67437 - Saverne

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Saverne
Blason Saverne-67437.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 67 - Blason - Bas-Rhin.png    Bas-Rhin
Métropole
Canton Blason Saverne-67437.png   67-14   Saverne

Blason Saverne-67437.png   67-21   Saverne (Ancien canton)

Code INSEE 67437
Code postal 67700
Population 11201 habitants (1999)
Nom des habitants Savernois, Savernoises
Superficie 2601 hectares
Densité 430.64 hab./km²
Altitude Mini: 177 m
Point culminant 463 m
Coordonnées
géographiques
48.742222° / 7.362777° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
67437 - Saverne carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

67437 - Saverne.jpg
  • Saverne, d'abord station romaine (Tres Tabernae, Trois Auberges), établie pour défendre le passage des Vosges, était la possession des évêques de Metz. Elle fit ensuite partie, pendant plusieurs siècles, du domaine des duc de Souabe et d'Alsace ; elle passa au XIIIe aux mains des évêques de Strasbourg qui la conservèrent jusqu'à la Révolution.
  • La ville garda son importance commerciale et militaire du fait qu'elle était située au pied des Vosges, sur la route de Nancy à Strasbourg.
  • En 1525, les paysans révoltés ou rustauds s'emparèrent de Saverne, que vint assiéger le duc Antoine de Lorraine. Après quelque résistance, ils avaient consenti à se rendre, moyennant la vie sauve ; mais à peine quittaient-ils Saverne sans arme, au nombre de 20 000, qu'ils furent traqués et mis à mort par les lansquenets, malgré les efforts du duc de Lorraine.
  • De 1561 à 1681, Saverne fut la résidence des évêques de Strasbourg chassés par la Réforme.
  • Saverne eut beaucoup à souffrir pendant la guerre de Trente Ans. En 1675, Montecuculli vint l'assiéger pour tenter de la reprendre à la France. Ses fortifications furent rasées en 1677.
  • A la veille de la guerre de 1914, les officiers allemands du 99e régiment d'infanterie avaient provoqué de tels incidents et entretenaient avec la population de si mauvais rapports qu'il fallut déplacer le régiment. Les Français rentrèrent à Saverne le 19 Novembre 1918. Le 22 Novembre 1944, la ville était à nouveau libérée par la Division Leclerc.
  • Sous-préfecture.

Héraldique

D'or à la bande de sable chargée d'une licorne bondissante du champ, accornée et onglée d'argent

Histoire administrative

  • Département - 1801-.... :
  • Arrondissement - 1801-.... :
  • Canton - 1801-.... :

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Repère géographique.png Repères géographiques

Saverne est une petite ville située au centre ouest du département du Bas-Rhin (67).

