67043 - Bischheim

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Bischheim
Blason Bischheim-67043.png
Blason de Bischheim
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 67 - Blason - Bas-Rhin.png    Bas-Rhin
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Blason Bischheim-67043.png   67-44   Bischheim
Code INSEE 67043
Code postal 67800
Population 16 763 habitants (1999)
Nom des habitants Bischeimois

Bischeimoises

Superficie 441 hectares
Densité 3801.13 hab./km²
Altitude 132 m/150 m
Point culminant 150 m
Coordonnées
géographiques
07°45'10"E/48°36'52"N
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Modèle:Toponymie

Blason en attente.png Héraldique

Accolés, au premier : d'azur au bouc saillant d'argent lampassé de gueules; au second : de sable à deux crosses d'or en sautoir.

Histoire

La présence de l'homme sur le site de Bischheim serait ancienne. En effet, des débris de poterie remontant à la période néolithique (4000 à 2000 av. JC) ont été retrouvés. Plus tard, des habitations se succédèrent sur l'actuel site de l'église protestante (le point culminant du vieux village), tels que l'attestent des objets retrouvés et remontant à l'âge de bronze (1800 - 800 av. JC), aux périodes celtiques, romaines, alamanes et franques.

Moyen-Age

Après sa victoire à Tolbiac en 496, Clovis Ier fut baptisé par Saint Remi, évêque de Reims, qui reçut alors, en gages de son affection, deux villages du Wasgau, les actuels Bischheim et Bischoffsheim. Cet épisode donna lieu à la première mention écrite du village (testament de saint Rémy de 530). Vers l’an 1100, le village fut rattaché à l’évêché de Strasbourg, puis vendu en 1411 aux Boecklin de Boecklinsau, une famille des plus anciennes, des plus nobles et des plus puissantes de l’Alsace féodale. Ils furent les seigneurs de Bischheim jusqu’en 1790.

Renaissance

Au moment de la Réforme, les Boecklin y adhérèrent. Les habitants de Bischheim restèrent cependant résolument catholiques, ce qui leur valut l'honneur d'accueillir Charles Quint. Le 19 septembre 1552, l'empereur visita Strasbourg, qui avait embrassé la Réforme, et pour ne pas « passer la nuit dans cette communauté d'hérétiques » dormit chez le bourgmestre de Bischheim. La commune fut finalement convertie au protestantisme en 1555 en vertu du principe tel prince, telle religion (cujus regio, ejus religio) issu de la paix d'Augsburg.

Ancien Régime

La Guerre de Trente Ans apporta son cortège de sinistres heures à la commune. En 1621, le Comte Peter Ernst von Mansfield arriva en Alsace avec son armée. Protestant, il prétendit vouloir soutenir ces derniers, mais les exactions de ses mercenaires lui valurent la défiance des protestants de Strasbourg. Il s'abattit alors avec sauvagerie sur le village protestant de Bischheim. Le Traité de Westphalie en 1648 mit fin aux hostilités. L'Alsace fut rattachée à la France. Tel ne fut pas le cas de Strasbourg et de Bischheim, propriété de l'évêque, Prince du Saint-Empire romain germanique. L'annexion à la France intervint en 1681 après la capitulation de Strasbourg face aux armées de François Michel Le Tellier de Louvois. Louis XIV, pourfendeur de la Réforme, fera tout pour redonner au catholicisme son importance. L'église de Bischheim rouvrît ses portes à la religion romaine en 1692. S'ouvre alors une période de coexistence tendue entre les deux mouvances chrétiennes.

En 1636, apparaît, par ailleurs, la première mention écrite d'une communauté juive à Bischheim, qui fut longtemps l'une des plus importante de Basse Alsace. Sa présence pourrait toutefois remonter à la deuxième moitié du XIVe siècle. Le pogrom de 1349 et l'interdiction d'y établir domicile ont vraisemblablement été les causes du replis des juifs de Strasbourg vers Bischheim. Du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle, la communauté se développa fortement abritant une synagogue, un cimetière et une école rabbinique. En 1836, la communauté représentait près du tiers de la population avec 826 membres. À la fin du XIXe siècle, l'importance de la communauté déclina. À la veille de la Seconde Guerre mondiale, elle ne compta plus que 149 membres dont 27 furent victimes de la Shoah. La communauté se reconstitua cependant après la guerre, notamment avec l'installation de familles juives d'Afrique du Nord après 1962. Une nouvelle synagogue fut inaugurée en 1959. En 1664, un recensement du ban communal fut entrepris par Wolfgang Jacques Boecklin de Boecklinsau. On y dénombra alors 86 maisons réparties en huit rues sur 6 ha. La population était alors d'environ 400 habitants.

