56137 - Monterblanc
Monterblanc | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Morbihan |
Métropole | |
Canton | Canton de Vannes-3 (Canton 56 21)
56-06 Elven (Ancien canton) |
Code INSEE | 56137 |
Code postal | 56250 |
Population | 3 267 habitants (2016) |
Nom des habitants | Monterblancais, Monterblancaises |
Superficie | 2 541 hectares |
Densité | 128.57 hab./km² |
Altitude | Mini: 46 m |
Point culminant | 151 m |
Coordonnées géographiques |
47.742500° / -2.681944° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Origine du nom :
Cette ancienne trêve de Plaudren (avant 1802) porte en français un nom partiellement traduit. Le breton sterhuen ou Sterùen (pour Mousterhuen) se rapporte à mouster (emprunt du breton au latin monasterium pour désigner une chapelle rurale plutôt qu’un monastère) et gwen, signifiant « blanc, béni ». Mais où situer cette chapelle ou ce monastère ? près du bourg, semble-t-il bien que l’abbaye posséda une terre au « Grand-Gillard ». Il s’agit de la parcelle numéro 885 de la section A du cadastre, qui est toujours dénommée « Er Loestr » signifiant « Le Cloître ». Le Cartulaire de Redon nous révèle en feuillet numéro 17 (sur 142 existants) que notre commune devait s’appeler BUDWERE, selon les précisions contenues dans un acte du 21 septembre 852…et enfin, pour William B.S., l’étymologie est la suivante : Sterùen, ster « ruisseau » et gwenn « blanc » d’où Sterùen « la rivière blanche ».
Le nom breton Sterhuen qui semble tout à fait différent de Monterblanc est cependant le même nom traduit Moustoer Huen dont on fait par abréviation en ôtant la première syllabe ( mou ): Stoer Huen ou Sterhuen.
D’après l’Office de la langue Bretonne ( Ofis ar Brezoneg ), son dernier orthographe, au 21ème siècle est : Sterwenn
Histoire administrative
- Département - 1801-2024 : Morbihan
- Arrondissement - 1801-2024 : Vannes
- Canton - 1801-2024 : Elven
Histoire chronologique :
- Néolithique Récent ( ~ 2000 ans avant Jésus-Christ ) Les nombreuses découvertes archéologiques révèlent une occupation des lieux intense et très ancienne, les vestiges remontant au néolithique. On a découvert sur notre commune, des outils de pierre polie très caractéristiques de cette époque : - Deux haches de combats perforées. - Plusieurs haches polies, de tailles variées. - Un fragment de hache à bouton. - Une hache polie en silex. Ces outils sont en grande partie confectionnés de « dolérite » de Plussulien (22). La supposition d’utilité aratoire (agricole) est prononcée vue les découvertes isolées de ces derniers dans les champs et talus monterblancais.
- Bronze Moyen ( 1200 – 750 avant Jésus-Christ ) Découverts en 1925 et 1936, deux dépôts situés au village de Mangoro-de-la-Madeleine, datant de 700 à 900 avant Jésus-Christ, et dont ils furent déposés au Musée de la Société Polymatique du Morbihan à Vannes, nous restituent : - Des haches de bronze à bords droits. - Des fragments de haches à talons sans anneaux. - Des fragments de pointes de lances à douille et de lames d’épées.
- L’âge du Fer ( 625 – 100 ans avant Jésus Christ ) La seconde partie de l’âge du Fer, période gauloise ou dite de « La Tène », vers 450 à 50 ans avant Jésus Christ, est présente en nos lieux par la découverte de quatre sites de souterrains en quatre lieux distincts et qui amènerait à dire qu’il y avait peut être une densité de population importante en nos lieux d’après Joël Lecornec. Rappelons que Joël Lecornec est Conservateur des collections de la Société Polymathique du Morbihan, et le fer de lance des recherches archéologiques dans le Morbihan. Depuis 1952, il a découvert à son compte, pas moins de 17 sites dont les quatre de notre commune, alors que le Morbihan en recense aujourd’hui 80 et la Bretagne 335. La commune de Monterblanc apparaît donc, par ces découvertes, comme l’une des plus riches du Morbihan en vestiges de cette époque. - à Guernehué [ découvert par Joël Lecornec en 1964 ] ( 1 Chambre rectangulaire de 2,80 mètres sur 0,88 mètre et haute de 1,20 mètre, ainsi que plusieurs tombelles avec fusaïoles, percuteurs, polissoirs, broyeurs, éclats de silex variés ainsi que tessons de céramique ). Elle fut malheureusement éventrée par les explosifs de carriers. - à Kerbelaine [ découvert par Joël Lecornec en 1968 ] ( 3 Chambres en enfilade sur 10,10 mètres reliées par des chatières étroites, variantes de 1,60 à 2,85 mètres de long pour 1,60 à 2,10 mètres de large et 1, 60 mètre de haut ainsi que quelques tessons ) - à Kerdanneguy [ découvert par Joël Lecornec en 1968 ] ( 2 Chambres de 2,60 et 3,50 mètres sur 1,30 mètre ) - à Palhouarn [ découvert par Joël Lecornec en 1973 ] ( 5 Chambres en enfilade sur 15 mètres environ variantes de 1,05 à 3,50 mètres de long pour 0,90 à 1,50 mètre de large et une hauteur