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Château des Rohan

67437 - Saverne château des Rohan.jpg
  • Le château actuel est le quatrième d'une série de monuments qui se sont succédés à cet emplacement depuis le Moyen-Âge, le tout premier édifice seigneurial était le Oberhof -le château supérieur- situé en surplomb du palais épiscopal.
  • Il est construit sur l'angle Nord Est des remparts de la ville. Au XIe siècle, un château fort en carré occupe l'emplacement. En 1417, Saverne est le siège de l'épiscopat strasbourgeois, c'est-à-dire qu'elle n'est ni libre ni inféodée à un seigneur, mais appartient à l'évêque de Strasbourg. Elle sert de siège pour l'administration de ses biens et propriétés, qui sont vastes, de part et d'autre du Rhin.
  • Plusieurs évêques vont particulièrement développer la cité : Albert puis Robert de Bavière au XVe. Au XVIe l'évêque de Honstein transforme le château fort en résidence de style Renaissance. En 1670, l'évêque François Egon de Furstenberg reconstruit sur les remparts une aile Est attribuée à l'architecte Tomaso Comagio qui ajoute une terrasse, des jardins et une pièce d'eau.
  • Après l'incendie de 1709, le cardinal Armand de Rohan Soubise confie à Robert de Cotte (1656-1735), architecte du Roi, la réparation et l'achèvement de l'édifice. Un jardin à la française avec un grand canal de près de 5 km de long.
  • À la suite d'un incendie qui, en 1779 avait détruit l'ancien château des évêques de Strasbourg, le château actuel fut construit sur un plan plus vaste par l'architecte Nicolas Salins de Montfort pour le cardinal Louis René de Rohan Guéméné. Les cardinaux de Rohan qui sont liés à l'âge d'or de la ville, dont les somptueuses fêtes épiscopales, lui ont valu le titre de "Versailles alsacien".
  • Les deux ailes en retour, du côté de la ville, ont été ajoutées sous le Premier Empire. Napoléon Ier avait fait du château une résidence pour les veuves des fonctionnaires morts en service.
  • L'ensemble a été restauré après 1919. Si la façade qui regarde la ville parait un peu écrasée par suite de sa position en contrebas, la façade opposée sur les jardins offre des proportions grandioses et une ordonnance monumentale : trois escaliers, enjambant le fossé, donnent accès à l'avant-corps central, flanqué de huit colonnes corinthiennes, et aux deux pavillons d'angle ; de part et d'autre de l'avant-corps, quatorze travées encadrées de hauts pilastres corinthiens. Une balustrade surmonte cette immense composition.
  • Le musée de Saverne occupe, avec la section Louise Weiss, la section archéologique et le fonds d'art et d'histoire.



Église paroissiale Notre Dame de la Nativité

C.Angsthelm
  • L'église, de style roman, s'appuyait à l'origine sur l'enceinte romaine. Une tour romane du XIIe se dresse devant la façade. Dans la tour porche voûtée d'ogives primitives, un grand Christ en croix de 1756.
  • La nef du XVe, large et basse, couverte de voûtes d'ogives ramifiées, est bordée d'un seul collatéral.
  • Le chœur, beaucoup plus élevé et plus étroit, est de la fin du XIVe siècle. On y trouve les pierres tombales des évêques Robert de Bavière et Guillaume de Hohenstein du XVe avec blason sculpté et Crucifixion. Quatre tableaux de la Passion attribués à Hans Wohlgemuth (école allemande du XVe). Un Christ en croix du XVIe avec une croix d'épines réelles.
67437 - Saverne marbre déploration du christ.jpg
  • Dans la nef, un haut-relief de la Passion, le plus ancien, mais fait d'un matériau presque inconnu en Alsace, en marbre blanc du XVIe, est l'œuvre du sculpteur Adolphe Daucher (1460-1523) ; toute inscription ayant disparu, on ne sait plus si c'est l'épitaphe d'un prélat ou un monument votif. C'est un Christ de pitié, de composition déjà italianisante, entre la Vierge et saint Jean.
  • La chaire est du XVe siècle, due à l'architecte Hans Hammer ; il est possible que ce maître d'œuvre de la cathédrale de Strasbourg soit aussi l'architecte de cette partie de l'église.
  • Dans la chapelle de la Vierge, construite en 1493, un vaste panneau en bois de la fin du XVe représente une Assomption peinte sur fond or ; en bas, en demi-relief, les douze apôtres forment un groupe d'un superbe mouvement. Bustes des quatre premiers évêques de Strasbourg (début XVIe).
  • Le buffet d'orgue Kraemer de 1784 est de style baroque tardif.
  • Les fonts baptismaux de 1615 sont dus au sculpteur Hans Faber de Saverne.
  • Les vitraux du chœur ont été mis en place entre 1920 et 1930 pour remplacer ceux détruits lors du bombardement des 30-31 juillet 1918. Dans le collatéral nord, les vitraux modernes sont d'Adeline Herbert-Stevens, de 1962.



