67010 - Andlau
Andlau | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Bas-Rhin |
Métropole | - |
Canton | 67-12 Obernai
67-01 Barr (Ancien canton) |
Code INSEE | 67010 |
Code postal | 67140 |
Population | 1 739 habitants (2017) |
Nom des habitants | Andlaviens, Andlaviennes |
Superficie | 2 369 hectares |
Densité | 73.41 hab./km² |
Altitude | Mini : 205 m |
Point culminant | 795 m |
Coordonnées géographiques |
48.387222° / 7.418611° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Modèle:Toponymie
Chaque localité a son nom. Il est intéressant de connaître l'origine de cette dénomination. On est souvent réduit à des suppositions, d'autres fois l'orthographe est clairement établie. Pour la plupart des cités, le nom a changé plusieurs fois au cours des siècles, ce qui est le cas pour Andlau.
Il faut faire remarquer également, qu'autrefois on ne s'embarrassait pas d'orthographe, ce qui explique que des orthographes différentes du même mot peuvent subsister en même temps.
Andlau sort de l'anonymat par la fondation, vers 880, d'une abbaye par l'impératrice Richarde (qui deviendra Sainte Richarde), à l'entrée d'une vallée qui portait à ce moment-là le nom de Eléon.
ANDLAU : nom de rivière, qui se compose de deux parties distinctes dans la forme du nom vers 900 : ANDELAHA:
- ANDEL = nom, pré-germain (ligure), celte et que l'on retrouve dans d'autres dénominations françaises : ANDELLE, rivière de Normandie; ANDELOT : village de Haute-Marne.
- AHA = terminaison germanique qui signifie eau courante (fliessendes Wasser). Cette terminaison se retrouve dans maints noms qui se terminent par "ach" (Altenach) ou "eck" (Kirneck, Schirmeck).
ANDLAU veut donc dire : ANDELBACH.
Voici une série de dénominations figurant sur les documents anciens à travers les siècles :
- 880 : ELEON - 884 : ANDALOIA - 887 : ANDELAHENSE, ANDELAHA - 999 : ANDELOHA, ANDELAHO, ANDELOA, ANDELAHO, nom que l'on trouve sur les fresques du Hortus Deliciarum reproduites au Mont-Saint-Odile.
- 1126 : ANDELACH - 1147 : ANDELACENSIS - 1178 : HELEON (aussi en 1050) - 1180 : ANDELACENSE - 1187 : ANDELA - 1192 : ANDULA.
- 1237 : ANDELAHE.
- XIVe : ANDELAUM.
- 1403 : ANDLAVIENSIS - 1408 : Vallis ANDELAHE, désigne les maisons hors de l'enceinte.
- 1516 : ANDELO - ANDLAVIUM - ANDLAW - ANDLOW.
- 1847 : ANDLAU-au-VAL : par ordonnance du 30 juillet 1857, la commune d'Andlau reçut le nom d'Andlau-au-Val, afin de distinguer son bureau de poste créé le 1er janvier 1847, de celui qui existe à ANDELOT, département de la Haute-Marne. Il existe un ANDELOT-EN-MONTAGNE dans le Jura. Et dans le même département : ANDELOT-lès-SAINT-AMOUR. En Seine-et-Oise : ANDELU.
- 1870 : le 19 novembre, début de la période postale allemande. L'agence postale nouvellement ouverte et gérée par Monsieur HOLTZER, se servit du cachet postal : ANDELACH. Sans doute que parmi les postiers allemands se trouvait un ami de l'histoire, pour avoir repris cette dénomination moyennageuse de 1126. Mais ce cachet "Andelach" n'a servi que peu de temps.
Géographie d'Andlau
La commune d'Andlau est située dans le département du Bas-Rhin, dans la région nouvelle du Grand Est.
Sa superficie est d'environ 2.500 ha.
Altitude : la ville d'Andlau elle-même a une altitude de 215 mètres. Elle est située à l'entrée de la vallée vosgienne du même nom et entourée de collines sous-vosgiennes d'une altitude variant entre 300 et 500 mètres.
La commune est traversée par la rivière l'Andlau, du même nom que la commune. Le bassin d'alimentation de cette rivière est formé par de nombreux ruisseaux issus des vallons : Lilsbach, Sperberbach, Haselbach, Totenbach, etc...
