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|nomcommune= La Broque
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{{Canton 67-23}} (Ancien canton)
{{Canton 67-23}} (Ancien canton)
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== {{Histoire de la commune}} ==
== {{Histoire de la commune}} ==


=== {{Toponymie}} ===
=== Héraldique ===
 
De gueules aux deux saumons adossés d'argent accompagnés de quatre croisettes d'or ordonnées 1, 2 et 1.


=== {{Héraldique}} ===
=== Histoire administrative ===


De gueules aux deux saumons adossés d'argent accompagnés de quatre croisettes d'or ordonnées 1, 2 et 1.
Souveraineté : 1789 - principauté de Salm (comté de Salm) <br>
Département : 1793 - Vosges - 1919 : Bas-Rhin


=== Histoire ===
=== Histoire ===
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Cependant, certains documents présentant le pays comme quasiment vide sont extrêmement surprenants.
Cependant, certains documents présentant le pays comme quasiment vide sont extrêmement surprenants.


L'exemple de La Broque est particulièrement frappant. Ce secteur minier a toujours été densément peuplé. Lors d'un recensement en 1634, l'abbaye de Senones y trouve 98 "feux" (familles) ; or, en 1661, du moins pour la part du Prince, il n'y aurait plus que quatre familles (deux à Vipucelles et deux aux Quelles) ; multiplions ces chiffres par deux pour tenir compte du fait qu'ils doivent être complétés par la partie comtale : cela donne encore l'impression d'un pays vidé de sa population. Or, les mines ont toujours fonctionné et par ailleurs, dans peu d'années, en 1678, démarrera un [http://juillot.home.cern.ch/juillot/registre.html registre paroissial] qui nous montre une population non négligeable. Même si l'on tient compte d'une possible immigration, il est permis de penser qu'une partie de la population manquante n'était pas loin.
L'exemple de La Broque est particulièrement frappant. Ce secteur minier a toujours été densément peuplé. Lors d'un recensement en 1634, l'abbaye de Senones y trouve 98 "feux" (familles); or, en 1661, du moins pour la part du Prince, il n'y aurait plus que quatre familles (deux à Vipucelles et deux aux Quelles); multiplions ces chiffres par deux pour tenir compte du fait qu'ils doivent être complétés par la partie comtale : cela donne encore l'impression d'un pays vidé de sa population. Or, les mines ont toujours fonctionné et par ailleurs, dans peu d'années, en 1678, démarrera un [http://juillot.home.cern.ch/juillot/registre.html registre paroissial] qui nous montre une population non négligeable. Même si l'on tient compte d'une possible immigration, il est permis de penser qu'une partie de la population manquante n'était pas loin.


En fait, elle était dans les bois, qui lui servirent de refuge et de moyen d'existence, grâce à la contrebande de bois. S'agissant d'une population de forestiers, elle était probablement à peine dépaysée.
En fait, elle était dans les bois, qui lui servirent de refuge et de moyen d'existence, grâce à la contrebande de bois. S'agissant d'une population de forestiers, elle était probablement à peine dépaysée.
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La période des guerres, entre 1635 et les années 1670, donne l'occasion d'une certaine réappropriation de la forêt par le petit peuple. Les tournées en forêt que font les forestiers du service de la Gruerie pour percevoir les loyers des scieries se soldent par des échecs, la plupart des fonctionnaires de ce service étant d'ailleurs tués dans des conditions mystérieuses.
La période des guerres, entre 1635 et les années 1670, donne l'occasion d'une certaine réappropriation de la forêt par le petit peuple. Les tournées en forêt que font les forestiers du service de la Gruerie pour percevoir les loyers des scieries se soldent par des échecs, la plupart des fonctionnaires de ce service étant d'ailleurs tués dans des conditions mystérieuses.


La guerre de Trente Ans marque une rupture. Il y a un avant et un après. Quand l'autorité cherche des témoins pour dire qui était propriétaire de quoi avant les hostilités, on lui répond qu'il n'y a plus personne d'assez âgé pour répondre. Quelques biens changent de mains à cette occasion. Quelques noms changent aussi, c'est à dire : plus que de coutume. Certes, nous sommes en Lorraine, non en France, et il n'y a pas d'obligation légale que les noms soient fixes (il convient à ce propos de souligner que noms lorrains, quoique francophones, sont à distinguer des noms français : ils sont plus jeunes, plus proches de leur origine étymologique, et le sens en est en général reconnaissable). Cette circonstance n'est pas un fait volontaire. Mais force est de constater que la variabilité des noms atteint de telles proportions que le généalogiste en est frustré. Une fois qu'il a épuisé les registres paroissiaux pour remonter ses lignées, il espère gagner une génération ou deux avec des documents de secours. En pays de SALM, il s'imagine être en droit d'y parvenir aisément, car les documents nominatifs se ramassent à la pelle : le pseudo-partage de 1598 a donné lieu à des listes nominatives d'habitants dans certains villages ; les livres de comptes des seigneurs sont bourrées d'indications : quel paysan exploitait tel micro-équipement et choses de ce genre... Cela dit, au moment d'essayer de renouer les fils entre eux, on n'y parvient pas, sauf exception. Le seigneur donne un nom, en général basé sur la profession ; le curé en donne un autre, souvent un prénom transformé en nom de famille ; et, pour peu que la mémoire collective soit défaillante, ou que l'individu ait quelque chose à cacher, la variabilité explose.
La guerre de Trente Ans marque une rupture. Il y a un avant et un après. Quand l'autorité cherche des témoins pour dire qui était propriétaire de quoi avant les hostilités, on lui répond qu'il n'y a plus personne d'assez âgé pour répondre. Quelques biens changent de mains à cette occasion. Quelques noms changent aussi, c'est à dire : plus que de coutume. Certes, nous sommes en Lorraine, non en France, et il n'y a pas d'obligation légale que les noms soient fixes (il convient à ce propos de souligner que noms lorrains, quoique francophones, sont à distinguer des noms français : ils sont plus jeunes, plus proches de leur origine étymologique, et le sens en est en général reconnaissable). Cette circonstance n'est pas un fait volontaire. Mais, force est de constater que la variabilité des noms atteint de telles proportions que le généalogiste en est frustré. Une fois qu'il a épuisé les registres paroissiaux pour remonter ses lignées, il espère gagner une génération ou deux avec des documents de secours. En pays de SALM, il s'imagine être en droit d'y parvenir aisément, car les documents nominatifs se ramassent à la pelle : le pseudo-partage de 1598 a donné lieu à des listes nominatives d'habitants dans certains villages; les livres de comptes des seigneurs sont bourrées d'indications : quel paysan exploitait tel micro-équipement et choses de ce genre ... Cela dit, au moment d'essayer de renouer les fils entre eux, on n'y parvient pas, sauf exception. Le seigneur donne un nom, en général basé sur la profession; le curé en donne un autre, souvent un prénom transformé en nom de famille; et, pour peu que la mémoire collective soit défaillante, ou que l'individu ait quelque chose à cacher, la variabilité explose.