de 1,50 mètre, toutes reliées par de petites chatières étroites, et un petit diverticule, sorte de détour écarté, se greffant sur le puis d’accès. Un matériel archéologique au niveau inférieur des puits d’accès, constitué de 120 tessons de céramique de couleur, d’éclats de silex, de fragments de lames de fer, d’outils de pierre et de charbon de bois, « bola » en quartz , fragment de hache polie, galets diverses, ardoises découpées, etc…) Malheureusement, ces galeries souterraines, proches de l’ancienne voie romaine N° 4 qui allait de Vannes à Rennes, après avoir été étudiées, furent rebouchées par la société propriétaire des lieux. - au Mangoro-de-la-Madeleine ( 2 Stèles gauloises et plusieurs éléments de meules à grain en granulite )
- Époque Gallo-Romaine ( 58 av.J.C. – 481 ap.J.C. ) 58-52 av.J.C.: Conquête de la Gaule « Chevelue » par Jules César ( 110-44 av.J.C. ) de 58 à 51 avant J.C.. 481 ap.J.C. : Avènement de Clovis (~ 465-511 ), Roi des Francs mais aussi 1er Roi Barbare Catholique Romain. En 56 avant Jésus-Christ, l’indépendance vénète s’achève. Darioritum ( Vannes ) devient une importante cité gallo-romaine d’où partent de nombreuses voies romaines. Deux d’entre elles traversent Monterblanc, alors sous l’occupation romaine : I ) Darioritum-Condate ( Vannes-Rennes) Elle sortait de la ville de Vannes au chevet de l’église Saint-Patern, à l’endroit où s’élevait la chapelle Sainte-Catherine, traversait obliquement le cimetière actuel de Boismoureau, passait au Nord du moulin à eau de Poignant, suivait le bord du ruisseau passant près du bourg de Saint-Avé d’en bas, coupait la grande avenue du château de Beauregard, en sortait à l’angle du bois de sapins, pour se confondre avec la route départementale n° 126 actuelle. C’est alors qu’elle pénétrait notre commune au village du Pavé dont la toponymie est très significative. A la sortie de la chaussée du Pavé, elle prenait la droite de la route de Josselin, laissait la maison de Bel-Air quelque peu sur la gauche, et se dirigeait sur le village de Palhouarn, passait très près des chambres souterraines due l’âge du Fer, puis s’engageait vers Kergo, avant de pénétrer en Saint-Nolff, par la chaussée de l’étang de Kerfléach, pour rejoindre Elven par le pont du Rodoué. II ) Darioritum-Fanum Martis ( Vannes-Corseul ) Cette voie romaine est toujours prise en considération par le système cadastral actuel. En effet, c’est son tracé qui délimite en partie Monterblanc et Locqueltas. Cette voie quittait l’agglomération vannetaise par le rue Madame Lagarde actuelle ( anciennement chaussée du moulin de l’évêque ), côtoyait la route de Pontivy jusqu’au village de Saint-Guen, passait à Coëtdigo, puis à Lesvellec. Elle mesurait 27,50 mètres de largeur totale, dont 11,50 mètre de chaussée et 8 mètres pour chacun des accotements. C’est ici qu’elle marque sa trace en Monterblanc. Pénétrant Parc-Carré, elle traversait ce qui est actuellement la Cité des Cadres du camp militaire dit de Meucon, laissait à sa droite, le village de Mangoro-de-la-Madeleine et descendait vers le village de Folperdrix en Plaudren. A proximité de ces anciennes voies romaines, des vestiges de cette période ont été retrouvés : - au Hélène, une substructure de villa gallo-romaine ainsi que des pièces de monnaie de l’époque et des tessons de céramique variés. - A Mangolérian, à l’emplacement même de la chapelle, une grande quantité de tuiles à rebords et tuiles faîtières. - Puis très récemment par le biais d’un ami passionné par cette période gallo-romaine, il a été retrouvé, suite au terrassement de l’établissement Publique de Santé Mentale de Kerhuel (annexe de St Avé), des éléments de toiture (des bouts de tegulae et des bouts d’imbrex), mots latins relatifs aux tuiles. Rappelons qu’au Sud de Mangolérian, sur ce promontoire voisin de Saint-Avé appelé Castel-Ker-Nehué ( Le Guernevé aujourd’hui ), il existe un ancien camp romain dénommé Le Camp de César ( oppidum gaulois ) d’où la surveillance des deux voies romaines toutes proches pouvaient se faire aisément et d’où les romains pouvaient communiquer par signaux avec les stations militaires voisines. Mangolérian fût autrefois consacré à la gloire d’AURELIEN, Empereur romain de 270 à 275. Une borne miliaire découverte en 1842 dans le village de Saint-Christophe en Elven rappelle la grandeur de cet Empereur par ses inscriptions suivantes : « grand et invaincu Empereur César Auguste Lucius Domititius Aurélien ». Plusieurs villages de Monterblanc présentent également quelques intérêts sur cette périodes : Le Mangoro-de-la-Madeleine, Kertrionnaire, Kerduperh, Palhouarn, Kerhalléguen, Cosquer, Mangoro, Le Hencoët, Ker Hent Du. C’est au IVème siècle que s’effectue l’implantation bretonne. Darioritum devient Venitis ( Civitas Vénétis ).
