52 - Heuilley-Cotton

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Heuilley-Cotton
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département Modèle:Departement 52-2
Métropole
Canton

Blason de Longeau-Percey   52-17   Longeau-Percey (Ancien canton)

Code INSEE 52239
Code postal 52600
Population 281 habitants (2012)
Nom des habitants Olliusseys
Superficie 1009 hectares
Densité 27.85 hab./km²
Altitude 305 m / 418 m
Point culminant
Coordonnées
géographiques
5°21'56" E / 47°46'24" N
Localisation (avant 2015)
52239 - Carte administrative - Heuilley-Cotton.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Origine du nom

L'étymologie est incertaine. Heuilley-Cotton, Eulleyum Cotho, Hulleyum, Huilleyum apud Cothonem, Eulleium Coton en 1225. La première partie proviendrait du patronyme Ulius, Ulliacus ou Ollius suivi du suffixe Acum désignant le propriétaire d'un domaine. Il s'agirait donc d'une villa gallo-romaine, domaine d'Ulius, Ulliacus ou Ollius. C'est pour le distinguer d'Heuilley le Grand qu'on a ajouté à son nom celui du village voisin, Cohons, en latin du moyen âge, Cotho.

Une autre explication relative à Cotton pourrait être la suivante. Cotton remonte à Cotto, variante alémanique d'un Goddo francique. Le domaine d'Ulius, Ulliacus ou Ollius ayant été démembré en deux paroisses, Heuilley-le-grand et Heuilley-Cotton, il s'agirait de la partie ayant échu au personnage Cotto.

  • 1801 : Heuilley-Avon-Cotton devient Heuilley-Cotton (bulletins des lois).

Histoire

Le village ressortissait à la généralité de Champagne et pour le temporel à l'élection et au bailliage de Langres. La seigneurie appartenait au chapitre de la cathédrale qui percevait les dîmes. Le château-fort d'Heuilley-Cotton, construit vers le XIIIe siècle, ayant été occupé par les ennemis, fut repris par les Langrois sous le règne de Charles VI et détruit, comme plusieurs autres des environs. Son emplacement diverge. Il était soit sur une butte au milieu du village appelée "le ressort", soit en bas du village (où se trouve d'ailleurs sur l'ancien cadastre, la rue du château). Quel qu'ait été son emplacement, il fut ensuite reconstruit et habité durant quelque temps par les gouverneurs de Langres. Il était entouré de fossés remplis d'eau. Enfin au début du XIXe siècle, on a trouvé, dans le village même, cinq cercueils en chêne de douze centimètres d'épaisseur, placés à cinq mètres de profondeur. Ils renfermaient des ossements humains près desquels on a trouvé dans l'un une vieille crosse d'évêque, et dans l'autre une épée oxydée. Ces trouvailles se sont rééditées il y a quelques années quand un habitant qui touche cette butte a voulu agrandir sa maison en entamant le versant est "du ressort". Il a eu la surprise de trouver six squelettes de grande taille, bien empilés mais sans cercueil avec des dents intactes très blanches.

En 1750, on comptait 80 feux et 340 communiants. L'église dédiée à Saint Loup, du doyenné de Moge, était le siège d'une cure à la collation du chapitre de Langres, avec Noidant-Chatenoy pour succursale. Le chapitre possédait cette église dès le XIIe siècle.

Source: "Le diocèse de Langres, histoire et statistique" par l'Abbé ROUSSEL, curé d'Ozières (1875) tome II, "La Haute-Marne ancienne et moderne" par Émile JOLIBOIS et "Il était une fois... Heuilley-Cotton" par F. MAUCHAMP (juin 1972).

Les différentes appellations

Au cours des siècles, Heuilley-Cotton a porté différents noms :

Uleium en 1202 (Abbaye de Beaulieu)

Eulleium Coton en 1225 (Chapitre de Langres)

Euilleyum Cotho au XIVe siècle (Longon Pouillés)

Eulley Cothon en 1416 (Complainte des Bourgeois de Langres)

Eullie Coton en 1433 (Lettres patentes)

Ulleyum Coton en 1436 (Longon Pouillés)

Eully Cothon en 1498 (Chapitre de Langres)

Heully Couthon en 1563 (Chapitre de Langres)

Heuilley Coton en 1675 (Archive de Haute-Marne)

Heuilley Cothon en 1735 (Pouillé de 1732)

Heuilley Cotthon en 1769 (Chalmandrier)

Heulley Cotton en 1770 (Archive de Haute-Marne)

Heuilley-Avon-Cotton 1801 (bulletins des lois).