Pour s'en convaincre, le lecteur pourra comparer deux documents sur le site de Pierre Juillot : le premier est intitulé  [http://juillot.home.cern.ch/juillot/labroque.html#1598 A la Broque en 1598] ; il s'agit de l'exploitation de la liste nominative des habitants réalisée à l'occasion du pseudo-partage ; le second document est le [http://juillot.home.cern.ch/juillot/registre.html registre paroissial] du même lieu, qui démarre en 1678. Entre ces deux documents, moins d'un siècle, à peine trois générations. Et pourtant, il n'y a presque pas de patronymes qui soient communs aux deux. On dirait que quelque chose a été escamoté.
Pour s'en convaincre, le lecteur pourra comparer deux documents sur le site de Pierre Juillot : le premier est intitulé  [http://juillot.home.cern.ch/juillot/labroque.html#1598 A la Broque en 1598] ; il s'agit de l'exploitation de la liste nominative des habitants réalisée à l'occasion du pseudo-partage ; le second document est le [http://juillot.home.cern.ch/juillot/registre.html registre paroissial] du même lieu, qui démarre en 1678. Entre ces deux documents, moins d'un siècle, à peine trois générations. Et pourtant, il n'y a presque pas de patronymes qui soient communs aux deux. On dirait que quelque chose a été escamoté.
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==== Du temps de l'Ancien Jacob KUPFERSCHMITT ====  
==== Du temps de l'Ancien Jacob KUPFERSCHMITT ====  


A l'époque de la Révolution, la cense de Salm a à sa tête l'Ancien [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&pz=samson+etienne+jean&nz=aymonier&ocz=0&m=D&p=jacques&n=kupferschmitt&v=4&t=L&alwsurn=yes&sosab=10&color=&x=17&y=9 Jacob KUPFERSCHMITT], qui est confronté à un problème très difficile. En effet, le service militaire devient obligatoire, ce qui est contraire aux principes religieux anabaptistes.
A l'époque de la Révolution, la cense de Salm a à sa tête l'Ancien [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&pz=samson+etienne+jean&nz=aymonier&ocz=0&m=D&p=jacques&n=kupferschmitt&v=4&t=L&alwsurn=yes&sosab=10&color=&x=17&y=9 Jacob KUPFERSCHMITT], qui est confronté à un problème très difficile. En effet, le service militaire devient obligatoire, ce qui est contraire aux principes religieux anabaptistes.


La Convention délègue à Salm, en 1793, Philippe GOUPILLEAU, qui est reçu par l'Ancien Jacob KUPFERSCHMITT dans la même maison où [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;alwsurn=yes;p=nicolas+nikki;n=augsbourger Nicolas AUGSBURGER] recevra MICHIELS, ''l'auteur des Anabaptistes des Vosges''.  
La Convention délègue à Salm, en 1793, Philippe GOUPILLEAU, qui est reçu par l'Ancien Jacob KUPFERSCHMITT dans la même maison où [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;alwsurn=yes;p=nicolas+nikki;n=augsbourger Nicolas AUGSBURGER] recevra MICHIELS, ''l'auteur des Anabaptistes des Vosges''.  


