52448 - Saint-Dizier

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Saint-Dizier
Blason de Saint-Dizier
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département Modèle:Departement 52-3
Métropole
Canton Blason de Saint-Dizier   52-25   Saint-Dizier - Centre
Blason de Saint-Dizier   52-30   Saint-Dizier - Nord-Est
Blason d'Éclaron-Braucourt-Sainte-Livière   52-31   Saint-Dizier - Ouest (Éclaron...)
Blason de Saint-Dizier   52-32   Saint-Dizier - Sud-Est
Code INSEE 52448
Code postal 52100
Population 26972 habitants (2006)
Nom des habitants Bragards, Bragardes
Bragars, Bragares
Superficie 4769 hectares
Densité 565.57 hab./km²
Altitude 123 m / 205 m
Point culminant 205 m
Coordonnées
géographiques
° / ° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
52448 - Carte administrative - Saint-Dizier.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • De la Préhistoire à la fin de l'Antiquité

Si les plus anciennes découvertes dans les environs immédiats de Saint-Dizier datent du paléolithique supérieur (pointes de flèches), les premiers témoignages humains sur le territoire de la commune datent du néolithique final (lames de silex). Les fouilles ont permit ensuite de mettre au jour une épingle à tête en forme de rouelle datant du bronze moyen (de -1500 à –1250).

Les découvertes de 1992, sur le site du Chêne Saint Amand, font apparaître pour la première fois les traces réelles d'habitat. Elles datent du Bronze final (-900) et présentent un ensemble de trous de poteaux avec fosse contenant de la céramique servant de silo.

Les quelques cabanes qui constituaient Saint-Dizier connaissent une continuité tout au long de l'âge du Fer, particulièrement à la Tène. Cette évolution est mise en évidence par les sépultures mise à jour sur le site de la BA 113, les archéologues ayant retrouvé dans des enclos funéraires des parures (torques, bracelets, fibules), de la céramique et de la poterie. On y trouva également de nombreux trous de poteaux.

Les habitants de ses quelques cabanes mènent, en dehors de l'activité agricole, un travail d'artisanat de poterie, aidé par des gisements locaux d'argile. Nécessaire au développement, une activité d'essartage existe également, mise en évidence par la découverte de haches de bûcheronnage.

Les conditions de vie sont facilitées par la nature des sols plutôt riches (le limon du Perthois) donnant de meilleures récoltes qu'en zone calcaire, un bon réseau hydrographique et la forêt.

Géographiquement, le Saint-Dizier celte se situe entre les deux établissements anciens que formaient Le Châtelet de Gourzon et Perthes, rejointes entre-elles par un chemin qui sera encore utilisé ultérieurement : la voie de Langres à Chalons en Champagne par la vallée de la Marne et qui passait sur l'actuelle commune. Elle fait politiquement partie de la tribu des Catalaunes, groupe culturel qui lui est le plus proche dans son mode de vie (rite funéraire, art, armes).

Pendant la période gallo-romaine, le village devient Olonna. Le nom pourrait provenir du celte oln, l'aulne, l'arbre des milieux humides qui ne manque pas dans la région. Le village se développe au Ier siècle après J.-C, connaît ensuite un tassement au début du IIe siècle avant de reprendre au milieu du IIIe siècle. Le village est typique de cette époque : un petit habitat de cabanes à ossature en pan de bois et des villae.

La vie se romanise, tant dans la conception des bâtiments d'habitation que dans l'utilisation de nouveaux ustensiles dans la vie quotidienne. Au site Les Crassés, les recherches archéologiques ont mis à jour un habitat important, une villa, avec thermes privatifs. Elle sera occupée jusqu'au IVe siècle, probablement partiellement détruite durant les grandes migrations et réoccupée pendant la période mérovingienne. Le matériel de fouille donne de la verrerie, de la céramique, parures, bagues, tesselles de mosaïque, urnes funéraires en verre, monnaies et autres outils.