Heuilley Cotton en 1889 (Annuaire de la Haute-Marne)

Source: "Il était une fois...Heuilley-Cotton" par F Mauchamp, juin 1972.

Noms des habitants

Les habitants s'appellent les OLLIUSSEYS de OLLIUS + EY.

EY est une déformation du suffixe acum, propre à l'est de la France.

Anecdotes


Le chemin de fer, ligne de Langres à Dijon.


La construction d'une ligne reliant Langres à Dijon par Is sur Tille fut projetée dès 1846, mais sa réalisation n'eut lieu qu'après la mise en exploitation des lignes Paris-Mulhouse et Saint-Dizier-Gray. Trois itinéraires avaient été proposés. Il fallait que le trajet entre Langres et Dijon fût le plus court possible et que le prix de revient fût le moins élevé possible. Ces trois trajets différent surtout par leurs tracés à l'approche de Langres. -1°) Lux, Chazeuil, Le Pailly, Balesmes (construction d'un tunnel): longueur 72,21 km. -2°) Is sur Tille, Heuilley-Cotton, Noidant, Balesmes (construction d'un tunnel): longueur 72,89 km -3°) Is sur Tile, Heuilley-Cotton, Le Pailly et Chalindrey (tunnel de Culmont): longueur 68,63 km. Ces trois lignes devaient franchir par un tunnel, le seuil entre les bassins de la Marne et de la Saône. Mais la construction d'un tunnel dans les deux premiers cas élevait le prix de revient alors que dans le troisième projet on envisageait d'utiliser le tunnel déjà construit de Culmont. Ce projet par Is sur Tille, Heuilley-Cotton et Chalindrey fut définitivement adopté en 1862. Mais il fut remis en question en 1864 car pour répondre aux impératifs militaires, la ligne devait aboutir dans Langres même. Or rejoignant la ligne Paris Mulhouse avant le tunnel de Culmont, la ligne Dijon Langres devait nécessairement passer au pied de la ville. Construite à partir de Dijon, cette ligne ne fut achevée qu'en 1875 retardée par la guerre de 1870/1871. En 1874, elle était partiellement en service entre Is sur Tille et Vaux sous Aubigny. Elle fut électrifiée en 1964/1965.Cette ligne est importante car elle assure la liaison directe entre la Lorraine, le nord-est, les pays frontaliers et le sud-est, l'Espagne et l'Italie Un silo à grains desservi par un embranchement particulier a été construit en 1938. Malheureusement, la concurrence routière allait porter un coup fatal à la pérennité des "petites gares". Dès le début des années 1960, l'utilisation voyageur fut suspendue et la passerelle démolie en 1962. Le trafic des marchandises perdura jusqu'en avril 1976. La gare étant devenue vétuste et exigeant trop d'entretien, elle fut démolie en 1990. Le linteau de pierre gravé avec le nom de la station qui se trouvait sur le bâtiment abattu, trône désormais sur la place du village, témoin lapidaire et muet d'une époque révolue.

Source: Les cahiers haut-marnais N° 58-59, 3ème et 4ème trimestres 1959, d'après un mémoire présenté en 1959 à l'école normale d'instituteurs de Chaumont par Roger Fillon.

Le canal de la Marne à la Saône devenu le canal entre Champagne et Bourgogne.

Historique.