Reçu avec hospitalité, GOUPILLEAU fait un rapport favorable à la suite duquel le Comité de Salut public prend un arrêté autorisant les anabaptistes à faire leur service militaire dans des conditions adaptées (pionniers, charrois) ou à se faire remplacer contre argent. Cet arrêté est précieusement conservé par AUGSBURGER, qui le montre à MICHIELS.
Reçu avec hospitalité, GOUPILLEAU fait un rapport favorable à la suite duquel le Comité de Salut public prend un arrêté autorisant les anabaptistes à faire leur service militaire dans des conditions adaptées (pionniers, charrois) ou à se faire remplacer contre argent. Cet arrêté est précieusement conservé par AUGSBURGER, qui le montre à MICHIELS.
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==== Le voyage du Montgommery ====
==== Le voyage du Montgommery ====


Un bateau qui transporte des anabaptistes en grand nombre est le [http://badonpierre.free.fr/princess2/f072.html#LES%20VOYAGEURS Montgommery], arrivé en 1819 (67) ; dans ses soutes, nous trouvons plusieurs noms anabaptistes de personnes de La Broque (KROPF, MULLER, SOMMER, VON GUNDEN/[http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&pz=samson+etienne+jean&nz=aymonier&ocz=0&m=D&p=jacques+ulrich&n=fongond&v=2&t=L&alwsurn=yes&sosab=10&color=&x=14&y=8 FONGOND]); et d’autres qui, quoique venant d’ailleurs si l’on s’en tient aux individus présents sur le bateau, portent des noms connus par chez nous (AUGSBURGER, GINGRICH, STUCKEY) ; c’est donc une émigration en très grand ; en quelque sorte, une seconde ''Princess Augusta''.  
Un bateau qui transporte des anabaptistes en grand nombre est le [http://badonpierre.free.fr/princess2/f072.html#LES%20VOYAGEURS Montgommery], arrivé en 1819 (67) ; dans ses soutes, nous trouvons plusieurs noms anabaptistes de personnes de La Broque (KROPF, MULLER, SOMMER, VON GUNDEN/[https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&pz=samson+etienne+jean&nz=aymonier&ocz=0&m=D&p=jacques+ulrich&n=fongond&v=2&t=L&alwsurn=yes&sosab=10&color=&x=14&y=8 FONGOND]); et d’autres qui, quoique venant d’ailleurs si l’on s’en tient aux individus présents sur le bateau, portent des noms connus par chez nous (AUGSBURGER, GINGRICH, STUCKEY) ; c’est donc une émigration en très grand ; en quelque sorte, une seconde ''Princess Augusta''.  


Noter cependant que les ports de départ et d’arrivée ont changé: le ''Montgomery'' part du Havre (on dit alors «Le Havre de Grâce») avec l’autorisation des autorités françaises. Et il arrive à New-York, qui est en train de devenir LE grand port d’immigration. Cela tient au fait que les autorités américaines venaient de terminer un gigantesque ouvrage d’art, le ''Erie Canal''; cet ouvrage permettait, à partir de New York ou à peu près (par le système des Grands Lacs, qui n’est pas loin au nord) de gagner par voie d’eau, dans des conditions bien plus faciles, des terres du centre des États Unis que les autorités souhaitaient peupler, dont l’Illinois.
Noter cependant que les ports de départ et d’arrivée ont changé: le ''Montgomery'' part du Havre (on dit alors «Le Havre de Grâce») avec l’autorisation des autorités françaises. Et il arrive à New-York, qui est en train de devenir LE grand port d’immigration. Cela tient au fait que les autorités américaines venaient de terminer un gigantesque ouvrage d’art, le ''Erie Canal''; cet ouvrage permettait, à partir de New York ou à peu près (par le système des Grands Lacs, qui n’est pas loin au nord) de gagner par voie d’eau, dans des conditions bien plus faciles, des terres du centre des États Unis que les autorités souhaitaient peupler, dont l’Illinois.
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[[image:Nicolas_Ausburger.jpg|200px|left|Cimetière de Salm, commune de La Broque]]
[[image:Nicolas_Ausburger.jpg|200px|left|Cimetière de Salm, commune de La Broque]]


Les AUGSBURGER constituent l’une des familles Amish historiques. Un [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;alwsurn=yes;p=nicolas;n=augsbourger premier Nicolas AUGSBURGER] (o ca 1644 Konolfingen, Berne, + sans doute à Saales, 67, chez sa fille) figurait parmi les proches compagnons de [http://en.wikipedia.org/wiki/Jacob_Amman Jacob AMMAN].  Il avait une fille nommée [http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=yplt&lang=fr;alwsurn=yes;p=magdalena;n=augsburger Madgalena AUGSBURGER] , qui épousa [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;alwsurn=yes;p=antoine;n=bacher Anton BACHER], installé depuis 1730 dans [http://www.bruchenvironnement.org/hang1.html la ferme de l’Abatteux, ou du Hang], louée à la commune de Saales (67). Sept générations de BACHER/PECHEUR se sont succédé sur cette ferme.  
Les AUGSBURGER constituent l’une des familles Amish historiques. Un [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;alwsurn=yes;p=nicolas;n=augsbourger premier Nicolas AUGSBURGER] (o ca 1644 Konolfingen, Berne, + sans doute à Saales, 67, chez sa fille) figurait parmi les proches compagnons de [http://en.wikipedia.org/wiki/Jacob_Amman Jacob AMMAN].  Il avait une fille nommée [http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=yplt&lang=fr;alwsurn=yes;p=magdalena;n=augsburger Madgalena AUGSBURGER] , qui épousa [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;alwsurn=yes;p=antoine;n=bacher Anton BACHER], installé depuis 1730 dans [http://www.bruchenvironnement.org/hang1.html la ferme de l’Abatteux, ou du Hang], louée à la commune de Saales (67). Sept générations de BACHER/PECHEUR se sont succédé sur cette ferme.  