- Moyen-Age ( 476 – 1492 ) 476 : Chute de l’Empire Romain d’Occident. 1492 : Découverte de l’Amérique par Christophe Colomb aux Bahamas. La conquête de la Grande-Bretagne par les Saxons obligea les « Bretons » à chercher refuge Outre-Manche, en péninsule Armoricaine. Cette immigration est encouragée par les autorités romaines en raison du dépeuplement de notre Armorique. Elle s’amplifie au Vème et VIème siècle et nous amène traditions, langue et système particulier (Évêché, Abbaye). Après s’être heurtés aux Gallo-Francs implantés à Venetis (Vannes) et qui, depuis 398, avaient un évêque de type Romain à Vannes, ils parvinrent à dominer le pays sous la conduite des Rois et Comtes qu’ils se donnèrent. En 852, l’un d’entre eux, le Machtiern Alfrid, fit don « pour le salut de son âme et pour le royaume de dieu » du village de Mangolérian, aux moines de Saint-Convoïon de l’Abbaye de Saint-Sauveur à Redon qui en conserve la charte dans le Cartulaire de Redon (vénérable volume de 37 centimètres de hauteur sur 29 de largeur, composé de 142 feuillets de vélin [peau de veau mort-né ayant l’apparence d’un très fin parchemin] et dont 283 pièces manuscrites sur 391 sont antérieures à l’an 924). Avant d’aller plus loin, il faut donner le sens de ce titre de « Machtiern » : Il est composé de deux mots bretons : mach et tiern, originairement tigern. Ti ou tig signifie maison ; tigern, c’est le maître de maison, le seigneur, le prince ; quant au mot mach, il désigne celui qui remplace un autre et est synonyme du mot vice-roi ; le Machtiern est donc le vice-seigneur. Les institutions bretonnes de l’époque n’étaient qu’héréditaires et n’avaient rien de féodales. Le Roi, puis les Comtes suppléaient le Machtiern qui, lui, ne faisait qu’exercer l’autorité judiciaire et percevoir certaines redevances. Il devait au Comte la fidélité, l’obéissance à son tribunal et le service militaire mais n’avait pas le droit de guerre privée. Les chartes désignent les chefs de paroisse comme Machtiern, mais également Tyrannus (calque de Tiern), Princeps Plebis, Comes Plebis. Peut-être est-ce de cette suzeraineté que provient le nom de notre commune…mais, une tradition, soutenue par la désignation d’un microtoponyme Er Loestr, ou « Le Cloître », ( parcelle n° 385 de la section A du cadastre) laisse à penser que des moines blancs, appartenant à la communauté des moines de Lanvaux, se seraient établis, à proximité du village de Grand-Gillard en limite de notre commune voisine de Saint-Nolff. Le monastère semble avoir été détruit au IXème siècle, comme la ville de Vannes, ou au Xème siècle, incendiée, par les invasions normandes. Sterhuèn resta pour en garder le souvenir. A la Restauration Religieuse du XIème siècle, Monterblanc fût rattaché à la paroisse de Plaudren. C’est à la fin de cette époque féodale ( vers 1463 ) qu’est construite la chapelle Notre-Dame de mille secours, monument le plus ancien et encore conservée de nos jours sur la commune. Des travaux importants de restauration ont été réalisées en 3 tranches de 2005 à 2006. En cette période féodale, Monterblanc dépendait de la Seigneurie de Largoët et de la Sénéchaussée de Vannes. Quelques Seigneuries, dont voici les noms et lieux de vies, y étaient installées : - au Cambrigo : Aux Douarain. On y remarquait, à la fin du siècle dernier, deux mottes féodales dont l’une aurait été fouillée en 1894, et se situant proche de la voie romaine Darioritum-Condate, ayant sans doute, un rôle militaire. - au Faouédic : Aux Lentivy en 1630. - au Hent-Coët : Berceau d’une famille Hencoët. Manoir. - À Kergo : Il existe 6 Seigneuries Kergo dont celle de notre commune. - À Kerjean : Il existe 6 Seigneuries Kerjean dont celle de notre commune. - À Kerloho : (Sud) - Au Norvais : Aux Marzan en 1660. - À Rudevent : A.F. de Chefdubois en 1550.
- Source : Yannick LE NEVÉ (Voir les diverses références aux A.D.M. : B 2843, B2861, B 687, B 2769, B 2479, B 2677 et B 2431)
Héraldique
Taillé :
Au premier de sinople semé de mouchetures d’hermine de sable, au second de gueules à une clef de sable versée posée en barre senestrée en pointe d’une double arche en ogive du même, une traverse d’argent brochante sur la partition.
Devise : « Sterhuen »
Clé de St Pierre, patron de la paroisse.
Le vert et le rouge, couleur de l’association sportive.
L’hermine représente la Bretagne, la clef est celle de Saint-Pierre, la double arche en ogive évoque le « M » de Monterblanc.
Patrimoine bâti
- Chapelle Notre-Dame-de-Mangolérian du XVe siècle (pèlerinage)
- Église Saint-Pierre du XIXe siècle
- Four à pain du Grand Gillard
- La fontaine de Mangolérian :
La fontaine, située à quelques centaines de mètres en contrebas du hameau, a été remontée en 1974. En effet, abandonnée, démolie par faits de guerre, restaurée par Breiz-Santel, elle est à nouveau renversée en 1970. Il faut alors entreprendre d'importants travaux de déblaiement pour retrouver les pierres cachées. Ces dernières ont ensuite été relevées en travaillant à partir de photographies anciennes. De plan presque carré, voûtée en berceau, elle est ouverte sur trois côtés. L'ouverture frontale, en plein cintre, repose sur deux colonnes massives, montées sur des bases quadrangulaires. Latéralement, sont percées deux baies rectangulaires. La niche creusée dans la paroi du fond a perdu sa statue d'origine. La couverture pyramidale, autrefois sommée d'une croix, repose sur une corniche saillante. L'ensemble de cette construction, certes remaniée répond aux caractéristiques des fontaines du XVIe siècle.