Au XVIII ème siècle, les maîtres de forge, établis dans la vallée de la Marne, recherchant la possibilité d'expédier aux meilleurs coûts leur production, eurent l'idée de rendre la rivière Marne navigable à l'amont de Saint-Dizier puisqu'elle l'était déjà en aval. La construction du canal de la Marne à la Saône fut réalisée en quatre temps. Le premier tronçon, de Vitry-le-François à Chamouilley fut donc entrepris en 1863 et mis en service en 1866. La poursuite est alors réclamée pour desservir le bassin métallurgique situé au sud. En 1870, les 72 km de canal de la Haute-Marne sont construits et permettent de rejoindre Donjeux. Il reste à réaliser les 152 km les plus difficiles et les plus coûteux pour que le canal de la Marne à la Saône devienne une réalité. Les travaux pour atteindre le bief de partage de Balesmes, au sud de Langres, sont lancés en 1879 et en 1895, le premier bateau à vapeur rejoint Heuilley-Cotton, terminus provisoire du canal imposé par l'insuffisance des moyens financiers dégagés par l'état. En 1900, la chambre de commerce et d'industrie obtient de contracter un emprunt pour finir cet ouvrage et c'est en définitive le 1er février 1907 que l'achèvement des travaux rendit possible la circulation sur toute la longueur. Le remboursement de l'emprunt sera assuré par un droit de péage à percevoir pendant cinquante ans, sur le tronçon d'Heuilley-Cotton à Licey sur Vingeanne (soit 39 km). Ces droits étaient perçus à l'écluse N°1 pour les péniches se dirigeant vers la Saône. Caractéristiques. Le canal de la Marne à la Saône, d'une longueur de 224 km traverse cinq départements (Marne, Meuse, Haute-Marne, Haute-Saône et Côte-d'or). Le canal est à bief de partage d'une longueur de 10 km situé sur le plateau de Langres, qu'il franchit par un tunnel de 4,820 km. Ce dernier délimite: -Le versant Marne, d'une longueur de 152,420 km et compte 71 écluses rachetant une dénivellation de 239 m. -Le versant Saône de 61,328 km de long qui comprend 43 écluses pour une dénivellation de 156 m. L'alimentation du canal est assurée à partir de quatre réservoirs tous situés dans la région de Langres:

-Réservoir de la Liez, 15 300 000 mètres cubes de capacité,

-Réservoir de la Mouche, 7 700 000 mètres cubes de capacité,

-Réservoir de Charmes, 9 300 000 mètres cubes de capacité,

-Réservoir de la Vingeanne, 8 100 000 mètres cubes de capacité,

et est complétée, sur son parcours, par les apports des rivières de la Marne et de la Vingeanne, au moyen de prises d'eau aménagées à cet effet.


-A Heuilley-Cotton, on n'est pas content.

Il a fallu dévier la conduite d'eau de la source Sainte-Anne alimentant la commune. L'eau n'est plus assez abondante, une querelle s'élève. Le canal est-il fautif de ce manque d'eau? On le croit au village. Le conseil municipal refuse de rétablir un branchement au service de la navigation, précédemment sollicité pour alimenter la maison du Touage. Le branchement avait été fermé et tamponné, mais il avait été réouvert quelques jours après par les gendarmes qui habitent en ce moment cette maison, après que des pourparlers aient eu lieu entre le service de la gendarmerie et le maire d'Heuilley-Cotton: "Nous avons entendu dire qu'il avait été convenu que le branchement resterait ouvert jusqu'au départ de la brigade de gendarmerie. Le service de cette arme ayant déclaré que la brigade serait retirée si le branchement était supprimé". Dans son rapport du 4 septembre 1884, l'ingénieur en chef écrit: "Les difficultés qui existent entre le conseil municipal d'Heuilley-Cotton et le service du canal ne sont pas nouvelles. Elles ont vraisemblablement leurs origines dans la résistance que l'administration a été forcée d'opposer, lors des enquêtes parcellaires, aux prétentions exagérées de la commune qui n'allaient à rien, moins qu'à vouloir exiger l'empierrement de tous les chemins latéraux de défruitement dans le seul but de doter toute une contrée absolument privée de voies de communication, de chemins empierrés et viables, sans qu'il en coûte rien au conseil municipal. Le sous-préfet et le préfet ont dû, personnellement, intervenir à plusieurs reprises et ont été contraints de constater de l'inutilité de leurs efforts, en présence de l'opiniâtreté et de la passion du conseil municipal, passion poussée jusqu'à la dénaturation des faits et notamment dans la question de l'alimentation en eau de la maison qui sert aujourd'hui de caserne de gendarmerie". Qu'en est-il exactement? Une chose est certaine, on ne peut reprocher au conseil municipal de ne point soutenir les intérêts communaux!...

-Escarmouches à Heuilley-Cotton.

Dimanche dernier, des scènes de violence comme il ne s'en produit que trop souvent à Heuilley-Cotton, ont eu lieu à dix heures du soir. Une trentaine d'italiens menacent les gendarmes qui avaient arrêté un des leurs. Un détachement de vingt cinq hommes est envoyé sur les lieux. L'effectif du poste de gendarmerie d'Heuilley-Cotton est provisoirement porté à huit hommes, prélevés sur la brigade de Balesmes. La population de ce dernier village proteste, le maire démissionne.

