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=== Monument Alfred FLAMMARION ===
=== Monument Alfred FLAMMARION ===
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Nogent
Blason de Nogent
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 52 - Blason - Haute-Marne.png    Haute-Marne
Métropole
Canton Canton de Nogent (Canton 52 11)

Blason de Nogent   52-21   Nogent (Ancien canton)

Code INSEE 52353
Code postal 52800
Population 3 834 habitants (2016)
Nom des habitants Nogentais, Nogentaises
Superficie 5463 hectares
Densité 70.18 hab./km²
Altitude Mini: 302 m
Point culminant 467 m
Coordonnées
géographiques
48.029444° / 5.345278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
52353 - Carte administrative - Nogent.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

L’existence de mégalithes (dolmens, notamment celui de la Pierre-Alot) prouve son origine fort ancienne. A l’époque romaine le site se trouve sur le passage de la voie qui mène de Langres à Trêves. Ce n’est qu’en 610 que l’histoire fait mention de Nogent pour la première fois : Nogentum. On peut donc penser que la forteresse avait déjà une place importante à cette époque. On ne sait pourtant pas qui gouvernait alors, des seigneurs ? Si c’est le cas, il ne nous est resté aucune trace de leurs actes et de leurs noms.

D’après un historien, Roger, fils d’Eudes, comte de Blois et petit fils de Thibaut, comte de Champagne, aurait hérité de Nogent par son père et mourut en 1024. Il fut repris par des membres de la famille puis le seigneur de Broyes et Beaufort eut une fille qui pour son mariage apporta en dot la seigneurie de Nogent de cette union naquit Renier qui fut témoin avec Milon de Chaumont, d’une transaction passée entre le duc de Bourgogne et l’abbaye de sainte Bénigne de Dijon. Il refusa de reconnaître la suzeraineté de Robert de Bourgogne, évêque de Langres qui était alors un des plus riches seigneurs du royaume. C’était compter sans les alliances. En effet, Hugues Ier, Comte de Champagne, en épousant Élisabeth de Bourgogne était devenu le cousin de l’évêque de Langres et prit son parti, tous deux vinrent mettre le siège devant le château de Nogent. Ainsi qu’il résulte de la charte suivante, les vainqueurs donnèrent alors à l’abbaye de Saint Bénigne de Dijon l’église Saint Jean, l’église Saint Germain et une petite chapelle qui se trouvait dans les habitations seigneuriales. Cette charte se trouve désormais dans les archives départementales ; en français : « Moi Robert, par la grâce de Dieu, évêque de Langres, j’ai donné à Dieu et à saint Bénigne, patron de l’église de Dijon, la chapelle de Nogent, les églises et tout ce qui dépend de cette chapelle. [...] cela s’est fait dans le temps que j’assiégeais le château de Nogent ».

Une fois cette donation accomplie, l’abbaye de Dijon envoya aussitôt un prieur pour administrer. L’église saint Germain était alors l’église mère et la cure de Nogent y était attachée ; l’église saint Jean n’était que la succursale. La construction de l’église saint Germain, faite par les soins de l’abbé Guillaume, le réformateur de l’église saint Bénigne, remonte à la fin du Xe siècle. Sa charpente élégante que masque aujourd’hui un vulgaire plafond, indique bien cette date ; mais l’église parait avoir été presque totalement reconstruite au XVe siècle car les fenêtres du chœur appartiennent à la dernière période de l’architecture ogivale. Cette église est dédiée à saint Germain l’auxerrois évêque d’Auxerre au Ve siècle.

C’est à cette époque ainsi que nous l’avons expliqué que la coutellerie s’implanta à Nogent et le nombre d’habitants dût s’accroître considérablement puisque l’église Saint Jean devient l’église mère et Saint-Germain la succursale.

