68066 - Colmar

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Colmar
Blason Colmar-68066.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 68 - Blason - Haut-Rhin.png    Haut-Rhin
Métropole
Canton Blason Colmar-68066.png   68-04   Colmar-1
Blason Colmar-68066.png   68-05   Colmar-2

Anciens cantons
Blason Colmar-68066.png   68-04   Colmar - Nord
Blason Colmar-68066.png   68-28   Colmar - Sud

Code INSEE 68066
Code postal 68000
Population 69 899 habitants (2016)
Nom des habitants Colmariens, Colmariennes
Superficie 6657 hectares
Densité 1050.01 hab./km²
Altitude Mini: 175 m
Point culminant 214 m
Coordonnées
géographiques
48.081667° / 7.355556° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
68066 - Colmar carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Foyers de peuplement dès le 2e millénaire avant J.C., grâce à la proximité du Rhin
  • Occupation par les Romains, puis par les rois francs
  • 1220 : fortifications (il en subsiste des vestiges)
  • 1226 : prit le rang de ville libre impériale
  • De 1354 à 1679 : alliance avec 9 autres villes pour former la Décapole (modèle de République)
  • 1632 : elle fut prise par les suédois pendant la guerre de guerre de Trente Ans
  • 1635 : elle fut reprise par les français
  • 1648 : elle fut cédée à la France, Louis XIV fit raser les fortifications
  • 1697 : elle devint totalement française par le traité de Paix de Riswick
  • 3 Janvier 1814 : fut occupée par les Bavarois, mais « Colmar oppose une résistance héroïque »[1]
  • 1871 : la ville devient allemande
  • 1918 : Colmar redevient française et est décorée de la Croix de guerre 14-18 avec palme
  • Seconde guerre mondiale : combats de la "Poche de Colmar"
  • 2 février 1945 : « Colmar est la dernière ville alsacienne à être libérée »[2], et elle obtient la Croix de guerre 39-45 avec palme.

Toponymie

  • Columbarium ou Columbaria en 823 dans une charte de Louis Le Pieux comme chef lieu d'un domaine s'étendant jusqu'aux Vosges.
  • Colmaria

Héraldique

Ancien blason - Histoire
du blason
Armoiries sur Hôtel de ville


  • Armoiries médiévales : elles existent déjà sur un sceau en 1214. Puis apparaissent à nouveau au XVe siècle
Blasonnement : « Parti de gueules et de sinople, à la masse d'arme d'or périe en barre brochant sur la partition ».
  • Armoiries modernes : Sous Louis XIV, la couleur est ajoutée. les dernières armoiries sont officialisées en 1820.
Blasonnement : «D'argent à la masse d'armes de gueules à cinq pointes, emmanchée de sable, périe en bande ».


Histoire administrative

  • Département - 1801-1871 : Haut-Rhin - 1871-1919 : Haut-Rhin (Allemagne) - 1919-2024 : Haut-Rhin
  • Arrondissement - 1801-1871 : Colmar - 1871-1919 : Kreis Colmar - 1919-2024 : Colmar
  • Canton - 1801-1958 : Colmar - 1958-2015 : Colmar Nord et Colmar Sud - 2015-2024 : Colmar-1 et Colmar-2
  • Municipalité depuis 1793

Résumé chronologique :

  • 1801-.... : Cton de , Arrt. de , Dép. de

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Patrimoine religieux

Vue latérale - Photo J-P GALICHON

Les trois religions concordataires sont présentes à Colmar, ainsi que le culte musulman et bien d'autres cultes tels que méthodistes ou évangélistes Chrischona. De ce fait, les édifices sont nombreux et variés :
Une collégiale qui a eu pendant un certain temps le statut de cathédrale, des églises d'anciens couvents qui présentent l'architecture caractéristique des ordres mendiants, des églises classiques du XIXe siècle mais aussi quatre églises contemporaines du même architecte.

