50252 - Hudimesnil

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Hudimesnil
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 50 - Blason - Manche.png    Manche
Métropole
Canton Blason Bréhal-50076.png   50-03   Bréhal

Blason Bréhal-50076.png   50-06   Bréhal (Ancien canton)

Code INSEE 50252
Code postal 50510
Population 905 habitants (2018)
Nom des habitants Les Hudimesnillais
Superficie 1868 hectares
Densité 48.45 hab./km²
Altitude Mini: 28 m
Point culminant 117 m
Coordonnées
géographiques
48.866667° / -1.483333° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
50adm Hudimesnil.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Toponymie

Attestations anciennes : Helduinmaisnil (1162) ; Heudoinmaisnil (1204, Savigny Dom Leber) ; Heduinmesnil (1238, Laborderie, chartes Trinité Fougères, Ass. Bretonne 1851).

Le domaine d’Hildwinus. Du bas latin mansionile (ancien français mesnil), domaine rural, qui est précédé du nom de personne germanique Hildwinus qui survit dans le nom de famille Hédouin[1].

Castillon [la prononciation traditionnelle kâtiyon est fâcheusement en régression] : Le terme est très répandu en toponymie et attesté dès le haut Moyen Age sous la forme latine castillio, « petite forteresse ». On relève en Normandie sous des aspects normanno-picards des hameaux appelés Câtillon comme à Hudimesnil[2].

Histoire Administrative

Sous l'Ancien Régime[3], la paroisse dépendait de la sergenterie de Pierres, de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen.

La paroisse dépendait du bailliage de Coutances, du grand bailliage de Cotentin.

Au Moyen-Age, la paroisse dépendait de la châtellenie de Hambye.

  • Département - 1801-2024 : Manche
  • Arrondissement - 1801-2024 : ....
  • Canton - 1801-2015 : ....
  • Commune - 1801-2024 : ....

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Les fiefs

Celui de Savigny appartenait aux religieux de Savigny. Il contenait 21 hectares et comprenait l'église, le presbytère et les fermes de la Chaire et de l'Aumône. Ce fief restera la propriété des moines jusqu'à la révolution.

Celui de Fougères appartenait aux religieux de Fougères. Il était situé dans la partie ouest de la paroisse et comprenait les terres de Boislandelles, de la Boscherie et Le Herissey et s'étendait ensuite sur Coudeville du coté de la Brohonnière. En 1680, le sénéchal était François BROHON.

Celui de la grande seigneurie, fief important d'environ 200 hectares appartenait en 1327 à Foulque PAYNEL seigneur de Chanteloup et se situait dans la partie nord de la paroisse. Au cours des siècles suivants, la grande seigneurie passa dans la famille d'ESTOUTEVILLE, puis dans celle des MATIGNON, contes de Torigny.

Celui de Corbigny au nord-est avait été réuni à celui de Chanteloup.

D'autres fiefs de moindre importance existaient sur la paroisse celui du prieuré d'Hocquigny, de l'abbaye de la Lucerne et de l'abbaye d'Hambye.

Le moulin de Parquet d'un revenu de 100 livres appartint d'abord à Jacques PAYEN, écuyer sieur de la Garanderie.

Au Moyen-âge

Hudimesnil fut fondée au XIe siècle, elle reçut le nom de son fondateur, un sieur Heudes. Cette paroisse figure encore sous le nom de « Heudoinmesnil » dans l'acte de partage du comte de Mortain qui se fit après la mort de Philippe, comte de Boulogne en 1235...

Guillaume le Conquérant offrit en don gracieux à Raoul de Fougères la paroisse et l’église de Hudimesnil[4]. Vers 1100 en Hudimesnil[5], Raoul 1er de Fougères (décédé probablement au cours de la décennie 1110) et son épouse Avicie d’Orbec-Bienfait cède à l’abbaye de Marmoutier[6] tout un manse (terre exploitée). Vers 1130, moines et chanoines de Fougères percevaient deux gerbes sur les dîmes. En 1163, la possession des dîmes de la paroisse est confirmée au profit des chanoines de Saint-Pierre de Fougères.

En 1122, Raoul de Fougères donna l'église et un fief aux religieux de Savigny[4].

En 1235, Hudimesnil fait partie des fiefs du comte de Mortain, Raoul III de Fougères (1212-1256) céda ses droits à Guy de Mauvoisin après une querelle d’héritage[7].


Les cahiers de doléances en 1789

Nombre de feux : 210

Députés : Philippe-Antoine ESTORE, laboureur ; André-Jacques PIMOR, laboureur ; Luc-Pierre ERNOUF, laboureur.

Extraits des cahiers :

...Cette paroisse se trouve beaucoup surchargée d'impôts , tant à cause des biens possédés par des nobles, par des bourgeois de ville et autres propriétaires externes, exempts quant à présent des impositions de tailles personnelles ; comme aussi presque tous les biens-fonds sont considérablement redevables aux seigneurs dont ils relèvent, qui ne font pas même déduction sur leurs rentes des droits royaux, ce qui fait que la plus grande partie du peuple ne sont que comme fermiers des fonds qu'ils possèdent ; pourquoi il serait très à propos que le clergé et la noblesse, qui possèdent tous les plus beaux biens, fussent susceptibles de toutes les impositions à proportion de leur revenu, ce qui pourrait procurer un grand soulagement au peuple...