-Grèves à Heuilley-Cotton.

..Ainsi, le 8 juin 1883, à Heuilley-Cotton, 500 ouvriers du tunnel se mettent en grève sous prétexte que leur salaire avait été diminué. Sous-préfet et ingénieurs des ponts et chaussées sont sur place. Par mesure de précaution, des détachements de troupe sont envoyés sur les lieux (Les grèves avaient pour objet essentiel de protéger la vie de l'ouvrier). Vivre pour lui, c'est ne pas mourir de faim.

Source: Guide touristique édité par les voies navigables de France, Le canal et quatre lacs au pays de Langres par Lucien Gallio-Boisselier (office du tourisme du plateau de Langres).

  • 1931 : Crash d'un avion sur Heuilley-Cotton!

En ce dimanche de septembre 1931, jour de la fête patronale à Cohons, Monsieur Arthur THIRION avait invité à sa table quelques amis de l'Aéro-club de Haute-Marne, quand, au début de l'après-midi, arrive hors d'haleine et complètement affolé, un homme qui hurle : "Votre avion vient de s'écraser sur une maison à Heuilley-Cotton". Le premier moment de stupeur passé, chacun saute dans sa voiture et fonce vers les lieux de l'accident.

Effectivement, sur la place, face à l'église, un avion est planté dans la toiture d'une ferme et seule, la queue de l'appareil émerge de la brèche creusée au milieu des tuiles.

Le pilote, penaud, est descendu avec précaution et, sans perdre une minute, Arthur THIRION le transporte vers l'hôpital de Langres. Fort heureusement, il n'est atteint que de blessures superficielles et, seul son amour propre aura à souffrir vraiment de cette aventure.

En réalité, l'avion n'est pas un de ceux appartenant à l'Aéro-Club, mais au centre d'entraînement civil de Dijon, centre auquel appartenait, comme plusieurs de ses collègues haut-marnais, le pilote de réserve G. et qui, à ce titre, étaient admis à faire chaque année, un certain nombre d'heures d'entraînement. Bien entendu, les consignes n'autorisaient pas les réservistes à s'écarter de l'aérodrome au-delà de limite strictement fixées, et Heuilley-Cotton se trouvait situé hors de la zone prescrite.

En dépit de ces instructions formelles, il avait déjà survolé au cours de la matinée, la commune de Noidant-le-Chatenoy, passant, avaient déclaré, les fidèles assistant à la messe, au niveau des vitraux de l'église.

Fort de ces performances il était revenu l'après-midi saluer ses amis d'Heuilley-Cotton qui se trouvaient réunis au café du village, situé derrière l'église. Effectuant des passages de plus en plus bas, le dernier lui fut fatal, puisque l'accrochage du coq surmontant le clocher le fit basculer puis, traversant la place, s'enfoncer dans la toiture de la ferme qui lui faisait face.

Cette démonstration, dont l'auteur n'avait pour but que d'épater la galerie, aurait pu se terminer par une catastrophe, compte tenu, d'une part, que quelques minutes avant ce bouquet final, c'était la sortie de Vêpres et de nombreuses personnes se trouvaient sur le parvis de l'église. D'autre part, qu'un incendie, le plus souvent inévitable dans ce genre d'accident (l'essence traversant le fourrage entreposé sur le grenier, s'écoulant lentement sur le sol de la grange) aurait pu entraîner la destruction de plusieurs bâtiments.

Un mystère plana longtemps sur la commune. Qu'était devenu le coq ? ... Malgré les recherches, il était introuvable.

Plus tard, bien plus tard, il fut enfin retrouvé, mais où et dans quelles circonstances ?

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Repère géographique.png Repères géographiques

  • Situation géographique de Heuilley-Cotton (Heuilley-Cotthon) sur Gencom (Cassini).
  • Carte routière d'accès à Heuilley-Cotton, sur le site ViaMichelin.
  • Coordonnées et cartes géographiques de Heuilley-Cotton, sur le site de l'IGN.

