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|Canton=[[Canton de Valenciennes-Sud|Valenciennes-Sud]]
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A la base un document édité par la commune et distribué à la population le 20/01/1989.
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C'est pour ces hauts faits d'armes en Orient que les descendants de Renier - de - TRITH portérent dans leurs armoiries "Un croissant de gueule dans un champ d'argent". Les traces visibles du passé se limitent à une vingtaine d'objets découverts dans deux sépultures gallo-romaines, notamment une urne funéraire, une lampe à huile, un vase à parfum en verre phénicien et des pièces de monnaie à l'effigie de '''l'Empeureur TRAJAN'''. '''Une étape de Batellerie sur l'Escaut''' Trois éléments peuvent étayer cette hypothèse ; l'Escaut devenait certainement plus navigable aux environs de Trith puisque la forme de son lit passait en quelque sorte du V au U, d'un point étymologique, Trith vient de trajectus (passage d'un cours d'eau) enfin la mise à jour d'un cimetière gallo-romain le long du 'Sentier de Fontenelles" laisse penser que ce sentier recouvre un "diverticulum" qui joignait Famars à Trith. C'est au {{XIème siècle}} qu'il est fait mention de Trith dont les Seigneurs étaient pairs du "Comté de Valenciennes". L'un d'eux, Renier, réforma l'Abbaye Saint Jean de Valenciennes et son fils participa à la croisade. Riches et puissants, les seigneurs de Trith furent longtemps en guerre avec les '''seigneurs d'Aulnoy''' jusqu'à ce que '''Bauduin V, Comte de Hainaut''' les obligeât à renoncer à leurs querelles, en [[1171]]. En [[1218]], Trith et Maing étaient possédés par les mêmes Seigneurs '''les Sires de Roeulx''' étaient de ceux-là quand, en [[1322]], '''Faste''' vendit les deux seigneuries au '''Comte du hainaut'''. En [[1340]], les Français attaquèrent en vain Trith défendu par le '''Sénéchal du Hainaut'''. En 1436, '''Philippe Le Bon''' confiait à '''Simon de Lalaing''' les villages de Trith et Maing que '''Philippe IV d'Espagene''' cédait en [[1648]] à '''J.J. Demaisiéres'''. Signalons encore que, lors du siège de '''Valenciennes''' en [[1656]], les troupes du '''Maréchal de la Ferté''' stationnaient à Trith, à proximité duquel '''Louis XIV''' fit déployer son armée en [[1676]]. En [[1793]], la présence des Autrichiens occasionnait de grosses pertes aux habitants, tout comme en [[1815]], lors du siège de Valenciennes.Toutefois Trith prenait néanmoins de l'essor suite aux recherches houillères sur son territoireou dans le voisinage. Celles-ci durent débuter à la fin du {{XVIIIème siècle}}, puisque la '''Fosse Ernest''' était ouverte en [[1826 à Trith (actuel territoire de '''La Sentinelle'''). Par ailleurs, dans une statistique de [[1832]], on peut y lire : ''Il existe à Trith sept fosses à charbons des Mines d'Anzin et un établissement considérable contenant des Forges et laminoirs à l'Anglaise, ou l'on étire les fers ; plus une fonderie ou l'on coule des pièces en fonte du poids de 12 à 15000 livres''cet établissement ayant été créé en [[1823]]. Toujours est'il que de 950 habitants en [[1803]] la population locale se montait à 1799 en [[1842]]. Elle avait preque doublé sous l'influence de l'activité houllière mais surtout sidérurgique. Cependant le territoire de la commune : 1064 ha en [[1830]] devait être amputé de la Sentinelle. A cette époque, il y avait 863 ha en terres labourables, 102 en prés, 42 en bois et y tournaient deux moulins à farine et trois à huile.