La famille foisonne [http://badonpierre.free.fr/princess2/f073.html des deux côtés de l'Atlantique]
La famille foisonne [http://badonpierre.free.fr/princess2/f073.html des deux côtés de l'Atlantique]


La cense de Salm a reçu en 1840 une lettre de  [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;p=jean;n=gingrich+kingrich Jean GINGRICH], beau-frère de Nicolas AUGSBURGER, relatant son voyage en Amérique et son installation en [http://badonpierre.free.fr/princess2/f075.html Illinois].
La cense de Salm a reçu en 1840 une lettre de  [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;p=jean;n=gingrich+kingrich Jean GINGRICH], beau-frère de Nicolas AUGSBURGER, relatant son voyage en Amérique et son installation en [http://badonpierre.free.fr/princess2/f075.html Illinois].


Cette cense a été visitée en 1860 par l'écrivain Alfred MICHIELS, guidé par [http://badonpierre.free.fr/princess2/f079.html#PORTRAIT%20DE%20FREDERIC Monsieur WIEDEMANN], aubergiste aux Deux Clés à Rothau. Laissons parler Alfred MICHIELS :  
Cette cense a été visitée en 1860 par l'écrivain Alfred MICHIELS, guidé par [http://badonpierre.free.fr/princess2/f079.html#PORTRAIT%20DE%20FREDERIC Monsieur WIEDEMANN], aubergiste aux Deux Clés à Rothau. Laissons parler Alfred MICHIELS :  
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''"Sous une voûte qui subsiste encore, vous remarquerez parmi les gravois les restes d'un autel. On y venait pendant tout le Moyen Age, et l'on y vient encore, déposer les cadavres des enfants morts sans avoir vécu. La foule croit qu'un ange descend la nuit pour leur administrer le baptême. Le lendemain, on les ensevelissait dans un clos voisin, nommé le cimetière des Innocents ; on les porte de nos jours au cimetière de la commune que leurs parents habitent."'' {{clr}}
''"Sous une voûte qui subsiste encore, vous remarquerez parmi les gravois les restes d'un autel. On y venait pendant tout le Moyen Age, et l'on y vient encore, déposer les cadavres des enfants morts sans avoir vécu. La foule croit qu'un ange descend la nuit pour leur administrer le baptême. Le lendemain, on les ensevelissait dans un clos voisin, nommé le cimetière des Innocents ; on les porte de nos jours au cimetière de la commune que leurs parents habitent."'' {{clr}}
==== Emigration en Algérie ====
La commune fut très peu touchée par cette émigration. On peut toutefois signaler, nés dans le village :
- '''TRABER André Jules''', né le 09/06/1836, décédé le 19/08/1877 à Mustapha (Alger), surveillant au télégraphe, domicilié à Alger (1872) puis à Mustapha (1877), rue de Belfort n°11, fils de André (o 20/11/1811 à Willgottheim, + 11/09/1881 Mustapha), propriétaire à Mustapha inférieur, marié av. 1836 en Alsace à Marguerite SCHWOEBEL (o 1813, + ap. 27/01/1859).
André Jules épouse à Mustapha, le 21/11/1863, '''Julie SCHWINTE''', née à La Broque le 29/11/1839, décédée le 18/08/1891, propriétaire à Mustapha après son veuvage, rue de Belfort n°11, fille de Joseph (o 1810, + ap. 11/1863), cultivateur, domicilié à Albet, dépendance de La Broque, et de Marie REMY (o 1814, + ap. 11/1863).
Enfants de André Jules et Julie :
. André Jules, o 27/08/1864 à Mustapha, + au même lieu le 05/11/1865 en bas-âge.
. Clotilde Marguerite Marie, o 12/02/1867 à Mustapha, + ap. 1891, qui épouse à Mustapha, le 15/05/1891, Lucien Georges Edouard DUCHATEAU, o 21/02/1863 à Alger, + ap. 08/1891, employé des Postes et Télégraphes, domicilié rue Marey n°44 à Mustapha.
. Ernest André Joseph, o 29/03/1872 à Alger, + ap. 1904, mécanicien, domicilié (12/1903) rue de la Liberté n°13 à Mustapha, qui épouse à Alger, le 30/07/1904, Antoinette SINTES, o en 1877, + ap. 12/1904, d'où : André Jules Ernest o 04/12/1903 à Mustapha.
- '''TRABER Julienne''' (soeur de André Jules ci-dessus), fille des mêmes. Née à La Broque le 14/05/1842, décédée à Alger le 15/10/1894, qui épouse à Mustapha le 27/01/1859, Jean Marie Antoine RAFFIN de la RAFFINIE, o 27/09/1828 à Salers (Cantal), + av. 10/1894, stationnaire des lignes télégraphiques, domicilié (1859) rue du Chêne n°10 à Alger, fils de Pierre Gabriel (+ ap. 01/1859), ancien capitaine d'infanterie, propriétaire, domicilié au château de Jordanie à Salers, et de Anne Marie Coralie de RAVANGER (+ ap.01/1859).
[[Utilisateur:Jpb|Jean-Pierre BERNARD]] ([[Discussion utilisateur:Jpb|discussion]]) 17 août 2015 à 11:18 (CEST)


== {{Patrimoine}} ==
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|An34=2006 |Hab34=2 710
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|An35=2011 |Hab35=2 864
|An35=2011 |Hab35=2 864
|An36=2016 |Hab36=-
|An36=2016 |Hab36=2 681
|An37=- |Hab37=-
|An37=2021 |Hab37=-
|An38=- |Hab38=-
|An38=- |Hab38=-
|An39=- |Hab39=-
|An39=- |Hab39=-
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Cfr : [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=6044 Cassini] & [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=67066&annee=2006 INSEE 2006] & [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=67066&annee=2011 INSEE 2011].
Cfr : [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=6044 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-67066 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2021173?geo=COM-67066 2013].


== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
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{{Elu-Donnees|Nom=J. CHARPENTIER |Dates=Avant [[1794]] - |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Pierre DOUVIER |Dates= [[1795]] - [[1799]] |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=François GANIER |Dates= [[1799]] - |Commentaire= }}
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{{Elu-Donnees|Nom=Placide MARQUAIRE |Dates= Avant [[1806]] - Après [[1806]] |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=Michel SCHWEBEL |Dates= [[1811]] - |Commentaire= }}
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{{Elu-Donnees|Nom=Hubert-Benoni SAYER |Dates=1862 - |Commentaire= }}
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{{Elu-Donnees|Nom=Louis HUMBERT |Dates=06/1896... |Commentaire=Conseiller municipal, puis adjoint au maire pendant 16 ans. Membre de la Commission scolaire de 1911 à 1920. Chevalier de la Légion d'Honneur  <small> (voir sous Natzwiller)</small> . Fils de Jean Claude, maçon, et de Caroline MARX. }}
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{{Elu-Fin}}


Cfr: [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=6025 MairesGenWeb]
Cf. : [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=6025 MairesGenWeb]


==== Les notaires ====
==== Les notaires ====
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==== Les prêtres ====
==== Les religieuses ====


{{Notable-Entete}}
* '''Marie-Céleste SALMON''' : Religieuse au [[Couvent des Sœurs de la Providence (Portieux)]]. <br> Née à La Broque en 1799, décédée à Portieux le 10 septembre 1879. Fille de Joseph Salmon et de Véronique Holvec. <ref> Source : AD des Vosges - Portieux / Registres de l'état civil 1879 /10NUM56623/4E362/10, p18, acte n°79. </ref>
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Fin}}


==== Les autres personnalités ====
==== Les autres personnalités ====
* '''Pierre GIETHLEN''' : conseiller municipal ([[1983]]-[[1995]]). <br> Né vers [[1931]], décédé le 12/03/[[2017]]. La cérémonie religieuse des obsèques a été célébrée en l'église Sainte-Libaire de La Broque le 17/03/[[2017]] <ref> Source : faire-part de décès - Dernières Nouvelles d'Alsace. </ref>


==== Les titulaires de la Légion d'Honneur====
==== Les titulaires de la Légion d'Honneur====


