52221 - Gillancourt

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Gillancourt
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 52 - Blason - Haute-Marne.png    Haute-Marne
Métropole
Canton Canton de Châteauvillain (canton 52 04)

Blason de Juzennecourt   52-14   Juzennecourt (Ancien canton)

Code INSEE 52221
Code postal 52330
Population 120 habitants (2017)
Nom des habitants
Superficie 1509 hectares
Densité 7.95 hab./km²
Altitude Mini: 265 m
Point culminant 378 m
Coordonnées
géographiques
48.1606° / 4.9921° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Les premières sources historiques attestant de l'existence de Gillancourt remontent au début du XIIe siècle. L'histoire de la commune est très fortement liée à l'histoire du prieuré de Sexfontaines et à celle de l'abbaye de Clairvaux, fondée en 1115. Le terme prieuré désigne généralement un monastère le plus souvent subordonné à une abbaye plus importante ; il est placé sous l'autorité d'un prieur, lui-même dépendant d'un abbé plus important. Mais le même terme désigne également le bénéfice paroissial, c'est-à-dire le revenu d'une paroisse, principalement la dîme. D'après Jean-Baptiste CARNANDET, « L'église de Gillancourt avait été donnée au prieuré de Sexfontaines en 1147 » et « en 1188, Milon de Sexfontaines vendit à l'abbaye de Clairvaux ce qu'il possédait à Gillancourt ». « Dix ans après, l'église Saint-Martin de Toul céda au même monastère toutes les possessions qu'avait l'église Saint-Laurent à Gillancourt. Les religieux de Clairvaux augmentèrent considérablement dans la suite leurs propriétés dans cette localité. Ils y avaient une grange où ils rentraient les dîmes ; un frère convers y restait après la moisson pour surveiller le battage du grain. La terre, la seigneurie et tous les hommes de Gillancourt et de Blaizy appartenaient en société au roi et au prieur de Sexfontaines ». Une autre source, Émile JOLIBOIS, indique que Milo de Sexfontaines et sa femme Marguerite auraient fait don à l'abbaye de Clairvaux « de ce qu'ils avaient à Gillancourt, Saint-Martin, Lachapelle et Valdelancourt » en 1210. Émile JOLIBOIS ajoute qu'« il y avait encore dans la paroisse le fief de Baspré, avec seigneur particulier. Les religieux de Clairvaux y tenaient aussi de grandes possessions et jouissaient de certains droits féodaux. Dès le XIIe siècle, ils possédaient le four banal pour lequel ils avaient usage dans les bois de Sexfontaine ; (…) en 1266 ils achetèrent encore de la veuve de Gérard d'Écot tout ce qu'elle avait à Gillancourt, en hommes, femmes, enfants, terre, cens,... A la même époque, ils achetèrent un nouveau serf, du nom de Laurent, moyennant vingt livres ; enfin, en 1389, Hue de Brethenay, fils de Geoffroi, leur vendit « Melinette, la femme Vyard, le fils Aubry et tous ses enfants, et trois gelines (…). Le Commandeur du Corgebin avait des terres à Gillancourt et des droits féodaux : chaque ménage entier lui devait un boisseau de blé et la veuve un demi-boisseau ». Concernant le Baspré, il s'agit d'un « hameau dépendant de Lachapelle-en-Blaizy. C'est une ancienne propriété de la commanderie de Thors et de Corgebin. Il est fait mention de Baspré (Bassum pratum) ainsi appelé de sa situation sur la Blaise dès le commencement du XIIIe siècle. Les habitants de ce hameau furent affranchis en 1522 par le commandeur à cause de leur pauvreté. Il y avait encore à Gillancourt un fief de Baspré qui a eu son seigneur particulier jusqu'en 1789 ». Un autre passage atteste de la présence de chevaliers templiers de Malte : « Dans la Haute-Marne, il y avait seize commanderies de l'ordre (dont Baspré) ».

C'est également au milieu du XIIe siècle qu'on estime la première datation de l'église Saint-Bénigne de Gillancourt (voûte du transept et du bras nord et vestiges du portail à l'intérieur). L'édifice présente plusieurs périodes de construction. Du milieu du XIIIe siècle, on constate l'ajout d'un porche ou d'un clocher-porche en façade occidentale. Au XVIe siècle, débute la construction ou la reconstruction du bras sud du transept. Enfin au XIXe siècle, on entame la réfection de la toiture, la construction d'un nouveau clocher-porche et d'un nouveau portail, ainsi que d'un escalier menant aux cloches. On procède également à la reconstruction du chœur et à l'ajout de deux sacristies. Quant à la nef, le sud est de la 2e moitié du Moyen Age et tout le reste, vers le chœur, serait du XVIIIe siècle ou du XIXe siècle, de même que tout le bras nord.