Pictos recherche.png Article détaillé : Édifices religieux de Colmar


Patrimoine civil

Musée Unterlinden

Cloître de l'ancien couvent et statue de Martin Schongauer
Le musée, côté ancienne entrée
  • Autrefois un couvent :

C'est dans un écrin médiéval classé, l'ancien couvent des Dominicaines d'Unterlinden[3], que le musée déploie ses collections. Ce couvent, dont il reste un cloître ouvragé, une église gothique et des caves, est devenu propriété de la ville à la Révolution. Il a d'abord été « converti en logement pour prisonniers de guerres, puis en hôpital et, de 1795 à 1848, en caserne de lanciers »[4]. C'est au milieu du XIXe siècle que l'association Schongauer (fondée en 1847) projette de mettre à l'abri et en valeur ses collections.

  • Maintenant un musée attractif :

Le musée est inauguré en 1853. Il est intéressant de noter que durant une partie du XXe siècle, il a été dirigé par Jean-Jacques Waltz, le célèbre illustrateur dit "Hansi", à qui on doit un patrimoine viticole régional. Les collections se répartissent sur quatre espaces distincts : le couvent (avec cloître et ancienne église du XIIIe siècle) pour les collections anciennes ; la galerie souterraine qui abrite les œuvres du XIXe siècle ; depuis 2015 une nouvelle aile "d'Herzog et de Meuron", mettant en valeur les collections d'art moderne et contemporain ; et dernièrement l'espace dégagé par la réhabilitation des anciens Bains municipaux avec une grande salle d'exposition à l'endroit de l'ancienne piscine.

Retable d'Issenheim
Retable en position fermée
Photo B.ohland


Ce polyptique à transformation datant du XVIe siècle est l'œuvre conjointe du peintre Matthias Grünewald et du sculpteur Nicolas de Haguenau.
Fleuron des collections du musée, ce chef-d'oeuvre a trouvé une place de choix dans l'église de l'ancien couvent des Unterlinden depuis le milieu du XIXe siècle.
Une version en relief pour mal-voyants et non-voyants est accessible sur la tribune de l'église.

Pictos recherche.png Article détaillé : Pour en savoir plus


Koïfhus ou ancienne douane

Escalier en pierre, façade Ouest
Le Koïfhus, façade Est Photo J-P GALICHON

Ce monument imposant a été construit à l'emplacement d'une ancienne douane du XIVe siècle. Il a servi d'entrepôt de marchandises, de lieu de dédouanement et aussi de siège de l'administration de la cité. De 1698 à 1866, il a fait fonction d'hôtel de ville.
L'ensemble se décompose en trois parties :
- Le bâtiment principal, construit de 1450 à 1480 : son grand entrepôt, de plein pied, a conservé une colonne Renaissance. La grande salle de l'étage a servi de lieu de réunion et de décision : « la suite des baies à meneau forme une verrière continue contenant les armes des villes de la Décapole »[5].
- Le bâtiment central, ancien établissement de bains, devenu possession de la ville en 1482 : son rez-de-chaussée faisait office d'abattoir jusqu'au milieu du XIXe siècle. L'escalier monumental de sa façade Ouest est construit en équerre et devancé par une autre colonne. La loggia, la tourelle et les colonnes de la façade Est ont été restaurées en 1896.
- Le bâtiment au Nord, acquis par la cité colmarienne en 1594 : au départ c'était un lieu de négoce du suif et des bougies. Plus tard, il a été loué à des Colmariens ; c'est dans ce lieu qu'est né Jean RAPP.
L'ensemble de l'édifice est classé aux monuments historiques depuis 1974[6].

Maison des Têtes de Colmar

Statue de BARTHOLDI - Photo J-P GALICHON


Édifiée en 1609 pour le compte du marchand Anton BURGER devenu en 1626 le bourgmestre (stettmeister) de la ville, cette maison doit son nom aux 106[7] petites têtes humaines grimaçantes ornant la façade. Son oriel adopte une forme rectangulaire au milieu de la façade et sa terrasse est protégée par un garde-corps en pierre ajourée.
En 1698, la maison devient la propriété de Baudoin de Launoy, puis de Guillier « trésorier de l'extraordinaire de guerre »[8], qui est à l'initiative d'une première restauration en 1738. La statue en étain du vigneron alsacien au sommet du pignon à volutes est d'Auguste BARTHOLDI : elle a été installée en 1902 lorsque l'immeuble est devenu la bourse aux vins de Colmar.
L'immeuble est de style Renaissance et son architecte se nommait Albert Schmidt[9]. La maison est classée aux Monuments historiques depuis 1898[10]