{{Medaille-Entete|Photo=Médaille - Légion d'honneur.png |Taille=50 |Lien=La Légion d'honneur }}
{{Article détaillé|article=67066 - La Broque_-_ Légion d'honneur |affiche= La Broque - Légion d'honneur }}
{{Medaille-Donnees|Nom=BOURAS Paul François|Naissance=13 Mai 1851 à Vipucelle (La Broque) |Deces=19 février 1901 |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 5 juillet 1893. Lancier et hussard, puis lieutenant à la 19ème légion de gendarmerie. Campagnes en Afrique (1877,1879 et 1886,1893). Médaille d'honneur en argent de 2ème classe du Ministère de l'Intérieur le 10 janvier 1881. Fils de Jean Claude, peintre en miniatures, domicilié à Vipucelle, et de Marie Anne SALMON.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=CHAUDRE Paul Joseph|Naissance=23 août 1883 à La Broque |Deces=- |Commentaire=Dossier non communicable.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=HOFFMANN Eugène Georges Chrétien|Naissance=3 mars 1876 à La Broque |Deces=- |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 22 novembre 1937. Ingénieur des travaux publics de l'Etat à Saverne (Bas-Rhin). De confession protestante. Fils de Georges, garde douanier, et de Catherine HORN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MALAPERT Marie Paul |Naissance=11 juillet 1853 à La Broque |Deces=- |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 9 juillet 1921. Lieutenant à l'escadron territorial de cavalerie légère de la 21ème région. Rayé des cadres le 11 février 1919. Fils de Jean Camille, fabricant à La Broque, et de Marie Barbe Eugénie BERT.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MARCHAL Alfred|Naissance=4 décembre 1869 à La Broque |Deces=30 septembre 1954 à Dijon |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 8 février 1927. Industriel à Trouhans (Côte d'Or). Président de conseils d'administration, administrateur, organisateur de nombreuses oeuvres sociales. Père de six enfants. Fils de Gédéon, fabricant à La Claquette, et de Frédérique WINDENMANN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MARCHAL Ernest|Naissance=12 janvier 1865 à La Broque |Deces=- |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1924. Frère de Alfred ci-dessus. Industriel, filateur et tisseur. Maire de La Broque. Crée des oeuvres sociales au profit de son personnel, des coopératives ouvrières et des centrales d'achats. Lutte contre la tuberculose (à ses frais). Arrêté en octobre 1914, emprisonné pendant cinq mois, et expulsé en Allemagne jusqu'à l'Armistice. Le 9 avril 1915, le Conseil de guerre à Strasbourg le condamne à un mois de prison pour infraction à la surveillance de la correspondance. Il a contribué, au péril de sa tranquillité, à maintenir dans l'esprit et le coeur des populations alsaciennes le culte et l'amour de la France. Croix de guerre, médaille des Proscrits, médaille de la Reconnaissance. Fils de Gédéor, fabricant à La Claquette, et de Frédérique WIDENMANN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MARCHAL Augustin|Naissance=27 octobre 1843 à La Broque |Deces=21 juillet 1897 |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1894. Garde principal de 2ème classe d'artillerie à la Direction de Vincennes. Campagne contre l'Allemagne. Prisonnier de guerre. Fils de Jean-Baptiste, teinturier à La Broque, et de Marie Joseph WOLFF.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MASSON Auguste|Naissance=6 mars 1844 à La Broque |Deces=1er mars 1906 à Orléans (Loiret) |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 10 juillet 1899. Ouvrier d'état de première classe à l'Ecole d'artillerie du 5ème corps d'armée. Campagne contre l'Allemagne (1870,1871). Médaille militaire le 7 juillet 1884. Fils de Placide, sagard, domicilié à La Broque, et de Marie Odile SALMON. Il épouse à Rennes (Ille-et-Vilaine), le 28 août 1875, Anne BRUN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MASSON Charles Auguste|Naissance=10 juillet 1858 à La Broque |Deces=6 mars 1929 à Cannes (Alpes-Maritimes) |Commentaire=Officier de la Légion d'Honneur le 25 mars 1928. Chevalier le 20 octobre 1911. Négociant à Nancy. Administrateur de sociétés. Membre de la Chambre de Commerce de Nancy. Conseiller du commerce extérieur de la France. Grand Prix de Turin (1911) et de Bruxelles (1910). Chevalier du Mérite Agricole. Il épouse à Nancy le 15 février 1881 Léonie Marie Joseph CORBIN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=MULLER Jean-Baptiste|Naissance=5 décembre 1869 à Malplaquet (La Broque) |Deces=- |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 5 juillet 1925. Contrôleur d'armes de 2ème classe, parc d'artillerie régional de Douai, annexe de Dunkerque (1925). Fils de Jean-Baptiste, ouvrier armurier, domicilié à Malplaquet, et de Joséphine MASSON. Cité au B.O. du 26 février 1908 pour s'être fait remarquer par son zèle et par sa capacité dans son service de chef armurier en 1908. Médaille commémorative de la Grande Guerre. Médaille Militaire le 6 août 1915 avec mention : "Fait preuve du plus grand zèle et d'une réelle compétence dans l'entretien de l'armement. A assuré son service malgré les difficultés et les contre temps de la campagne avec un dévouement digne d'éloge3 (J.O. du 07/08/1915). Médaille interalliée dite de la Victoire. Il épouse à Belfort, le 15 septembre 1900, Pauline Lucie DANJOUDIN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=PAQUET Paul Ernest|Naissance=28 avril 1900 à La Broque |Deces=- |Commentaire=Dossier non communicable.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=PFISTER Paul Eugène|Naissance=7 janvier 1855 à La Broque |Deces=24 septembre 1917 à Paris |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 15 janvier 1908. Officier de Paix de la ville de Paris (encore en 01/1908). Auparavant au 12ème régiment de Chasseurs, puis au 4ème régiment de Dragons (de 1871 à 1884) où il avait obtenu le grade d'adjudant. Entré à la Préfecture de police de Paris le 1er juin 1884. Fils naturel de père inconnu et de Marguerite Antoinette PFISTER, elle même fille de Jean Georges, fabricant de harnais à La Broque, et de Maguerite WOLFF. Il épousera Rose RICHARD (décédée avant 09/1917).}}
{{Medaille-Donnees|Nom=SCHIEBER Marie Alexandre|Naissance=13 août 1900 à La Broque |Deces=- |Commentaire=Dossier non communicable.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=SPACH Charles Georges|Naissance=4 novembre 1874 à La Claquette (La Broque) |Deces=- |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 1er août 1938. Ingénieur. Directeur des chemins de fer d'Alsace et de Lorraine à Strasbourg. Fils de Charles Jean, fabricant à La Claquette, et de SCHIEILLEIN Fanny Marie Stéphanie.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=SPILMANN Paul Modeste|Naissance=9 août 1843 à La Broque |Deces=2 décembre 1896 |Commentaire=Chevalier de la Légion d'Honneur le 2 septembre 1871. Lieutenant au 12ème régiment d'artillerie. Blessé deux fois au siège de Belfort en décembre 1870. Témoignage de satisfaction du Ministre de la Guerre en juillet 1871. Fils de Joseph, serrurier à La Broque, et de Marguerite VALENTIN.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=WOLFF Jean Joseph|Naissance=4 janvier 1838 à La Broque |Deces=22 mars 1914 à Saint-Seine-l'Abbaye (Côte d'Or) |Commentaire=Officier de la Légion d'Honneur le 29 décembre 1910. Chevalier le 9 juillet 1892. Officier d'administration principal de l'artillerie territoriale. Campagne contre l'Allemagne (1870,1871), campagne en Afrique. A déclaré le 6 juin 1872 à Constantine (Algérie) opter pour la nationalité française. Fils de Joseph, serrurier à La Broque, et de Marie Agathe FERRY. Il épouse le 3 mars 1873 Marie Catherine KARCHERT.}}
{{Medaille-Donnees|Nom=|Naissance= |Deces=- |Commentaire=}}
{{Medaille-Donnees|Nom=|Naissance= |Deces=- |Commentaire=}}
{{Medaille-Fin}}


== Émigration ==
à suivre....