Église des Récollets

67437 - Saverne église des Récollets 1313.jpg
  • L'église faisait partie d'un couvent construit en 1303 et qui fut occupé de 1486 à la Révolution par les franciscains Récollets.
  • Intérieur à nef unique plafonnée, le chœur et l'abside sont voûtés. Un bas-relief de la Renaissance figurant Notre Dame des Sept Douleurs (1617). Une belle pierre tumulaire (XVIe) de Frédéric de Lutzelbourg et de son épouse Sophie de Wilsberg.
  • Ancien cloître du couvent (XIVe) de style gothique. Sur le mur d'une galerie des fresques du XVIe représentant des scènes bibliques et religieuses inspirées de la Contre-Réforme : la vie du Christ, le triomphe de la mort.
  • Il abrite plusieurs dalles funéraires du XVIe et XVIIe.
  • Après avoir accueilli un couvent, il se transforme en école latine.
  • Au XVIIe siècle, il abrite des magasins et des troupes de passage avant de redevenir un collège féminin puis une annexe du collège Poincaré.



Ancienne résidence des princes-évêques

67437 - Saverne ancienne résidence des evêques 1680.jpg
  • Appelé aussi le "Petit-Château", le bâtiment principal de la résidence secondaire des évêques de Saverne fut détruit en 1680 pour la construction de l'actuelle sous-préfecture datée de 1684. Seule subsiste une tour d'escalier provenant de l'ancien château supérieur dit "Oberhof". Cette tourelle ouvre à l'extérieur par un portail Renaissance aux colonnes torses soutenant un entablement aux armes mutilées. (MH)
  • Une partie de l'ancienne enceinte romane forme le soubassement et le mur extérieur des bâtiments de la sous-préfecture.
  • Visitant ses provinces du Rhin, le roi Charles X y séjourna en septembre 1878 lorsqu'il honora l'Alsace de sa présence.


Maison Katz

67437 - Saverne maison receveur Katz 1605.jpg
  • Construite en 1605 pour Henri Katz, receveur général de l'évêché. Magnifique façade à colombages illustrant le style de la Renaissance allemande. Bel héritage du passé : ce qui n'était au départ qu'une boucherie, est devenu une tonnellerie puis un restaurant.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

  • Gérard OBERLÉ, écrivain né le 27 novembre 1945

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 849 3 980 4 163 4 595 5 106 5 352 5 226 5 738 6 407 5 348
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 5 331 5 489 5 900 6 201 6 605 6 936 7 341 8 322 8 498 8 937
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 9 153 7 316 7 916 8 436 9 141 8 869 8 682 9 056 9 682 10 170
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 10 327 10 278 11 201 11 907 11 685 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013

Familles notables.png Notables

Famille HEVR

Vladi bierakademie.jpg

Vladimir HEVR, est né à Belgrade en 1900, de parents tchèques, originaires de Pilzen. Son père était Maître Brasseur dans une grande brasserie de Belgrade. Il quitta la Serbie pour faire ses études à la Bierakademie de Weihenstephan en Allemagne, et occupa un premier poste dans une Brasserie de Sarrebrück. En 1925, il rejoignit la Brasserie Schweickart de Saverne qu'il développa sous l'égide de son Patron, Monsieur Gerber père. Il y occupa le poste de Maître Brasseur jusqu'en 1948. De confession orthodoxe, il acquit la nationalité française.

Vladimir a épousé, en 1938, Ilse, la fille de François REIMANN - Maître-tailleur - propriétaire du magasin "Vêtements REIMANN" Grand Rue à Saverne. Lors du départ à la retraite de François REIMANN, en 1948, Vladimir rejoignit son épouse Ilse dans la gestion du magasin, et cela jusqu'en 1966, pour profiter d'une retraite bien méritée. Fervent chasseur, il était adjudicataire des Chasses de Stambach et de Reutenbourg, durant plusieurs périodes.