Le village d'Heuilley-Cotton se trouve dans le sud haut marnais. Il fait partie du nouveau canton de Villegusien le lac et appartient à l'arrondissement dont Langres est la sous-préfecture. C'est un village rural situé à 6 km de la nationale 74 (Langres / Dijon), à 12 km de Langres, à 6 km de Chalindrey au pied de la côte Sainte-Anne et de Vernois, sur le ruisseau Saint-Hubert qui deviendra le ru-de-Chassigny, affluent de la Vingeanne. Autrefois ce ruisseau faisait tourner deux moulins, l'un situé à la sortie nord-ouest du village -la rue porte le nom de rue du moulin-, l'autre détruit avant la révolution s'appelait "le moulin du Soc" et était situé à quelques centaines de mètres du village au sud-est.

Le territoire est de 1009 hectares (10,09 km²). Il est traversé par les routes D26, D241 et D122, la voie ferrée de Dijon à Culmont-Chalindrey et le canal entre Champagne et Bourgogne.

La commune ne possède pas de bois. Autrefois les coteaux plantés de vignes, entre autres ceux de "Grigot" -point culminant avec 407 mètres-, produisaient un vin estimé. Les vignes ont complètement disparu faisant place aux bois des particuliers ou aux pâturages.

Démographie.png Démographie

Année 1794 1800 1806 1820 1831 1841 1846 1851 1856 1861
Population 500 485 519 503 506 531 517 531 477 477
Année 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911
Population 500 476 495 905 501 432 423 630 380 342
Année 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982
Population 318 290 274 282 326 282 309 269 270 272
Année 1990 1999 2006 2007 2011 2012 - - - -
Population 307 270 272 271 279 281 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