== Emigration en Algérie ==
=== Émigration en Algérie ===


La commune fut très peu touchée par cette émigration. On peut toutefois signaler, nés dans le village :
{{Article détaillé|article=67066 - La Broque_-_ Émigration en Algérie|affiche=La Broque - Emigration en Algérie }}


* '''TRABER André Jules''', né le 09/06/1836, décédé le 19/08/1877 à Mustapha (Alger), surveillant au télégraphe, domicilié à Alger (1872) puis à Mustapha (1877), rue de Belfort n°11, fils de André (o 20/11/1811 à Willgottheim, + 11/09/1881 Mustapha), propriétaire à Mustapha inférieur, marié av. 1836 en Alsace à Marguerite SCHWOEBEL (o 1813, + ap. 27/01/1859). André Jules épouse à Mustapha, le 21/11/1863, Julie SCHWINTE, née à La Broque le 29/11/1839, décédée le 18/08/1891, propriétaire à Mustapha après son veuvage, rue de Belfort n°11, fille de Joseph (o 1810, + ap. 11/1863), cultivateur, domicilié à Albet, dépendance de La Broque, et de Marie REMY (o 1814, + ap. 11/1863). Enfants de André Jules et Julie :
=== Émigration aux Etats-Unis d'Amérique ===
. André Jules, o 27/08/1864 à Mustapha, + au même lieu le 05/11/1865 en bas-âge.
. Clotilde Marguerite Marie, o 12/02/1867 à Mustapha, + ap. 1891, qui épouse à Mustapha, le 15/05/1891, Lucien Georges Edouard DUCHATEAU, o 21/02/1863 à Alger, + ap. 08/1891, employé des Postes et Télégraphes, domicilié rue Marey n°44 à Mustapha.
. Ernest André Joseph, o 29/03/1872 à Alger, + ap. 1904, mécanicien, domicilié (12/1903) rue de la Liberté n°13 à Mustapha, qui épouse à Alger, le 30/07/1904, Antoinette SINTES, o en 1877, + ap. 12/1904, d'où : André Jules Ernest o 04/12/1903 à Mustapha.


* '''TRABER Julienne''' (soeur de André Jules ci-dessus), fille des mêmes. Née à La Broque le 14/05/1842, décédée à Alger le 15/10/1894, qui épouse à Mustapha le 27/01/1859, Jean Marie Antoine RAFFIN de la RAFFINIE, o 27/09/1828 à Salers (Cantal), + av. 10/1894, stationnaire des lignes télégraphiques, domicilié (1859) rue du Chêne n°10 à Alger, fils de Pierre Gabriel (+ ap. 01/1859), ancien capitaine d'infanterie, propriétaire, domicilié au château de Jordanie à Salers, et de Anne Marie Coralie de RAVANGER (+ ap.01/1859).
{{Article détaillé|article=67066 - La Broque_-_ Émigration aux États-Unis d'Amérique|affiche=La Broque - Emigration aux États-Unis d'Amérique }}


== {{Monument aux morts}} ==
== {{Monument aux morts}} ==
== Décès de militaires ==
''Liste des militaires décédés hors de la commune, nés dans la commune, ne figurant pas sur le monument aux morts''


== Anecdotes diverses ==
== Anecdotes diverses ==


* '''Joseph BANSEPT''', né le 21/07/1832 à La Broque, cordonnier, condamné au bagne en 1857, est décédé le 16/07/1863 aux Iles-du-Salut en Guyane. Partir au bagne à 24 ans ! Qu'avait donc pu faire ce jeune homme ?  
* '''Joseph BANSEPT''' : né le 21/07/1832 à [[67066_-_La_Broque|La Broque]], décédé le 16/07/1863 aux Iles-du-Salut en Guyane. Cordonnier, condamné au bagne en 1857. Partir au bagne à 24 ans ! Qu'avait donc pu faire ce jeune homme ? <br> Fils de Joseph BANSEPT (o ca. 1782), bûcheron à Franconrupt (dépendance de [[67066_-_La_Broque|La Broque]]) et de Marie Anne THOMAS (o ca. 1801).
Fils de Joseph (o ca. 1782), bûcheron à Franconrupt (dépendance de La Broque) et de Marie Anne THOMAS (o ca. 1801).
 
== Ressources généalogiques  ==
 
==== Dépouillements d'archives ====


== {{A savoir pour vos recherches généalogiques}} ==
{{#geneanet_fonds: archives_releves|67066}}
 
==== Documents numérisés ====
 
{{#geneanet_fonds: archives_images|67066}}
 
==== Cimetières====  
 
{{#geneanet_fonds: cimetieres|67066}}
 
 
== Informations pratiques  ==


==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====


{{Modèle:Horaire
{{Modèle:Horaire
|Lu-AM=de 8h00 à 12h00    |Lu-PM= -
|Lu-AM=08h00 - 12h00    |Lu-PM= -
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|Ma-AM=08h00 - 12h00    |Ma-PM=13h30 - 18h00                       
|Me-AM=de 8h00 à 12h00    |Me-PM=de 14h00 à 18h00                   
|Me-AM=08h00 - 12h00    |Me-PM=13h30 - 18h00                   
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|Di-AM= -               |Di-PM= -   
}}
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|Fax= 03 88 47 18 54
|Fax= 03 88 47 18 54
|Courriel= [mailto:[email protected] Contact]
|Courriel= [mailto:[email protected] Contact]
|Site=  
|Site= [https://www.labroque.fr/ Site officiel]
|GPSlatitude=48.47666667<!-- Degrés décimaux (Nord positif) (Séparateur décimal = .) -->
|GPSlatitude=48.47666667<!-- Degrés décimaux (Nord positif) (Séparateur décimal = .) -->
|GPSlongitude=7.21611111<!-- Degrés décimaux (Est positif) (Séparateur décimal = .) -->
|GPSlongitude=7.21611111<!-- Degrés décimaux (Est positif) (Séparateur décimal = .) -->
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==== Dépouillements des registres paroissiaux ; généalogies ; documents nominatifs ====
==== Dépouillements des registres paroissiaux ; généalogies ; documents nominatifs ====
Les registres paroissiaux et l'état civil sont consultables en ligne sur le site Adeloch des Archives départementales du Bas-Rhin : [http://etat-civil.bas-rhin.fr/adeloch/index.php Adeloch]
Les recensements sont également consultables en ligne sur le site Ellenbach : [http://population.bas-rhin.fr/ellenbach/ Ellenbach]