L'Andlau prend sa source au flanc du Champ du Feu à une altitude moyenne de 975 mètres. A sa sortie de la commune, il n'a plus que 190 mètres d'altitude. Sa pente est donc très forte et en fait un torrent. Le régime de ses eaux est le suivant : hautes en automne et au printemps, basses en été. La rivière a attiré de nombreux artisans qui l'utilisaient : moulins à grains et à huile, saboterie, scieries, teintureries, forges, usine électrique... Elle permettait d'autre part l'irrigation des prés.
Héraldique
- De gueules à la croix d'or.
Histoire Administrative
- Département - 1801-2024 : Bas-Rhin [1871, Bas-Rhin (Allemagne) ... 1919, Bas-Rhin ... 1919, Bas-Rhin]
- Arrondissement - 1801-1871 : Barr [Tcl.1806, Sélestat] --> 1871-1974 : Kreis Schlettstadt (Sélestat) [1919, Sélestat] --> 1974-2024 : Sélestat-Erstein
- Canton - 1801-2024 : Barr
- Commune - 1801-2024 : Andlau
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Histoire religieuse
- Église abbatiale Saint-Pierre-et-Paul (Sainte-Richarde).
- Église Saint-André (déjà mentionnée en 884, avec Stotzheim comme filiale).
- Église Saint-Fabien.
Dès le XIe siècle, Andlau est partagé en deux paroisses : St. André et SS. Fabien et Sébastien.
Andlau est une cité dont la grande majorité des habitants est de confession catholique (en 1894 : 1704 habitants, dont 1665 catholiques et 39 protestants).
La religion réformée a eu du mal à s'implanter, contrariée par les abbesses, et les luthériens allaient au culte à Mittelbergheim. Le 30/11/1600, un mandat impérial défend aux citoyens d'Andlau de baptiser leurs enfants dans une église protestante et aux mariés de faire bénir leur union en dehors de la cité. Le 20/10/1601, le provincial de l'Ordre Teutonique entreprend des démarches pour que les protestants n'établissent pas leur cimetière à côté de la Commanderie, mais qu'on leur donne le Pflentzer. Sur intervention de l'Empereur, le 13/01/1602, les protestants doivent abandonner leur projet de cimetière.
En 1619, la chevalerie alsacienne remet aux ambassadeurs impériaux un mémoire qui contient, entre autres, une plainte contre l'abbesse d'Andlau, qui depuis des années refuse aux sires d'Andlau l'introduction de la nouvelle religion dans leur ville et dans sa vallée, arguant que ces possessions sont un fief de l'abbaye, bien que le comte palatin, à titre de vicaire impérial ait récemment inféodé (1612) les sires d'Andlau de ces biens, avec l'affirmation qu'ils n'émanent pas de l'abbaye mais de l'Empire. L'abbesse refuse aux sires d'Andlau le droit à la Réforme, se basant sur le fait, qu'en matière religieuse, le féal a à se soumettre à son suzerain. À ceci le Prince palatin, les princes et les États (protestants) répondent que la chevalerie a le droit de changer de religion, en particulier pour leur fiefs, comme pour leurs alleux. Or si les sires d'Andlau sont catholiques en Haute-Alsace, ils sont protestants en Basse-Alsace L'Empereur fit la sourde oreille. Andlau resta catholique.
Pas de trace encore trouvée d'une communauté israélite.
Quelques mots sur Sainte Richarde :
Dans la crypte de l'église d'Andlau le passant découvre une ourse en pierre, rappelant une vieille légende. Cette crypte a été construite à la fin du IXe siècle par l'Impératrice Richarde, à l'endroit désigné par une ourse entourée de ses petits, grattant le sol et y dessinant une sorte d'enceinte. Accusée plus tard d'infidélité par son mari Charles le Gros, l'Impératrice Richarde prouva son innocence en se soumettant au jugement de Dieu. Elle mit une tunique enduite de cire et monta sur un bûcher dont les flammes pourtant ne l'atteignirent pas. Elle se sépara alors de son mari injuste et se retira au couvent. Elle fut canonisée par le pape alsacien Léo IX.
Voici l'Alsace, Edith Dernelle, Dernières Nouvelles de Colmar, 1966, p. 17,18.
