57350 - Jouy-aux-Arches
Jouy-aux-Arches | |
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Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | |
Canton | ![]()
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Code INSEE | 57350 |
Code postal | 57130 |
Population | 1501 habitants (2015) |
Nom des habitants | Gaudassiens, Gaudassiennes |
Superficie | 601 hectares |
Densité | 249.75 hab./km² |
Altitude | Mini:165 m |
Point culminant | 314 m |
Coordonnées géographiques |
49.06222° / 6.0788888° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Des peuplades étaient sans doute présentes sur les lieux à l'époque néolithique, comme le laissent supposer des objets découverts dans le lit de la Moselle.
- C'est déjà au Ier ou IIe siècle que commence l'histoire du village, avec l'implantation des Romains et de leur chantier titanesque : le pont-aqueduc enjambant la Moselle pour acheminer l'eau en provenance de la source des Bouillons à Gorze jusqu'à Divodorum, la future Metz.
- Le nom de "Gaudacium" est ensuite mentionné dans une charte de l'évêque Chrodegang, de 745, quand il dote l'abbaye de Gorze de certains biens, dont l'église dédiée à saint André. Ce toponyme romain et à l'origine du gentilé actuel.
- Le village fut incendié en 1325 lors de conflits locaux. Reconstruit, il est par la suite composé de deux bans différents avec pour chacun une maison forte.
- Tout comme Ars-sur-Moselle, Jouy-aux-Arches exploite les pentes de ses coteaux et devient un bourg viticole.
- Au XIXe siècle l'industrie fait son apparition avec une tuilerie et une usine d'électricité.
- Durant la seconde guerre mondiale, la petite ville est fortement impactée par les combats entre Allemands et les troupes américaines s'étant installées sur la rive Est afin de délivrer la cité messine.
Héraldique
« D'azur à l'aqueduc à cinq arches d'or, sur une rivière ondée d'argent ».
Toponymie
Les divers toponymes issus de la première forme "Gaudiacum" perdurent jusqu'au XIIIe siècle.
À partir de 1242, des variantes de "Jouy" apparaissent ("Joïe" par exemple) et se succèdent jusqu'à la forme actuelle, datant de 1769.
Durant les deux annexions, Jouy-aux-Arches est appelée "Gaudach".
Histoire administrative
- Département - 1801-.... : ....
- Arrondissement - 1801-.... : ....
- Canton - 1801-.... : ....
- Commune - 1801-.... : ....
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Aqueduc gallo-romain de Gorze à Metz : deuxième section
De son point de départ à l'arrivée dans la cité messine, l'aqueduc totalise 22 km de longueur et se décompose en trois sections, la première de 13km étant souterraine, de Gorze à Ars-sur-Moselle.
La deuxième section comprend le bassin de décantation et de régulation ainsi que les sept arches situées sur la rive occidentale, sur le ban communal d'Ars-sur-Moselle, ainsi que, sur la rive gaudassienne, les deux éléments ci-dessous.
Les seize arches du pont-aqueduc
- Nous avons déjà vu sur la rive arsoise (Cf : Patrimoine d'Ars-sur-Moselle) que cet aqueduc de 1,12km était haut de 33 mètres au total, et qu'il était exceptionnel par sa double canalisation entraînant une largeur de 3,5 mètres. Son appareillage était réalisé en mœllons bruts liés au mortier, recouverts par un parement régulier en petits mœllons. Pour l'étanchéité, les parois des conduits étaient montées en briques triangulaires avec joints de mortier, et le soubassement constitué de plusieurs couches : mortier de tuileau, lit de grandes briques carrées, nouveau lit de tuileau.
- La durée d'exploitation de l'aqueduc, évaluée à 250 ans, est déduite d'une pièce de monnaie à l'effigie de l'empereur Valens (364-378), découverte au moment d'une restauration. Par contre, restent inconnues les raisons de l'abandon du pont : peut-être un glissement de terrain, ou l'érosion dûe à la Moselle, ou le déclin des thermes messins ?
- Les restaurations : tout commence avec Prosper Mérimée, nommé Inspecteur général des Monuments historiques en 1834. Il se rend à Jouy au-Arches en 1838 et, avec le messin Victor Simon, membre de l'académie, il défend la cause de l'aqueduc. Le pont, classé la même année, figure sur la liste des 1 000 premiers édifices, dressée en 1940. S'ensuit une première restauration, avec gravure du millésime 1838 sur un parement. Mais quand Mérimée revient en 1845, il constate que c'est insuffisant et qu'il faudra poursuivre. Les travaux reprendront en 1874 et continueront régulièrement jusqu'à nos jours.
Le bassin collecteur en aval
Ce bassin est totalement différent de celui d'Ars-sur-Moselle.
Ayant la forme d'une rotonde, et semi-entrré, il recevait les eaux arrivant de la double canalisation. Celles-ci chutaient de 65cm et tombaient dans un puits central d'une profondeur de 1,60m. Une autre canalisation, à l'opposé, acheminait les eaux d'un petit ruisseau coulant sur ce versant.
Le rôle de ce bassin était de tempérer les vagues qui s'étaient formées sur la longueur du pont-aqueduc, mais aussi de décanter les impuretés, comme en témoigne une bonde au ras du fond.
Sur la gauche, à angle droit, s'ouvrait une canalisation unique en direction de Metz.
À propos de la troisième section de l'aqueduc
À partir de là, commence la troisième section qui consiste en un aqueduc souterrain, courant sur 8,5km. À son arrivée à Divodorum, on suppose l'existence d'un bassin de répartition et d'un réseau de distribution pour alimenter différents lieux ou fontaines de la ville. D'ailleurs des éléments de canalisations ont été retrouvés.