Les exploits de Valdimir HEVR à la Libération de Saverne : Le 22 novembre 1944, la tenaille du groupe Massu-Rouvillois de la 2° DB se referma sur Saverne : Rouvillois arriva par Steinbourg-Dettwiller et Massu par Reinhardsmunster. Le même jour Saverne était libérée, et les troupes de Massu et de Rouvillois se dirigèrent sur Strasbourg. Vladimir HEVR, le Maître-Brasseur a retenu dans la cave de la Brasserie, 80 soldats allemands. Il barricada solidement toutes les ouvertures et appela les FFI qui les désarmèrent et les firent prisonniers, parmi eux se trouva le Général allemand Von Bruhn. 1500 prisonniers étaient rassemblés dans le Foyer St Joseph.
L'agression de Vladimir HEVR :

Vladi agressé.jpg

Le 23 octobre 1953, Vladimir HEVR a été agressé dans son magasin par deux jeunes voyous, qui l'ont frappé à la tête avec une bouteille de Champagne. Avec l'aide des voisins, Vladimir bloqua la 15 CV Citroen des agresseurs, (volée en Belgique). Les deux jeunes agresseurs, âgés de 17 et 22 ans de nationalité allemande, ont été déférés à la Justice. Vladimir ne garda pas de séquelles de cette agression.
Marie-Jeanne - la Miss de Saverne : Marie-Jeanne Miss.jpg Vladimir et Ilse avaient une fille unique, élue "Reine du Muguet et Reine des Roses" Mariée a Étienne Barthelmé, ils eurent deux enfants : Pascal et Sandra. Marie-Jeanne est décédée en 1993 des suites d'un cancer. Pascal habite la maison familiale à Saverne - Rue du Général Leclerc -

Voir le site : http://fr.360.yahoo.com/ebarobernai

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Florent Dagobert ARTH 11/1791 - 02/1793 -  
Joseph HARTMANN 14/05/1793 - 30/05/1793 -  
Guillaume Antoine ELVERT 31/05/1793 - 05/06/1794 -  
Bernard Joseph JANESSON 02/1793 - -  
Jean Baptiste VILLEMAIRE 06/06/1794 - -  
Claude Pierre MONET 1800 - 1808 -  
Frédéric Antoine Marie THIEBAUT 1808 - 1809 -  
François Joseph Georges BEHR 1809 - 1814 -  
Louis Antoine ARTH 01/1814 - -  
- - -  
- - -  
- - -  
Antoine Victor Dagobert FISCHER 1871 - 1879 -  
- - -  
- - -  
Louis KNOEPFFLER 1908 - 1914 Ne figure pas dans la liste des maires de la source  
- - -  
Ernest MEYER 1959 - 1984 -  
- - -  
- - -  
- - -  
Marie Joseph Paul WOLFF 1956 - 1977 Ne figure pas dans la liste des maires de la source  
Adrien ZELLER 1977 - 2001 Conseiller général (1973-1988).
Conseiller régional (1974-2009).
Député (1973-1986, 1988-1998).
Député européen (1974-1976, 1989-1992)  
Thierry CARBIENER 2001 - 2008 Conseiller général  
Émile BLESSIG 2008 - 03/2013 Conseiller général - [ Photo]  
Stéphane LEYENBERGER 2013 - (2020) -  
- - -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
 ? CRIQUI - Notaire en 1958.
Sans autres renseignements.  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Joseph KLEIN -1836 Certainement Vicaire à Saverne avant 1836. Curé à Achenheim. Décède en 1872  
- -  

Les autres personnalités

  • Louis Klein : Curé. Pour plus d'informations, voir Rohrwiller - Les curés.
  • Eugène Laville : (1814-1869) peintre et lithographe
  • Hubert Carabin : (1862-1932) sculpteur
  • Paul Acker : (1874-1915) romancier
  • Edmond About : né à Dieuze (1828-1885) a longtemps habité Saverne
  • Charles de Foucauld : né à Strasbourg (1858-1916) y passait ses vacances chez son oncle, fondateur du musée.