Maison Pfister

Au XXe siècle
En 2017
Photo J-P GALICHON
  • Un des fleurons de l'architecture colmarienne, peut-être l'une des plus photographiées par les touristes, elle date de 1537. Elle a été construite, à la place d'une ancienne, par Ludwig Scherer, un chapelier précédemment installé à Besançon. Puis elle a connu de multiples restaurations au fil de ses propriétaires successifs : Claus Sattmann en 1577 (date des peintures), Claudius Sison en 1613, Christian Haussmann en 1733, F.X. Pfister en 1840, Victor Judlin en 1892, enfin restaurée en 1971 par son petit-fils Georges Bauer et les services des Monuments historiques.
  • Au niveau architectural sont empilés, au-dessus des arcades du rez-de-chaussée, deux étages comportant des fenêtres à meneaux et deux niveaux de combles. Un angle est agrémenté d'un oriel sur deux étages, encadré de part et d'autre de deux galeries avec balustrade en bois. Sur le pignon côté sud, se démarque une tourelle octogonale abritant l'escalier, surmontée d'un bulbe.
  • Les décors en peinture murale seraient l'œuvre de l'artiste Christian Vacksterffer et représentent diverses scènes, dont quelques unes de la Genèse; On y remarqu aussi des portraits d'empereurs : « Maximilien, Ferdinand Ier, Charles Quint et Rodolphe II »[11].
  • La maison est classée aux Monuments historiques depuis 1927[12].


Ancien poêle des laboureurs

Ancien poêle C.Angsthelm

De toutes les corporations de Colmar, celle des laboureurs était la plus importante. Elle se réunissait dans ce poêle construit en 1626. Cette maison a par ailleurs abrité le culte de la communauté israélite en attendant la construction de la synagogue.
La bâtisse constitue un « condensé de tout le répertoire décoratif de l'architecture Renaissance »[13].
Le fronton très travaillé au-dessus du portail sert d'écrin aux armes de la corporation.
Parmi les décorations, au niveau de la frise de l'entablement se remarque un médaillon ovale portant une inscription allemande, signifiant "La critique est facile, l'art est difficile".
L'édifice est inscrit aux Monuments historiques depuis 1929[14].

Quelques maisons remarquables (classées)

Pans de bois, Rocaille et Baroque, Renaissance, Wilhelmien, "Judendstil", Néo : tous les styles architecturaux sont présents à Colmar. Voici trois maisons parmi tant d'autres :

  • La maison Adolph : déjà citée en 1371, elle a subi de nombreux remaniements. Elle porte le nom du propriétaire du XIXe qui a choisi de ré-ouvrir des fenêtres gothiques qui avaient été murées. les deux grandes arcades du rez-de-chaussée datent du XVIe siècle.
  • La maison Schongauer : grande maison à colombages avec oriel en pierre, elle appartenait à la famille Schongauer, mais le peintre n'y a pas vécu. Par contre il occupait un atelier dans la petite maison voisine, "Au cygne", datant de la fin du XVe siècle.
  • La maison aux raisins : villa en pierre de taille due à l'architecte Grégoriady au début du XXe siècle. Son avant-corps central, massif, est surmonté d'un fronton chantourné très travaillé, sur le thème de la vigne. Les fenêtres sont encadrées en "anse de panier" et la grille fidèle à l'art nouveau.


