52504 - Varennes-sur-Amance

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Varennes-sur-Amance
Blason de Varennes-sur-Amance
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 52 - Blason - Haute-Marne.png    Haute-Marne
Métropole
Canton Canton de Chalindrey (canton 52 03)

Blason en attente.png   52-26   Terre-Natale (Ancien canton)

Code INSEE 52504
Code postal 52400
Population 269 habitants (2017)
Nom des habitants Varennais, Varennaises
Superficie 1274 hectares
Densité 21.11 hab./km²
Altitude Mini: 240 m
Point culminant 422 m
Coordonnées
géographiques
47.897778° / 5.625278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
52504 - Carte administrative - Terre-Natale.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

On n'a rien de certain sur les origines de Varennes, on sait seulement que dès le VIIe siècle Varennes était un bourg considérable appartenant au Duc ou Comte Gengoul. Cet homme illustre et puissant était très admiré de ces contemporains pour son dévouement à la religion et sa valeur dans les combats : il jouissait de la faveur de Clotaire III, roi de Neustrie et de Bourgogne. Ses vastes domaines passèrent à un fils dont l'histoire ne parle pas, et ensuite au fils de se dernier qui fût Saint-Gengoul ou vulgairement Saint-Gengon. Sans entrer dans le détail de sa vie et de ses miracles, il suffit de dire que tout en pratiquant les vertus des saintes Écritures, Saint-Gengoul s'illustrait parmi les guerriers qui suivaient Pépin le Bref à la guerre et devenait le connétable et le confident de ce prince. Le château de Varennes était sa résidence ordinaire : il y fit bâtir une église qui dans la suite lui fût dédiée. Il y avait aussi à Varennes une chapelle connue sous le nom de chapelle Saint-Gengon sous laquelle se trouve une fontaine célèbre par plusieurs miracles : c'est dans cette fontaine dit-on que Saint-Gengon engagea sa femme à plonger la main en signe de fidélité conjugale, mais que l'ayant fait, elle l'en retira changée en fer. Saint-Gengon la guérit et s'éloigna de son infidèle épouse qui, quelques temps après, le fit assassiner.

A la mort de Saint Gengon, une partie de ses domaines passa dans l'illustre maison de Choiseul qui posséda dès lors Varennes, Vicq et Coiffy, et une grande partie des terres et seigneuries du Bassigny.

Cette maison de Choiseul était aussi remplie de religion que riche en domaines, aussi l'amour du bien et la crainte des châtiments éternels leurs faisaient sacrifier une grande partie de leurs immenses possessions en faveur des églises et des monastères. Parmi les établissements religieux, auxquels ils donnèrent des marques de leur munificence, il faut placer l'abbaye de Molesme.

En 1084, Rainier, seigneur de Choiseul qui vivait du temps du roi Philippe Ier, voulait faire du bien pour le remède de son âme et de celle de ses prédécesseurs, donna du consentement d'Ermengarde, son épouse, de Roger et de Adeline, ses enfants, l’église de Saint-Gengoul de Varennes à l'Abbaye de Molême : cette donation fut approuvée de Rainard, évêque de Langres, et acceptée par l'abbé de Molesme, qui envoya aussitôt à Varennes quelques frères pour y fonder un prieuré. Cet établissement resta continuellement sous la dépendance de l'abbaye et les seigneurs de Choiseul en furent les gardiens. Ils lui cédèrent en 1181 toute la seigneurie de Varennes. Ainsi, Varennes auparavant domaine laïque devint purement domaine religieux. Les moines jouirent dès lors de tous les droits seigneuriaux reconnus à cette époque et rendirent ou firent rendre la justice en leur nom.

Au commencement du XIIIe siècle, Varennes avec tous les seigneurs particuliers qui dominaient le Bassigny du haut de leurs forteresses, furent contraints de reconnaître pour maître commun le Comte de Champagne, Thibault-le-Grand. Le prieur de Varennes faisait connaître les ordres du Comte aux habitants de Vicq, de Coiffy et de Varennes.