Les titulaires de la Légion d'Honneur

Pictos recherche.png Article détaillé : Saverne - Légion d'honneur

Les "mariages Napoléon"

Napoléon Ier, fit édicter un décret le 25 mars 1810 "par lequel Sa Majesté Impériale et Roi, voulant marquer par des actes de bienfaisance l'époque de son mariage avec Sa Majesté Impériale et Reine l'Archiduchesse Marie-Louise d'Autriche...". (Décret Impérial, contenant les Actes de bienfaisance et d'indulgence à l'occasion du Mariage de Sa Majesté Empereur et Roi, pris au Palais de Compiègne le 25 mars 1810). Il s'agissait de marier 6 000 militaires, dans des villes de l'empire, avec des filles du cru, qui seraient dotées pour l'occasion, afin de récompenser ces soldats. Ces militaires devaient répondre à plusieurs critères dont celui d'être en retraite (militaire) et d'avoir participé au moins à une campagne. Les mariages auraient lieu le 22 avril 1810 (tous n'ont pas eu lieu à cette date), avec des filles de leur commune, auxquelles il serait accordé une dot de 1 200 francs pour Paris et de 600 francs pour le reste de l'Empire.

Les militaires et les filles à marier étaient choisis de la manière suivante : pour les villes chefs-lieux de département, par délibération du conseil municipal, approuvée par le préfet, pour les villes qui ne sont pas chefs-lieux de département, aussi par délibération du conseil municipal, approuvée par le sous-préfet. Il est précisé dans le décret (titre IV, 7), que "les communes qui ne seraient pas comprises dans les articles précédents, pourront sur la délibération du conseil municipal, approuvée par le sous-préfet, marier un militaire et une fille de la commune, en se conformant, pour le choix et pour la quotité de la dot, aux dispositions ci-dessus." Durant plusieurs années, à l'anniversaire du sacre par exemple, ou bien pour fêter la naissance du Roi de Rome, l'opération se renouvellera.

A Saverne, le 23 avril 1810, on célébra deux mariages :

- François Joseph BONGAHR, né le 16/09/1777 à Saverne, "militaire réformé de la ... (un mot) d'artillerie de 2ème classe", domicilié à Saverne, fils de Joseph (+ ap. 04/1810), "ci-devant cabaretier à l'enseigne du Boeuf Rouge", et de Marguerite SCHAEFFER (+ ap. 04/1810), qui épouse Marie Anne OTT, née le 13/11/1790 à Saverne, fille de Antoine (+ av. 04/1810), tonnelier à Saverne, et de Barbe PHILIPP (+ ap. 04/1810).

- Jacques RECHT, né le 05/05/1782 à Saverne, "militaire retiré du 27ème de ligne", tonnelier, domicilié à Saverne, fils de Joseph (+ av. 04/1810), tonnelier à Saverne, et de Barbe RENDINGER (+ ap. 04/1810), qui épouse Marie Catherine ROEHL, née le 06/03/1781 à Saverne, fille de François Antoine (+ av. 04/1810), manœuvre, et de Christine Reine VERTLEV (?) (+ av. 04/1810).

On indique sur les deux actes : "Époux choisis pour le canton de Saverne par la commission à ce nommée par le sous-Préfet de l'arrondissement, et présidée par le Juge de Paix du dit canton, en commémoration de la solennité (sic) du mariage de Sa Majesté l'Empereur des Français, d'après les dispositions de l'article 5 du décret impérial du 25 mars dernier, par délibération du 12 du courant."

Et pour les épouses : "Fille choisie par la susdite commission cantonale pour épouse du dit... (nom de l'époux), comme réunissant les qualités requises par le décret impérial précité."