Cour d'Appel

C. Angsthelm
  • Au XIXe siècle, la cour royale puis impériale de Colmar siège dans le palais de l'ancien Conseil souverain d'Alsace. Après l'annexion à l'Empire allemand, l'institution prend le nom d' Oberlandesgericht, tribunal supérieur de l'État d'Alsace-Lorraine. Entrepris en 1902, cet imposant édifice d'inspiration néo-baroque est caractéristique de l'architecture officielle wilhelminienne ; achevé en 1906, il abrite toujours la plus haute juridiction des départements de l'Est de la France.
  • Le bâtiment est inscrit aux M.H. depuis 1995 pour ses façades, ses toitures et son hall d'entrée avec escalier d'honneur monumental.[15]


Gare

C. Angsthelm
C. Angsthelm
  • En 1902 il a été décidé de construire une nouvelle gare en remplacement du bâtiment existant devenu trop petit. Édifié en briques rouges ornées de grès gris, avec un beffroi de 36 mètres de haut, l'édifice s'est inspiré de la gare polonaise de Gdansk, en style art nouveau. L'aigle impérial qui ornait le fronton, a été remplacé dès que l'Alsace-Lorraine est redevenue française par les armes de la ville de Colmar. Les premières verrières du hall voyageurs, soufflées en 1844, ont été remplacées en 1991 par une composition de Jean Le Gac.
  • Le bâtiment voyageurs est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1984.[16]


Repère géographique.png Repères géographiques

Petite Venise autrefois

Plutôt dans la partie Nord du département haut-rhinois, la capitale du vignoble alsacien s'épanouit en plaine, à l'ouest de la terrasse rhénane et jusqu'au piémont des Vosges au relief garni de vignes.
Le ban communal est traversé par la Lauch et autres petits canaux et ruisseaux. Cette présence d'eau ainsi qu'une terre fertile a favorisé l'implantation des horticulteurs, maraîchers et tanneurs dans l'ancienne cité.
Les berges de la Lauch sont habitées de constructions au ras de l'eau, accessibles en barque à fond plat, ce qui a valu au centre ville le surnom de "Petite Venise", et qui, avec le patrimoine de la ville, attire trois millions de visiteurs par an.


Démographie.png Démographie

On dénombrait 21746 Feux en 1788 à Colmar

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 13 000 11 933 14 465 14 300 15 442 15 958 19 908 20 050 21 348 21 284
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 22 629 23 669 23 311 23 990 26 106 26 537 30 399 33 146 36 844 41 791
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 43 808 42 255 43 167 46 518 49 448 46 124 47 305 52 355 59 550 64 771
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 62 483 63 498 65 136 65 713 67 409 69 899 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Cartes postales

Cartes sous l'Annexion

Photos

En Peinture

Ville de naissance et de décès

Ville de naissance

F.A. Bartholdi par Hubert Louis Noël et Antoine Rubin 1907
C. Angsthelm
  • (Frédéric) Auguste BARTHOLDI : sculpteur, auteur d'œuvres de taille gigantesque (La Statue de la Liberté, Le Lion de Belfort), né le 2 août 1834, décédé à Paris le 4 octobre 1904
Il fut remarqué tout d'abord par sa statue du général Rapp réalisée alors qu'il n'avait que vingt ans. Par la suite, il obtint de nombreuses commandes officielles (35 œuvres de par le monde). Ses œuvres les plus connues sont le Lion de Belfort, qui rend hommage au courage et à la ténacité des défenseurs de la ville en 1870, et La Liberté éclairant le monde, placée à l'entrée du port de New York.
  • Laetitia BLÉGER : miss France 2004, née le 10 avril 1981
  • Rodolphe BURGER : chanteur, musicien, né le 26 novembre 1957
  • Franck DELAY : chanteur acteur né le 2 octobre 1973
  • Pascal ELBE : acteur, réalisateur, scénariste, né le 13 mars 1967
  • Pierre Marie GASCHY : Vicaire Apostolique à Saint-Pierre et Miquelon à compter du 16 juin 2009, évêque à Saint-Pierre et Miquelon (ordonné le 11 octobre 2009). Né le 26 juin 1941
  • Michel HAUSSER : musicien, né le 7 février 1927
  • Pierre HERMÉ : Chef pâtissier, créateur de la célèbre maison « Pierre Hermé Paris » connue pour ses marrons. Il est issu d'une famille de boulangers ayant exercé ce métier sur plusieurs générations. Né à Colmar en 1961.
  • Eugène NOACK : artiste peintre alsacien, né le 02/01/1908, décédé à Colmar le 29/09/1985.
    Eugène NOACK sur Alsace-collections.
Schongauer, sculpté par Bartholdi
C. Angsthelm
  • Jean RAPP : général et homme politique, comte Rapp, né à Colmar le 27 avril 1773 et décédé à Rheinweiler le 8 novembre 1821. Il est inhumé à Colmar, au cimetière du Ladhof, son cœur ayant été déposé en l'église Saint-Matthieu (église protestante), dans la même ville.
    Les communes de Colmar, Paris 07e et Strasbourg ont donné son nom à une rue.
  • Guy ROUX : entraîneur de football, né le 18 octobre 1938
  • Martin SCHONGAUER : artiste peintre alsacien, graveur. Auteur de La vierge au buisson de roses. Né vers 1450, décédé à Vieux-Brisach en 1491.
    Martin SCHOENGAUER sur Passée-des-arts.
  • Camille SÉE : homme politique, auteur d'une loi sur l'enseignement secondaire des filles en 1880, né à Colmar (?) le 10 mars 1847, décédé à Paris le 20 janvier 1919. Un lycée colmarien porte son nom.
  • Michel VALETTE : comédien, écrivain, chanteur auteur compositeur, né le 14 juin 1928
  • Jean Jacques WALTZ : dessinateur de bandes dessinées connu sous le nom de HANSI, né et décédé à Colmar (Haut-Rhin) les 23 février 1873 et 10 juin 1951