C'est pour ces hauts faits d'armes en Orient que les descendants de Renier - de - TRITH portérent dans leurs armoiries "Un croissant de gueule dans un champ d'argent". Les traces visibles du passé se limitent à une vingtaine d'objets découverts dans deux sépultures gallo-romaines, notamment une urne funéraire, une lampe à huile, un vase à parfum en verre phénicien et des pièces de monnaie à l'effigie de '''l'Empeureur TRAJAN'''. '''Une étape de Batellerie sur l'Escaut''' Trois éléments peuvent étayer cette hypothèse ; l'Escaut devenait certainement plus navigable aux environs de Trith puisque la forme de son lit passait en quelque sorte du V au U, d'un point étymologique, Trith vient de trajectus (passage d'un cours d'eau) enfin la mise à jour d'un cimetière gallo-romain le long du 'Sentier de Fontenelles" laisse penser que ce sentier recouvre un "diverticulum" qui joignait Famars à Trith. C'est au {{XIème siècle}} qu'il est fait mention de Trith dont les Seigneurs étaient pairs du "Comté de Valenciennes". L'un d'eux, Renier, réforma l'Abbaye Saint Jean de Valenciennes et son fils participa à la croisade. Riches et puissants, les seigneurs de Trith furent longtemps en guerre avec les '''seigneurs d'Aulnoy''' jusqu'à ce que '''Bauduin V, Comte de Hainaut''' les obligeât à renoncer à leurs querelles, en [[1171]]. En [[1218]], Trith et Maing étaient possédés par les mêmes Seigneurs '''les Sires de Roeulx''' étaient de ceux-là quand, en [[1322]], '''Faste''' vendit les deux seigneuries au '''Comte du hainaut'''. En [[1340]], les Français attaquèrent en vain Trith défendu par le '''Sénéchal du Hainaut'''. En 1436, '''Philippe Le Bon''' confiait à '''Simon de Lalaing''' les villages de Trith et Maing que '''Philippe IV d'Espagene''' cédait en [[1648]] à '''J.J. Demaisiéres'''. Signalons encore que, lors du siège de '''Valenciennes''' en [[1656]], les troupes du '''Maréchal de la Ferté''' stationnaient à Trith, à proximité duquel '''Louis XIV''' fit déployer son armée en [[1676]]. En [[1793]], la présence des Autrichiens occasionnait de grosses pertes aux habitants, tout comme en [[1815]], lors du siège de Valenciennes.Toutefois Trith prenait néanmoins de l'essor suite aux recherches houillères sur son territoireou dans le voisinage. Celles-ci durent débuter à la fin du {{XVIIIème siècle}}, puisque la '''Fosse Ernest''' était ouverte en [[1826 à Trith (actuel territoire de '''La Sentinelle'''). Par ailleurs, dans une statistique de [[1832]], on peut y lire : ''Il existe à Trith sept fosses à charbons des Mines d'Anzin et un établissement considérable contenant des Forges et laminoirs à l'Anglaise, ou l'on étire les fers ; plus une fonderie ou l'on coule des pièces en fonte du poids de 12 à 15000 livres''cet établissement ayant été créé en [[1823]]. Toujours est'il que de 950 habitants en [[1803]] la population locale se montait à 1799 en [[1842]]. Elle avait preque doublé sous l'influence de l'activité houllière mais surtout sidérurgique. Cependant le territoire de la commune : 1064 ha en [[1830]] devait être amputé de la Sentinelle. A cette époque, il y avait 863 ha en terres labourables, 102 en prés, 42 en bois et y tournaient deux moulins à farine et trois à huile.