Histoire moderne

Lors de la déroute de Napoléon Bonaparte, Bischheim subit la présence des cosaques et des kalmouks venus assiéger Strasbourg en janvier 1814. En juin de l'année suivante, dix jours après la défaite de Waterloo, le Général Rapp mena vainement une bataille contre la coalition menée par l'Autriche entre Souffelweyersheim et Hoenheim.

1852 fut l'année de l'inauguration de deux voies nouvelles de communication passant par Bischheim. La première est le canal de la Marne au Rhin, reliant sur 315 km Vitry-le-François à Strasbourg. D'une profondeur initiale de 1,60 m, son enfoncement a été porté à 3,20 m en 1970 de sorte à permettre le passage de péniches de 350 t même en période d'étiage. La seconde est la ligne de chemin de fer Paris-Strasbourg. Le train inaugural du 18 juillet sera un signe avant-coureur de la profonde transformation en grande cité ouvrière que va connaître au fil des années le petit village rural.

En 1870, lors du siège et du bombardement de Strasbourg, l'artillerie prussienne s'installa à Hausbergen, Schiltigheim et Bischheim. La riposte de l'artillerie française se solda par une trentaine de maisons endommagées et son cortège de victimes. Le traité de Francfort de 1871 annexa l'Alsace et la Moselle à la Prusse. C'est une main de fer qui prit le destin de la région, mais une main progressiste. Au cours de la période qui suivit, Bischheim connut une modernisation sensible dans tous les domaines : construction d'infrastructures (gare ferroviaire, bureau de poste, tramway, écoles...), amélioration de l'habitat (eau courante, assainissement, électricité, gaz de ville...), progrès sanitaires (vaccinations, médecine scolaire...).

Le développement du réseau ferroviaire et l'accroissement du parc de machines nécessitèrent de délocaliser la rotonde de Cronenbourg (Strasbourg). C'est Bischheim qui fut choisie pour accueillir, en 1879, les nouveaux ateliers de réparation du chemin de fer. Dans un contexte de pauvreté, les ateliers constituèrent un miracle économique et une merveille sociale pour la commune et ses habitants. Les ouvriers bénéficiaient de nombreux avantages (salaires et horaires de travail décents, assurance maladie, pensions de retraite, congés payés, etc.). Au début du XXe siècle, les ateliers occupaient 1800 ouvriers. Toute médaille ayant son revers, ils étaient source de progrès, mais également de difficultés liées à une croissance démographique anormale de la ville (doublement de la population en 15 ans) mais également à l'arrivée de familles pauvres dans l'attente de lendemains meilleurs. Les ateliers, rebaptisés il y a peu Établissement industriel de maintenance du matériel de Bischheim, firent (et font encore) l'objet de constantes modernisations. Actuellement, ils assurent la maintenance des rames de TGV. Bischheim accueille également, avec les communes voisines, la gare de triage de Hausbergen, inaugurée en 1906, et qui s'étend sur 100 ha.

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne nazie en 1939, la France décréta l'évacuation de 230 000 habitants de la région de Strasbourg. Cela concerna entre 8 et 9000 Bischheimois qui furent accueillis dans plusieurs villages de Haute-Vienne, laissant derrière eux une ville déserte. Durant la période d'occupation nazie (1940-1945), la ville de Bischheim a été fondue dans la Grossstadt Strassburg. Au cours des combats de libération (novembre 1944) et la contre-offensive nazie (janvier 1945), la commune a été gravement bombardée.

Les dommages consécutifs à la guerre, mais également une forte expansion de la population, qui augmenta de plus de 30 % entre 1954 et 1975, furent à l'origine des vastes chantiers de reconstruction dans les années 50 puis de construction au cours des deux décennies suivantes.

Une loi de 1966 créa la Communauté Urbaine de Strasbourg et y intégra Bischheim. La CUS compte actuellement 28 communes membres.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Repère géographique.png Repères géographiques

Avec près de 17000 habitants, Bischheim est la 7e commune du département Bas-Rhin et la 10e d'Alsace. Elle fait partie de l'agglomération strasbourgeoise (410 000 habitants dans sa partie française), dont elle constitue avec d'autres communes les faubourgs nord. Située à l'extrémité Est de la terrasse de lœss du Kochersberg, qui s'étire en pente douce d'une ligne Molsheim-Saverne vers la valléé du Rhin, Bischheim est bordée à l'est par l'Ill et traversée par le canal de la Marne au Rhin.

L'altitude varie entre 132m et 150m et est en moyenne de 140m. Le ban communal s'étend sur une superficie de 4,4 km² dont près des deux tiers sont urbanisés. La densité s'élève à 3801 habitants au kilomètre carré. 35% de son habitat est constitué de logements sociaux. Le revenu est de 7459€ par habitant en 2004.