L'économie est basée sur l'agriculture mais c'est de cette époque que l'on retrouve les premières traces de sidérurgie sur le territoire de Saint-Dizier. Les scories mise à jour aux Crassés, datées du Ier siècle, en sont le témoignage.

L'essor d'Olonna commence paradoxalement avec la période troublée des grandes migrations. L'incendie de Langres par les Vandales en 264 puis après la destruction de Perthes, capitale du Pagus Partensis, par les Huns vers 451 précipite les populations vers Olonna. Même si elle n'a aucune valeur historique, la tradition veut que les rescapés de Langres aient apporté avec eux les reliques de leur évêque, Desiderius, Didier. Olonna devint alors lieu de culte sous le nom de Sancti Desiderii Fanum, à l'origine du nom de Saint-Dizier. Olonna donnera son nom à un des faubourgs de la commune : la Noue.

En 1544, alors que la ville toute proche de Vitry-le-François avait été détruite par les armées de Charles Quint, Saint-Dizier leur résista pendant six mois. La légende veut que François Ier, parlant plus tard des habitants de Saint-Dizier, les ait qualifiés de " braves gars ". De cette expression dériverait le nom actuel des habitants, les bragards. C'est aussi le lieu de la dernière victoire de Napoléon Ier lors de la campagne de 1814, face aux troupes prussiennes et russes.

En 1952, la première ville nouvelle de France, le quartier du Vert-Bois (à l'origine " Saint-Dizier-le-Neuf ") a été initié par Edgard Pisani, alors préfet de la Haute-Marne. Cette création résulte de l'accroissement de la population dû à l'expansion industrielle et à l'extension d'une base aérienne stratégique. Elle a permis de pratiquement doubler le nombre d'habitants de Saint-Dizier en deux décennies. La ville connaît depuis une décennie, de profonds changements dans la nature même de sa physionomie. La coupure routière entre le Vert-Bois et le reste de la ville est effacée, les infrastructures nouvelles sont créées.

Saint-Dizier n'a d'abord été qu'un chef-lieu de canton de l'arrondissement de Wassy, puis quand celui-ci fut supprimé en 1926, de celui de Chaumont. En 1940, l'arrondissement fut reconstitué, mais son chef-lieu fut fixé à Saint-Dizier au lieu de Wassy.

Blason en attente.png Héraldique

Repère géographique.png Repères géographiques

  • Carte routière d'accès à Saint-Dizier, sur le site ViaMichelin.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

  • Lac du Der-Chantecoq ;
  • Villa, 45 Clos-Mortier ;
  • Viaduc routier de Marnaval ;
  • Musée de la brasserie ;
  • Musée municipal, il rassemble d'intéressantes collections en paléontologie, ornithologie, archéologie, beaux arts et quelques fontes Guimard ;
  • L'ancien château médiéval devenu sous-préfecture en 1959 ;
  • L'église Notre Dame commencée en 1202, mais gravement endommagée lors de l'incendie de 1775 ;
  • L'église Saint Martin de Gigny au nouveau faubourg de Gigny ;
  • Maison Parcollet à pans de bois apparents datant du XVIe siècle ;
  • L'hôtel de ville érigé en 1824 ;
  • La halle aux blés bâtie en 1860 et transformée en théâtre à l'italienne en 1906 ;
  • L'église Saint Martin de la Noue ;
  • Le quartier de la Noue et ses pittoresques "voyottes" ;
  • L'église Sainte Thérèse du Vert-Bois ;
  • La Chambre de commerce et d'industrie construite en 1897 ;
  • Le Musée du souvenir français ;
  • Le Monument représentant le siège de 1544 dédié à la mémoire des Bragards (1906).