52239 - Démographie - Heuilley-Cotton.png



Sources :
INSEE et
Cassini

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
François CAMUS 09/10/1791 - 02/11/1792  
Joseph MIOT 02/11/1792 - 16/12/1795 02/11/1792 (12 brumaire an I) : élu maire au troisième tour. Réélu le 24/12/1794 (4 nivôse an III).  
François l'aîné CAMUS 16/12/1795 - 25/03/1797 16/12/1795 (25 frimaire an IV): François Camus l'aîné est nommé agent municipal suite aux contestations des nominations du 11 brumaire et du 11 frimaire de l'an IV. D'autre part sont nommés François MIOT, adjoint et François BARD, greffier.
04/01/1796 (14 nivôse an IV) : Démission de François Camus l'aîné (motif : "Étant cultivateur seul avec une femme et un domestique pour conduire mon chariot et me trouvant actuellement faible de santé pour pouvoir exercer la charge d'agent... déclare par la présente... que je fais ma démission de la charge d'agent...".
19/01/1796 (29 nivôse an IV) : "Moi François CAMUS je déclare par le présent continuer la charge d'agent municipal de la commune d'Heuilley-Cotton jusqu'à ce qu'il soit pourvu à mon remplacement en vertu de ma démission en date du 14 présent du mois...".  
Pierre BARD 25/03/1797 - 23/06/1799 25/03/1797 (5 germinal an V) : élu agent municipal. François MIOT, adjoint. Pierre GOURIET est nomé adjoint le 25/03/1798 (5 germinal an VI.  
François CAMUS 23/06/1799 - 18/06/1800 23/06/1799 (5 messidor an VII) :élu agent municipal. Pierre GOURIET adjoint.  
Simon BARD 18/06/1800 - 20/03/1815 Élu le 18/06/1800 (29 prairial an VIII). Réélu le 05/02/1804 (15 pluviôse an XII). Le dix nivôse an XIV, fin du calendrier républicain. "Arrête le présent registre par nous maire soussigné de la commune d'Heuilley-Cotton, ce dix nivôse an quatorze, trente et un décembre mil huit cent cinq au soir. Signé : S. Bard". Renouvellement quinquennal le 28/04/1808. Réélu le 25/03/1813.  
François CAMUS 20/03/1815 - 04/11/1815 Élu maire au 2e tour.  
Simon BARD 04/11/1815 - 04/10/1822 Réélu le 25/09/1821, il démissionne pour raison d'âge en 1822.  
François BARD 04/10/1822 - 12/01/1832 Fils de Simon, est nommé par le préfet. Nommé, de nouveau, maire par le préfet de la Haute-Marne le 27/02/1826.  
François MIOT 12/01/1832 - 05/01/1835  
François VERVIN 05/01/1835 - 21/04/1844 Pierre MACHERET adjoint. François VERVIN démisionne le 21/04/1844.  
François GOURIET 21/04/1844 - 15/11/1846  
François BARD 15/11/1846 - 02/10/1848 Élu pour 6 ans.  
François GOURIET 02/10/1848 - 14/10/1849 La moitié des conseillers sont sortants donc nouvelles élections, François GOURIET est élu maire au deuxième tour avec 7 voix.
14/10/1849 : démission de François GOURIET.  
Jean-Pierre CAMUS 14/10/1849 - 18/11/1872 Maréchal-ferrant, élu maire au premier tour avec 9 voix. Réélu le 20/07/1852, installation du conseil municipal le 19/09/1852. Réélu le 28/06/1855, conseil élu le 22/07/1855. Réélu le 31/07/1860 ("je jure obéissance à la constitution et fidélité à l'empereur"). Réélu le 23/07/1865, installation du nouveau conseil municipal, maire le 27/08/1865. Réélu au premier tour le 07/08/1870 (élection régulière). Il décède le 18/11/1872, c'est François CAMUS qui fait par intérim les fonctions de maire.  
François CAMUS 18/11/1872 - 06/02/1873  
François BABOUOT 06/02/1873 - 29/01/1876 Élu par 6 voix, installation de deux conseillers élus le 12/01. Réélu le 21/02/1874.  
Jean-Pierre NORMAND 29/01/1876 - 08/10/1876 Élu en remplacement de François BABOUOT démissionnaire.  
Pierre CAMUS 08/10/1876 - 01/12/1876 Élu au troisième tour de scrutin à la faveur du plus âgé.  
François CAMUS-ARGENTON 01/12/1876 - 23/01/1881 Elu au premier tour en remplacement de Pierre CAMUS démissionnaire. Réélu le 21/01/1878 (élection régulière) avec 8 voix sur 9.  
Alexandre SELLIER 23/01/1881 - 11/10/1881 Élu avec 5 voix (François CAMUS 4 voix).  
François BABOUOT 11/10/1881 - 20/09/1887 Élu lors d'une séance extraordinaire. Réélu le 18/05/1884 (élection régulière).  
Alexandre SELLIER 20/09/1887 - 05/1888 Élu au troisième tour (élection régulière).  
François CAMUS-ARGENTON 12/05/1888 - 29/06/1916 Réélu le 15/05/1892, le 17/05/1897, le 20/05/1900, le 15/05/1904, le 17/05/1908 et le 19/05/1912.
29/06/1916 : décès de François Camus-Argenton. Mammès Camus HUGUENOT, adjoint fait fonction de maire jusqu'au 10/12/1919.  
Mammès CAMUS HUGUENOT 29/06/1916 - 17/05/1925 Réélu le 10/12/1919.  
Louis CAMUS 17/05/1925 - 23/04/1936 17/05/1925 : élu avec 8 voix.
19/05/1929 : élu au premier tour avec 9 voix (élection régulière).
19/05/1935 : élu au premier tour avec 8 voix (élection régulière), adjoint : Onésime PLUBEL.  
Onésime PLUBEL 23/04/1936 - 09/02/1947 23/04/1936 : adjoint, préside la séance et fait fonction de maire.
Réélu le 22/05/1936 et le 18/05/1945.  
Célestin MOCQUARD 09/02/1947 - 10/05/1953 09/02/1947 : élu avec 6 voix. Pas d'élection d'adjoints, s'agissant d'une élection non régulière.
31/10/1947 : élu avec 8 voix. Élection régulière.  
Odette DAUTREY 10/05/1953 - 22/03/1959 Élue avec 6 voix. Adjoint Pierre THIRION.  
Maurice HUVE 22/03/1959 - 28/03/1965 22/03/1959 : élu au premier tour avec 7 voix. Élection annulée suite aux problèmes rencontrés lors du dépouillement.
26/05/1959 : élu avec 7 voix.  
Maurice MAILLEFERT 28/03/1965 - 15/01/1977 28/03/1965 : élu au premier tour avec 6 voix. Maurice ANDRÉ adjoint 6 voix.
27/03/1971 : élu au premier tour avec 7 voix. Décédé le 15/01/1977. Maurice ANDRÉ adjoint assure les fonctions de maire jusqu'en mars 1977.  
Raymond CARDINAU 26/03/1977 - 17/03/1983 Élu au premier tour avec 9 voix, Roland LOUIS 1er adjoint (9 voix), François ROGER 2e adjoint (9 voix).  
Colette MINOT 17/03/1983 - 23/03/2001 18/03/1989 : élue au premier tour avec 9 voix, Francis THIRION 1er adjoint (10 voix), José MOISSON 2e adjoint (9 voix).
23/06/1995 : élue au premier tour avec 8 voix, Francis THIRION 1er adjoint (9 voix), Bernard PERRIN 2e adjoint (9 voix).  
Francis THIRION 23/03/2001 - ... Élu au 1er tour avec 6 voix, Bernard PERRIN 1er adjoint (7 voix), Claude ANDRÉ 2e adjoint (6 voix).  
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Les curés

Jean Eglise, curé en 1464.