S’ensuivit une période calme jusqu’à ce que Thibaut V, comte de Champagne qui avait déjà de grandes propriétés dans le Bassigny voulut s’accaparer de toute la région. Tous les seigneurs se liguèrent contre lui et le sire de Nogent également. Thibaut n’avait point de forteresse pour défendre ses domaines sur la frontière de l’est c’est pourquoi il avait tout intérêt à occuper la forteresse de Nogent. Après quatre années de combats acharnés, le sire de Nogent, Rénier IV succomba d’une attaque et ses fils signèrent en 1235 une transaction par laquelle ils abandonnèrent la terre et le château de Nogent au comte de Champagne. Et comme l’année précédente Thibaut avait hérité du royaume de Navarre, Nogent fut appelé Nogent-le-Roi. Son premier soin fut de réparer et d’agrandir les fortifications puis il confia la garde du château à un gouverneur. Il aimait beaucoup Nogent qu’il venait souvent visiter et s’attira l’affection et l’estime de tous en affranchissant, en juin 1235 les habitants du pays, qui jusque là soumis aux lois du servage étaient attachés aux terres qu’ils cultivaient moyennant redevance et étaient vendus avec elles.

En 1285, Nogent, avec la Champagne, est intégré au domaine royal. Durant la guerre de Cent Ans (1337-1453), les Anglo-Bourguignons s’emparent de la ville en 1417. En 1486, par suites des guerres, il n’y avait plus à Nogent que 92 chefs de familles.

Arrivèrent ensuite les guerres de religion. Après quoi, Richelieu arriva au pouvoir et fit détruire la plupart des forteresses. Les châteaux de Montigny et de Coiffy quoiqu’appartenant à la couronne, furent rasés. Toutefois, le château de Nogent qui devait avoir le même sort, échappa à cette destruction. Les habitants demandèrent qu’on le conservât et l’ordre de démolition fut retiré à la condition qu’ils se chargeraient seuls de le garder (à cette époque, 50 villages des environs devaient fournir les subsistances nécessaires à la garnison du château et y faire le service militaire) sous le commandement d’un gouverneur nommé par le roi.

C’est à ce moment que de grands malheurs vinrent frapper la population. D’abord la guerre commence avec l’empire d’Allemagne et Nogent, ville frontière a rudement à souffrir de toutes ces horreurs ; puis la peste, suite inévitable de la guerre apparaît en 1637 et fait plus de 500 victimes en moins de 60 jours. En 1639, il n’y avait plus que 120 habitants à Nogent-le-Haut tandis que la population de Nogent-le-Bas n’atteignait que le tiers de ce chiffre.

Quant à la forteresse de Nogent, depuis Richelieu, elle ne se rattache plus à aucun évènement historique ; comme tous les anciens châteaux forts, son rôle est terminé. Les remparts existaient encore intégralement au commencement du XVIIIe siècle mais comme depuis longtemps on n’y faisait plus de réparations, ils s’écroulèrent bientôt et aujourd’hui, il n’en reste plus que des ruines. Seule subsiste aujourd’hui une tour d’angle, reconstruite au XIXe siècle.

Au XVIIIe siècle, la coutellerie prend son essor et atteint son apogée à la fin du XIXe siècle. L’activité industrielle est prospère : des usines se créent et le bassin nogentais compte alors 6000 couteliers. La renommée de la fabrication nogentaise est si bien établie vers la fin du XVIIIe siècle et le patriotisme de ses habitants si bien connu que le 10 septembre 1793, le Comité de Salut Public ordonne au citoyen Pradier, inspecteur et contrôleur général des armes blanches à l’assemblée nationale, de se transporter à Nogent pour y monter des fabriques de sabres à l’usage de la cavalerie. Le 25 septembre, l’assemblée de la ville de Nogent rédige une proclamation qui porte que les ouvriers aient à cesser leur travail ordinaire pour ne s’occuper que de celui propre à l’utilité de la chose commune. Les maîtres couteliers soumissionnent en commun une fourniture de 15000 lames de sabres. Si les sabres arment la cavalerie, les baïonnettes manquent à l’infanterie. Dans le mois de Floréal an 3 (avril 1795) la Convention ayant demandé d’ajouter la fourniture des baïonnettes, la Société Populaire de Nogent réunit tous les ouvriers en ciseaux, les encadre par des ouvriers couteliers et livre les baïonnettes demandées. Ces armes ont été fabriquées pour la plus grande partie à l’usine des étangs qui depuis a été transformée en une imprimerie et dans l’église Saint-Germain qui fut transformée en manufacture de sabres pour les besoins de la cause.