Repères géographiques
Situation géographique :
Commune du Morbihan, dont le nom a failli s’appeler « Côtes du Sud » ou « Côtes du Midi » par opposition aux Côtes du Nord (devenu « Côtes d’Armor ») et qui est dut au député lorientais Corroler du Moustoir, Monterblanc fait partie du 3ème arrondissement, du 6ème canton et est classée par ordre alphabétique 137ème sur 256 communes. Située à 12,5 km au nord de vannes, la commune de Monterblanc s’entoure de 5 communes : Saint-Avé à 8,5 km au Sud-Ouest, Saint-Nolff à 4,5 km au Sud, Elven à 8 km à l’Est, Plaudren à 5 km au Nord et Locqueltas à 6 km au Nord-Ouest. Elle mesure 7 km des limites Nord de Kerdaneguy à celles de Gornay, au Sud et 5,6 km de celles de Parc Carré, à l’Ouest, à celles de Kergo, à l’Est. Monterblanc fait partie du canton d’Elven (le 6ème) regroupant les communes de Saint-Nolff, Sulniac, La Vraie-Croix, Tréffléan, Trédion et Elven. Son point culminant se situe à Kergo (149 m) pour redescendre au pied de la rivière de Condat (50 m). Sa superficie est de 2541 hectares 30 ares 46 centiares, soit 25,41 km2.
Les cours d’eaux de Monterblanc :
La rivière de l’Arz délimite la commune au Nord de celle de Plaudren. La rivière de Condat (Condate en gaulois, qui signifie affluent, et ancien chef-lieu de cité très important appelé maintenant Rennes) délimite celle du Sud avec Saint-Nolff.
Le ruisseau du Faouédic prenant source au Faouédic, au Sud du bourg, remonte au Nord pour rejoindre l’Arz. Le ruisseau du Tannay, au Sud-Est, se jette dans le Condat. Le ruisseau de Parc-Carré se situe au Sud-Ouest de la commune, proche de la Chapelle de Mangolérian, et délimite notre commune de celle de Saint-Avé.
Le ruisseau de Luhan, comme l’Arz, délimitent notre commune de celle de Plaudren. Quand aux limites d’Elven, elles sont franchies en sautant le ruisseau de Kerflo à l’Est de la commune.
Quelques autres petits ruisseaux existent mais ne portent pas réellement de noms propres comme par exemple : Bocra / Gornay ou Ténuberh / Le Varrech.
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 831 | 944 | 894 | 921 | 911 | 928 | 913 | 966 | 976 | 1 002 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 981 | 1 021 | 960 | 961 | 983 | 985 | 1 029 | 1 051 | 1 026 | 1 018 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 035 | 974 | 1 531 | 972 | 1 045 | 1 327 | 1 172 | 896 | 1 126 | 1 386 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 794 | 2 006 | 1 951 | 2 542 | 2 754 | 3 267 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Jean GUÉRER | 1802 - 1803 | |
Julien LE GUÉVEL | 1803 - 1805 | |
Joseph DANIEL | 1805 - 1811 | |
Jean LE GUÉRER | 1811 - 1814 | Né le 17/02/1760 à Monterblanc, c'est la 2ème fois qu'il est Maire. Fils de Jean et Marie LE FALHER |
Jean Sébastien GUYODO | 1814 - 1824 | Décédé le 11/01/1825 à Monterblanc Laboureur à Kolivier (54ans). Fils de Jean et Louise COTIER. |
Mathurin ÉVENO | 1824 - 1869 | Croix de la Légion d'Honneur |
Joachim ÉVENO | 1869 - 1885 | Fils de Mathurin - Maire du Patronymique précédent |
Joseph GUYODO | 1885 - 1909 | |
Joseph CONAN | 1909 - 1917 | |
Mathurin PRONO | 1917 - 1919 | Faisant office de Maire |
Joseph DRÉANO | 1919 - 1947 | |
André LE TEXIER | 1947 - 1965 | |
Jean-Marie PRONO | 1965 - 1977 | |
Jacques François Marie FRAVAL DE COATPARQUET | 1977 - 1983 | Né le 18/01/1908 à St Avé, Maire-Adjoint à la Culture de Vannes (1975-77 sous Raymond MARCELLIN), Chevalier de la Légion d'honneur, Chevalier de l'Ordre National du Mérite, Chevalier de l'Ordre Équestre du Saint-Sépulcre, Résistant : Officier de Renseignement au Camp de Saint-Marcel, Ornithologue et Représentant en matériel d'incendie, il se marie deux fois (le 28/11/1933 à Nicole QUIROT de POLIGNY, et le 18/12/1972 à Anne Napoléonne AMEIL) et décède le 27/02/2000 à Monterblanc |
Armel LE PENVEN | 1983 - 1989 | |
Jean ÉVENO | 1889 - 1995 | |
Daniel BOURSICOT | 1995 - 2008 | Né le 04/06/1934 à Monterblanc. Officier de la Gendarmerie - Chevalier de la Légion d'Honneur (05/2007). Il décède dans un tragique accident de la route (vélo) à Meucon le 28/10/2011. |
Joseph CLOAREC | 2008 - 2014 | |
Gérard GUILLERON | 2014 - 2020 | |
Alban MOQUET | 2020 - (2026) | Élu au 1er tour |
Cf. : Mairesgenweb - Source : Yannick LE NEVÉ (Maire-Adjoint 2008-2014)
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les Curés
Biens de la « Fabrique » : (Administration financière de l’Eglise)