Comme l'indique Émile JOLIBOIS, « en 1789, Gillancourt faisait partie du doyenné de Châteauvillain, et la cure était à la nomination du prieur de Sexfontaine. Le curé n'avait qu'un sixième des dîmes ; le restant était à Clairvaux depuis 1147. Pour le temporel, il dépendait de l'élection de Chaumont et de la prévôté de Wassy ; mais la justice ressortissait de la mairie royale de Lavilleneuve ».

Émile JOLIBOIS recense 289 habitants à Gillancourt dans son ouvrage de 1858. En 1860, Jean-Baptiste CARNANDET indique que « Les natures de culture dominantes du canton de Juzennecourt sont les terres labourables les prés et les vignes. La culture des prairies artificielles a pris une grande extension depuis quelques années surtout dans les communes qui occupent la partie nord du canton La culture de la vigne ne s étend qu'aux communes situées dans les vallées de la Brenne du Brozé et de l'Aujon. Les vins qu'on récolte sont de médiocre qualité cependant ceux de Maranville sont estimés. La principale industrie du canton consiste dans l'agriculture. Le commerce de bois se fait à Gillancourt, celui des vins à Saint-Martin, Autreville, Lavilleneuve, Montheries, Rennepont et Vaudrémont. Plusieurs foires ont lieu chaque année dans les communes de Colombey et Juzennecourt ».

Toponymie

L'origine du nom de la commune, attestée au moins depuis le début du XIIe siècle, provient de Gillencurtis. Ce nom se décline à travers plusieurs références historiques en Gillancuria, Gillancurt, Jollencort, Gelencourt ou encore Gilencure. Le suffixe -court renvoie à la cour de la ferme, du latin cohors, tis (ou cors, tis). Peu à peu, le mot servit à désigner les bâtiments qui entouraient la cour, puis le domaine lui-même, lequel portait habituellement le nom du propriétaire. D'après une étude toponymique d'Ernest NÈGRE en 1996, la racine « gillen » ou « gillan » renverrait au prénom germanique Gislenus, ayant donné Ghislain au Moyen-Âge.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Haute-Marne
  • Arrondissement - 1801-2024 : Chaumont
  • Canton - 1801-2015 : Juzennecourt --> 2015-2024 : Châteauvillain
  • Commune - 1801-2024 : Gillancourt

Résumé chronologique :'

  • 1801-.... :

Héraldique

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Repère géographique.png Repères géographiques

La source de la rivière nommée "la Blaise" se trouve dans la commune.


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 223 284 284 273 335 348 338 314 320 289
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 279 275 264 271 255 243 232 233 221 215
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 205 148 155 167 185 145 169 107 130 133
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 130 115 118 130 116 118 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
- -  
- -  
Éric MALDÉMÉ 2001 - 2008  
Damien BONHOMME 2008 - (2026)  
- -  

Cf. : MairesGenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Titulaires de l'Ordre de la Légion d'Honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
 
 

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
- - - -  
- - - -  
Arthur BEURVILLE 14/07/1888
Rolampont (52)
02/04/1916
Fleury-devant-Douaumont (55)
Fils de Louis Charles, cordonnier, et de Juliette VIGNERON - Instituteur - Marié le 26/09/1911 à Rolampont (52) avec Mariette Jeanne ANTUNESSE
Matricule au recrutement : 825 Langres - Sergent au 360e R.I. - Inhumé à la nécropole nationale de Douaumont à Fleury-devant-Douaumont (55), Tombe 9347
Inscrit sur le Livre d’Or de Gillancourt
Son nom figure également sur le Livre d'Or, l’une des Plaques commémoratives de l’Église Saint-Pierre-ès-Liens et le Monument aux Morts de Rolampont (52)  
- - - -  
- - - -  


^ Sommaire

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -
Commune.png

Mairie
Adresse : - 52330 Gillancourt

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Associations d'histoire locale

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Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références


Blason de la Haute-Marne
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