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- <u></u><br> | - <u>La résidence ducale</u> : c'est la plus ancienne demeure de la ville (fin du XV{{e}} ou tout début du XVI{{e}} siècle). La restauration de 1869 a préservé des moulures et frises d'origine. La maison a abrité la commanderie de Saint-Jean puis les comtes de Ribeaupierre et ceux d'Andlau. Elle est inscrite aux Monuments historiques<ref>{{merimee|IA00074230|Fiche Mérimée}}</ref>.<br> | ||
- <u></u><br> | - <u>Une maison bourgeoise</u> : avec son oriel à deux étages typique de la Renaissance, elle date du début du XVII{{e}} siècle. Elle a appartenu à un bailli de Louis XIV et est inscrite aux Monuments historiques<ref>{{merimee|PA00085425|Fiche Mérimée}}</ref>.<br> | ||
- <u></u><br> | - <u>L'ancien arsenal</u> : il était très vaste car il n'y en avait que deux dans le Landgraviat. Construit en 1601, comme en témoigne la clef de baie centrale, il a été diminué d'un étage en 1816 et est devenu l'école de garçons de la ville.<br> | ||
- <u></u><br> | - <u>La maison des cadets</u> : des XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècles, elle faisait partie d'une grande propriété près du château. Elle a abrité les élèves officiers et a accueilli à l'occasion la suite des princes de passage dans la ville.<br> | ||
- <u>L'ancienne tour des sorcières</u> : elle correspond à un des vestiges de la première enceinte. C'est là que sorciers et sorcières guettaient les alentours et attendaient leur jugement (88 sorciers ou sorcières recensés entre 1551 et 1622).<br> | |||
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Version du 13 octobre 2019 à 07:21
Ensisheim | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Haut-Rhin |
Métropole | - |
Canton | 68-06 Ensisheim 68-06 Ensisheim (Ancien canton) |
Code INSEE | 68082 |
Code postal | 68190 |
Population | 7 395 habitants (2013) |
Nom des habitants | Ensisheimois, Ensisheimoises |
Superficie | 3 659 hectares |
Densité | 202.1 hab./km² |
Altitude | Mini : 213 m |
Point culminant | 231 m |
Coordonnées géographiques |
47.865555° / 7.3525° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Héraldique
« De gueules à la fasce d'argent ».
Ce blason correspond aux armoiries de l'Autriche, concédées par l'empereur Ferdinand Ier en 1558, « mais sans heaume ni cimier »[1].
Toponymie
Les deux premières formes qui apparaissent au VIIIe siècle sont très proches : Enguisehaim en 765 et Engehisehaim en 768.
Au siècle suivant la dénomination est Ensigesheim, et en 1052 Ensichesheim.
Le radical "Ensi" correspondrait selon les historiens au mot "glaive" et le suffixe germanique "heim" signifie "habitation ou hameau". La composition pourrait donc correspondre à "ville de justice".
Histoire administrative
- Département - 1801-1871 : Haut-Rhin, 1871-1919 : Haut-Rhin (Allemagne), 1919-2024 : Haut-Rhin
- Arrondissement - 1801-1871 : Colmar, 1871-1919 : Kreis Guebwiller, 1919-2015 : Guebwiller, 2015-2024 : Thann-Guebwiller
- Canton - 1801-2024 : Ensisheim
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Patrimoine civil
Palais de la Régence
- Le Palais de la Régence, classé aux Monuments historiques en 1898[2], a connu diverses affectations au cours de son histoire.
- Construit de 1535 à 1547, il est destiné à abriter le siège administratif et juridictionnel de la Régence et un présidial de la noblesse. Durant la guerre de Trente ans, il sert de caserne. De 1658 à 1674, le Conseil souverain s'y installe, puis le Conseil provincial. En 1701, Il est cédé à la ville par Louis XIV et devient l'hôtel de ville jusqu'en 1961, avec une parenthèse en 1916 où il accueille l'État-Major de la Division d'Infanterie engagée dans les combats du Hartmannswillerkopf.
- Actuellement, le rez-de-chaussée du palais abrite le musée de la ville (sections archéologie, Histoire et mine) tandis que la grande salle sert encore pour les expositions, réceptions ou mariages.
- De style "Renaissance rhénane", le palais est l'œuvre de Stéphane Gadinner et Heinrich Hermann, qui se sont inspirés de l'hôtel de ville de Bâle. Son plan est en équerre, avec une grande aile reposant sur la halle ouverte coonstituée d'un portique à arcades brisées. Une tour d'escalier octogonale agrémente la jonction des deux ailes. La façade donnant sur la rue principale « adopte un schéma typiquement italien »[3] et comporte un balcon, lieu de proclamation des diverses décisions émises par le Conseil.
