50496 - Saint-Jean-le-Thomas

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Saint-Jean-le-Thomas
Blason de Saint-Jean-le-Thomas
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 50 - Blason - Manche.png    Manche
Métropole
Canton Blason en attente.png   50-02   Avranches

Blason Sartilly-50565.png   50-42   Sartilly (Ancien canton)

Code INSEE 50496
Code postal 50530
Population 378 habitants (2018)
Nom des habitants Saint-Jeannais, Saint-Jeannaises
Superficie 238 hectares
Densité 158.82 hab./km²
Altitude Mini: 5 m
Point culminant 90 m
Coordonnées
géographiques
48.73031° / -1.51568° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
50adm StJeanleThomas.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Histoire Administrative

En 1972, Dragey, Genêts, Ronthon et Saint-Jean-le-Thomas fusionnent pour former la commune de Dragey-Tombelaine. En 1978, Genêts et Saint-Jean-le-Thomas reprennent leur autonomie.

En 1818, le sous-préfet d'Avranches propose un projet de fusion entre les communes de Champeaux et Saint-Jean-le-Thomas. Ce projet n'aboutira pas.

Sous l'Ancien Régime, la paroisses dépendait de la sergenterie de Genêts ou de Hérault, de l'élection d'Avranches, du bailliage secondaire d'Avranches.

Au moyen-âge, cette paroisse s'appelait Saint-Jean-sur-la-Mer ou Saint-Jean du bout de la Mer. La paroisse tire son affixe de Thomas de Saint-Jean qui bâtit le château en 1117.

  • Département - 1801-2024 : Manche
  • Arrondissement - 1801-2024 : ....
  • Canton - 1801-2015 : ....
  • Commune - 1801-2024 : ....

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :


Éléments d'histoire

L'activité humaine sur ce lieu est très ancienne puisque l'on trouve des vestiges néolithiques et gallo-romains découverte de four à chaux, trésor monétaire de Gordien à Tetrieus[1]). Toutefois l'histoire connue ne commence que lorsque Guillaume Longue Épée, fils de Rollon, et duc de Normandie, fait donation à l’abbaye du Mont St Michel, de la Seigneurie de Saint- Jean, son église, son moulin, ses vignes et ses pêcheries.

Au début du XIIe siècle, le seigneur de lieu, Thomas de Saint-Jean fait construire un château fort. Cela provoquera des démêlés avec l'abbé du Mont, finalement un accord sera trouvé en 1123.

En 1162, sans une nouvelle charte de fondation, Guillaume de Saint-Jean, (seigneur de Saint-Jean-le-Thomas) Olive sa femme (1), et Robert son frère, concédèrent à l'abbaye de La Lucerne le terrain où le monastère fut définitivement bâti ; ils confirmèrent les donations faites antérieurement par Hasculph de Subligny, et y ajoutèrent la donation de l’église de Saint-Jean-le-Thomas, avec différents autres revenus dans les diocèses d’Avranches, de Coutances et même en Angleterre...

(1) Olive était fille du comte Étienne de Bretagne, comte de Suffolk et seigneur de Richmond en Angleterre, et veuve d'Henri baron de Fougères. La famille de la seconde femme Godeheldis est inconnue dit Stapleton Magni Rotuli Scacarii Norm. IXCVIII

La pêcherie de la plage du Pignochet. En 1970, ce site a été découvert et une première étude a été entreprise.

"Vers 2000 ans avant JC, la mer a atteint temporairement un niveau moyen relativement proche de l’actuel dans un contexte transgressif. S’installant dans une zone traversée par des chenaux de marée, les hommes ont alors construit sur l’estran une vaste installation en bois, couvrant près de 2 hectares et destinée à piéger les poissons. Découverte dans un état de conservation exceptionnelle, elle est constituée d’alignements de pieux : au centre, deux structures fermées en bois, en périphérie des alignements rayonnants. Chaque alignement supportait un entrelacs de gaules, tandis que des branches très fines, des herbacées ou des tiges de fougères protégeaient fréquemment la base de ces haies, fortement exposées à la houle, et qui nécessitaient un entretien permanent."

Pour en savoir plus

Les États Généraux de 1789

La paroisse dépendait du bailliage secondaire d'Avranches. Les cahiers et procès-verbaux de ce ressort ont entièrement disparus et n'ont pas été retrouvés en 1907.

  • Tiers-État : Député : Le Chevalier, laboureur


L'école

La présence d'une institutrice est attestée par une délibération en 1833, certainement en écho à la loi Guizot qui oblige toute commune à ouvrir une école élémentaire. Cette école est confiée à une religieuse du Tiers-ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel d'Avranches.

En 1842, un devis est accepté pour la construction d'une école. Celle-ci sur un rez-de-chaussée comprenait la partie école et l'appartement de la maîtresse ainsi qu'une cour.

En 1895, l'institutrice religieuse, la "bonne-sœur" comme l'on disait, est remplacée par une institutrice laïque qui restera à Saint-Jean-le-Thomas jusqu'à sa retraite en 1923. Là encore, il s'agissait de se mettre en conformité avec la loi de 1886, due à Paul Bert, qui précisait que "dans les écoles publiques de tout ordre, l'enseignement est exclusivement confié à un personnel laïc".

En 1908-1909, un nouvel ensemble Mairie-école est construit.

Blason de Saint-Jean-le-Thomas Héraldique

D'argent plain au chef de gueules chargé de deux molettes d'éperon du champ.