A la fin du XIXe siècle, avec le développement de l’administration des postes, la cité change plusieurs fois de nom : Nogent-les-Couteaux puis Nogent-le-Roy et Nogent-en-Bassigny en 1890.

  • 01/06/1972 : Donnemarie (52176), Essey-les-Eaux (52191), Nogent-en-Bassigny (52353) et Odival (52361) fusionnent dans Nogent.
  • Par anecdote, les habitants de la ville haute dite « Nogent-le-Haut » sont surnommés les "Fouéroux" et les habitants de la ville basse dite « Nogent-le-Bas » les "Balibeux".

Héraldique

  • D'azur au lion d'argent[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Haute-Marne
  • Arrondissement - 1801-2024 : Chaumont
  • Canton - 1801-2024 : Nogent-Haute-Marne [Nogent-le-Roi ... 1890, Nogent-en-Bassigny ... 1972, Nogent]
  • Commune - 1801-1890 : Nogent-Haute-Marne , Nogent-le-Roi --> 1890-1972 : Nogent-en-Bassigny --> 1972-2024 : Nogent

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint-Jean


Édifiée sur une partie supérieure de la commune dite « Nogent-le-Haut », elle fut donnée en 1104 par l'évêque de Langres, Robert de Bourgogne, à l'abbaye Saint-Bénigne de Dijon, avec le prieuré Saint-Germain de Nogent-le-Bas dont elle dépendait...

Pictos recherche.png Article détaillé : Église Saint-Jean de Nogent-le-Haut ...


Église Saint-Germain


Second édifice religieux implanté en partie inférieure de la commune dite « Nogent-le-Bas », son origine est la fondation d'un prieuré au XIe siècle qui fut également donné en 1104 par l'évêque de Langres, Robert de Bourgogne, aux bénédictins de Saint-Bénigne de Dijon.

La base des piliers du mur Nord de la nef daterait de la fin du XIe siècle et éventuellement le mur Nord du bas-côté Nord où deux lancettes sont décelables.
Les arcades Sud de la nef et la partie supérieure du mur Nord ont dû être reprises en 1750, les fenêtres des bas-côtés en 1754 et la porte Nord en 1760.
Les parties orientales et voûtées datent du XIIe siècle mais la voûte du chœur a été reprise plus tardivement et celle du clocher au XVIIe siècle. La sacristie date de la fin du XIVe siècle ou du XVe siècle.

Auditoire


Ce porche fut l’auditoire en 1783. Les prisons et le logement du geôlier ont été construits sur les fondations et avec les débris de l’ancienne porte intérieure du château.

Depuis le moyen-âge, le prévôt y rendait justice.
Cette prévôté, instance cantonale, assurait la justice de 50 paroisses et dépendait du baillage de Chaumont. En 1790, le juge de paix le remplace.
En 1958 l’institution fut supprimée [2] .

Tour d'angle


Du château, il n’en reste plus de nos jours que la rue, nommée ainsi en 1895, qui conduit à une tour.
Celle-ci improprement appelée donjon n’est que la tour d’angle de l’éperon, propriété privée de l’usine en dessous et reconstruite fin du XIXe siècle [3] .

Monument Alfred FLAMMARION



Pictos recherche.png Voir la page dédiée...

Musée de la Coutellerie


Le Musée de la coutellerie présente, dans un cadre moderne, le patrimoine coutelier du bassin nogentais à travers les grandes classes de la coutellerie : coutellerie fermante, de table, de métier, d'outillage à main, de cisellerie, d'instrumentation chirurgicale et de toilette.
Qualité et diversité caractérisent cette coutellerie avec d'exceptionnelles pièces de coutellerie déclinées dans les matériaux les plus nobles : écaille, nacre, ivoire ou bois précieux.
Installé dans une ancienne coutellerie, le musée valorise également les technologies nouvelles, fruit d'un savoir-faire traditionnel aujourd'hui renouvelé. Le musée est labellisé "musée de France" et "Tourisme et Handicap" (moteur, mental, visuel).