Le ban communal est constitué de deux parties non contiguës. La première au sud-ouest est la zone urbanisée et habitée s'étendant de la gare de triage de Hausbergen à l'ouest jusqu'à l'Ill à l'est. La seconde partie au nord-est comprend une zone industrielle, des espaces naturels (forêts, champs, plan d'eau) et abrite le château d'Angleterre. Les communes limitrophes sont Strasbourg, Schiltigheim, Niederhausbergen, Hoenheim et La Wantzenau.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 423 1 859 1 822 2 088 2 347 2 718 2 692 2 929 3 137 3 190
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 401 3 624 3 860 4 112 4 931 5 340 6 045 6 722 7 764 9 012
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 9 865 9 635 10 240 10 955 11 287 10 740 11 430 12 355 14 383 14 985
Année 1982 1990 1999 2006 - - - - - -
Population 16 215 16 308 16 763 17 827 - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr: INSEE & Cassini

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Ville de naissance

Ville de décès

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- - -  
Georges SCHAUB 1840-1852  
Michel PFRIMMER 1852-1867  
Jean Adam WEBER 1867-1870  
Guillaume RIEHL 1870-1888  
A. SCHLAGDENHAUFEN 1888-1897  
Philippe RUEFF 1897-1912  
Eugène KOCH 1912-1919  
Charles BOCK 1919-1935  
Émile HAAG 1936-1940  
- - Devenu un quartier du "Gross Strasburg" de 1940 à 1945, l'office de maire fut supprimé.  
Émile HAAG 1945-1947  
Georges ROSSDEUTSCH 1947-1958  
Charles HUCK 1958-1977  
Claude LUTZ 1977-1983  
André KLEIN-MOSSER 1983-(2014) Conseiller général - [ Photo]  
- -  

Cfr [ Mairesgenweb]

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les instituteurs

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les prêtres

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les autres personnalités

Les décorés :

Les titulaires de la Légion d'Honneur
Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - -  
- - -  
- - -  
- - -  

Voir les 14 notices (en renseignant simplement le lieu de naissance.] Source : La Légion d'Honneur

Les titulaires de la médaille de Sainte Hélène

La médaille de Sainte Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.

Medaille st helene 2.jpg
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
KUGLER François Joseph 16 décembre 1782
Bischheim
5 mars 1864 Réside à Bischheim. Grenadier au 13e de ligne, puis dans la Garde impériale.

Période : de 1802 au 01/12/1817. Campagnes : an 13 : Italie, bataille de Wagram - Tyrol (prisonnier de guerre) - 1812 = Russie - 1813 = Dresde - 1814 = France - 1815 : bataille de Fleurus et armée de la Loire. Blessures par coup de feu : à la jambe droite et au pied à Wagram - à la main droite, et estropié, à Leipzig - sur le dos à Fleurus.
Fils de Mathieu et de Catherine GRAND.
Chevalier de la Légion d'Honneur le 20/03/1820. Dossier  

- - -  

Source : Les médaillés de Sainte-Hélène

Émigration

Émigration en Algérie

Émigration aux Etats-Unis d'Amérique

Émigration au Maroc

Émigration en Tunisie

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Pictos recherche.png Consulter la liste ...

Décès de militaires

Liste des militaires décédés hors de la commune, nés dans la commune, ne figurant pas sur le monument aux morts

Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h00 - 11h45 8h00 - 11h45 8h00 - 11h45 8h00 - 11h45 8h00 - 12h30 - -
Après-midi 14h00 - 17h30 14h00 - 18h30 14h00 - 17h30 14h00 - 17h30 13h30 - 16h00 - -
Commune.png

Mairie
Adresse : 37 route de Bischwiller - BP 34 - 67801 BISCHHEIM Cédex

Tél : 03 88 20 83 83 - Fax : 03 88 62 13 05

Courriel :

Site internet : Site

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Jean-Pierre ZEDER, Aspects de… BISCHHEIM au fil des siècles.1., Édition OBERLIN, 1982, 88 p. ;
  • Jean-Pierre ZEDER, Aspects de… BISCHHEIM au fil des siècles.2., Édition OBERLIN, 1983, 96 p. ;
  • Jean-Pierre ZEDER, Aspects de… BISCHHEIM au fil des siècles.3., Édition OBERLIN, 1985, 96 p. ;
  • Jean-Pierre ZEDER, Aspects de… BISCHHEIM au fil des siècles.4., Édition OBERLIN, 1986, 96 p. ;
  • Jean-Pierre ZEDER, Bischheim et le chemin de fer, Édition Ville de Bischheim, 1994, 72 p. ;
  • Jean-Pierre ZEDER, Bischheim du lointain au vécu, Édition Ville de Bischheim, 2002

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Référence.png Notes et références