Illustrations - Photos anciennes.png En photos


Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

  • Jackson CHANET, fils de Maurice CHANET, champion d'Europe de boxe en 2005, né le 7 février 1978
  • Jacques GAILLOT, évêque d'Évreux puis évêque in partibus de Partenia, né le 11 septembre 1935.
  • Max LECLERC, écrivain et réalisateur de télévision, né le 20 Octobre 1923.
  • Bernard NOËL, acteur né le 5 octobre 1924 et décédé à Chavanges (Aube) le 2 septembre 1970 à l'âge de 46 ans des suites d'un cancer des voies biliaires (Il est inhumé au cimetière de Chavanges). Bernard Noël joua notamment dans « Le feu follet » de Louis Malle, « La Ronde » de Roger Vadim et dans « Une femme mariée » de Jean-Luc Godard mais il fut surtout connu et aimé du grand public pour ses rôles joués à la télévision française, en particulier « Vidocq » feuilleton en 13 épisodes réalisé par Marcel Bluwal et Claude Loursais en 1967. (Claude Brasseur reprit son rôle à sa mort pour la deuxième et troisième série intitulée « Les nouvelles aventures de Vidocq »)


Décès :

  • Jean-François LESCUYER, né à Charmont (Marne) le 7 janvier 1820, décédé le 15 septembre 1887, naturaliste et ornithologue.


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1846 1851 1856 1861
Population 5 500 5 824 5 614 5 817 6 163 6 366 7 136 7 429 7 642 8 077
Année 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
Population 10 170 11 229 12 754 12 773 13 458 13 372 13 947 14 601 14 661 16 019
Année 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
Population 17 576 19 019 18 292 19 149 19 532 25 515 34 407 36 616 37 266 35 189
Année 1990 1999 2006 - - - - - - -
Population 33 552 30 900 26 972 - - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

52448 - Démographie - Saint-Dizier.png



Sources :
INSEE et
Cassini


Familles notables.png Notables

  • Maurice CHANET, champion d'Europe de boxe.
  • Raoul LAURENT, maire à Saint-Dizier avec ses conseiller municipaux de l'époque.
  • Louis ORTIZ, créateur de la marque Miko.
  • Robert SÉROT, (1885-1953), homme politique.
  • Le chanteur Tété (prénom porté en Casamance qui signifierait « le guide »), est né à Dakar le 25 juillet 1975 d'une mère antillaise et d'un père sénégalais mais, en 1977, il déménage à Bordeaux pour migrer 3 ans plus tard vers Saint-Dizier et y passer une grande partie de sa jeunesse.


Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Joseph GODARD 1800 - 1804  
Eugène DESCHAMPS 1804 - 1805  
Joseph VARNIER COURNON 1805 - 1830  
René MOUGEOT 1818 - 1926  
Jean Baptiste MARTIN 1830 - 1847  
Jules BECQUEY 1847 - 1848  
Narcisse HERAUX 1847 - 1847  
Edmé Louis GODARD 1848 - 1848  
Amédée BOURDON 1848 - 1852  
Aimé Joseph MAHUET 1852 - 1856  
Pierre Joseph GUILLAUME 1856 - 1858  
Émile MAHUET 1858 - 1870  
Louis ROBERT DEHAULT 1870 - 1881  
Charles Emile GIROS 1882 - 1894  
Adolphe DRIOUT 1894 - 1904  
René MOUGEOT 1904 - 1914  
Léon ROUJAS 1914 - 1918  
René MOUGEOT 1918 - 1926  
Henri ROLLIN 1926 - 1933  
Charles LUCOT 1933 - 1934  
René ROLLIN 1934 - 1944  
Raoul Célestin Arthur LAURENT 1944 - 1971  
Marius CARTIER 1971 - 1989  
Guy CHANFRAULT 1989 - 1995  
François CORNUT GENTILLE 1995 - mars 2001  
François CORNUT GENTILLE mars 2001 - ...  
- -  
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Les notaires

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Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -
Commune.png

Mairie
Adresse : - SAINT-DIZIER

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr (mars 2013)

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Histoire de Saint-Dizier

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Référence.png Notes et références


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