Ville de décès

  • Urbain Joseph Alexandre ADAM : Horloger.
Né à Kaysersberg le 25 mai 1815 et décédé le 18 janvier 1881.
Plus d'informations sur Kaysersberg.
  • Victor Charles ANTOINE : sculpteur (Monument du 152e R.I à l'Hartmannswillerkopf), né à Saint-Dié le 26 mai 1881, décédé le 11 février 1959.
  • Eugène NOACK : artiste peintre alsacien, né à Colmar le 02/01/1908, décédé le 29/09/1985.
    Eugène NOACK sur Alsace-collections.
  • Pierre PLEIMELDING : footballeur né à Laxou (Meurthe-et-Moselle) le 19 septembre 1952, décédé le 1er mai 2013.
  • Jean Jacques WALTZ : dessinateur de bandes dessinées connu sous le nom de HANSI, né et décédé à Colmar les 23 février 1873 et 10 juin 1951

Familles notables.png Notables

Les préfets

Prénom(s) NOM Période Observations
Pascal LELARGE -18/09/2016 Préfet de la Sarthe (01/2011-), préfet de l'Yonne en 2009-2010, préfet du Haut-Rhin (-2016), préfet du Finistère (19/09/2016-]
Il est né à Saint-Brieuc en 1956.
Photo sur Cote Brest.  
Laurent TOUVET 19/09/2016- Haut fonctionnaire, conseiller d'État, directeur général du Conseil supérieur de l'audiovisuel (2001-2004), préfet de l'Ain, préfet du Haut-Rhin
Il est né à Dijon le 08 septembre 1962.
Photo sur La Voix de l'Ain et Photo sur Agence Ami.  
- - -  