Cf. : Site du Musée de la Coutellerie de Nogent

Repère géographique.png Repères géographiques

Bâtie sur un éperon rocheux, la ville haute domine la vallée de la Traire, affluent de la Marne. Aujourd’hui, Nogent, ville de 4500 habitants se trouve à proximité des autoroutes A31 et A5. Dans un cadre boisé, calme et verdoyant, elle n’est plus qu’à 2 heures et demie à peine de Paris, Lyon, l’Allemagne. Cette situation favorable place le bassin nogentais en pleine modernisation, en excellente position dans l’Europe.

  • Carte routière d'accès à Nogent, sur le site ViaMichelin.

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 821 1 949 1 989 2 076 2 602 2 807 2 979 3 007 3 098 3 255
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 640 3 550 3 576 3 655 3 365 3 422 3 400 3 428 3 364 3 486
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 577 3 405 3 568 3 682 3 315 3 335 3 697 4 208 4 723 5 265
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 5 318 4 754 4 343 4 075 3 953 3 834 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

52353 - Démographie - Nogent.png



Cf.: EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- - -  
Jean Baptiste CAUSEL 1793 -  
- - -  
Joseph Pierre PERRIN .... - 1820 -  
Victor SEGRETIER 1820 - 1826 -  
François Eugène WICHARD 1826 - 1831 -  
Gaspard LASNET 1831 - 1842 Médecin  
Auguste Rosalie PÉCHINET 1842 - 1848 -  
Pierre Charles ASTIER 1848 - 1859 -  
Jean Louis COUVREUX 1860 - 1871 -  
Pierre Charles ASTIER 1871 - 1873 Né le 29/08/1813 à Montigny-le-Roi (52) - Fils de Charles Alexis, notaire impérial, et de Marguerite LEFEBVRE - Célibataire
Juge de paix et Membre du Conseil Général de la Haute-Marne
Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 15/08/1868 → Base Leonore - Dr LH/61/64 - Décédé à Nogent le 24/05/1878  
François Basile PALEY 1873 - 1876 -  
Joseph Emile COMBE 1876 - 1879 Dit Emile - Né le 30/06/1821 à Nogent (52) - Fils de Joseph et de Reine Adeline MARTIN - Président de la Collectivité Ouvrière (Coutellerie) de la Haute-Marne - Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 14/08/1900 → Base Léonore - Dr LH/575/18  
Edouard Alfred FLAMARION 1879 - 1884 Dit Alfred Edouard FLAMARION - Dit Alfred FLAMMARION - Né le 27/11/1844 à Epinant (52) - Fils de Auguste et de Marie MARCHAL - Docteur en Médecine... Pictos recherche.png Voir la page dédiée...  
Jean Stanislas GEOFFROY 1884 - 1891 Né le 06/05/1814 à Montigny-Source-Meuse (Montigny-le-Roi - 52) - Fils de Charles et de Anne CRESSON - Marié à Nogent le 15/04/1849 avec Françoise Caroline GIRARD - Chevalier de la Légion d’Honneur par Décret du 13/07/1881 Base Léonore - Dr LH/1114/60 - Décédé le 30/04/1891 à Nogent  
Camille Edmond BERNARD 1891 - 1900 Né le 15/08/1852 à Perrusse (52) - Fils de François, sans profession, et de Constance FOISSEY - Notaire - Chevalier de la Légion d’Honneur par Décret du 30/10/1920 → Base Léonore - Dr 19800035/195/25410  
Marie Eugène BAILLY 1900 - 1903/.... Dit Eugène - Officier d'Académie  
- - -  
Camille Edmond BERNARD 1908 - 1919 Né le 15/08/1852 à Perrusse (52) - Fils de François, sans profession, et de Constance FOISSEY - Notaire - Chevalier de la Légion d’Honneur par Décret du 30/10/1920 → Base Léonore - Dr 19800035/195/25410  
- - -  
Robert HENRY 1971-1984 Conseiller général  
- - -  
Michel BROCARD 03/2001 - 2008 Conseiller Général.  
Anne Marie NÉDÉLEC 2008 - (2026) -  
- - -  