== Repères géographiques ==
== {{Démographie}}==
== {{Repères géographiques}} ==


Etabli sur les deux rives de l'Escaut, à 6 kilomètres de Valenciennes et 53 kilomètres de Lille.
Etabli sur les deux rives de l'Escaut, à 6 kilomètres de Valenciennes et 53 kilomètres de Lille.
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Les communes de Valenciennes, Aulnoy-Lès-Valenciennes, Maing, Prouvy et La Sentinelles sont limitrophes de la commune.
Les communes de Valenciennes, Aulnoy-Lès-Valenciennes, Maing, Prouvy et La Sentinelles sont limitrophes de la commune.
 
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
== Illustrations, photos anciennes ==
== {{Familles notables}} ==
== Familles notables ==
==== Les Maires ====
==== Les maires====
 
* 1828 - 1837 : Charles FONTAINE
* 1828 - 1837 : Charles FONTAINE
* 1838 - 08/05/1846 : M. DELCOURT
* 1838 - 08/05/1846 : M. DELCOURT
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* 1988 - 2001 : Elie SALENGROS
* 1988 - 2001 : Elie SALENGROS
* 2001 - .... : Norbert JESUS
* 2001 - .... : Norbert JESUS
==== Les Notaires ====
== {{A savoir pour vos recherches généalogiques}} ==
==== Coordonnées de la Mairie ====
:Téléphone du Standard : 03 27 23 75 00
:Téléphone de la mairie annexe : 03 27 29 94 21


====Les notaires====
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
== A savoir pour vos recherches généalogiques ==
:Du Lundi au Vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30  
 
:Le samedi, de 8h30 à 11h30.
Du Lundi au Vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30 et samedi, de 8h30 à 11h30.
 
Standard de la mairie : 03 27 23 75 00
 
Mairie annexe : 03 27 29 94 21


==== Dépouillements des registres paroissiaux ====
==== Dépouillements des registres paroissiaux ====
==== Archives notariales ====
==== Archives notariales ====
==== Patronymes ====
==== Remarques ====
==== Remarques ====
Les habitants se nomment les '''TRITHOIS''' et les '''TRITHOISES'''
Les habitants se nomment les '''TRITHOIS''' et les '''TRITHOISES'''
 
== {{Bibliographie}} ==
== Bibliographie ==
== {{Liens utiles}} ==
== Liens utiles ==

Version du 19 mars 2007 à 13:51

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Trith-Saint-Léger
Fichier:59603 - Blason - Trith-Saint-Léger.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département Nord
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Valenciennes-Sud
Code INSEE 59603
Code postal 59125
Population 6196 habitants (1999)
Nom des habitants Les Trithois (ses)
Superficie 687 hectares
Densité 901.89 hab./km²
Altitude 21 m / 81 m
Point culminant 81 m
Coordonnées
géographiques
3°29'09"E / 50°19'32"N
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

A la base un document édité par la commune et distribué à la population le 20/01/1989.

En 1170 le village établi sur les deux rives de l'Escaut s'appelait "Pont de Trith" (de trajaectus, passage de cours d'eau), ancien mot tudesque que l'on retrouve encore dans les noms d'Utrecht et de Meastrich et qui indiquait le vieux passage établi sur l'Escaut. Un vieux pont recevait un chemin descendant de Famars et remontant directement vers le Hameau que Saint Leger dota de son nom en commémoration du martyr qui y souffrit. Ce passage important se trouvait défendu par une forteresse qu'occupait de puissants seigneurs. Parmi eux, le célèbre Renier de Trith, qui participa aux croisades de Constantinople.