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Jean-Baptiste FLEURENT  ? - Né en 1838 à Colmar. Décédé le 17/01/1903 à Colmar. Député au Landesausschuss de 1888 à 1899  
- - -  
Daniel BLUMENTHAL 1908 - Né à Thann le 25/04/1860. Décédé à Paris le 29/03/1930. Avocat au barreau de Mulhouse, puis de Colmar. Conseiller général de Colmar de 1900 à 1918. Député au Landesausschuss en 1903, ainsi qu'au Reichstag de Strasbourg-Campagne la même année.  
- - -  
Charles SENGEL 1922 - 1929 Charles SENGEL, né à Brumath (Bas-Rhin) le 9 juillet 1867, fut d'abord un temps droguiste à Paris, après une enfance passée dans la maison familiale de la rue du Général Rampont (à Brumath, Bas-Rhin). A son retour en Alsace, il s'installa à Colmar où son frère aîné Philippe était aubergiste. Il y épousa en 1891 Catherine Sophie Gully, fille d'un commerçant d'étoffes de la cité haut-rhinoise. Il dirigea ensuite un négoce de produits manufacturés.
Membre du Parti Radical, Charles Sengel fit son entrée au Conseil Municipal de Colmar en 1908. Membre de la Commission municipale à partir du 26 novembre 1918, il devint adjoint au maire en 1919. Elu maire le 8 avril 1922, il exerça ce mandat durant sept années, jusqu'au 18 mai 1929. Colmar lui doit entre autres la création de la cité de la soie en 1926. Décédé en 1938, il fut enterré au cimetière de sa ville natale, Brumath (Société d'Histoire et d'Archéologie de Brumath, n°19, juin 1992, extraits, p.2).  
- - -  
Édouard RICHARD 1845 - Député maire de Colmar en 1945. Décoré de la légion d'honneur et de la Croix de guerre, le 2 février 1946, par le ministre des Armées Édouard MICHELET  
- - -  
Joseph REY 1970 - -  
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Edmond GERRER 1977 - 1995 -  
Gilbert MEYER 1995 - 2020 Fonctionnaire territorial. Conseiller général de l'ancien Canton de Neuf-Brisach de 1983 à 1995. Conseiller régional de 1986 à 1992.  
Éric STRAUMANN 2020 - (2026) Élu au deuxième tour avec 63,89 % des voix  
- - -  

Cf. : Mairesgenweb.

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
Joseph KUBLER après 1878 Né à Heiligenberg près de Molsheim. Décédé à Colmar le 22/11/1935. D'abord notaire à Wintzenheim. Conseiller général du canton de Wintzenheim de 1885 à 1918. Président du Conseil Général du Haut-Rhin de 1909 à 1918. Député à la chambre basse du Landtag pour Neuf-Brisach/Andolsheim de 1911 à 1918.  
- - -  

Les curés

Voir la page des édifices religieux.

Les bâtonniers

Prénom(s) NOM Période Observations
Paul Albert HELMER - - Né à Barr (Bas-Rhin) le 06 janvier 1874.
- Chevalier de la Légion d'Honneur
- Voir Commune de Barr "Les titulaires de la Légion d'Honneur"  
- - -  
Gérard CAHN - Voir Les titulaires de la Légion d'honneur.  
- - -  

Les titulaires de la Légion d'Honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Edmond Léopold BICART-SÉE 12 Juillet 1865 - Dossier - Docteur en Droit - Avocat au Conseil d'Etat et à la Cour de Cassation - Chevalier de la Légion d'Honneur - Commandeur et Officier de divers ordres - Epoux de Mlle Kann  
Paul Alphonse Eugène NACHBAUR 13 Avril 1860 - Dossier - Président du tribunal de 1ère instance de Colmar - Docteur en Droit - Chevalier de la Légion d'Honneur - Août 1927  
-  
Gérard KAHN 1925 2017 Avocat à la Cour d'Appel de Colmar. Bâtonnier. Vice-président de la Conférence des bâtonniers de France.
Commandeur de l'ordre de la Légion d'honneur.
Commandeur de l'ordre du Mérite.
Président du conseil de surveillance de la manufacture d'impression sur étoffes - Beauville.
L'inhumation a eu lieu au cimetière israélite de Colmar le 03 octobre 2017.
Photo.
Source : faire-part de décès - Dernières Nouvelles d'Alsace.  
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Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Émigration