Cf. : Site des Archives Départementales de la Haute-Marne (A.D. 52) + Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- - -  
Aristide François GRAILLET - 1906/.... Dit Aristide - Né le 28/04/1853 à Bricon (52) - Fils de Jean Marie Eugène, cultivateur, et de Anne Antoinette Léonie GENDRE - Recensements 1901, 1906  
Camille Edmond BERNARD - 1919/.... Né le 15/08/1852 à Perrusse (52) - Fils de François, sans profession, et de Constance FOISSEY - Recensements 1901, 1906, 1911 - Chevalier de la Légion d’Honneur par Décret du 30/10/1920 → Base Léonore - Dr 19800035/195/25410  
Nicolas Lucien GUEUDIN ..../1911 - 1946/.... Dit Lucien - Né le 07/12/1880 à Ligny-en-Barrois (55) - Fils de Antoine, vigneron, et de Marie Rosine TAGNON - Marie le 06/05/1907 à Nogent avec Jeanne Marie GRAILLET - Recensements 1911, 1921, 1926, 1931, 1936 - Décédé à Nogent le 13/05/1967  
François Joseph KAEUFLING ..../1921 - 1946/.... Dit François - Né le 04/10/1882 à Vitry-le-François (51) - Fils de Albert, camionneur, et de Marie HESSE - Marié à Langres (52), le 20/04/1914 avec Jean Marie PETITOT - Recensements 1921, 1926, 1931, 1936 - Chevalier de la Légion d’Honneur par Décret du 30/06/1937 → Base Léonore - Dr 19800035/594/67225 - Décédé à Nice (06) le 06/01/1964  
- - -  

Cf. : Site des Archives Départementales de la Haute-Marne (A.D. 52)