Patrimoine bâti
Église abbatiale Sainte-Richarde
- En 887, Sainte Richarde, épouse répudiée de Charles Gros, fonde l'abbaye d'Andlau.
- L'église, une des plus remarquables d'Alsace, est précédée à l'ouest d'une massive construction rectangulaire du XIIe siècle, dans laquelle s'ouvre un porche voûté d'arêtes, décoré d'une frise historiée où figurent des animaux fantastiques, des scènes de chasse, des travaux divers ou de combats. Sous le porche s'ouvre un portail exceptionnel par l'abondance et l'intérêt de ses sculptures romanes en demi relief qui dénotent manifestement d'une provenance lombarde.
- Un atelier de sculptures lorrain a laissé ses traces dans les parties reconstruites ou réparées après l'incendie de 1160 ou 1191.
- La grande église du Chapitre des dames nobles d'Andlau s'est vue reconstruire sur des bases romanes, à la suite de l'incendie de 1698. Entre le chœur et le porche épargné par le feu, on reconstitua avec piété une nef de style roman mais qui, avec ses tribunes et ses grandes fenêtres, donne la même impression de clarté que l'église des Jésuites de Molsheim.
- La frise d'Andlau constitue un progrès vers le bas-relief proprement dit, traitant des sujets aussi variés que la préparation du banquet de Samson, le combat de Théodore contre le dragon, des scènes de chasse, des joutes à pied et à cheval, des animaux réalistes comme un ours, un lion, un dromadaire, un éléphant. Autour de l'arcade du porche : des scènes de l'Ancien et du Nouveau testament, et l'impératrice Richarde faisant donation au Christ du monastère ; au tympan : le Christ remet les clefs à saint Pierre et le livre à saint Paul, tandis qu'au linteau figurent des scènes de la Genèse depuis la création de la femme jusqu'à l'expulsion du paradis.
- Les piédroits sont ornées de cinq arcades superposées dont chacune abrite des personnages en discussion, parfois accompagnés de leurs noms, qui semblent être ceux des bienfaiteurs.
- Au-dessus du porche, un clocher carré à deux étages a été ajouté en 1737. La nef avec ses bas-côtés surmontés de tribunes à balustres a été reconstruite au XVIIe sur les soubassements romans. Les piles du carré du transept et la majeure partie du chœur appartiennent au XIIe.
- Chaire monumentale du XVIIe soutenue par une statue de Samson. Au fond du chœur, chasse de sainte Richarde du XIVe mais très restaurée. Dans la quatrième travée du bas-côté s'ouvre une chapelle qui, d'après la tradition occuperait l'emplacement primitif de la sépulture de sainte Richarde.
Le château du Spesbourg
- Article détaillé : Le château du Spesbourg à travers le temps
Repères géographiques
La commune d'Andlau est située dans le département du Bas-Rhin, à 35 km au sud-ouest de Strasbourg, chef-lieu du département, à 18 km de Sélestat, chef-lieu d'arrondissement, à 5 km de Barr, chef-lieu de canton, sous le 7°25' de longitude septentrionale. Elle a une altitude de 215 mètres, et est traversée par la rivière l'Andlau, du même nom que la commune.
Les communes limitrophes sont :
- - au nord : Barr,
- - à l'ouest : Le Hohwald,
- - au sud : Reichsfeld, Bernardvillé,
- - à l'est : Itterswiller, Eichhoffen, Mittelbergheim.
Démographie
En 1720 : 990 habitants.
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 2 012 | 2 184 | 1 990 | 1 956 | 2 179 | 2 257 | 2 193 | 2 107 | 2 110 | 2 062 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 2 018 | 2 007 | 2 008 | 1 906 | 1 892 | 1 776 | 1 704 | 1 706 | 1 731 | 1 735 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1941 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
Population | 1 789 | 1 510 | 1 515 | 1 559 | 1 493 | 1.473 | 1 453 | 1 553 | 1 529 | 1 584 |
Année | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - |
Population | 1 919 | 1 744 | 1 632 | 1 654 | 1 844 | 1 821 | 1 744 | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016 & 2017.