Situé sur les frontières de la Champagne, de la Lorraine et de la Bourgogne, Varennes eût beaucoup à souffrir des incursions des ennemis si fréquentes pendant le XVIe siècle et le XVIIe siècle. Mais ce fût en 1636 que ses contrées eurent à souffrir. Au mois de mai le Baron de Clinchampt, capitaine du Duc Charles De Lorraine, après avoir passé au fil de l'épée les habitants de Fresnoy et autres pays environnants, se transporta à Varennes, à la tête de cent cavaliers environ. Ayant tenté, mais vainement de s'emparer du prieuré, il fit sommer les religieux de se rendre, leur offrant la vie sauve et leur promettant de ne rien brûler. Le sieur de la Motte, qui était gardien et capitaine du prieuré en l'absence d'Antoine Bassin, prieur, connaissant trop la perfidie et la mauvaise foi de Clinchampt pour se fier à ses promesses ne voulut entrer en aucun arrangement et se défendit vaillamment. Cependant Clinchampt menaçait de brûler Varennes, les habitants craignant d'être incendiés, supplièrent le capitaine de se rendre, le persuadant qu'il n'avait rien à craindre puisqu'il avait la parole du Baron de Clinchampt. Le sieur de la Motte cédant enfin à leur demande, sorti du prieuré en saluant le Baron de son épée, mais celui-ci le fit aussitôt désarmer, et ordonna à ses gueux de le pendre au premier arbre. Clinchampt, après cette cruauté, brûla et saccagea Varennes, détruisit les halles où se tenait les foires. Les habitants effrayés abandonnèrent Varennes pour aller habiter un pays moins voisin de l'ennemi. Ce ne fut que lors de la réunion à la couronne de la Lorraine et de la Comté que le pays commença à se remettre de ses pertes. Ce fut dans ce but que Louis XVI en 1788, rétablit par lettres patentes, quatre foires et un marché tous les lundis, à Varennes. Le marché se tenait tous les samedis. Il y avait également une cinquième foire le premier mardi de septembre.

Pendant la révolution de 1792, le prieuré de Varennes avec tous les terrains qui en dépendaient furent vendus à différents particuliers. La municipalité de Varennes en acquit une partie qui sert aujourd'hui d'école et de maison commune.

  • 14/04/1847 : Varennes est renommée Varennes-sur-Amance (Recueil général des lois et ordonnances du 01/01/1841 au 23/02/1848, 1852, T. 17, page 119).
  • 01/01/2012 : Chézeaux (52124) quitte Terre-Natale (vote des électeurs de Chéseaux du 04/09/2011). Varennes-sur-Amance reprend son nom (Arrêté préfectoral n°2874 du 26 décembre 2011).

Héraldique

  • De gueules au lévrier passant d'argent colleté du champ, surmonté d'un croissant d'or.
  • Ces armoiries sont celles de Marie Gabriel Louis Texier d'Hautefeuille46, prieur de Varennes de 1765 à 1790.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Haute-Marne
  • Arrondissement - 1801-2024 : Langres
  • Canton - 1801-.... : ....
  • Commune - 1801-.... : ....

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Chapelle Saint Gengoulph

Elle fut bâti en 1540 par François de MONTARBY, prieur du prieuré Saint-Gengoulf.
A l'exclusion du clocheton, elle a été inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 29 février 1972 [1] .

Église Saint-Gengoulph

Saint également orthographié « Saint-Gengoulf ».
Du 4e quart XIIIe siècle, elle a été inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 23 décembre 1925 [2] .

Mairie


Du XVIe siècle, elle a partiellement été enregistrée aux Monuments Historiques.
Sa porte Renaissance a été inscrite par arrêté du le 23 décembre 1925 [3] .
Une cheminée du première étage, en calcaire taillé, a été classée au titre objet le 24/05/1974 [4] .

Statue de Pierre BIZOT de FONTENY


Fils de Jean-Baptiste BIZOT, Officier de cavalerie, Chevalier de la Légion d'honneur, et de Marie Noémie AUDIGÉ des COSTIERES, Pierre est né à Versailles (78) le 22 août 1825.
Dit BIZOT de FONTENY, il exerce la fonction de Maire de Courcelles-sur-Aujon (52) de 1867 à 1870 puis Sous-préfet de Wassy (52) de 1870 à 1873 après nomination.
Conseiller général du canton de Varennes de 1880 à 1908, il devient Député de la circonscription de Langres de 1876 à 1888, Président du Conseil Général de la Haute-Marne de 1892 à 1898 puis Sénateur du département de la Haute-Marne jusqu'en 1908.
Veuf de Marie Anna VUILLERET, il meurt le 9 mai 1908 à Chatoillenot (52).

Marianne est représentée en sabots en partie inférieure de son buste.


Maison d'enfance de Marcel ARLAND

Fils de Paul Victor Alexandre ARLAND, vigneron, et de Noémie Justine VINCENT, Marcel Gustave est né au quartier du Pâquis à Varennes-sur-Amance le 05/07/1899.
Il s’est marié le 23 janvier 1930 à Cusset (03) avec Lucienne Jeanne BÉRAUD.