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Hugues 1094 - 1104 -  
Mammès Ier 1178 - 1182 -  
Pierre Ier 1178 - 1182 -  
Chrétien 1220 -  
Jean Ier 1240 - 1250 -  
Pierre IIe 1261 -  
Thibaut 1280 Fonde à Saint-Mammès son anniversaire qui se faisait le 23 juin  
Jean IIe 1307 - 1310 -  
Jean IIIe 1332 Dit BELIN  
Jean IVe BELJEAN 1362 Notaire apostolique  
Jean Ve NOIRET ou NOIROT 1369 -  
Etienne Ier JOLYOT 1456 - 1461 -  
Jean VIe MANCE DU BERTIN 1482 - 1497 Décédé avant 1525  
Jean BRESSEY ou BRISSEY 1491 - 1493 Vicaire - Notaire apostolique résidant à Nogent et, en même temps, curé de Savigny-les-Genevrières (52)  
Pierre IIIe BRYOIS 1504 -  
Antoine Ier GAIGNARE 1516 Résigne étant aussi prieur de Nogent  
Elie DE MUSSY 1516 - 1541 Bachelier en décrets  
Mammès IIe PÉCHINET 1558 - 1563 Ex curé d'Odival (52) - Ensuite curé de Saint-Andoche  
Nicolas MAIGROT 1560 Vicaire - Ensuite vicaire de Louvières (52)  
Simon DORGES 1563 - 1583 Résigne étant aussi curé de Poulangy  
Etienne IIe FERRON 1583 - 1609 Né à Nogent - Ordonné prêtre en 1557 - Ex curé de Saint-Andoche  
Sébastien Ier DE FERRIÈRES 1641 - 1681 Résigne au suivant, probablement son neveu  
Sébastien IIe MILLOT 1681 - 1713 Ex curé de Pressigny (52) - Meurt, après avoir résigné au suivant, son neveu  
Etienne IIIe MILLOT 1713 - 1743 Ex vicaire de Jorquenay - Décède en 1743  
Charles ROUSSEAU 1743 - 1756 Ex curé de Saint-Pierre du Bréon au diocèse de Poitiers - Résigne, puis chanoine de Chablis (89)  
Jacques CORMONT 1755 Ordonné prêtre en 1730 - Meurt en 1755  
Claude ROBERT 1756 - 1757 Résigne, étant aussi curé de Giey-sur-Aujon  
Jean Baptiste Ier ROGER 1757 - 1803 Né à Montigny-le-Roi en 1721 - Gradué - Ex vicaire d'Arc-en-Barrois - Fidèle et prisonnier sous la Révolution - Posséda aussi pendant un an la cure de Thivet - Probablement décédé vers 1812  
Jean Baptiste IIe CAUSEL 1791 - 1793 Né à Choiseul (52) le 27/01/1762 - Fils de Claude et de Marie Madeleine CHANÉ - Ex vicaire de Chaumont et de Saint-Agnan - Ensuite maire de Nogent et républicain exalté - Devint dans la suite curé de Mandres de 1809 à 1831 - Ensuite revenu à Nogent pour se retirer, il meurt le 24/02/1846 à 84 ans  
Jean Baptiste IIIe GROSDIDIER 1803 - 1812 Né en 1751 - Meurt en 1812  
Jean VIIe SIMON 1813 - 1816 Ex curé de Bay (52) - Ensuite curé de Baissey (52)  
Antoine IIe HENRY 1816 - 1826 Ex curé de Bannes (52) - Probablement décédé en 1826  
Jean André BAVOILLOT 1826 - 1833 Ex curé de Maizières-sur-Amance (52) puis d'Is de 1824 à 1826 - Ensuite vicaire général  
Nicolas METTRIER 06/12/1833 - 21/04/1871 Ex curé de Prangey (52) - Né le 11 floréal An 6 (30/04/1798) à Chalindrey (52) - Fils de Christophe et de Catherine POINSELLE - Décédé à Nogent le 21/04/1878
52353 - Nogent - Église Saint-Jean - Choeur - Pierre tombale - 2019.JPG « L'Église Saint-Jean qui fut bâtie sous sa direction, lui sert de tombeau »  
Vincent SUDRE 1844 - 1845 Vicaire - Meurt en 1845  
Jean Baptiste Jules CAUBERT 1871 - 1873 Né à Saint-Ciergues (52) le 29/11/1822 - Fils de Pierre, charron, et de Juliette VOINCHET - Ex curé de Montsaugeon puis de Chalindrey - Meurt le 23/12/1873 à Nogent - Inhumé dans le cimetière communal de cette commune
52353 - Nogent - Cimetière - Tombe CAUBERT Jean Baptiste Jules - 2020 01.JPG 52353 - Nogent - Cimetière - Tombe CAUBERT Jean Baptiste Jules - 2020 02.JPG 52353 - Nogent - Cimetière - Tombe CAUBERT Jean Baptiste Jules - 2020 03.JPG 52353 - Nogent - Cimetière - Tombe CAUBERT Jean Baptiste Jules - 2020 04.JPG  
Louis Marie RIGOLLOT 1874 - …. Ex vicaire de Bourbonne-les-Bains (52) et de Marac (52) de 1857 à 1861 puis vicaire à Chaumont (52) et aumônier de l'Ecole normale - Né vers 1828  
- - -  
Léon Justin Clovis BAULERET - 1906/.... Né le 16/12/1844 à Hortes (52) - Fils de Nicolas, teinturier, et de Anne Valentine MAURICE - Recensements 1901, 1906  
Marie Félicien Nicolas MANSOTTE ..../1911 - 1921/.... Dit Félicien - Né le 13/10/1862 à Courcelles-sur-Aujon (52) - Fils de Pierre, cultivateur, et de Catherine SEURET - Recensements 1911, 1921  
Fernand Emile VERNIER ..../1921 - 1926/.... Dit Fernand - Né le 27/08/1857 à Nogent (52) - Fils de Nicolas, commerçant, et de Célestine NANCEY - Recensements 1921, 1926 - Décédé le 13/04/1932  
Eugène Paul Emile MARTIN ..../1926- 1936/.... Dit Eugène - Né le 01/02/1875 à Saint-Dizier (52) - Fils de François Jules, épicier, et de Virginie GALLET - Recensements 1926, 1931, 1936  
Gustave MUGNIER ..../1946/.... Né en 1882  
Pierre JEANSON ..../1965 - 1970/.... -  
- - -  
Daniel COUSIN - Né le 09/03/1965 à Chaumont (52) - Ordonné prêtre le 3 juillet 1994 à la Cathédrale de Langres (52) - Décédé le 10/10/2016 [4]
52050 - Biesles - Église Saint-Pierre-Saint-Paul - Vitrail mural commémoratif Abbé Daniel COUSIN - 2019.JPG Vitrail mural commémoratif visible dans l'Église Saint-Pierre-Saint-Paul de Biesles (52)  
- - -  