- La grande salle d'apparat, de 6 mètres de haut, est richement décorée de boiseries aux murs et au plafond ainsi que de colonnes Renaissance. On y remarque aussi un poêle de chauffage en terre cuite, de 3,27 m de haut, répertorié à l'inventaire général du patrimoine[4].
Monument Rodolphe
Il s'agit en fait d'une fontaine monumentale, en grès gris, dont le bassin présente une forme octogonale. La borne centrale est entourée de trois vasques arrondies reposant sur des pilastres.
La fontaine a été commandée et offerte par Émile Sautier, un industriel d'importance dans la cité puisqu'il gérait une fonderie renommée. Sa volonté était d'élever un monument à la gloire de Rodolphe Ier de Habsbourg, qui règna de 1273 à 1291 et changea le destin d'Ensisheim.
La réalisation du monument, en 1900, est l'œuvre du sculpteur Bisch, qui a cherché à symboliser à la fois les fonctions guerrières et publiques des Habsbourg. La face antérieure comporte l'effigie de Rodolphe Ier et ses armes : un lion. Deux autres faces présentent des armoiries, de la ville et du Landgraviat de Haute-Alsace. Les angles sont ornés de heaumes de chevalier, et le tout est coiffé de la couronne impériale.
La fontaine est inscrite à l'inventaire général du patrimoine[5].
Hôtel de la Couronne et autres demeures
Hôtel de la Couronne :
Cet hôtel particulier a été construit en 1610 pour y loger les officiers de la Maison d'Autriche. Sa cour arrière comportait aussi une grange aux dîmes, bâtie en 1770. Quand la ville a perdu son rang de capitale, l'édifice est devenu une hostellerie. Mais tout au long des siècles passés, sa dénomination est restée la même. Et de nombreuses personnes célèbres y ont séjourné.
De style architectural "Renaissance tardive", l'hôtel se décompose en deux bâtiments accolés en façade. Si les deux pignons aux allures baroques sont identiques et donnent une unité à l'ensemble, les deux façades, elles, diffèrent par leur traitement : celle de gauche, toute simple, laisse la vedette à celle de droite présentant un oriel en surplomb sur trois niveaux, supporté par une colonne. La décoration y est très riche, entremêlant le gothique flamboyant et le style Renaissance, et l'oriel « porte l'emblème de la couronne impériale à deux reprises »[6]. Une aile latérale a été rajoutée au XVIIIe siècle et comporte une tourelle d'escalier.
L'hôtel est inscrit aux Monuments historiques depuis 1935[7]. Racheté par un particulier en 1975, il a été restauré dans les règles de l'art.
Autres demeures historiques:
- La résidence ducale : c'est la plus ancienne demeure de la ville (fin du XVe ou tout début du XVIe siècle). La restauration de 1869 a préservé des moulures et frises d'origine. La maison a abrité la commanderie de Saint-Jean puis les comtes de Ribeaupierre et ceux d'Andlau. Elle est inscrite aux Monuments historiques[8].
- Une maison bourgeoise : avec son oriel à deux étages typique de la Renaissance, elle date du début du XVIIe siècle. Elle a appartenu à un bailli de Louis XIV et est inscrite aux Monuments historiques[9].
- L'ancien arsenal : il était très vaste car il n'y en avait que deux dans le Landgraviat. Construit en 1601, comme en témoigne la clef de baie centrale, il a été diminué d'un étage en 1816 et est devenu l'école de garçons de la ville.
- La maison des cadets : des XVIIe et XVIIIe siècles, elle faisait partie d'une grande propriété près du château. Elle a abrité les élèves officiers et a accueilli à l'occasion la suite des princes de passage dans la ville.
- L'ancienne tour des sorcières : elle correspond à un des vestiges de la première enceinte. C'est là que sorciers et sorcières guettaient les alentours et attendaient leur jugement (88 sorciers ou sorcières recensés entre 1551 et 1622).
Maison centrale
Mine et puits de potasse
photo qui sera peut-être supprimée.... à voir....
Musée de la Régence ? ? ?
