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67482 - Strasbourg 000305 Parc Orangerie.JPG|<center>Enseigne en 2019<br> {{Photo P. BELLIER}}</center>
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Les parcs

Jardin botanique

Créé en 1619 dans l'ancienne académie protestante de la ville, le Jardin botanique de l'Université de Strasbourg expose, en son emplacement actuel datant de 1884, d'une surface de 3,5 hectares, plus de six mille espèces de plantes dont certaines rares. Situé à proximité immédiate du palais universitaire dans la Neustadt, il est le deuxième plus ancien jardin botanique de France, derrière celui de Montpellier datant de 1593.

Localisation : 28 rue Goethe

Jardin des Deux Rives

D'une surface de 150 hectares, le jardin des Deux Rives a la particularité d'être un jardin transfrontalier, situé sur les deux rives du Rhin, implanté sur le territoire de la commune de Strasbourg (Bas-Rhin) et sur celui de la ville de Kehl (Allemagne). Il est un symbole fort de l'amitié franco allemande. Sur chacune des deux rives, l'allemand et le français sont pratiqués.

Outre les autres ponts qui enjambent le Rhin, les villes de Strasbourg et de Kehl sont reliées entre elles par la passerelle Mimram qui doit son nom à l'architecte parisien Marc Mimram. Cette passerelle est empruntée par les piétons et par les cyclistes. Les mauvaises conditions climatiques (gel par exemple) peuvent amener les autorités à fermer les accès à la passerelle pour des raisons de sécurité.

Le jardin des Deux Rives abrite des espaces verts à thème, de nombreuses plantes, des aires de détente et de jeux. Des concerts et des spectacles sont donnés dans ce jardin.

Localisation : 3 rue des Cavaliers

La grande allée menant à l'Allemagne
par la passerelle Mimram
Photo P. BELLIER
Ville de Kehl (Allemagne) sur la rive droite du Rhin
Photo P. BELLIER


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Parc de la citadelle

D'une surface de 12 hectares et situé dans le quartier de l'esplanade, le parc de la citadelle est implanté sur les vestiges de l'ancienne citadelle conçue par Vauban. Cette ancienne place fort a été détruite en 1870 et transformée en jardin public en 1964.

Aires de jeux pour les enfants, terrains de sport et terrains de pétanque agrémentent ce parc qui renferme des bassins où abondent faune et flore. D'agréables promenades peuvent être réalisées dans les larges allées ombragées.

Des manifestations culturelles et musicales y sont organisées.

À l'opposé du quai des Alpes, l'église de la Très Sainte-Trinité a été construite aux bords de ce beau parc, rue de Boston.

Les vestiges de l'ancienne citadelle se situent coté rue de Boston.

Localisation : quai des Alpes - quai des belges


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Parc des Contades

D'une surface d'environ 8 hectares, le parc des Contades a été créé en 1764 par le commandant de la province d’Alsace, le Maréchal Louis Georges Érasme de CONTADES, sur l'emplacement d'un ancien champ de tir.

La bonne société strasbourgeoise effectuait de belles promenades dans ce grand et magnifique parc qui a perdu de sa surface durant la période 1871-1918. En effet, durant la période du Reichsland, se construit la Neustadt[1].

Le parc des Contades est bordé par l'avenue de la Paix et par la rue des Arquebusiers où de belles demeures ont été construites. La synagogue de la Paix et des immeubles de standing donnant sur le parc ont été construits le long de l'avenue de la Paix.

Le parc des Contades a été inscrit à l'inventaire général du patrimoine culturel sous la référence IA67011087.

Localisation : Avenue de la Paix (derrière la Synagogue). Rue des arquebusiers.

Parc des Contades en 2019
Photo P. BELLIER
Parc des Contades en 2019
Photo P. BELLIER


Parc des Contades en 2019
Photo P. BELLIER
Rue des arquebusiers en 2019
Photo P. BELLIER


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Parc du Heyritz

D'une surface de près de 9 hectares, de création récente, le parc du Heyritz est une invitation aux promenades, au farniente. De belles allées éclairées et des points d'eau agrémentent ce parc, également prisés des cyclistes. Nombreux volatils (canards, poules d'eau, cygnes) ont élu domicile dans ce parc, jouxtant une voie d'eau.