Julien LE BARBIER (prêtre de 1710 à 1717), avait formé, avant la Révolution, un bénéfice consistant en lots, l’un affermé, c’est-à-dire loué et l’autre laissé probablement au Curé. Le premier était composé : 1 – d’une maison couverte de paille. 2 – d’un petit courtil. 3 – de la moitié d’un jardin à chanvre nommé « le Tetinio ». 4 – de trois portions de terre labourable dans une pièce nommée « le Parqueux » (environ 2 journées et demie). 5 – d’un pré nommé « le Cantonnet ». Le deuxième, non affermé, était composé : 1 – de la maison principale. 2 – du jardin. 3 – de l’autre moitié du « Tetinio ». 4 – d’une portion de terre dans « le Clos du Prat ». 5 – d’un courtil à chanvre. 6 – de la moitié du pré du « Cantonnet ». Il y avait en outre une rente de 3 livres sur les héritages de la tenue Guillo du bourg de Monterblanc et une autre rente de 36 livres sur la tenue de Pierre Leduc, au village de Kerlau (Elven). L’Eglise et le Curé en jouirent jusqu’à la Révolution. Mais, lorsqu’en juillet 1790, l’Assemblée Nationale ordonna la vente des biens ecclésiastiques, la municipalité fut mise en demeure de nommer des commissaires pour procéder à la vente des biens de l’Eglise. Les municipaux de Monterblanc refusèrent formellement de participer à un vol si manifeste. Les biens furent donc mis en vente au District de Vannes le 24 mai 1791 et furent adjugés pour la somme de 3025 livres. Monsieur Le Texier a racheté une maison, peut être celle que l’on nommait « la principale », et l’a donné à la Fabrique. C’est celle que l’on appelait la maison vicariale parce que les vicaires y ont longtemps habité. Monsieur Le Luherne, second recteur a acheté presque toutes les autres parcelles de terre et la maison en paille et il les a rendues aussi à la Fabrique. Mais la moitié du pré « Le Cantonnet », la portion de terre dans le « Clos du Prat » et les rentes de 3 et 36 livres, peut être même la moitié du « Tetinio », ont été perdus.
Au cours du XIXème siècle : Monterblanc, trêve de Plaudren, est érigée en commune (1802). Les faits relatés qui suivent sont le fruit des écrits du « Livre de Paroisse de Monterblanc ». C’est une chronique plus ou moins détaillée des achats, des divers travaux et volontés de « bien-faire » de nos recteurs à l’Eglise du Bourg ainsi qu’à la Chapelle Notre-Dame de Mangolérian.
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Gudusard GUILLAUME | courant 1594 - 03/06/1636 | |
Vincent LE CORRE | 03/06/1636 - 12/03/1649 | |
Jean EZEQUEL | 13/04/1649 - 25/10/1652 | |
Frâz DELAISY | 01/11/1652 - 24/02/1656 | |
Jean LE PAPILLON | 24/02/1656 - …/02/1657 | |
Yves BOCHER | 26/03/1657 - 14/09/1663 | |
Jean LE FALHER | 25/02/1663 - 03/12/1664 | |
Olivier GUILLAUME | 03/12/1664 - …/12/1678 | |
Jean MAHÉ | …/12/1678 - 08/01/1682 | |
Abel LE TURIONNER | 01/1682 - 12/1682 | |
Jean LE PENUIN | 12/1682 - 01/1683 | |
Abel LE TURIONNER | 21/01/1684 - …/09/1702 | |
Guillaume LANDORNY | 21/09/1702 - …/04/1703 | |
Vincent LE GUELMORT | …/04/1703 - 14/09/1704 | |
Abel LE TURIONNER | 17/09/1704 - 16/03/1710 | |
Julien LE BARBIER | 16/03/1710 - 27/10/1717 | |
Guillaume CARADEC | 27/10/1717 - 01/01/1719 | |
... LE MOIGN | 01/01/1719 - 14/01/1739 | |
Mathurin MICHEL | 15/01/1739 - 01/01/1740 | |
P. JOANNIC | 01/01/1740 - 24/11/1743 | |
B. NICOLAZO | 25/11/1743 - 01/04/1747 | |
E. PINSON | 01/04/1747 - 28/09/1749 | |
Yves MARION | 22/01/1751 - 07/12/1757 | |
René GUÉGAN | 08/12/1757 - 28/11/1760 | |
Charles LE FRANC | 29/11/1760 - 30/04/1780 | |
... LE PAGE | 01/05/1780 - 22/08/1780 | |
Nicolas CLAUDIC | 24/08/1780 - 02/11/1788 | |
Joseph LE TEXIER | 15/11/1788 - …/09/1792 | Il fit réparer l’Eglise, acheta 2 croix pour les enterrements et pour les processions, 1 encensoir, 1 bénitier, 1 ciboire, des ornements, des chandeliers, des croix d’autel et des vases de fleurs. Dès 1801, on fit à Monterblanc, deux cloches, dont la première pesait 508 livres, la deuxième 371 livres. Leur coût s’éleva à 1609 francs et 19 sols. La statue de Saint-Pierre fut fournie par Pierre Conan de Calan et celle de Saint-Roch par François Arz du Salo, Laurent Olivier et Guillaume Le Texier, tous deux de Kerduperh. En 1804, on répara la Chapelle de Notre-Dame de Mangolérian et on y fit une cloche. Deux ans plus tard, on augmenta la maison du presbytère, on fit un calvaire. Le 23 août 1806, il fut averti de l’enlèvement de Monseigneur de Pancemont (Evêque de Vannes). Souffrant de ses jambes, l’évêque lui avait demandé de ne pas aller au devant de lui, suivant l’usage, pour sa mission de Confirmation à l’Eglise de Monterblanc. Il évita là l’incident mais aurait pu l’éviter à ses invités… L’histoire en décide, des fois, autrement … |
Joseph LE TEXIER | 1801 - 1829 | 1813 - Pétition pour avoir un vicaire