Patrimoine religieux
Église Saint-Martin
Chapelle Saint-Erhard
Chapelle Sainte-Thérèse
Chapelle du cimetière Saint-Martin
Chapelle Saint-Jean-Baptiste
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 1 714 | 1 809 | 1 968 | 1 956 | 2 568 | 2 734 | 3 747 | 3 655 | 3 936 | 4 106 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 3 989 | 3 847 | 3 136 | 3 041 | 3 206 | 2 910 | 2 709 | 2 609 | 2 555 | 2 534 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 2 500 | 2 617 | 3 080 | 4 936 | 3 593 | 3 674 | 4 045 | 4 498 | 5 191 | 5 685 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 5 780 | 6 164 | 6 640 | 6 933 | 7 292 | 7 466 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
- | - | |
Jacques Frédéric TITOT | 1835 - | Conseiller Général du canton d'Ensisheim de 1836 à 1842 |
- | - | |
Jean Baptiste DANGEL | - | Source : Acte de décès Joseph MANGEL - Archives départementales du Bas-Rhin. |
- | - | |
Guy PARIS | 1988 - 1989 | |
Vincent BIRR | 1989 - 1995 | Conseiller général (1988-1992) |
Michel HABIG | 1995 - (2014) | Conseiller général (1992-), député (1993-1997) |
- | - |
Cf. MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
ROGNIER | 1673 - | Notaire royal. A signé à Blodelsheim en 1673 un acte de vente d'une propriété avec tuilerie au bénéfice du collège de Jésuites de ce lieu. |
- | - | |
Laurent HALM | 1822 - | Signe un acte de vente aux enchères à Blodelsheim le 12 mai de cette année-là. |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Martin STOEHLE | - 1813 | Vicaire jusqu'en 1813. Ensuite curé à Lautenbach. |
- | - | |
- | - |
Monument aux morts
- Inscription sur le panneau gauche :
- « Le 3 janvier 1675 à Ensisheim le maréchal de Turenne ordonne la manœuvre qui par la victoire de Turckheim le 5 janvier 1675 donne l'Alsace à la France.
- Il ne doit pas y avoir d'Homme de guerre au repos en France tant qu'il restera un ennemi en deçà du Rhin en Alsace. »
- (La ville d'Ensisheim, 1675-1975)
- Inscription sur le panneau droit :
- « Le 6 février 1945 Ensisheim libéré par le 21e R.I.C., le maréchal De Lattre mène les troupes américaines et françaises à la victoire qui le 9 rend l'Alsace à la France.
- Les forces alliées de la 1ère armée française bordent le fleuve sur toute l'étendue de leur secteur, elles ont tenu la parole de Turenne. »
- ("Rhin et Danube", 1945-1975)
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1793-1892)
Documents numérisés
- État civil (1863-1872)
- État civil (1883-1892)
- État civil (1853-1862)
- État civil (1853-1862)
- État civil (1863-1872)
- Mines, Commerce, Comptes (1324-1613)
- État civil (1793-1808)
- État civil (1805-1824)
- État civil (1883-1892)
- État civil (1793-1806)
- État civil (1807-1830)
- État civil (1873-1882)
- Tables décennales (1873-1882)
- Enquêtes (1533-1618)
- Affaires, Justice (1333-1624)
- Recensement de 1836 Haut-Rhin de lacommune d'Ensisheim (1836-1836)
- État civil (1817-1826)
- État civil (1825-1852)
- État civil (1827-1840)
- État civil (1809-1862)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h - 12h | 8h - 12h | 8h - 12h | 8h - 12h | 8h - 12h30 | - | - |
Après-midi | 14h - 17h30 | 14h - 17h30 | 14h - 17h30 | 14h - 19h | - | - | - |
Mairie |
Adresse : 6, place de l'Église - BP 50053 - 68190 ENSISHEIM
Tél : 03 89 83 32 10 - Fax : 03 89 26 44 22 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Novembre 2016) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Daniel DELATTRE, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
- Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
- Gilbert POINSOT, Alain HAUSS, Olivia LIND, Michèle SCHNEIDER-BARDOUT, Canton d'Ensisheim, Haut Rhin, images du patrimoine, collection "L'Inventaire", Illkirch, Le Verger éditeur, 1990, 72 pages, ISBN 2-908367-19-X
- Collectif d'auteurs, Ensisheim, un voyage dans le temps, Strasbourg, Éditions Carré Blanc, 2016, 248 pages, ISBN 2-84488-183-1
- Confrérie Saint-Georges des gardiens de la météorite et Société d'Histoire, Ensisheim, son Histoire à travers les pierres, 300 exemplaires, imprimerie Mack, 1993, 134 pages.
- Albert HURSTEL, 1904-2004, 100 ans de potasse à Ensisheim, Uffholtz, 2008, 143 pages, ISBN 978-2-9532147-0-3
- Jean BÉRENGER, Histoire de l'Empire des Habsbourg, 1273-1918, Paris, Éditions Fayard, 1999, 809 pages, ISBN 2-7028-3268-7
- Revue La maison d'Alsace n° 19, Société alsacienne de publication, 1979, 49 pages.
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Site officiel de la commune
- Page du village sur le site Centre de Recherche sur l'Histoire des Familles
- GenCom
- Lion 1906 (Communes les plus proches)
Notes et références
- ↑ Archives Départementales du Haut-Rhin
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Dominique TOURSEL-HARSTER, Jean-Pierre BECK, Guy BRONNER, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
- ↑ Base Palissy
- ↑ Base Palissy
- ↑ Article "L'hôtel de la Couronne redore son blason", in Revue La maison d'Alsace n° 19, Société alsacienne de publication, 1979, 49 pages
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée
- ↑ Fiche Mérimée