Émigration

Émigration en Algérie

Voir : L'émigration en Algérie

Anecdotes et personnages divers

Marie FEISSLER, "sorcière"

Léonard FEISSLER (FISSLER), né avant 1573 à Silz, district de Gosserweiller, Rhénanie-Palatinat, est cité depuis le 30/03/1593 comme bourgeois de Saverne. Potier (1630), il est aussi cité comme appariteur du Magistrat de Saverne. Il décède à Saverne le 22/04/1638.

Il épouse, avant 1598, probablement à Saverne, Marie NNN... (dont l'on ignore le nom de jeune fille), et qui fut arrêtée en 1615 comme sorcière, et exécutée entre le 11 et le 28/12/1617.

Ce n'était malheureusement pas la seule, et à Saverne, comme dans bien d'autres villes en Alsace (Sélestat, Bergheim, Kaysersberg...), de nombreux procès de sorcellerie eurent lieu, se terminant toujours d'une horrible manière.

Saverne possédait un lieu "magique", au Mont-Saint-Michel, sur les hauteurs de la cité, où se trouvait "l'Exenschule" (l'école des sorcières), lieu où elles se réunissaient pour célébrer le sabbat et se livrer à leurs autres activités.

Entre 1614 et 1742, 64 cas de sorcellerie sont recensés à Saverne. Trente de ces cas se terminent par une exécution capitale, le plus souvent sur le bûcher. Les enfants ne sont même pas épargnés. On trouve parmi les victimes de ces procès un garçon de 9 ans, Philippe SCHRAM, qui périra après aveux, avec ses 6 complices âgés de 9 à 16 ans. On ne faisait aux enfants que la grâce de les étrangler au lieu de les brûler vifs.

Les bûchers de sorciers et sorcières allumés dans l'Occident chrétien du XVème au XVIIIème siècle auraient fait environ 50.000 victimes d'après les historiens. Les femmes représentaient environ les 3/4 des accusés dans des procès de sorcellerie tout à fait légaux qui s'appuyaient sur des traités de "démonologie". Pendant quatre siècles, la chasse aux sorcières s'est répandue dans toute l'Europe, mais avec une intensité particulière dans le Saint Empire romain germanique et les régions voisines. Suisse, Pays-Bas, Flandre, Luxembourg, Lorraine et Franche-Comté sont, après l'Allemagne actuelle, les régions qui ont compté le plus grand nombre de bûchers de sorcières et de sorciers.
Les victimes étaient généralement accusées d'avoir provoqué des adultères, des avortements ou des morts d'enfants, par maléfices ou par magie. Après avoir été torturées et interrogées, on les confiait au bourreau, et elles étaient brûlées après avoir été décapitées à la hache ou à l'épée.
Pour Marie, la position de son époux dans la cité n'avait pas suffit à l'épargner !

Voir : [1] et [2]

Léonard et Marie ont eut deux filles :

- Catherine, qui épouse à Saverne en 1630 Hans KRAFT.

- Élisabeth, née avant 1600, décédée après 1635, qui épouse en premières noces un nommé Henri ANDREA, et en secondes noces, avant 1624, Jean QUIRIN, né avant 1598 à Lindau-im-Elsenthalisch Hoff (aujourd'hui Roschach, près de Landau, Rhénanie-Palatinat, Allemagne), décédé à Saverne avant 1650, responsable du fourrage épiscopal et greffier municipal (1626).

De cette seconde union est née une fille, Anne Marguerite QUIRIN, née avant 1633, qui épouse à Saverne, le 17/04/1651, Jean Nicolas FABER, né avant 1615, maître sculpteur sur pierre et sur bois, membre du Conseil de Saverne, d'où postérité sur 14 générations jusqu'à nos jours. Voir fiche

La famille FABER ou trois générations de maîtres sculpteurs

- Nicolas FABER, dit Brandschit, (o av.1560, + av.1629), maître sculpteur sur bois et sur pierre, domicilié à Saverne, était aussi mercier, occupation probablement tenue par son épouse Marie qu'il avait épousée avant 1580. En 1606, il achète une maison dans la haute ville. En 1622, pendant la guerre de Trente Ans, au cours du siège de Saverne par le général Masnfeld, il y accueille quinze réfugiés.