C'est pour ces hauts faits d'armes en Orient que les descendants de Renier - de - TRITH portérent dans leurs armoiries "Un croissant de gueule dans un champ d'argent". Les traces visibles du passé se limitent à une vingtaine d'objets découverts dans deux sépultures gallo-romaines, notamment une urne funéraire, une lampe à huile, un vase à parfum en verre phénicien et des pièces de monnaie à l'effigie de l'Empeureur TRAJAN. Une étape de Batellerie sur l'Escaut Trois éléments peuvent étayer cette hypothèse ; l'Escaut devenait certainement plus navigable aux environs de Trith puisque la forme de son lit passait en quelque sorte du V au U, d'un point étymologique, Trith vient de trajectus (passage d'un cours d'eau) enfin la mise à jour d'un cimetière gallo-romain le long du 'Sentier de Fontenelles" laisse penser que ce sentier recouvre un "diverticulum" qui joignait Famars à Trith. C'est au XIe siècle qu'il est fait mention de Trith dont les Seigneurs étaient pairs du "Comté de Valenciennes". L'un d'eux, Renier, réforma l'Abbaye Saint Jean de Valenciennes et son fils participa à la croisade. Riches et puissants, les seigneurs de Trith furent longtemps en guerre avec les seigneurs d'Aulnoy jusqu'à ce que Bauduin V, Comte de Hainaut les obligeât à renoncer à leurs querelles, en 1171. En 1218, Trith et Maing étaient possédés par les mêmes Seigneurs les Sires de Roeulx étaient de ceux-là quand, en 1322, Faste vendit les deux seigneuries au Comte du hainaut. En 1340, les Français attaquèrent en vain Trith défendu par le Sénéchal du Hainaut. En 1436, Philippe Le Bon confiait à Simon de Lalaing les villages de Trith et Maing que Philippe IV d'Espagene cédait en 1648 à J.J. Demaisiéres. Signalons encore que, lors du siège de Valenciennes en 1656, les troupes du Maréchal de la Ferté stationnaient à Trith, à proximité duquel Louis XIV fit déployer son armée en 1676. En 1793, la présence des Autrichiens occasionnait de grosses pertes aux habitants, tout comme en 1815, lors du siège de Valenciennes.Toutefois Trith prenait néanmoins de l'essor suite aux recherches houillères sur son territoireou dans le voisinage. Celles-ci durent débuter à la fin du XVIIIe siècle, puisque la Fosse Ernest était ouverte en [[1826 à Trith (actuel territoire de La Sentinelle). Par ailleurs, dans une statistique de 1832, on peut y lire : Il existe à Trith sept fosses à charbons des Mines d'Anzin et un établissement considérable contenant des Forges et laminoirs à l'Anglaise, ou l'on étire les fers ; plus une fonderie ou l'on coule des pièces en fonte du poids de 12 à 15000 livrescet établissement ayant été créé en 1823. Toujours est'il que de 950 habitants en 1803 la population locale se montait à 1799 en 1842. Elle avait preque doublé sous l'influence de l'activité houllière mais surtout sidérurgique. Cependant le territoire de la commune : 1064 ha en 1830 devait être amputé de la Sentinelle. A cette époque, il y avait 863 ha en terres labourables, 102 en prés, 42 en bois et y tournaient deux moulins à farine et trois à huile.

Démographie.png Démographie

Repère géographique.png Repères géographiques

Etabli sur les deux rives de l'Escaut, à 6 kilomètres de Valenciennes et 53 kilomètres de Lille.

Notre altitude est de 25 mètres au-dessus du niveau de la mer.

La superficie est de 687 hectares.

Les communes de Valenciennes, Aulnoy-Lès-Valenciennes, Maing, Prouvy et La Sentinelles sont limitrophes de la commune.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les Maires

  • 1828 - 1837 : Charles FONTAINE
  • 1838 - 08/05/1846 : M. DELCOURT
  • 08/05/1846 - 03/11/1846 : M. DUPAS par interim
  • 03/11/1846 - 1851 : Parfait Joseph FONTAINE
  • 1851 - 1852 : M. VALLEZ
  • 1865 - 1870 : M. MAURICE
  • 1871 - 1874 : Charles LAURETTE
  • 1874 - 1876 : Henri FONTAINE
  • 1876 - 1878 : Lucien VALLEZ
  • 1878 - 1884 : César SIROT
  • 02/11/1884 - 18/12/1884 : Louis CACHEUX
  • 18/12/1884 - 1900 : César SIROT
  • 1900 - 1904 : Henri JOURDAN
  • 1904 - 1911 : César SIROT
  • 1911 - 1913 : Edgard JOURDAN
  • 1913 - 1914 : Hubert GLINEUR
  • 1914 - 1918 : Mirabeau PRETOT
  • 26/12/1918 - 07/04/1919 : Hubert GLINEUR
  • 07/04/1919 - 10/12/1919 : Mirabeau PRETOT
  • 10/12/1919 - 1926 : Louis OLIVEAUX
  • 1926 - 04/09/1944 : Jules BRISVILLE
  • 21/03/1945 - 19/05/1945 : Emile TONNOIR Président de la délégation municipale
  • 19/05/1945 - 1971 : Florent GILLES
  • 1971 - 1988 : René CARPENTIER
  • 1988 - 2001 : Elie SALENGROS
  • 2001 - .... : Norbert JESUS

Les Notaires

Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Coordonnées de la Mairie

Téléphone du Standard : 03 27 23 75 00
Téléphone de la mairie annexe : 03 27 29 94 21

Horaires d'ouverture de la mairie

Du Lundi au Vendredi, de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 17h30
Le samedi, de 8h30 à 11h30.

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Les habitants se nomment les TRITHOIS et les TRITHOISES

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Logo internet.png Liens utiles (externes)