Émigration en Algérie

Pictos recherche.png Article détaillé : Colmar - Émigration en Algérie

Émigration en Argentine

Pictos recherche.png Article détaillé : Colmar - Émigration en Argentine

Émigration en Nouvelle-Calédonie

  • Jean Georges HEYMANN Né en 1834 à Colmar, d'ascendance autrichienne, décédé en 1904 à Moindou (voir :[1]) , époux de Antoinette EXAVEYRON.
    Cette famille alsacienne semble cependant installée en Nouvelle-Calédonie avant juin 1873. En effet, Jean Georges HEYMANN établit sa demande d'option pour la nationalité française le 30 septembre 1872 à Nouméa. Il est alors gendarme. Dès 1875, il est installé cultivateur au 13e km , et occupe les fonctions de garde-champêtre de Moindou de 1880 à 1890. Comme les ESCHENBRENNER, c'est une famille implantée à Moindou jusqu'à récemment.
    (Source : bulletin C.G.A., 2000-2, n°130, p. 690)

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30-12h00 8h30-12h00 8h30-12h00 8h30-12h00 8h30-12h00 - -
Après-midi 14h00-17h30 14h00-17h30 14h00-17h30 14h00-17h30 14h00-19h00 - -
68066 - Colmar Hôtel de Ville.jpg

Mairie
Adresse : 1 place de la Mairie - BP 50528 - 68021 COLMAR Cédex

Tél : 03 89 20 68 68 - Fax : 03 89 23 97 19

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : Permanence le vend. jusqu'à 19h00 pour : état civil

Source : Site de la Ville (Juillet 2013)

Archives & Dépouillements des registres paroissiaux

  • Etat Civil récent

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Colmar d'antan
Sur Google Book

  • Encyclopédie militaire et maritime : Dictionnaire des armées de mer - Louis Pierre François Adolphe Chesnel de la Charbouclais (marquis de) - 1865
  • Qui êtes-vous ? - Volume 3 - C. Delagrave
  • François IGERSHEIM, L'Alsace des notables 1870-1914, la bourgeoisie et le peuple alsacien, Strasbourg, bf éditions, 1981 (CDI collège de Lutterbach)
  • Revue Connaissance des Arts, Hors-série n° 693 intitulé "Colmar, Musée Unterlinden", Paris, 2015, 66 pages, ISSN 1242-9198
  • Daniel DELATTRE et co-auteurs, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  • Bérangère Guilbaud-Rabiller, Le Grand Almanach de l'Alsace, 2017, La Crèche, Geste Éditions, 2016, ISBN 978-2-36746-480-0
  • Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  • Semestriel Rhin Couleur Sud, n° 2, automne/hiver 2016, Tours, JCF Rives de Loire, ISSN en cours

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Référence.png Notes et références

  1. Page 36, in Daniel DELATTRE et co-auteurs, Le Haut-Rhin, les 377 communes, Grandvilliers, Éditions Delattre, 2015, 240 pages, ISBN 978-2-36464-078-8
  2. Semaine 23, in Bérangère Guilbaud-Rabiller, Le Grand Almanach de l'Alsace, 2017, La Crèche, Geste Éditions, 2016, ISBN 978-2-36746-480-0
  3. Fiche Mérimée
  4. Page 4, dans l'article de Jean-François Lasnier intitulé "Le nouveau Unterlinden", in Revue Connaissance des Arts, Hors-série n° 693 intitulé "Colmar, Musée Unterlinden", Paris, 2015, 66 pages, ISSN 1242-9198
  5. Page 96, in Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  6. Fiche Mérimée
  7. Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck et Guy Bronner, Alsace : dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, La Nuée Bleue, 1995, 664 p. (ISBN 978-2-7165-0250-4), p. 101-102.
  8. Page 101, in Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  9. Architecte de la ville au début du XVIIIe siècle, et maître d'œuvre de cette maison
  10. Fiche Mérimée
  11. Page 12, dans l'article de Jean-claude Bonnard intitulé "Colmar, le Moyen-Âge et la Renaissance", in Semestriel Rhin Couleur Sud, n° 2, automne/hiver 2016, Tours, JCF Rives de Loire, ISSN en cours
  12. Fiche Mérimée
  13. Page 103, in Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Alsace, dictionnaire des monuments historiques, Strasbourg, Éditions La Nuée Bleue, 1995, 662 pages, ISBN 2-7165-0250-1
  14. Fiche Mérimée
  15. Fiche Mérimée
  16. Fiche Mérimée
  17. Fiche Mérimée


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