- Hans FABER, fils du précédent, dit aussi Brandschit, (o av.1583, + 11/04/1639 Saverne), maître sculpteur sur bois et sur pierre à Saverne. Il épouse en 1603 à Saverne, Marguerite SCHRAMM (o av.1585, + 25/05/1642 Saverne), fille de Jacques, gardien de porte et cordonnier, depuis 1580 bourgeois de Saverne, et de NN...

Sculpteur réputé de Saverne et de sa région. De nombreuses œuvres lui sont attribuées : la Maison Katz, la chaire de l'église paroissiale etc... et aussi les fonts baptismaux de l'église de la Nativité de Saverne.

Les textes d'archives qui le mentionnent l'appellent également Brandschit et le qualifient de sculpteur et bourgeois considéré, honorable, honnête et modeste. Différentes œuvres lui furent commandées entre 1606 et 1621 dont deux seulement nous sont parvenues : les fonts baptismaux de Notre-Dame-de-la-Nativité de Saverne et la plaque commémorative sculptée du rocher du Saut-du-Prince-Charles.

Un corpus d'une quinzaine de rondes bosses et reliefs en bois et en grès peuvent cependant lui être attribué avec plus ou moins de certitude. Parmi ceux-ci figurent le monument funéraire de Richard de Lutzelbourg au couvent des Récollets de Saverne, les fonts baptismaux de l'église de Molsheim, une croix rurale de Saint-Jean-Saverne ainsi qu'une demi-douzaine de statues conservées dans l'église du même village. Les sculptures du colombage de la maison Katz de Saverne sont attribuées à Faber et à son père pour la partie de 1605 et à son fils pour la partie datant de 1668. (Dictionnaire des biographies alsaciennes - Fa. p. 876,877).

- Jean Nicolas FABER, fils du précédent, (o av.1615), maître sculpteur sur pierre et sur bois, membre du Conseil de Saverne. Il épouse en premières noces en 1635, Marie Salomé KRANCH (+ 1650), et en secondes noces à Saverne, le 17/04/1651, Anne Marguerite QUIRIN (o av.1633), d'où Anne Marie FABER, qui suit.

- Anne Marie FABER, fille du précédent (o 26/01/1652 Saverne, + 10/11/1715 Breitenbach, Bas-Rhin), cabaretière, qui épouse entre 1672 et 1685 André HAAS (o av.1652, + 23/02/1726), cabaretier, prévôt de Breitenbach. Ils eurent un fils : François Martin HAAS (o 13/11/1689 Breitenbach, + 04/06/1766 Breitenbach), tonnelier, juré, assesseur au tribunal, prévôt de Breitenbach, qui se distingue aussi par ses 7 mariages entre 1713 et 1754. Voir fiche : [3]


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30-12h00 8h30-12h00 8h30-12h00 8h30-12h00 8h30-12h00 - -
Après-midi 14h00-17h30 14h00-17h30 14h00-17h30 14h00-17h30 14h00-17h00 - -
67437 - Saverne Hôtel de Ville.jpg

Mairie
Adresse : 78 Grand’rue - 67703 SAVERNE

Tél : 03 88 71 52 71 - Fax : 03 88 71 27 22

Courriel :

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.saverne.fr/ (05-11-2013)

Dépouillements des registres paroissiaux et d'état civil

Les registres paroissiaux et l'état civil sont consultables en ligne sur le site Adeloch des Archives départementales : Adeloch

Les recensements sont également consultables en ligne sur le site Ellenbach : Ellenbach

Archives notariales

Remarques

  • 1871-1918 : commune administrée par l'Allemagne.

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