Le parc du Heyritz est un point de jonction entre les quartiers nord et sud de la ville, puisque situé entre le N.H.C. [2] et le quartier de la Plaine des Bouchers. La liaison s'effectue par un tunnel construit sous l'axe stratégique de circulation qu'est la RN4 (actuellement autoroute).

Localisation : Allée Colette Besson par la rue Averroes. Quai Menachem Taffem (en face du N.H.C. - Pas de parking.).


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Parc Eugène Imbs

Dédié à Eugène IMBS, ce parc a été construit en 1957. Figure du syndicalisme, Eugène IMBS fut conseiller municipal et adjoint au maire.

Localisation : Route de Schirmeck (l'entrée s'effectue rue de l'Abbé Lemire).

Parc de l'Orangerie

D'une surface de 26 hectares, le parc de l'Orangerie est le plus ancien parc et le plus apprécié des habitants de la ville. Il fut dessiné en 1692 par André Le Nôtre, semble-t-il, et son aménagement débuta en 1740. Par ses belles allées, sa verdure, son fleurissement, ses attractions, le parc est propice aux promenades, aux sports. Les aires de jeux permettent aux enfants de passer d'agréables moments.

Le parc de l'Orangerie est séparé des institutions européennes par un grand boulevard : "le Boulevard de l'Europe" prolongeant "L'allée de la Robertsau" bordé de magnifiques bâtis, jadis propriété de la bourgeoisie strasbourgeoise.

Le parc abrite en son sein deux célèbres établissements : la pavillon Joséphine et le Buerehiesel.

- Le pavillon Joséphine, construit en 1804, doit son nom à l'impératrice Joséphine de Beauharnais, épouse de Napoléon Bonaparte, qui aurait séjourné une seule nuit dans ce lieu. Le pavillon accueille de nombreuses manifestations (des banquets, des expositions dont le salon des antiquaires de grande renommée).
- Le Buerehiesel est un restaurant réputé à la cuisine raffinée. Il est situé dans une maison alsacienne de 1885. Eric Westermann est le chef de ce restaurant étoilé.

Le parc de l'Orangerie abrite un zoo. Celui-ci accueille de nombreux animaux et volatiles : singes, chèvres, tortues, canards, perruches, perroquets et bien d'autres. Autrefois menacée de disparition, la cigogne a été réintroduite dans ce parc. Ce fut un franc succès car les cigognes se sont reproduites. Il est dénombré prés d'un millier de naissances de cigogneaux. Elles nichent non seulement dans le zoo mais aussi dans le parc et dans les arbres des grands boulevards avoisinants. Il n'est pas rare de les voir dans le ciel alsacien ou dans la campagne environnante.

Différents éléments du parc de l'Orangerie (la fontaine située devant le pavillon Joséphine, la statue de Gänseliesel, le buste de Victor Ernst NESSLER, le pavillon Joséphine, la partie ancienne de l'ancienne ferme dite Buerehiesel) ont été classés aux monuments historiques sous la référence PA00085186.

Localisation : Avenue de l'Europe


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Parc

Plan du Parc
Image satellite Google


Fleurissement en 2014
Photo P. BELLIER
Fleurissement en 2014
Photo P. BELLIER


Plan d'eau en 2019
Photo P. BELLIER



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Fontaine



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Statue de Gänseliesel

Gänseliesel en 2019
Photo P. BELLIER



Réalisée en 1899, la statue de Gänseliesel est une oeuvre du sculpteur Charles Albert Schultz, sur commande de la ville de Strasbourg. Destinée à la fontaine de la grande halle aux légumes (actuel restaurant "A l'Ancienne Douane"), cette oeuvre représente une alsacienne portant un panier de légumes, une oie voulant le lui voler.

La statue fut installée dans la halle. En raison du mauvais éclairage du bâtiment, elle fut immédiatement redescendue et il fallut lui trouver un autre emplacement. Cette tâche fut confiée à l'artiste lui-même qui, après plusieurs propositions, se décida pour un jardin public.

Ainsi, "Gänseliesel" fut installée en 1900 dans le parc de l'orangerie.



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Buste de Victor Ernst NESSLER

Buste de Victor NESSLER
Photo P. BELLIER




Pictos recherche.png Article détaillé : Victor Ernst NESSLER - Biographie


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Pavillon Joséphine


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Restaurant Buerehiesel

Le Buerehiesel en 2019
Photo P. BELLIER


Cette bâtisse est une ancienne ferme alsacienne de 1607 qui a été démontée pièce par pièce pour être remonter dans le parc de l'Orangerie dans le cadre de l'Exposition Industrielle Internationale de 1895.