Visuel sources.png Sources : Le diocèse de Langres: histoire et statistique, Volume 2 par l’Abbé Charles François ROUSSEL, 1875, Langres + Site des Archives Départementales de la Haute-Marne (A.D. 52)

Les titulaires de la Légion d'honneur

  • Nés à Nogent et à Odival
Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter les listes ...

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts



Morts aux guerres 1870-1871 / 1914-1918 / 1939-1945 / Indochine / Algérie

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Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Naissances

  • Félix GRÉLOT, le 22/04/1849, fils de Christophe et de Marie Catherine GUILLOT.

1871 - Avocat, 1876 - Sous-préfet de Romorantin (Loir-et-Cher), 1879 - Sous-préfet de Dreux (Eure-et-Loir), 1881 - Sous-préfet de Montluçon (Allier), 1884 - Secrétaire général de la Loire, 1885 - Secrétaire général de la Gironde, 1889 - Préfet du Cantal et 1891 - Secrétaire général de la Seine. Chevalier de la Légion d'Honneur par Décret du 06/01/1890 → Base Léonore - Dr LH/1197/20 - Mort le 26/07/1894 dans l'exercice de ses fonctions [5] .

  • Bernard Georges Lucide DIMEY [6] , le 16 juillet 1931, fils de Maurice Victor Julien et de Suzanne BEZY.

Poète parolier et écrivain français connu sous le nom de Bernard DIMEY. Il s'est marié avec Liliane Georgette LANDRY. Il commence à faire de la radio, puis écrit dans la revue "Esprit". Il s'intéresse à la peinture (sous le nom de Zelter) et s'installe à 25 ans à Paris, sur la Butte Montmartre. Il ne la quittera plus. Il y fréquente les bistrots, il y en avait encore là-bas, pas trop envahis par les touristes. Il y rencontre les poivrots, les putes, les truands, les artistes. Et il commence à écrire ses poèmes, les déclamant dans ses repaires. Il propose ses chansons à droite à gauche. Ses clients seront Yves Montand, Charles Aznavour, Serge Reggiani, Henri Salvador, Patachou, Juliette Gréco, Les Frères Jacques... Tout le monde connaît "Mon truc en plume" que chantait Zizi Jeanmaire, "Syracuse" par Henri Salvador... Mais écoutez aussi les Frères Jacques chanter "Frédo", "Le quartier des Halles", Mouloudji chanter "Une soirée au Gerpil", Reggiani chanter "Si tu me payes un verre", "Les seigneurs"... Il a également écrit des scénarios et dialogues pour le cinéma : "Détournement de mineures" (1959) de Walter Kapps, "Le magot de Josepha" (1964) de Claude Autant-Lara, "Deux heures à tuer" (1965) de Ivan Govar, "Le dernier mélodrame" (1978) de Georges Franju...
Il est mort le 1er juillet 1981 dans le 18e arrondissement de Paris [7] .
Il a été inhumé au cimetière communal de Nogent. 52353 - Nogent - Tombe DIMEY Bernard Georges Lucide - 2020 01.JPG 52353 - Nogent - Tombe DIMEY Bernard Georges Lucide - 2020 02.JPG

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Référence.png Notes et références

  1. L'armorial des villes et des villages de France
  2. Source : Documentation touristique
  3. Source : Documentation touristique
  4. Décès du Père Daniel Cousin sur le site du Diocèse de Langres « 52.catholique.fr »
  5. Parcours de Félix GRÉLOT sur le site des Archives de France « FranceArchives »
  6. Bernard DIMEY sur le site « Wikipédia »
  7. Acte décès N° 1314 P.2/31 de Bernard Georges Lucide DIMEY


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