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Charles SCHWENGFEELD | 1793 | Maire et commissaire, ami d'Euloge Schneider. Ambitieux et cruel il exerce une influence malsaine sur les environs et surtout sur Andlau. Avant de résider à Andlau, sa famille était investie du château de Grünstein, à Stotzheim. Il menace, il terrorise. L'église est profanée. A l'instar de Barr, il fait célébrer une fête de la déesse Raison. Sa femme, dans un état de grossesse avancée, danse autour de l'autel. Elle accouche peu après d'une fille estropiée qui put à peine marcher et qui vécut pauvre comme couturière à Barr. |
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Joseph Antoine KOLMAN | mars 1815 - 17 janvier 1834 | Né le 20 juillet 1777 et décédé le 23 août 1839 Chevalier de la Légion d'honneur (voir ci-dessous) Démissionnaire de son poste de maire pour faiblesse de santé et est resté membre du conseil municipal. En 1835, il exercice toujours cette fonction. Élu membre du conseil de l'arrondissement de Sélestat en novembre 1833 et, en 1835, il exercice toujours cette fonction. Source : Légion d'honneur État des services Voir monument |
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Cyriaque GRESSER | 01/03/1872 - | |
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Émile WACH | 1882 - 1902 | L'administration dissout le conseil municipal pour vice de forme. Le maire sortant, M. WACH, est réélu en 1902, mais son élection n'est pas confirmée par le gouvernement. |
Alex BOHN | 1902 - 1919 | |
Jules WACH | 1919 - 1921 | Démissionnaire suite à maladie. |
Jérôme MEYER | 1921 - 1941 | Par élection partielle. Son adjoint est Joseph SIGRIST. À la suite d'une attaque qui le paralyse, il se voit obligé, après 20 années de gestion, de déposer son mandat. |
Joseph SIGRIST | 03/1941 - 07/07/1971 | Intérimaire. |
Paul BASS | 07/07/1941 - 1941 | Nommé Burgermeister par l'administration allemande. |
Charles ENAUX | 1941 - | Assure les fonctions de Ortsgruppenleiter durant l'occupation allemande. |
Charles ROTH | 1945 - 1946 | Nommé administrateur de la commune par l'administration française, en attendant les élections. |
Jules TRAEGER | 1946 - | |
Alphonse MORITZ | 1948 - 1950 | Démissionnaire. |
Auguste GRESSER | 07/1950 - 1972 | Trois mandats. |
Pierre ALLENBACH | 1972 - 1989 | |
Émile CAFFIAU | 1989 - 1994 | |
Lucien VOGT | 1994 - 1995 | |
Maurice LAUGNER | 1995 - 2008 | |
Fabien BONNET | 2008 - (2020) |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
L'étude ancienne a été crée en 1615, fermée de 1797 à 1804, et réouverte en 1804 Maître Joseph Antoine SCHLOSSER.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Maître Henri GSCHWIND | 1774-1797 | |
ETUDE FERMÉE | 1797-1804 | |
Maître Joseph Antoine SCHLOSSER | 1804-1826 | Précédemment notaire à Blienschwiller (1792-08/1804) |
Maître Xavier SCLOSSEL | 26/08/1826-31/12/1841 | |
Maître Pierre Alexandre GILLOT | 18/01/1842-1855 | |
Maître Valentin DANGELSER | 1855-1899 | |
Maître Richard LAHM | 1900-1905 | |
Maître Karl GRUBER | 1906-1911 | |
Maître Fritz ENGELBACH | 1911-1918 | |
Maître Félix GENY | 1919-1920 | Administrateur de l'étude, Notaire à Sélestat. |
Maître Charles FERCH | 1920-1924 | Administrateur de l'étude. Notaire à Epfig. |
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Les instituteurs
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Eugène BRUCKER | 1924 - | Instituteur, directeur d'école, animateur de la Sportive Ste. Richarde, il devient organiste et directeur de la chorale Ste. Cécile, et le restera jusqu'en 1974, soit 50 ans. |
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Les religieux
Les dernières abbesses au XVIIIe siècle
