER 1837 - 1846 Décède en 1846.  
Jean ROESLIN 1846 - 1852 -  
Jean du jardinier ROESLEN 1852 - 1857 -  
Blaise WOLFF 1857 - 1865 Né en 1829. Cultivateur. Trésorier du Conseil de fabrique. Décède en 1906.  
Théodore NICO 1865 - 1869 -  
Dominique TRESCH 1869 - 1889 Né en 1823. Épicier, aubergiste. Décède en 1889.  
Georges WEBER 1889 - 1898 -  
Franz Albert BROBECK 1898 - 1919 Né en 1855. Propriétaire. Décède en 1938.  
Eugène Joseph ZURBACH 1919 - 1925 Né en 1879. Aubergiste. Décède en 1954.  
Alfred Paul BOETSCH 1925 - 1941 Né en 1887. Employé de banque.  
Marcel BURNER 1941 - 1944 Né en 1902. Employé de banque. Décède en 1984.  
Alfred Paul BOETSCH 1944 - 1945 Le même. Décède en 1987.  
Charles FELDMANN 1945 - 1947 -  
Pierre Paul BAUMLIN 1947 - 1953 Né en 1907. Chef de bureau à la SACM[17]. Décède en 1983.  
Marcel NUNINGER 1953 - 1977 Né en 1905. Avocat. Sénateur. Décède en 1978.  
Pierre Paul Émile WEISENHORN 1977 - 1995 Né en 1924. Député. Décède en 1988. Sa biographie  
Helmuth BIHL 1995 - 2014 -  
Christian SUTTER 2014 - (2026) Réélu en 2020  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb
Autres sources : Liste des maires sur le site des Archives départementales du Haut-Rhin, et arbres généalogiques sur Geneanet

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Abbé Jean PERRIN 1622-  
- -  
Jean-Baptiste DUBAIL 1802-1812 Né en 1747. Auparavant curé à Hirsingue. Décède en 1812.  
Thiébaut WALCH -1803 Vicaire (certainement) à Illfurth, puis curé à Altenach. Décédé à Altenach le 19 janvier 1831 (Témoin du décès : Jean MEYBERGER, instituteur. Fils de Jean-Jacques WALCH, cultivateur, et de Odile MULLER  
Théodore COUDRE 1812-1814 Auparavant curé à Andolsheim. Sera ensuite curé à Hunawihr.  
Antoine Léon SPONY 1814-1823 Né en 1754. Ancien récollet. Auparavant à Grentzingen. Sera ensuite curé à Eglingen. Décède en 1830.  
Paul Pierre ERHARD 1823-1841 Né en 1795. Auparavant curé à Kaysersberg. Décède en 1841.  
François Joseph MEYER 1841-1845 Né en 1807. Auparavant curé à Rohr. Décède en 1845  
François André SCHALLER 1845-1863 Né en 1806. Auparavant curé à Magstatt-le-Haut. Décède au presbytère en 1863.  
Louis Laurent WAGNER 1863-1866 Auparavant curé à Steinsoultz. Sera ensuite curé à Katzenthal.  
Charles BREY 1866-1895 Né en 1827. Ordonné en 1854. Auparavant à Sainte-Madeleine de Strasbourg. Pratique à la Burnkirch un acte d'exorcisme sur deux des paroissiens. décède en 1895.  
Auguste SOLTNER 1895-1907 Né en 1848. Auparavant curé à Stosswihr. Décède en 1907.  
Joseph BUHR 1907-1913 Né en 1863. Auparavant curé à Chalampé. Décède en 1913.  
-Alphonse ARNOLD 1913- Auparavant curé à Bourgfelden.  
- -  
- -  

Sources : consultation des arbres généalogiques sur Geneanet et Revue catholique de l'Alsace 1898/10

