50496 - Saint-Jean-le-Thomas

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Saint-Jean-le-Thomas
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 50 - Blason - Manche.png  Manche
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Sartilly
Code INSEE 50496
Code postal 50530
Population 398 habitants (1999)
Nom des habitants Saint-Jeannais, Saint-Jeannaises
Superficie 238 hectares
Densité 167.23 hab./km²
Altitude 5 m / 90 m
Point culminant 90 m
Coordonnées
géographiques
-01°30'56"E/48°43'51"N
Localisation (avant 2015)
50adm StJeanleThomas.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

La formation de la commune

Au Moyen-Age, cette paroisse s'appelait Saint-Jean-sur-la-Mer ou Saint-Jean du bout de la Mer. La paroisse tire son affixe de Thomas de Saint-Jean qui bâtit le chateau en 1117.

En 1818, le sous-préfet d'Avranches propose un projet de fusion entre les communes de Champeaux et Saint-Jean-le-Thomas. Ce projet n'aboutira pas.

En 1972, Dragey, Genêts, Ronthon et Saint-Jean-le-Thomas fusionnent pour former la commune de Dragey-Tombelaine. En 1978, Genêts et Saint-Jean-le-Thomas reprennent leur autonomie.

Eléments d'histoire

L'activité humaine sur ce lieu est très ancienne puisque l'on trouve des vestiges néolithiques et gallo-romain. Toutefois l'histoire connue ne commence que lorsque Guillaume Longue Epée, fils de Rollon, et duc de Normandie, fait donation à l’abbaye du Mont St Michel, de la Seigneurie de Saint- Jean, son église, son moulin, ses vignes et ses pêcheries.

Au début du XII° siècle, le seigneur de lieu, Thomas de Saint-Jean fait construire un château fort. Cela provoquera des démêlés avec l'abbé du Mont, finalement un accord sera trouvé en 1123.

En 1162, sans une nouvelle charte de fondation, Guillaume de Saint-Jean, (seigneur de Saint-Jean-le-Thomas) Olive sa femme (1), et Robert son frère, concédèrent à l'abbaye de La Lucerne le terrain où le monastère fut définitivement bâti ; ils confirmèrent les donations faites antérieurement par Hasculph de Subligny, et y ajoutèrent la donation de l’église de Saint-Jean-le-Thomas, avec différents autres revenus dans les diocèses d’Avranches, de Coutances et même en Angleterre...

(1) Olive était fille du comte Etienne de Bretagne, comte de Suffolk et seigneur de Richmond en Angleterre, et veuve d'Henri baron de Fougères. La famille de la seconde femme Godeheldis est inconnue dit Stapleton Magni Rotuli Scacarii Norm. I XCVIII


La pêcherie de la plage du Pignochet. En 1970, ce site a été découvert et une première étude a été entreprise.

"Vers 2000 ans avant JC, la mer a atteint temporairement un niveau moyen relativement proche de l’actuel dans un contexte transgressif. S’installant dans une zone traversée par des chenaux de marée, les hommes ont alors construit sur l’estran une vaste installation en bois, couvrant près de 2 hectares et destinée à piéger les poissons. Découverte dans un état de conservation exceptionnelle, elle est constituée d’alignements de pieux : au centre, deux structures fermées en bois, en périphérie des alignements rayonnants. Chaque alignement supportait un entrelacs de gaules, tandis que des branches très fines, des herbacées ou des tiges de fougères protégeaient fréquemment la base de ces haies, fortement exposées à la houle, et qui nécessitaient un entretien permanent."

Pour en savoir plus

L'école

La présence d'une institutrice est attestée par une délibération en 1833, certainement en écho à la loi Guizot qui oblige toute commune à ouvrir une école élémentaire. Cette école est confiée à une religieuse du Tiers-ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel d'Avranches.

En 1842, un devis est accepté pour la construction d'une école. Celle-ci sur un rez-de-chaussée comprenait la partie école et l'appartement de la maîtresse ainsi qu'une cour.

En 1895, l'institutrice religieuse, la "bonne-sœur" comme l'on disait, est remplacée par une institutrice laïque qui restera à Saint-Jean-le-Thomas jusqu'à sa retraite en 1923. Là encore, il s'agissait de se mettre en conformité avec la loi de 1886, dûe à Paul Bert, qui précisait que "dans les écoles publiques de tout ordre, l'enseignement est exclusivement confié à un personnel laïc".