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Marie-Cléophe de FLACHSLANDEN | 1700 - 1708 | Issue d'une vieille famille alsacienne du Sundgau et passée au service de l'évêque, mais qui, par ses alliances, reste en relation avec les pays d'outre-Rhin. Elle achève la construction de l'abbatiale avec la tour. Décède en 1708. |
d'ANDLAU Marie-Sophie | 15/12/1708 - 1755 | Elue après le décès de la précédente. Elle meurt en 1755, après 47 ans de règne. Au dire de Dyonisius ALBRECHT, elle est une douce et sage princesse. [1] |
Marie-Béatrix II de BREITENLANDENBERG | 1755 - 1774 | Coadjutrice de la précédente, dès le 01/12/1749. Elle meurt le 07/10/1774. |
Marie-Madeleine III de FLACHSLANDEN | 1774 - 1781 | Elle décède le 11/08/1781. |
Marie-Anne Sophie TRUCHSESS de REINFELDEN | 1781 - 1790 | Elle est la dernière abbesse. Elle doit fuir la Révolution, le 06/10/1790, pour la Suisse. Ce jour-là a lieu l'inventaire des biens de l'abbaye qui est supprimée. La municipalité d'Andlau ayant négligé de faire cet inventaire, le district de Benfeld nomme une commission d'exécution. Les archives partent à Benfeld. Après la suppression de l'abbaye et la vente de ses biens, l'abbatiale est attribuée à la commune pour servir d'église paroissiale. Les chanoinesses quittent alors l'abbaye, contraintes par la nécessité. Quelques-unes d'entre-elles restent à Andlau, les autres partent en Suisse. L'abbaye sera vendue. En 1846, les soeurs de Niederbronn s'établissent à l'ancienne abbaye pour en faire un hôpital rural de 24 lits. |
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- Article détaillé : Andlau - Les abbesses
Les chapelains de l'église abbatiale
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Frantz ORSTEIN | 1683 - ap. 1729 | Chapelain de l'abbaye. |
Christophe KOHLER | 1741 - | Chapelain de l'abbaye (Stiftskaplan). |
François Joseph ETTLIN | 1767 - | Chapelain-recteur. S'y trouve encore en 1787. |
DANICHER | 1788 - | Chapelain de l'abbaye. |
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Les curés de l'église Saint-André
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Michael WILDMANN | 1666 | 787 âmes. |
Lorents JÄGER | - | |
Dionys GANTNER | 16.. - 1689 | Curé de Saint-Fabien. |
Franz BISCHWEILER | 1689 - 1691 | Décédé le 14/02/1691. |
Johann Balthasar TRUTSCH | ... jusqu'en 1695 | |
Lorenz REYSS | avant 1701 | Curé de Saint-Fabien. |
Joseph CUENTZ (GUNTZ) | 1708 | S'y trouve encore en 1715. Décédé le 10/11/1724. |
Franz Joseph STIPPICH | 1724 | S'y trouve encore en 1771. Décédé en 1775. |
Johann Georg ECHLE | 1787 | Curé de Saint-André jusqu'à la Révolution. À ce moment-là, il émigre. À cette époque, cette paroisse comptait environ 1 000 âmes. |
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Lés curés de l'église Saint-Fabien
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Sigefridus | 1144 | Premier curé de la paroisse de Saint-Fabien. Il est nommé par l'Abbesse, et porte le titre de plebanus ou vicaire perpétuel. |
1658 | L'église Saint-Fabien est reconstruite. | |
Frantz SIDLER | 1676 | Curé de Saint-Fabien. |
Johann Jacob REISERN | O5/07/1679 - | Curé de Saint-Fabien. Un Souabe de 48 ans. En 1684 il devient chanoine. |
Hans Jacob KEYSER | 1680 | Curé de Saint-Fabien. |
Honratus WINTERFUES | 1684 | Curé de Saint-Fabien. Il a Barr comme annexe. Barr reçoit son premier curé en 1687. Il décède le 15/12/1688. |
Dionys GANTNER | 1689 - 1693 | Curé de Saint-Fabien. Auparavant curé de Saint-André. Après quoi il entre au couvent d'Altorf. |
Jodocus Ignaz CUSTER | 1693 - 1701 | Curé de Saint-Fabien, puis chanoine. Auparavant curé de Saint-André. |