Romancier et essayiste, le Prix Goncourt pour « l'Ordre » lui fut décerné en 1929.

Commandeur de la légion d'Honneur, et des Arts et lettres, grand prix de l'Académie française en [1952], grand prix national des Lettres, il fut élu à l'Académie française le 20 juin 1968 sans concurrent au fauteuil d'André Maurois [5] .

Il est décédé à Saint-Sauveur-sur-Ecole (77) le 12 janvier 1986.

Statue de Marcel ARLAND

Œuvre en bois du sculpteur Johan Van Hoof, artiste hollandais ayant une résidence au hameau de Bouillevaux de Varennes, elle a été édifiée et inaugurée en juin 2016, Place de l’Église, au centre de la commune, pour lui rendre hommage.

Cette statue a pour particularité d’être le point de départ d’un itinéraire balisé par une douzaine de panneaux littéraires répartis dans le village, sur des lieux évoqués dans les livres de l'enfant du pays.
Chaque panneau comporte un extrait de l'oeuvre et une aquarelle de Hillegonda Van Bockhove.

Croix

Située sur la route de Coiffy, elle date du XVIIe siècle. Elle a été inscrite aux Monuments Historiques par arrêté du 3 octobre 1929 [6] .

Repère géographique.png Repères géographiques

Perché sur une colline à 370 m d'altitude, en bordure du plateau de Langres, il surplombe la vallée de l'Amance. Il se situe au milieu du triangle formé par les 3 communes de : Bourbonne-les-Bains, Fayl-Billot et Montigny-le-Roi.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 093 1 124 1 282 1 336 1 391 1 297 1 335 1 312 1 364 1 257
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 293 1 275 1 242 1 252 1 207 1 062 972 893 881 813
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 720 576 555 502 475 507 522 444 436 628
Année 1982 1989 1990 1998 1999 2016 2021 - - -
Population 598 502 463 444 433 273 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

52504 - Carte postale - Varennes-sur-Amance - 003 - Place Gaulot.jpg

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Daniel RUSTAUT 1971 - 1995  
René CHAMPONNOIS 1995 - mars 2008  
Jean-Pierre MASTALERZ mars 2008 - 2014  
Malou DENIS 2014 - (2026) Madame  
- -  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - - -  
- - - -  
Paul Joseph SILVESTRE 19/04/1877
Varennes-sur-Amance
06/07/1916
Damloup (55)
Patronyme parfois orthographié SYLVESTRE - Fils de Auguste, cultivateur, et de Marie Alixe AUBERTOT - Cultivateur - Marié le 04/05/1903 à Coiffy-le-Haut (52) avec Séraphine Louise GIGOT - Domicile à Bugnières (52) dès 1910
Matricule au recrutement : 914 Langres - Soldat au 217e R.I.
Inscrit sur les Livre d’Or et Plaque commémorative de l’Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Varennes-sur-Amance
Son nom figure également sur les Livre d’Or, Plaque commémorative paroissiale et Monument aux Morts de Bugnières (52)  
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^ Sommaire

Plaque commémorative

* Sur la façade de la Brigade de Gendarmerie
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Léon Lucien Marie HEYMONET 08/01/1913
Villers-sous-Prény (54)
09/09/1944
Langres (52)
Fils de Fernand et de Félicie GUICHARD - Marié avec Andrée GROSJEAN
Adjudant de Gendarmerie à Langres (52) - Membre du Maquis de Varennes [7]
Inhumé au cimetière communal de Villers-sous-Prény (54)
Son nom figure également sur le Monument aux Morts de Villers-sous-Prény (54) ainsi que sur la Stèle commémorative 1939 - 1945 d’Andilly-en-Bassigny (52)  


^ Sommaire

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

  • Marcel ARLAND, né le 5 juillet 1899. Romancier et essayiste, Prix Goncourt en 1930 pour « l'Ordre », il fut élu à l'Académie française le 20 juin 1968. Décédé à Saint-Sauveur-sur-École (Seine-et-Marne)le 12 janvier 1986.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - 9h30 à 11h30 - 9h30 à 11h30 - - -
Après-midi - 14h00 à 16h00 - - - - -
52504 - Varennes-sur-Amance - Mairie - 2020 01.JPG

Mairie
Adresse : 1 Place de l'église - 52400 VARENNES-SUR-AMANCE

Tél : 03 25 90 61 49 - Fax :

Courriel : Contact ou Page contact du site internet

Site internet : Site officiel de Varennes-sur-Amance

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Site officiel de Varennes-sur-Amance (04/2021)

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références

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