Mais le point exact d'arrivée n'est pas encore connu : l'aqueduc traversait-il la ville jusqu'à son quartier nord, lieu des thermes de la Cour d'Or (visibles in situ dans les sous-sol du musée) ? Arrivait-il dans la piscine circulaire des thermes de l'îlot Saint-Jacques ?
Toujours est-il qu'une inscription en honneur des généreux donateurs a été retrouvée, et les historiens supposent qu'elle se trouvait sur une grande fontaine décorée marquant majestueusement l'extrémité de l'aqueduc.
Église Saint-André
La vielle église précédente, profanée par un curé factice à la fin du XVe siècle commençait à devenir trop petite au XVIIe siècle. C'est la visite de l'évêque messin Georges d'Aubusson de la Feuillade qui est à l'origine du projet d'un nouvel édifice.
Les travaux commencent en 1699 et voient le décès du curé de l'époque : Gaspar Bradefer.
L'église est détruite en partie lors des offensives pour libérer la cité messine, et perd tous ses vitraux.
Elle est donc remaniée, dans un style plus sobre. Les nouveaux vitraux sont l'œuvre de Schouler.
Autres éléments du patrimoine
Maison forte
Il y avait deux maisons-fortes dans le bourg. Seule subsiste celle-ci, du XIIe siècle, également appelée château du Veau d'Or. Elle a abrité Charles VII et René d'Anjou, ducs de Lorraine lorsqu'ils vinrent assiéger Metz avec leur bande d'écorcheurs aux alentours de 1445.
Château Linartz
Cette propriété a connu plusieurs occupants. De 1807 à 1870 la famille Dreyfus, maître des forges à Ars-sur-Moselle, le docteur Linartz jusqu'en 1918, puis l'école d'apprentissage pour jeunes orphelins israélites de 1921 à 1933. La partie centrale a été victime d'un incendie.
Château Ancillon
Merci de consulter Marly et ses six châteaux.
Lavoir
Deux lavoirs du XIXe siècle sont encore en état dans la commune, avec une fontaine attenante. Celui de la photo ci-dessous se trouve impasse de la mairie.
Repères géographiques
Cette commune est située sur la rive droite de la Moselle. Il s'agit d'un village-rue, s'étirant le long de la D657 reliant Pont-à-Mousson (au sud) à Metz, à une douzaine de kilomètres au nord. La partie occidentale du village longe les berges de la Moselle, la partie à l'est de la rue principale s'élève en pentes douces, lieu de prédilection du vignoble autrefois.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
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Population | 684 | 702 | 730 | 743 | abs. | 841 | 859 | abs. | abs. | abs. |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 960 | 1 041 | 1 015 | 984 | 1 014 | 944 | 944 | 952 | 1 215 | 1 184 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 055 | 863 | 926 | 1 018 | 1 013 | 834 | 1 051 | 1 306 | 1 271 | 1 317 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 339 | 1 493 | 1 559 | 1 590 | 1 554 | 1 487 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | - |
- | - | - |
Louis Jacques Henry ROLLIN | 1919 - 1922 | Né en 1852 - Conseiller général du canton d'Ars-sur-Moselle (1919-1922) - Membre du Conseil consultatif d'Alsace-Lorraine - Chevalier de la légion d'honneur en 1921 - Décédé en 1922 |
- | - | - |
Pierre THILL | 1959 - 1995 | - |
Gérard NUTZ | 1995 - 2008 | - |
Patrick BOLAY | 2008 - (2026) | - |
- | - | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
Gaspar BRADEFER | 1700 - | Décédé le 20 janvier 1704 lors de la construction de la nouvelle église. |
- | - |
Les titulaires de la Légion d'honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Charles Louis Jacques ROLLIN | 4 juin 1886 | 4 mai 1918 Saint-Jans-Cappel (Nord) |
Capitaine au 321e RI. Tué à l'ennemi. Mort pour la France. Chevalier à compter de cette date Son dossier |
Personnalités liées à la commune
- Henri Joseph PAIXHANS : fils de Jean-Joseph-Nicolas Paixhans, marchand drapier, et d'Anne-Marie Volmerange. Marié à Paris, en 1817, avec Virginie Louvet. Né à Maizières-lès-Vic le 22 janvier 1783.
- Lieutenant d'artillerie puis général. A participé à la campagne de Russie. A mis au point en 1822 un canon obusier pour la marine, auquel on a donné son nom. Député de la Moselle de 1830 à 1848. Promu au rang de Commandeur de la Légion d'honneur le 1er février 1839.
- Décédé ici le 19 août 1854 et inhumé au cimetière communal.
Monument aux morts

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG8 (1748-1762)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG4 (1640-1669)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED1E1 (1791-1802)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG7 (1723-1747)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG5 (1668-1681)
- Autres. AD57 9NUM/8E355 (1792-1952)
- Naissances. AD57 9NUM/355ED/GG3 (1623-1641)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG9 (1763-1778)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG10 (1779-1790)
- Naissances & Mariages & Décès. AD57 9NUM/355ED/GG6 (1681-1722)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 10h - 12h | 8h30 - 12h | 10h - 12h | 10h - 12h | 10h - 12h | - | - |
Après-midi | 14h - 17h30 | 14h - 17h30 | 14h - 17h30 | 14h - 19h | 14h - 16h | - | - |
Mairie |
Adresse : 5 impasse de la Mairie - 57130 JOUY-AUX-ARCHES
Tél : 03 87 60 64 03 - Fax : 03 87 60 68 43 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
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