Lorenz REYSS | 1701 - 1713 | Curé de Saint-Fabien. Il était auparavant curé de Saint-André. Devient chanoine. |
Laurent KREYDER | 1708 | Curé de Saint-Fabien. S'y trouve encore en 1724. |
Joseph OECHSEL | 1719 - 1755 | Curé de Saint-Fabien. |
Johann BAUVE | 1755 - 1758 | Curé de Saint-Fabien. |
Michael HOLTZER | 1767 | Curé de Saint-Fabien jusqu'à la Révolution où Saint-Fabien est supprimé. Il émigre. En 1812, le conseil de fabrique de l'église dit qu'il est urgent d'aliéner l'église St.Fabien qui tombe en ruines. En 1816, elle devient une caserne pour les troupes aussi longtemps que les cantonnements existeront à Andlau. Le 07/01/1821, le bureau des marguilliers accepte de vendre l'église à la commune pour en faire une école. |
Les curés après la Révolution
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Wilhelm KEPPLER | avant 1814 | Curé de Saint-Pierre-et-Paul (ancienne abbatiale). |
Ignaz MANGOLD | 1814 - 1816 | Curé d'Andlau. Il quittera Andlau pour Griesheim. Décédé en 1822. |
Anton WERNERT | 1816 - 1821 | Curé d'Andlau. Il quittera Andlau pour Ribeauvillé. Décédé en 1836. |
Gabriel RUMPLER | 1821 - 1846 | Curé d'Andlau. Il venait de Grendelbruch. Le 28/09/1841, sous le maire Rieffel, reconnaissance officielle des reliques de Sainte Richarde. |
Charles DEHARBE | 1846 - 1876 | Curé d'Andlau. Il fera entreprendre la rénovation de l'église. Décédé en 1876. Il a écrit un livre sur Andlau : F.-J.-Charles Deharbe, Sainte Richarde, son abbaye d'Andlau, son église et sa crypte, impr. de Vves Renou, Maulde et Cock, Paris, 1874, 176 p. |
Michel KIEFFER | 1876 - 1898 | Curé d'Andlau. Vient de Grassendorf. Décédé en 1898. |
Félix HERZOG | 1898 - 1915 | Curé d'Andlau. Il installe les bancs de l'église. En 1900 a lieu la bénédiction de la cloche St.Pierre-et-Paul (3 000 kg). On installe aussi le nouveau Glockenstuhl en fer (structure pour tenir la cloche). Cette cloche, ainsi que trois autres, sera réquisitionnée par les Allemands en 1917. Venait de Wilwisheim. Décédé en 1915. |
Charles MEYER | 1915 - 1928 | Curé d'Andlau. Il fait ajouter trois cloches. Venait de Ernolsheim. |
Emile GRAU | 1928 - 1954 | Curé d'Andlau. Vient de Weyer. Meurt en 1957 à Rosheim. |
Armand VOGEL | 1954 - 1960 | Curé d'Andlau. Nommé ensuite à Saint-Louis (Haut-Rhin), près de Bâle, et plus tard à Zellenberg. Le 29 mai 1960, il redonne une cloche à la tour de Saint-André. Elle vient de Wasselonne et a été fabriquée chez Caussard à Colmar. |
Emile GADE | 1961 - 1974 | Curé d'Andlau. Vient de Soultz où il était doyen. Il se retire à Turckheim où il décède le 19/03/1976. |
Ernest SOMMER | 1974 - | Curé d'Andlau. Installation le 15 septembre. Rénovation de la crypte par les entreprises Betschi et Foesser. Les statues anciennes sont rassemblées, disposées dans les niches et assurées par anti-vol. L'ancienne entrée, par le milieu de la nef est dégagée par la suppression de l'autel de la Vierge douloureuse. Février-mars 1975 : rénovation des orgues par le facteur d'orgues Kries de Molsheim. |
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Ref. [1]
Les autres personnalités
- Jean Pierre GEIGER : avocat au Conseil Souverain d'Alsace, conseiller de l'Abbaye d'Andlau.
Né à Ammerschwihr le 07/02/1679, décédé à Bergheim le 15/04/1753. Il épouse à Bergheim, le 18/10/1705, Marie Barbe KENTZINGER, née à Bergheim le 22/02/1683, décédée à Bergheim le 17/12/1757.
- Sébastien GEIGER. Bailli d'Andlau, avocat au Conseil Souverain d'Alsace.
Né à Ammerschwihr (Haut-Rhin) le 03/03/1653, décédé à Sélestat le 14/01/1720. Il épouse à Ammerschwihr, le 13/09/1678, Marie Elisabeth SPRENGER (+ Strasbourg). Ses trois fils ainsi que ses trois petits-enfants seront religieux.