Patrimoine.png Patrimoine bâti

L'église

50496 StJeanleThomas eglise.JPG


L'église est dédiée à Saint-Jean. Elle fut donnée à l'abbaye de La Lucerne, peu après la fondation de celle-ci, par Guillaume de Saint-Jean, fils de Thomas qui bâtit le château. Cette donation fut confirmée par le pape Urbain III en 1186. Sous l'ancien régime, c'est un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de La Lucerne[2]. Elle ne deviendra paroisse qu'en 1820. Elle dépendait, à cette même période, du doyenné de Genêts.

Chœur du X° siècle (préroman reconnaissable aux moellons de granit et aux petites fenêtres). Murs de la nef et la voûte du Xe siècle. Peintures murales du XIe siècle.

Pour en savoir plus : L'église romane de Saint-Jean-le-Thomas Un site très complet et très documenté sur l'art roman dans la baie du Mont-Saint-Michel.


Industrie.jpg L'activité économique

La commune est érigée en station touristique le 19 août 1921.


^ Sommaire

Démographie.png Démographie

Année 1794 1800 1806 1820 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 273 237 310 321 269 303 304 259 270 263
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 250 264 258 240 241 227 197 229 232 264
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 257 237 267 313 337 457 428 377 376 327
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 390 398 395 421 430 408 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2015 & 2006, 2011, 2016.

50496 Population graphe jtt.png


^ Sommaire

Repère géographique.png Repères géographiques

Les communes limitrophes de Saint-Jean-le-Thomas sont : Champeaux, Dragey-Ronthon.


^ Sommaire

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
Maurice PESTOUR 1979 -  
Roger GRUPALLO - 2001  
Alain BACHELIER 2001 - Boulanger retraité, réélu en 2014  
Pictos recherche.png Voir la liste complète des maires de Saint-Jean-le-Thomas

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Louis CHRETIEN - en 1753, doyen de Genêts  
- -  

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

Pictos recherche.png Consulter la liste ...

Liste des titulaires de la Légion d'Honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Angel Mathias Maria DE LA PENA DE BARRAGAN 14/05/1838 27/07/1891 Lieutenant au 91ème régiment d'Infanterie de Ligne, officier d'ordonnance du général Grémion, chevalier en date du 27/7/1871 (parents originaire de Mexico)  
Eugène Louis MARIE 24/04/1874 - Ancien soldat du 51ème Régiment d'Infanterie Coloniale, chevalier en date du 8/9/1938  

Source : Base Léonore

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés


Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 9h15 - 12h15 9h15 - 12h15 - 9h15 - 12h15 9h15 - 12h15 - -
Après-midi - - - - - - -
50496 StJeanleThomas mairie.JPG

Mairie
Adresse : Le bourg - 50530 Saint-Jean-le-Thomas

Tél : 02.33.48.86.09 - Fax :

Courriel : [email protected]

Site internet : Site de la Mairie

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : (4/2011)

Dépouillements des registres paroissiaux

Collection : 1613-1618, 1671-1672, 1680, 1683-1685, 1687 à aujourd’hui

Dépouillements du CG50 : 1613 à 1792 (BMS) ; 1792 à an XII (NMD)

(mise à jour octobre 2009)


Les recherches de noblesse

Pictos recherche.png voir ...

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • LE HERICHER, Edouard, « commune de Saint Jean le Thomas », Avranchin monumental et historique, T. 2, 1846, p. 638-647.
  • Chanoine PIGEON, Le diocèse d’Avranches, Salettes, Coutances 1888, tome II, p. 372-378.
  • BARBOT L., Saint-Jean-le-Thomas: son passé, son présent, son avenir, Avranches, 1912.
  • de GIBON Paul, Saint-Jean-le-Thomas et son passé, In Le Pays de Granville 1913.
  • SEGUIN, Jean. Guide pratique de Saint Jean-le-Thomas, 1914.
  • Bibliophile E., Excursion à Saint-Jean-le-Thomas, Genêts, Vains, Saint-Léonard, In Le Pays de Granville 1932, p. 200-210.
  • SEGUIN Jean, Genêts, Saint-Jean-le-Thomas et leurs environs, 1932.
  • GUILBERT Michel, L’église de Saint-Jean-le-Thomas, In Revue du département de la Manche, tome XII, avril 1970, p. 81-93.
  • PERCEPIED Albert, Saint-Jean-le-Thomas autrefois Saint-Jean au bout de la mer dans la baie du Mont-Saint-Michel, imprimerie Arnaud-Bellée, Coutances 1976.
  • L’HOMER A., Les vestiges de la pêcherie en bois de Saint-Jean-le-Thomas datant de l’âge du bronze, In « Baie du Mont-Saint-Michel et Marais de Dol », Centre Régional d’Archéologie d’Alet, 1995, p. 111-118.
  • BIZIEN-JAGLIN C., Les sites de briquetage de la zone du Marais de Dol dans leur contexte sédimentaire. In « Baie du Mont-Saint-Michel et Marais de Dol », Centre Régional d’Archéologie d’Alet, 1995, p. 67-80.
  • Marie-Pasquine SUBES, "Saint-Jean-le-Thomas, église Saint-Jean-Baptiste", In : "Les peintures murales de la Manche : 40 ans d'études et de restaurations". - Saint-Lô : Conseil général de la Manche, [1999 ?]. - P. 116.

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Référence.png Notes et références

  1. Dominique Bertin. Introduction à une étude de l'époque gallo-romaine en Basse-Normandie : carte de répartition des voies et des sites gallo-romains de Basse-Normandie. In: Annales de Normandie, 25e année n°2, 1975. pp. 67-74.
  2. Abbé LECANU, « Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches », Coutances, 1878, (t. 2).


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