En 1908-1909, un nouvel ensemble Mairie-école est construit.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

L'église


50496 StJeanleThomas eglise.JPG

L'église est dédiée à Saint-Jean. Elle fut donnée à l'abbaye de La Lucerne, peu après la fondation de celle-ci, par Guillaume de Saint-Jean, fils de Thomas qui bâtit le château. Cette donation fut confirmée par le pape Urbain III en 1186. Sous l'ancien régime, c'est un prieuré-cure dépendant de l'abbaye de La Lucerne. Elle ne deviendra paroisse qu'en 1820. Elle dépendait, à cette même période, du doyenné de Genêts.

Choeur du X° siècle (pré-roman reconnaissable aux moellons de granit et aux petites fenêtres). Murs de la nef et la voûte du X° siècle. Peintures murales du XI° siècle.

Source : "Histoire du diocèse de Coutances" Abbé Lecanu, 1876


Pour en savoir plus : L'église romane de Saint-Jean-le-Thomas Un site très complet et très documenté sur l'art roman dans la baie du Mont-Saint-Michel.


L'activité économique

La commune est érigée en station touristique le 19 août 1921.


Sommaire


Démographie.png Démographie

Année 1794 1801 1806 1820 1831 1841 1851 1861 1872 1876
Population 273 237 310 321 269 304 270 250 258 240
Année 1881 1886 1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
Population 241 227 197 229 232 264 257 237 267 313
Année 1936 1946 1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 -
Population 337 457 428 377 376 327 390 398 395 -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Sources : l'INSEE ; Cassini

50496 Population graphe jtt.png


Sommaire


Repère géographique.png Repères géographiques


Les communes limitrophes de Saint-Jean-le-Thomas sont : Champeaux, Dragey-Ronthon.

Sommaire

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

les derniers maires


Prénom(s) NOM Mandat Observations
Maurice Pestour 1979 - -
- - -
Alain Bachelier 2001 - Boulanger retraité
- - -


Pictos recherche.png Voir la liste complète des maires de Saint-Jean-le-Thomas


Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Horaires d'ouverture de la mairie

sauf samedi 10h00-12h00.

Dépouillements des registres paroissiaux

Dépouillements du CG50 : 1613 à 1792 (BMS) ; 1792 à an XII (NMD)

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • LE HERICHER, Edouard, « commune de Saint Jean le Thomas », Avranchin monumental et historique, T. 2, 1846, p. 638-647
  • Chanoine PIGEON, Le diocèse d’Avranches, Salettes, Coutances 1888, tome II, p. 372-378.
  • BARBOT L., Saint-Jean-le-Thomas: son passé, son présent, son avenir, Avranches, 1912.
  • de GIBON Paul, Saint-Jean-le-Thomas et son passé, In Le Pays de Granville 1913.
  • SEGUIN, Jean. Guide pratique de Saint Jean-le-Thomas, 1914,
  • Bibliophile E., Excursion à Saint-Jean-le-Thomas, Genêts, Vains, Saint-Léonard, In Le Pays de Granville 1932, p. 200-210.
  • SEGUIN Jean, Genêts, Saint-Jean-le-Thomas et leurs environs, 1932.
  • GUILBERT Michel, L’église de Saint-Jean-le-Thomas, In Revue du département de la Manche, tome XII, avril 1970, p. 81-93.
  • PERCEPIED Albert, Saint-Jean-le-Thomas autrefois Saint-Jean au bout de la mer dans la baie du Mont-Saint-Michel, imprimerie Arnaud-Bellée, Coutances 1976.
  • L’HOMER A., Les vestiges de la pêcherie en bois de Saint-Jean-le-Thomas datant de l’âge du bronze, In « Baie du Mont-Saint-Michel et Marais de Dol », Centre Régional d’Archéologie d’Alet, 1995, p. 111-118.
  • BIZIEN-JAGLIN C., Les sites de briquetage de la zone du Marais de Dol dans leur contexte sédimentaire. In « Baie du Mont-Saint-Michel et Marais de Dol », Centre Régional d’Archéologie d’Alet, 1995, p. 67-80.

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