Ville de naissance ou de décès de
Ville de naissance
- René KOERING, compositeur né le 27 mai 1940
- Joseph Alexis STOLTZ, doyen de Faculté, professeur et médecin (obstétrique, gynécologie), né le 14 décembre 1803.Voir aussi :[2]
Ville de décès
- Joseph Alexis STOLTZ, décédé le 22 mai 1896 (inhumé au cimetière St.André) (voir ci-dessus).
La Commanderie des Chevaliers Teutoniques
Les Commandeurs
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
WALTHER | 1268 | |
Reinbold STUBENWEG | 1312 | Encore en 1317. |
Ulrich Von KÖNIGSEGG | 1349 | |
Berthold SCHÖPPLIN | 1359 | |
Heinrich von ZÖLNER | 1386 | |
Johann von ZENHEIM | 1430 - 1442 | |
Heinrich von ULM | 1442 - 1472 | |
Marx CROMER (KREMER) | 1472 | |
Konrad HABERSTOCK | 1505 | |
Jacob von HERTENSTEIN | 1560 | Décédé en 1576. |
Hans Eittel von NEUNEGG | 1585 | |
Wolf Wilhelm von WEITINGEN | 1593 | Commandeur, ainsi qu'à Kaysersberg. |
Hans Cristoph von BERNHAUSEN | 1620 - 1624 | Commandeur à Strasbourg et à Andlau. |
Philipp Albrecht BERENDORFF | 1642 | Administrateur de Strasbourg, Andlau et Kaysersberg. |
Johann Beat SEGESSER von BRUNEGG | 1656 | |
Georg Cristoph RINCK von BALDENSTEIN | 1665 | |
Freiherr (seigneur libre) Melchior Heinrich von GRANDMONT | 1671 | Commandeur à Andlau et Kaysersberg. Devient Grand Commandeur en 1708. |
Johann Reinhard Ignatius REICH von REICHENSTEIN | 1675 | |
Freiherr Johann Frantz von REINACH | 1679 - 1683 | Devient Grand Commandeur en 1719. Il décède en 1731. |
- | - | |
Franz Hartmann FREIHERR von REINACH | 1711 - 1722 | |
Philipp Joseph Anton Eusébius FREIHERR von FROHBERG , dit Montjoie |
1723 - 1727 | D'abord administrateur. Commandeur à partir de 1724. À partir de 1727, il devient Commandeur à Rixheim, Bâle puis Mulhouse. En 1736, il est nommé Grand-Commandeur. |
Johann Franz Carl FREIHERR von and ZU SCHOENAU | 1727 - 1732 | En 1733, nommé Commandeur à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). |
Wilhem Jacob Eusébius FREIHERR von BREITEN-LANDENBERG | 1732 - 1751 | En 1752, nommé Commandeur à Fribourg-en-Brisgau (Allemagne). Il meurt en 1755. |
Johann Baptist Ferdinand Sébastien FREIHERR von EPTINGEN | 1752 - 1756 | En 1757, nommé Commandeur à Hitzkirch (Suisse). Après 1760, il est Statthalter à Mergentheim (Allemagne). |
Alexander Joseph Carl Thadeus FREIHERR von STURZEL von und Zu BUCHHEIM | 1756 - 1782 | Il habitait à Rouffach (Haut-Rhin). À partir de 1787, il est à Fribourg-en-Brisgau. Il meurt en 1790. |
Franz Joseph FREIHERR von LERCHENFELD Johann Nepomuck Peter von AlCANTA |
1783 - 1785 | En 1785, il est Commandeur à Beuggen (Allemagne), puis en 1794 à Meinau. Il meurt en 1795. |
Anton Fidelis FREIHERR von HORNSTEIN de GOËFFLINGEN | 1787 - 1791 | En 1792, il est Commandeur à Fribourg-en-Brisgau. |
Karl Friederich Heinrich FREIHERR von LANDSPERG | 1792 - 1800 | Il habite à Lingolsheim (Bas-Rhin), le château de son père, à cause de sa santé précaire. Plus tard, il devient Commandeur à Beuggen (Allemagne). |
- | - |
Les intendants de la Commanderie
Les intendants étaient aussi appelés "Schaffner".