En 1970, cette maison a été rachetée par Viviane et Antoine WESTERMANN qui feront de ce restaurant un établissement prestigieux, bénéficiant d'une renommée régionale et nationale. Leur fils Éric poursuit l'excellence du Buerehiesel, restaurant étoilé.



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Parc du château de Pourtalès

D'une surface de 24 hectares, situé à l'extrême Nord-Est de la ville et en bordure de la forêt de la Robertsau, le parc de Pourtales est très apprécié des Strasbourgeois. Les allées larges et entretenues sont une invitation aux promenades en famille, entre amis ou en solitaire. La pratique du vélo est largement répandue dans le parc ainsi que dans la forêt qui le jouxte.

Fuyant la chaleur accablante des pleins étés, nombreux habitants de la ville trouvent refuge dans le parc, en quête de fraîcheur à l'ombre des grands arbres.

Le parc de Pourtales est également connu pour son château du même nom, construit en 1750 par une riche famille industrielle strasbourgeoise : la famille BUSSIÈRE. Entre 1870 et 1914, le comte Edmond de POURTALÈS-GORGIER et son épouse, la comtesse Mélanie de POURTALÈS, accueillaient Napoléon III, l'impératrice Eugénie, Louis de Bavière, et bien d'autres encore (des aristocrates européens, des musiciens, des écrivains).

En mai 2019, un portrait de Mélanie De BUSSIÈRE, comtesse Edmond de POURTALÈS, a été vendu aux enchères [3].

Localisation : Rue château de la Robertsau.


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Le château de Pourtalès en 2019
Photo P. BELLIER



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Parc Schulmeister

D'une surface de 7 hectares, le parc de la Schulmesiter doit son nom à Charles Louis SCHULMEISTER.

Fils du pasteur Jean Geofroi SCHULMEISTER et de Jeannette Élisabeth Ritzhaub, Charles Louis SCHULMEISTER est né à Freystätt dans le Grand Duché de Bade (Allemagne) le 05/08/1770 et est décédé à Strasbourg (Bas-Rhin) le 08/05/1853. Charles Louis SCHULMEISTER fut un espion de Napoléon 1er auprès duquel il fit fortune. Acquit en 1806 au lieu-dit "Canardière" ("Entenfang"), ce parc fut agrandi pour atteindre une surface de 200 hectares. Le nom de baptême de ce vaste domaine fut "meine Aue" (ma prairie), conférant ainsi son nom quartier de la Meinau. Charles Louis SCHULMEISTER y fit construire un château, inspiré du château de la Malmaison. C'était un lieu de mondanité. L'impératrice Joséphine et sa fille la reine Hortense vinrent souvent en ce lieu.

La prospérité de Charles Louis SCHULMEISTER fut mise à mal avec la fin du règne de Napoléon 1er. Le château est vendu, transformé en sucrerie et l'immense parc en champ de betteraves.

Dévasté lors de l'invasion de 1814, le château fut détruit en 1873 (ou 1874) sur décision des autorités allemandes de l'époque. De ce château disparu, il subsiste deux bâtis, les anciennes écuries, actuellement ateliers municipaux de la ville.

En 1971, le parc Schulmeister, également connu sous le nom de Parc de la Meinau, fut aménagé. Allées, plan d'eau et aires de jeux ont vu le jour pour le plus grand bonheur des habitants. Des travaux de réaménagement, en particulier des promenades, ont eu lieu en 2009-2010. La place la Meinau, située entre les deux anciennes écuries, a été réaménagée en 2013.

Localisation : Rue du Rhin Tortu


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Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Contes et légendes de Strasbourg
  Strasbourg de A à Z
  Strasbourg d'antan
  Trois grandes Familles strasbourgeoises (livre d’or de strasbourg)
  Les restaurants strasbourgeois
  Strasbourg en 100 dates
  Faculté de Droit de Strasbourg - Campus de l'Esplanade
  La station de sismologie de Strasbourg
  L'Observatoire astronomique de Strasbourg
  La merveilleuse histoire de Strasbourg

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Référence.png Notes et références

  1. La Neustadt est le quartier allemand (ou quartier impérial, nouvelle ville) construit lors de l'extension de la ville par les autorités allemandes.
  2. N.H.C. : Nouvel Hôpital Civil
  3. Source : France Bleu Infos