Philippe Vrayot, en 1495.

Jean Vrayot, en 1500.

Etienne Patez, en 1513 et 1516.

Claude Boyard, du diocèse de Troyes, ordonné prêtre en 1520, bachelier en droit canon, en 1540 et jusqu'en 1560, où il résigne, puis curé de Saint Amatre.

Jean Boyard, du diocèse de Troyes, ordonné prêtre vers 1548, de 1560 à 1563, puis curé de Vitry-le-croisé.

Pierre Frérot, chanoine de Saulx-le-Duc, ex-curé de Vitry-le-Croisé, en 1563, où il résigne, puis curé de Ville-sur-Arce.

François Gigaudet, ex-curé de Curmont de 1563.

Grégoire Thiran, en 1608, où il résigne, puis curé de Noiron-les-Cîteaux.

Guy Monjardet, ex-curé de Châtoillenot, de 1608 à 1609, où il résigne. Il était receveur de l'hôpital Saint-Laurent de Langres; Il mourut en 1613 et fut inhumé à Saint-Mammès près de l'entrée de la chapelle du cloître.

Benoît Foucheret, chanoine de Langres, ex-curé de Bissey-la-Côte, de 1609 à 1615, où il résigne.

Jean Febvre, de 1615 à 1647, où il meurt.

Jean Cornu, de 1647.

Matthieu Milleton, ex-curé de Lecey, en 1654, où il meurt.

Claude Foissey, de 1654 à 1688, où il résigne.

René Suresne, ex-vicaire de Marac, de 1688 à 1702, où il résigne et meurt vers 1705.

Antoine Monjardet, concurrent évincé d'un canonicat de Langres, de 1702 à 1744, où il meurt.

Dominique Royer, langrois, ordonné prêtre vers 1738, ex-vicaire de Saint-Pierre de Langres, de 1744 à 1761, puis chapelain mépartiste de Saint-Amatre, mort en 1766.

Claude Gerdy, ex-chapelain de Saint-Amatre, ex-desservant de l'hôpital de la Charité à Langres, de 1761 à 1772, où il meurt.

Jean-Baptiste Chauchard, né à Breuvannes en 1741, prêtre en 1768, ex-vicaire de Saint-Martin de Langres, de 1772 à 1826, où il meurt très estimé de ses paroissiens, après avoir rétracté le serment constitutionnel.

Jean-Baptiste Chamoin, ex-vicaire de Neuilly-L'Evêque, de 1826 à 1832, où il meurt.

Nicolas Laurent, ex-curé-doyen d'Audeloncourt, de 1832 à 1879, établi vice-doyen en 1869.

Antoine Eugène Derbage, né en 1836, de 1879 à 1906.

Jules Galissot de 1906 à 1940 dernier curé résident à Heuilley-Cotton.

Roger Turlure, curé doyen de Longeau, de 1939 à 1942.

Joseph Rabiet, curé doyen de Longeau, de 1942 à 1950.

Henri Fèvre, curé doyen de Longeau, de 1950 à 1994.

Gilbert Baudier, curé de Chalindrey, de 1994 à 1999 puis curé de la paroisse nouvelle Notre-Dame des Bois de 1999 à 2002.

Bernard Auvigne abbé, administrateur de la paroisse Notre-Dame des Bois de 2002 à 2003.

Henri Michel abbé, curé de la paroisse Notre-Dame des Bois de 2003 à 2013.

François Touvet abbé, administrateur de la paroisse Notre-Dame des Bois de 2013 à 2014.

Grégory Vallon abbé, vicaire de la paroisse Notre-Dame des Bois de 2013 à 2014 et curé depuis 2014.



Source: " Le diocèse de Langres, histoire et statistique par L'ABBE ROUSSEL curé d'Ozières " édition de 1875 tome II (pour la période concernée).

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