52093 - Prêtre - Pierre BORNE - Chalindrey

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Pierre BORNE

M. BORNE prit possession de la cure de Chalindrey au mois de juin 1762. En janvier 1765, il fit donner une mission par le père VUILLEMOT prêtre missionnaire. M. VUILLEMOT était en même temps curé de Saints-Geosmes.

A cette occasion, le 15 du même mois le missionnaire bénit une croix érigée à coté du portail de l’église. Monseigneur l’évêque accorda une indulgence de 40 jours à tous ceux qui y feraient une visite avec piété ; de plus il promit d’y faire les processions, 4 par an, deux avec le Saint-sacrement, à savoir le dimanche dans l’octave de Saint-Gengon et le jour de la nativité de la Sainte-Vierge, les deux autres devaient avoir lieu les jours de la quinquagésime et de la passion ou autres jours au choix du curé s’il y avait obstacle. A cette bénédiction étaient présents : M. Blaise ECUREL, prieur de Saint-Vallier et Pierre BORNE curé de cette paroisse. Immédiatement après la mission de Chalindrey, une autre fut donnée à Culmont par le même missionnaire. Les mêmes faveurs furent aussi accordées à une croix que l’on bénit également pour conserver le souvenir des grâces obtenues à cette occasion.

On voit sur les registres de ce temps, que les comptes étaient régulièrement rendus ordinairement par devant le grand archidiacre qui était alors M. de LECY ; cependant un commissaire était quelquefois délégué pour cela par l’évêque. C’est ainsi que nous avons en 1766 M. Blaise ECUREL, prieur de Saint-Vallier, remplir ces fonctions.

En 1766 les recettes de la fabrique atteignaient à peine la somme de 300 livres et en 1773, sur la fin de l’administration de M. BORNE nous les trouvons plus que doublées. Nous ne saurions attribuer cette augmentation aux fondations, car le curé ne perçoit toujours que la modique somme de 32 livres pour ses honoraires, c’est plutôt que les biens fonds de la fabrique se sont accrus, ce qui prouve une sage administration.

Rendue au culte en 1755, l’église n’était cependant pas encore terminée, il restait le clocher à élever, M. BORNE en bénit la première pierre en 1773.

C’est à cette époque que Culmont se sépare de Chalindrey pour devenir succursale de cette paroisse. Il eut un vicaire résident, les offices furent faites régulièrement à la chapelle et un cimetière fut inauguré. Le dernier enterrement fait à Saint-Martin pour Culmont est du 20 mars 1773.

Nous voyons encore la signature de M. BORNE dans un acte du 12 février 1774 et le 25 du même mois, il remet son âme à Dieu à l’âge de 50 ans. Il fut enterré le 27 à l’église de Chalindrey vis à vis des autels de Saint-Nicolas et du Sacré-Cœur par M. TRESSE curé de Torcenay, en présence de MM. ECUREL, prieur de Saint-Vallier, REGNARD curé de Montlandon, DURAND curé du Pailly, CHAUCHARD curé d’Heuilley-Cotton, GREPINET vicaire de Palaiseul, RICHARD de Noidant-le-Rocheux, ECUREL vicaire de Saint-Maurice, BRUGNON vicaire de Chalindrey et Claude CORNEFERT recteur d’école.

M. BORNE eut pour vicaire M. GUIARDIN, du 15 avril 1763 au 11 octobre de la même année et M. Nicolas MICHELIN du 8 mars à juin 1765, M. CAMUSET du 28 février 1766 au 17 avril, M. Alphonse RICHARD du 12 mai 1766 au 14 avril 1769. Il devient curé de Noidant-le-Rocheux.

M. J. POINCARET du 16 juillet 1769 au 12 mai 1770. Il devient vicaire de Chatenay-Vaudin puis sacristain de Saint-Pierre-de-Langres en 1785.

M. MAILLARD, du 19 juin 1770 au 6 février 1771.

M. Pierre BRUGNON du 26 février 1771 au 27 février 1774 il devient vicaire de Chaudenay.

Les recteurs d’école pendant l’administration de M. BORNE furent Etienne DAUVEGIENS et Claude CORNEFERT. Ce dernier avait une écriture remarquable ce qui contraste d’autant plus avec celle de ses prédécesseurs qui écrivaient très mal.

Alors les recteurs d’école se permettaient de présider certains offices tels que mâtines, vêpres, complies, etc… Mais Monseigneur de MONTMORIN voyant les mouvements qui pouvaient en résulter, défendit aux maîtres d’école de chanter aucun office publique à moins que le curé ou le vicaire n’y préside et dans le cas où ceux-ci en seraient empêchés, il permet seulement de faire une prière en commun, où l’on pourra chanter les litanies de la Sainte-Vierge, suivies d’une lecture désignée par le curé.

Comme l’évêque ou ses vicaires généraux avaient seuls le droit d’approuver les maîtres d’écoles et que cela pouvait faire éprouver des retards. Monseigneur permet aux doyens ruraux de les approuver provisoirement pour ne point entraver les classes.

Après la mort de M. BORNE la paroisse fut desservie par les capucins de Langres jusqu’au 26 mars 1774.


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