Le besoin d’un second prêtre se faisait sentir de plus en plus à Monterblanc, et, le 2 mai 1813, le « Conseil de Fabrique » et le Conseil Municipal en faisaient la demande, s’appuyant sur ces motifs : « Considérant que la paroisse est d’une grande étendue, que la difficulté des chemins en rend le service fort pénible et que la population s’élève à environ 1.000 âmes… » Leur demande ne fut pas agréée immédiatement, mais ils revinrent à la charge le 1er avril 1821 (ce n’était point un poisson d’avril !), avec un nouveau motif : « Avant la Révolution, nous avions trois messes et actuellement, nous n’en avons qu’une, de sorte que quelque personne de chaque ménage est obligée de se passer de messe. » Le vicariat fut enfin accordé et Monsieur Mathurin Le Luherne, natif de Tarnhais en Saint-Nolff, vicaire breton d’Elven, fut nommé vicaire de Monterblanc. Le 21 avril 1821, monsieur Le Texier fit don à la Fabrique de Monterblanc, de la maison et du jardin qu’il avait acheté de François Guillemot du Guernevé, moyennant un service à chanter le 1er lundi de chaque mois, outre le service que Guillemot avait déjà stipulé pour lui-même et sa famille. Cette maison située près de la fontaine Saint-Pierre fut occupée par Monsieur Le Texier jusqu’à sa mort et l’ancien presbytère était probablement habité par Monsieur le Vicaire. Le 1er décembre 1829, Monsieur Le Texier mourut presque subitement à l’âge de 75 ans et eut pour successeur, Monsieur Le Luherne. |
... LE LUHERNE | 1830 - 1836 | C’est le 7 février 1830 que Monsieur François Gouarin fut nommé Vicaire de Monterblanc. Le 10 juillet 1834, fut conclu le marché entre Monsieur Le Luherne et Monsieur Pobeguin, sculpteur à Vannes, et Monsieur Courtois, menuisier, pour bâtir (ou plutôt pour restaurer) l’Eglise, pour la somme de 5.900 francs. Conditions du marché : 16 pieds de haut en dehors, avec corniches dedans et dehors. Tout fourni à l’exception de la charpente. Mais, cette somme n’ayant pas été suffisante, au 3 février 1835, il est fait mention d’une somme de 6.500 francs qu’on a fini de payer le 4 juillet 1837.
Jean Le Métayer, que l’on dit forgeron, mort le 17 juillet 1834, a donné par testament à l’Eglise de Monterblanc une pairée (2,171 décalitres) de seigle sur une ferme de Kerbloquin, et une autre pairée de seigle sur une ferme de Scler. La première rente est encore servie chaque année en 1920 par Pierre Hémon. La deuxième rente convertie en un titre rapportant 17 francs est passée à la commune, lors de la Séparation. Ces deux rentes étaient données à charge de célébrer deux messes basses et deux services et de célébrer tous les dimanches les prières d’usage (les prières nominales du prône, probablement). Le testament avec les charges fut accepté le 10 janvier 1836. Le 15 mai 1830, furent achetées les statues de Saint-Corneille et des Anges adorateurs, fournis par Monsieur Pobeguin au prix de 370 francs. Monsieur Le Luherne acheta (probablement du même Guillemot), une grande partie des terres que la Chapelle possédait avant la Révolution. Il en jouit de son vivant et les donna par testament à la Fabrique de Monterblanc, à la charge pour lui de célébrer un service et une messe le 7 novembre, fête de la Saint-Mathurin. Cependant, il en laissait la jouissance, sa vie durant, à sa domestique, Françoise Le Tréhondat, qui paiera à l’Eglise la somme de 90 francs, et après elle, à Monsieur le Recteur de Monterblanc, s’il veut l’accepter à la même condition. Monsieur Le Luherne mourut le 19 janvier 1836 et fut remplacé le 4 mars 1836 par Monsieur Le Neurès. |
... LE NEURES | 1836 - 1849 | Monsieur Le Neurès acheta une niche pour l’exposition du Saint Sacrement. Le 8 décembre 1842, fut placé dans l’Eglise de Monterblanc un chemin de croix en tableaux de papier, qui fut béni et installé par le Révérend Père Joseph Lestrohan, Jésuite. En 1844, furent faits les trois retables de Saint-Pierre, du Rosaire et de Saint-Isidore. Les tableaux de la Transfiguration, du Rosaire et de Saint-Isidore ont été peints par Monsieur Bourdé de la Ville-Aubert. Le 1er a coûté 200 francs, le 2ème et le 3ème 100 francs chacun. La même année, en 1844, Monsieur Le Neurès fit bâtir une maison dans l’enclos de la Chapelle de Notre-Dame de Mangolérian et la paya de ses propres deniers, excepté la toiture qui fut faite par la Fabrique. |
... GOUARIN | 1849 - 1867 | A la mort de Monsieur Le Neurès, Monsieur Gouarin, Vicaire de Monterblanc, fut nommé Recteur. En 1848, l’exhaussement la maçonnerie du clocher de 6 pieds a coûté 480 francs. En 1849 - 1850, il restaure le presbytère à ses frais (plus de trois mille francs). Il a bâti, puis donné en 1854, une petite maison sise près de la fontaine Saint-Pierre, qui servi d’école bretonne jusqu’à la construction du Couvent en 1867.