* [http://badonpierre.free.fr/salmpierre/partage.html Partage du Comté de Salm de 1598] ; ce partage a donné l'occasion aux seigneurs concernés de dresser la liste nominative des habitants des différents villages, dont celui-ci.
* [http://badonpierre.free.fr/salmpierre/partage.html Partage du Comté de Salm de 1598] ; ce partage a donné l'occasion aux seigneurs concernés de dresser la liste nominative des habitants des différents villages, dont celui-ci.


* [http://juillot.home.cern.ch/juillot/registre.html Copie des registres paroissiaux de Vipucelle La Broque] 1678-1699, par Denis Leypold.
* [http://juillot.home.cern.ch/juillot/registre.html Copie des registres paroissiaux de Vipucelle La Broque] 1678-1699, par Denis Leypold.
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* '''Neil Ann Stuckey Levine''' et '''Joe Springer''' ; ''At last… that elusive 1819 ship «list» surfaces'' ; à propos du voyage du Montgommery en 1819, qui emporte plusieurs familles de la Broque ; paru en anglais dans ''Mennonite Family History'' de juillet 2004 ; peut être lu à la bibliothèque du Cercle généalogique d’Alsace.
* '''Neil Ann Stuckey Levine''' et '''Joe Springer''' ; ''At last… that elusive 1819 ship «list» surfaces'' ; à propos du voyage du Montgommery en 1819, qui emporte plusieurs familles de la Broque ; paru en anglais dans ''Mennonite Family History'' de juillet 2004 ; peut être lu à la bibliothèque du Cercle généalogique d’Alsace.
==== Archives notariales ====


==== Cimetières ====
==== Cimetières ====
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On y trouve les tombes des deux plus illustres « anciens » : Jacob Kupferschmitt, premier objecteur de conscience en France, et l’humaniste médecin Nicolas Augsburger.
On y trouve les tombes des deux plus illustres « anciens » : Jacob Kupferschmitt, premier objecteur de conscience en France, et l’humaniste médecin Nicolas Augsburger.


'''Noms de personnes enterrées au cimetière anabaptiste de Salm''' : BACHER [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=NEUHAUSER;t=A NEUHAUSER] DELLENBACH CHERICH SOMMER [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&m=NG&t=N&pz=samson%2Betienne%2Bjean&nz=aymonier&ocz=0&n=schlabach&x=9&y=5 SCHLABACH] GERBER AUGSBURGER [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=KUPFERSCHMITT;t=A KUPFERSCHMITT] [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=EYMANN;t=A AYMANN] POIROT HUNZINGER [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&m=NG&t=N&pz=samson%2Betienne%2Bjean&nz=aymonier&ocz=0&n=hung&x=17&y=11 HUNG].
'''Noms de personnes enterrées au cimetière anabaptiste de Salm''' : BACHER [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=NEUHAUSER;t=A NEUHAUSER] DELLENBACH CHERICH SOMMER [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&m=NG&t=N&pz=samson%2Betienne%2Bjean&nz=aymonier&ocz=0&n=schlabach&x=9&y=5 SCHLABACH] GERBER AUGSBURGER [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=KUPFERSCHMITT;t=A KUPFERSCHMITT] [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=EYMANN;t=A AYMANN] POIROT HUNZINGER [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr&m=NG&t=N&pz=samson%2Betienne%2Bjean&nz=aymonier&ocz=0&n=hung&x=17&y=11 HUNG].
 
'''Noms de personnes enterrées au cimetière anabaptiste des Quelles''' : [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=BELLER;t=A BELLER] BACHER SOMMER BAL??ER [http://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=scherich SCHERIG] NEUHAUSER. {{clr}}
 
==== Remarques ====


Souveraineté : 1789 - principauté de Salm (comté de Salm) <br>
'''Noms de personnes enterrées au cimetière anabaptiste des Quelles''' : [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=BELLER;t=A BELLER] BACHER SOMMER BAL??ER [https://gw.geneanet.org/index.php3?b=lorentz&lang=fr;pz=samson+etienne+jean;nz=aymonier;ocz=0;m=N;v=scherich SCHERIG] NEUHAUSER. {{clr}}
Département : 1793 - Vosges - 1919 : Bas-Rhin


== {{Bibliographie}} ==
== {{Bibliographie}} ==
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== {{Voir aussi}} ==
== {{Voir aussi}} ==
* [[Cimetière militaire allemand de la Broque]]
* [[Généalogie Anabaptiste]]


== {{Liens utiles}} ==
== {{Liens utiles}} ==
* [[Généalogie Anabaptiste]]


* [http://www.chateau-de-salm.org/situation.htm#null Cartes de la principauté de Salm]
* [http://www.chateau-de-salm.org/situation.htm#null Cartes de la principauté de Salm]
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