Les meuniers du Burnkirchmühle

Prénom(s) NOM Période Observations
- 1376-  
Jean MATTER -1524  
- -  
Jean FOLTZER 1577-1606 Marié à Anne ENGERIST  
Jean FOLTZER (fils) 1606- Marié à Barbe KRAFT  
Jean Guillaume FOLTZER - Fils du précédent. Marié en 1651 à Anne KIEFFER  
Jean Guillaume FOLTZER (fils) - Né en 1664. Marié à Anne MULLER  
Martin FOLTZER -1750 Né en 1694. Marié à Catherine RISER. Décède en 1750.  
Henri FOLTZER 1750- Fils du précédent. Né en 1722. Marié à Catherine ROESSLIN, fille de Jean-Thiébaut, maire.  
Jean FOLTZER -1805 Fils du précédent. Marié à Marie-Anne PFANNER. aAdministrateur du département en 1790, puis maire d'Illfurth.  
- -  
Jean-Baptiste BACHER 1827-1871 Fils du meunier de Zillisheim. Décède en 1871  
-  
Eugène DEYBER 1893-1916 Continue la meunerie et met en place une scierie. Évacué en 1916. Décède en 1919. C'est la fin de la meunerie, non reprise par son neveu Oscar, préférant se consacrer à la scierie.  

Source : Marc GLOTZ et Guy MEYER, Moulins du Sundgau, volume 3, Les Bassins de l'Ill et du Thalbach, Riedisheim, Société d'Histoire du Sundgau, 2000, 368 pages, ISBN 2-908498-12-X)

Nés ou décédés dans la commune

Monument devant le clocher isolé
  • Jean BOCHELEN est né à Illfurth en 1761. Il fait ses études au grand séminaire de Porrentruy et est ordonné prêtre en 1786. Il est abbé à Seppois-le-Bas.
En 1790, il refuse de prêter le serment de fidélité et est inscrit sur la liste des prêtres réfractaires. Il s'enfuit alors en Suisse. Il revient dans sa commune natale quelques mois plus tard et se cache. Mais il finit par être dénoncé. Transféré à Colmar, il y est condamné à mort et fusillé le 24 juillet 1792.
Ces derniers mots seront : « Je meurs pour la religion ».


Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Le monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des victimes civiles et militaires

Émigration

Émigration en Algérie

Pictos recherche.png Article détaillé : Illfurth - Émigration en Algérie

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h00 - 12h00 8h00 - 12h00 8h00 - 12h00 8h00 - 12h00 8h00 - 12h00 - -
Après-midi 14h00 - 18h30 - - - 14h00 - 17h00 - -
68152 - Illfurth Mairie.JPG

Mairie
Adresse : 2 route d'Altkirch - 68720 ILLFURTH

Tél : 03 89 25 42 14 - Fax : 03 89 25 51 56

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : ()

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Nicolas MENGUS, Aux origines des Alsaciens et des Lorrains, des Médiomatriques, Triboques et Raurarques aux gallo-romains, Strasbourg, La Nuée Bleue/Éditions du Quotidien, 2017, 221 pages, ISBN 978-2-8099-1510-5
  • Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  • Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  • Jean SCHWEITZER, La toponymie alsacienne, collection "alsatiques", Éditions Jean-Paul Gisserot, 2001, 123 pages
  • Dépliant Illfurth, circuit bleu du Britzgyberg, mis à disposition sur le site
  • Marc GLOTZ et Guy MEYER, Moulins du Sundgau, volume 3, Les Bassins de l'Ill et du Thalbach, Riedisheim, Société d'Histoire du Sundgau, 2000, 368 pages, ISBN 2-908498-12-X

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. Dépliant Illfurth, circuit bleu du Britzgyberg, mis à disposition sur le site
  2. Mur de défense
  3. Nicolas MENGUS, Aux origines des Alsaciens et des Lorrains, des Médiomatriques, Triboques et Raurarques aux gallo-romains, Strasbourg, La Nuée Bleue/Éditions du Quotidien, 2017, 221 pages, ISBN 978-2-8099-1510-5
  4. D'Athènes
  5. De Marseille
  6. Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  7. Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  8. Base Mérimée
  9. Panneau d'information devant l'église
  10. Jean SCHWEITZER, La toponymie alsacienne, collection "alsatiques", Éditions Jean-Paul Gisserot, 2001, 123 pages
  11. 11,0 et 11,1 Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  12. Panneau d'information sur le site
  13. Base Mérimée
  14. Base Palissy
  15. Base Palissy
  16. Base Mérimée
  17. Société de Constructions Métalliques de Mulhouse