Le 22 janvier 1854, il décide d’acheter une balustrade en fonte (probablement la table de communion), une niche dorée (carrée), fait relever le chœur, restaurer le lambris, le retable, le tabernacle, les armoires de la sacristie, le pupitre, etc… pour la somme de 1100 francs. Le 30 mars 1856, il construit la tribune, fait dorer et bronzer ladite balustrade (table de communion) pour la somme de 950 francs. Le 8 septembre 1857, l’Autel de la Sainte Vierge et la chaire à prêcher pour 1400 francs. En 1854, il fait construire une grange au presbytère surmontée d’une chambre (qui servie d’école des garçons, puis de chambre pour le Frère Instituteur). Plusieurs réparations ont été faites, plus ou moins considérables, à l’Eglise le 19/09/1862 (1800 frs) et le 31 mai 1863 (150 frs), à Notre-Dame de Mangolérian le 25/07/1863 (450 frs) puis en 1868 (64 frs), au cimetière, calvaire et barrière le 13/03/1867 (944 frs 50), une croix en argent doré (300 frs) qui est probablement celle de Mangolérian, ainsi qu’argenter deux croix et un calice (156 frs 60). Monsieur Gouarin mourut le 7 avril 1867. Le conseil de Fabrique s’engagea, par reconnaissance, à célébrer tous les ans, le 3 décembre (jour de sa fête), un service pour le repos de son âme. Le 18 décembre 1866, monsieur V.M.Robic, vicaire de Moréac, fut nommé Vicaire de Monterblanc, qui habita la maison vicariale. |
... RIVAL | 1867 - 1875 | Il fit quelques travaux à Mangolérian en février 1868 et au bourg, réparations extraordinaires à l’Eglise, au Calvaire et au presbytère. Le 28 mai 1868, Monsieur Flohy, Vicaire général, régularisa la Fabrique de Monterblanc qui avait trop de membres (6 outre le Recteur et le Maire). Il acheta aussi une cloche pour la Chapelle de Mangolérian, mais on raconte qu’il oublia d’y inscrire le nom du Maire [Il s’agit de Mathurin EVENO, Maire de 1824 à 1869] qui en fut si mécontent qu’il s ‘en plaignit à l’Evêque. Malgré la proposition de Monsieur le Recteur de faire refondre les cloches à ses frais, il reçut son changement pour la paroisse de Kerfourn et fut remplacé par Monsieur Le Penn. |
... LE PENN | 1875 - 1879 | Année 1875, année de Jubilé Universel, il donne une mission de 15 jours. Il refait et agrandit la sacristie dont l’ameublement intérieur fut voté le 5 janvier 1879 jusqu’à concurrence de 1500 francs, mais l’ouvrage a été exécuté du temps de son successeur. En avril 1879, Monseigneur de Vannes jugea à propos de transférer Monsieur Le Penn à Gestel, qui fit chanter la grand-messe en son nom dans cette paroisse et refusa ensuite de s’y rendre. Il appela Monseigneur Bécel en cours de Rome, où finalement il perdit son procès et mourut démissionnaire. |
... NICOL | 1879 - 1883 | Ancien aumônier de l’Hôpital Civil de Vannes, il eut d’abord à soutenir la cause de Monseigneur l’Evêque et il le fit énergiquement. La population était fort ennuyée de ce procès et les mêmes personnages signaient des deux côtés. Il termina la Sacristie et refit le tiers de la voûte en bois de la Chapelle de Mangolérian, sans la faire peindre. Il acheta aussi un drap mortuaire et l’horloge de l’Eglise. Il mourut asthmatique en 1883 et fut enterré à Monterblanc. |
... CADIO | 1883 - 1886 | Natif de Moustoir-Ac, il était Recteur à La Vraie-Croix. Il acheta, en grande partie par souscription, deux cloches neuves sortie des fonderies de CORNILLE-HAVARD de Villedieu-les-Poêles, en Normandie ( 50800 ), dont l’atelier datant de 1865 est toujours d’actualité, travaille toujours selon d’anciennes méthodes de plusieurs siècles (à partir d’argile, de crottin de cheval et de poil d’animal) et qui exporte pour le monde entier tels que le Japon, l’Afrique, les U.S.A., Haïti, l’Arménie, etc. Les parrains et marraines de la plus grande furent : Jean Marie Daniel du bourg et Anne Marie Le Martelot du Guernevé, qui ont donné chacun 200 francs, et pour l’autre : Jean Marie Larmet du Hélène et Jeanne Marie Cravic de Lolmouët qui ont donné 150 francs chacun. [Bien avant cela, à la fin du XVIIIème siècle, les deux cloches du Bourg furent fondues probablement dans le cimetière de Monterblanc par Monsieur Chatel, fondeur à Vannes. La première cloche pesait 508 livres. C’est la deuxième cloche, 371 livres, qui fut vendue lorsque Monsieur Cadio acheta deux cloches neuves en 1895. La première cloche, gravée d’une statue de la Vierge, malheureusement ne s’accordait point avec les deux nouvelles cloches. Elle était fendue et donc dû être remplacée plus tard]. Monsieur Cadio fut transféré à Erdeven le 1er octobre 1886, laissant la Fabrique de Monterblanc avec 150 francs de dettes qui furent fournis par la Chapelle de Mangolérian pour finir de payer les cloches. |