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Simon Jacob ETTELIN | 1702 | Intendant. |
Antonius VOGLER | 1708 - 1736 | Intendant à Strasbourg et à Andlau. |
Joseph Anton SAITER | 1737 | Intendant. À partir de 1738, il est intendant à Guebwiller et à Rouffach. |
Adolf KOHLER | 1738 - 1752 | Grand Intendant à Strasbourg et à Andlau. |
Johann Jacob SCHÄFFER | 1752 - 1786 | Intendant à Strasbourg et à Andlau. Il est le gendre de Joseph Anton SAITER, cité dans le présent paragraphe. À partir de 1779, il est aussi l'intendant de l'abbaye. |
Jacob SCHÄFFER | 1786 - 1798 | Fils de ohann Jacob SCHÄFFER, cité dans le présent paragraphe. Intendant à Andlau, Strasbourg et Kaysersberg. |
Les décorés
Les titulaires de la Légion d'honneur
- Article détaillé : Andlau - Légion d'honneur
Les titulaires de la médaille de Sainte-Hélène
La médaille de Sainte-Hélène, créée par Napoléon III, récompense les 405000 soldats encore vivants en 1857, qui ont combattu aux côtés de Napoléon 1er pendant les guerres de 1792-1815.
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Louis BURY | - | |||
Henri HECK | 1789 | 14 mai 1865 Andlau |
Vigneron, fils de Jean HECK et de Élisabeth COLLONEL, et époux de Ursule SCHILLINGER. |
Source : Les médaillés de Sainte-Hélène
Autres éléments concernant Andlau
- Article détaillé : Andlau - Eléments divers concernant la cité d'Andlau
Émigration
Aucune personne native d'Andlau ayant émigré, n'a, à ce jour, été décelée.
Monument aux morts
- Article détaillé : Andlau - Morts aux guerres
Décès de militaires
Liste des militaires décédés hors de la commune, nés dans la commune, ne figurant pas sur le monument aux morts
Ressources généalogiques
Cartes postales
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Mariages (1793-1932)
Documents numérisés
- Carrières (1865-1865)
- Les merveilles de l'Alsace 1938 Andlau-Dambach (1938-1938)
- Biens communaux : Carrières communales (1839-1863). (1839-1863)
- Mariages. AD67 4 E 10/22 (1883-1883)
- Mariages. AD67 4 E 10/6 (1804-1805)
- Naissances & Mariages & Décès. AD67 3 E 10/1 (1661-1687)
- Naissances. AD67 4 E 10/5 (1867-1867)
- Décès. AD67 4 E 10/14 (1840-1840)
- Mariages. AD67 4 E 10/22 (1884-1884)
- Mariages. AD67 4 E 10/9 (1805-1806)
- Décès. AD67 4 E 10/27 (1902-1902)
- Décès. AD67 4 E 10/20 (1876-1876)
- Mariages. AD67 4 E 10/11 (1861-1861)
- Naissances. AD67 4 E 10/2 (1816-1816)
- Mariages. AD67 4 E 10/7 (1833-1833)
- Naissances. AD67 4 E 10/3 (1839-1839)
- Mariages. AD67 4 E 10/7 (1847-1847)
- Mariages. AD67 4 E 10/6 (1813-1813)
- Décès. AD67 4 E 10/14 (1825-1825)
- Naissances. AD67 4 E 10/4 (1851-1851)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Les informations ci-dessous sont données à titre indicatif et ne saurait remplacer un contact direct avec la mairie pour les connaître.
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | 09h00 - 12h00 | - | - |
Après-midi | 14h00 - 15h30 | 14h00 - 15h30 | 14h00 - 15h30 | 14h00 - 15h30 | 14h00 - 15h30 | - | - |
Mairie |
Adresse : 1, place de la Mairie - 67140 ANDLAU
Tél : 03 88 08 93 01 - Fax : 03 88 08 23 96 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Janvier 2016) |
Dépouillements des registres paroissiaux et d'état civil
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Sainte Richarde, son abbaye d'Andlau, son église et sa crypte, F.-J.-Charles Deharbe, impr. de Vves Renou, Maulde et Cock, Paris, 1874, 176 p.
- Andlau, son passé, n°1 - Plaquette réalisée par le Frère Albert MARTINY, 1978 (d'où sont tirées beaucoup d'informations figurant sur cette page).
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Plaquette n°1, ANDLAU, son passé réalisée par Fr. Albert Martiny, 03/1878