Joachim LAMOUR | 1886 - 1922 | L’Abbé Cadio fut remplacé par Monsieur Joachim Lamour, aumônier à l’Hôpital Général de Vannes. Une rue de la commune porte son nom : celle qui mène vers l’école Notre-Dame de la Croix. A cette époque, la Chapelle de Mangolérian réclamait de grandes réparations. Les murs de la fenêtre sud du sanctuaire étaient fort penchés, le toit prenait l’eau de toutes parts, les ardoises n’y tenaient plus, les deux tiers du lambris menaçaient ruine, le premier tiers avaient été renouvelé par Monsieur Nicol. Les conseillers de Fabrique décidèrent alors que le toit soit refait à neuf, que la fenêtre sud du Chœur soit descendue en tout ou partie et replacée à l’aplomb et dans l’alignement de la longère. Une souscription communale fut faite et produisit la somme de 846 francs et la promesse de 64 arbres de sapins ou de bois de croix, et de 9 chênes ou châtaigniers. Les dépenses furent : scieurs de long : 168,95 frs, couvreurs : 516,80 frs, maçons : 80,30 frs, menuisiers : 162,50 frs et le forgerons pour les tirants de fer : 38,20 frs. Un secours départemental de 400 frs permet d’être positif de 250,30 frs dans le Sommier de la Fabrique. La troisième cloche, fondue en 1801, était fêlée avant 1886 et n’était jamais sonnée. En 1900, il l’a vendit aux Fonderies CORNILLE-HAVARD de Villedieu-les-poêles ( Manche ) qui en fondit une neuve qui a sensiblement le même poids que l’ancienne. |
Jacques LE TOHIC | 1922 - 1946 | Natif du Guern, il décède le 2 novembre 1951 à Colpo |
... CLEQUIN | 1946 - 1953 | L’abbé Jean-François CLEQUIN, né en 1902 à Pluméliau, fut entre autre vicaire à Pont-Scorff avant d’être nommé en 1946 recteur de Monterblanc où il exerça jusqu’en 1953. Sur le plan paroissial et moral, il eut principalement à relever les ruines de guerre et rétablir une certaine sérénité à la suite des cicatrices dues à l’occupation allemande. Il fut à l’origine en particulier du transfert du cimetière communal et de la Croix Celtique qui présidait aux cérémonies mortuaires. L’Evêque lui confia la paroisse de La Trinité sur Mer en 1953. Il mourut en Février 1993 à la maison de retraite de Saint-Joachim de Sainte Anne d’Auray à l’âge de 91 ans. |
Yves CADOU | 1953 - 1979 | Né en 1907 à Le Saint, l’Abbé CADOU s’occupa de la commune de Langonnet, fut vicaire à Lochrist, Noyalo puis devint recteur de Monterblanc à compter de 1953. Il fut apprécié en homme de cœur par ses paroissiens. Il mourut le 26 Juin 1999 à la maison de retraite de Saint-Joachim de Sainte Anne d’Auray à l’âge de 92 ans. |
Joseph CORLOBE | 1979 - 1991 | Il quitte Monterblanc en 1991 pour prendre en charge les paroisses de Plumergat et Brandivy. |
Félix GICQUEL | 1991 - 1999 | L’Abbé Félix GICQUEL, fut vicaire au doyenné d’Elven. Prêtre à Elven, il assura l’intérim sur Saint-Nolff et Tréffléan, puis officiât comme desservant à Monterblanc où il fut apprécié de tous. Passionné de football, il était chaque dimanche sur la touche pour encourager les locaux. L’Evêque Monseigneur GOURVES lui demanda de se mettre au service du doyenné de Carentoir et c’est alors qu’il quitta la commune. |
André LE BRAZIDEC | 1999 - 200X | |
Guy LE HENANFF | 200X - 2004 | |
Décembre 1682 :Abel LE TURIONNER : Administration de la trêve comme prêtre libre : 1 an
Septembre 1749 : Pendant deux ans et quatre mois, la trêve de Monterblanc est administrée par le clergé de Plaudren et par le prêtre GUILLOUX.
Source : Yannick LE NEVÉ
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
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Cimetière
Initialement installé autour de l’Église St Pierre du bourg, il est transféré rue du stade en 1951.
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
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Après-midi | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | - | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | - | - |
Mairie |
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