...Il serait très à propos que les sieurs curés, tous pourvus de bénéfices assez considérables, feraient leurs logements comme ils aviseraient bien, sans y appeler les habitants de leurs paroisses. Il arrive fort souvent qu'au changement de curé il faut un presbytère neuf ou des réparations considérables , et qui ruinent une grande partie du peuple, qui à grande peine peuvent suffire et parvenir à payer les impôts et rentes dont les fonds qu'ils possèdent sont maculés...

Pictos recherche.png Lire le cahier ...


au XIXe siècle

Pour répondre aux difficultés matérielles d'une partie de sa population, la municipalité dut mettre en place des secours[8].

Ainsi, en 1879-1880 la liste établie dénombre 240 personnes indigentes dans la commune.

En 1893, la municipalité instaure une assistance médicale et pharmaceutique qui permet l'accès aux soins. Une centaine de personnes sont inscrites sur cette liste.


Fragments

Après l'arrivée des américains le 30 juillet 1944, un hôpital militaire de campagne sera installé sur la route de Bréhal au Loreur, au Castillon.


Notices

En 1764

HUDISMESNIL, bourg, en Normandie, diocèse & élection de Coutances, parlement de Rouen, intendance de Caen, sergenterie de Ferrieres (lire de Pierres). On y compte 391 feux. Ce bourg est à une lieue & demie E.N.E. de Granville & 4 & quart S. S. O. de Coutances. Son terroir est extrêmement abondant en pommes & en poires. Il y a aussi quelques bois taillis[9].

Les conférences ecclésiastique de 1866

Pictos recherche.png Lire les conférences ecclésiastiques de 1866 et 1867 ...

La notice des instituteurs en 1913

A l’occasion des conférences pédagogiques les instituteurs et institutrices étaient invités à faire porter leur réflexion sur un sujet fixé à l’avance et à mettre en commun leurs contributions remises à l’inspecteur primaire sous forme de mémoires ou de notes. En 1913, ils sont invités à constituer une monographie de géographie locale de la commune où ils exercent.

Le plan proposé est précis et détaillé sous la forme d’un cahier-type. Le rédacteur doit en renseigner les rubriques. Il s’agit donc d’une source extrêmement riche qui permet de dresser un véritable tableau de la commune à la veille de la Grande Guerre.

Pictos recherche.png Lire la notice des instituteurs en 1913 ...


Patrimoine.png Patrimoine bâti

L'église

L'église



L'église est dédiée à Notre Dame. La présentation à la cure appartenait à l'abbé de Savigny. Le chœur, et au moins les parties basses de la tour sont du XIVe siècle[10], nef reconstruite en 1837.

Cette paroisse dépendait, sous l'ancien régime, de l’archidiaconé de Coutances ou de la chrétienté et du doyenné de Saint-Pair.

Le 20 avril 1932, trois nouvelles cloches furent bénies par l'évêque de Coutances. Monseigneur Louvard fut escorté jusqu'à l'église par quinze cavaliers (voir photo) et de la fanfare de Lingreville.


La mairie

La construction d'une mairie fut décidée en 1828. Elle le sera en bas du cimetière. L'essentiel des travaux furent pris en charge par le maire de l'époque : Jean Tapin. Elle sera détruite en 1960 (voir sa photo dans la galerie).

La mairie actuelle a été inaugurée le 31 août 1958. La décision de sa construction avait été prise le 18 juillet 1955.


Industrie.jpg L'activité économique

Les carrières

Deux sites servirent de carrières à la vallée Estorre et à Parquet. On y extrayait du grès qui servit pour la construction des habitations et pour l'encaissement des chemins. Leur existence est attestée au début du XIXe mais leur exploitation remonte bien au delà. La dernière carrière celle de Parquet fermera en 1960.


Démographie.png Démographie

Année 1794 1800 1806 1820 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 715 1 869 1 740 1 730 1 612 1 560 1 543 1 542 1 482 1 394
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 348 1 301 1 223 1 205 1 151 1 212 1 146 1 071 1 009 1 005
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 984 812 813 802 763 784 815 685 647 581
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 510 614 716 814 871 880 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2015 & 2006, 2011, 2016.


50252 Population graphe jtt.png



Pictos recherche.png Analyse de l'évolution démographique du Canton ...


^ Sommaire

Repère géographique.png Repères géographiques

Les communes limitrophes d'Hudimesnil sont : Coudeville-sur-Mer, Chanteloup, Cérences, Le Loreur, Saint-Sauveur-la-Pommeraye, Saint-Jean-des-Champs.


Lieux-dits, noms de villages

Le Pont Cagnon, la Patinière, les Longs champs, Vive terre, le Pressou, la Hamelinière, Rouilly, la Mare es Champs, le Castillon, le Vieux Castillon, la ferme Piton, la Grande et la petite Tapinière, les Janets, le village Courtoise, Brifesnil, la Rabotière, les Enaudières, la Bafardière, les Bils, Village Gagneur, Rincy, la Fèvrerie, la Crocquerie, la Halboterie, la Jamarderie, la Lièvrerie, le village Piel, le Buhot, la Huperie, la Banserie, la Marche, la Bidellière, le Vaumesnil, la Croix Aubert, la Troche, l'Etorrerie, les Chasses Dontot, le Chemin neuf, les Penses, la vallée estorre, les Hulées, la Petite Fontenelle, Parquet, village Ynoué, le Mesnilgé, la Bretonnière, la Grande Fontenelle, Village Lenfant, la Tourouderie, la Gagnerie, les Tourelles, la vallée au Tourneur, la Métaiserie, le MOulin à huile, la Petite Vallée, la Moulin du Pont, le village Ernouf, les Terres Allix, le Dinot, la Barbinière, la Maison Rouge, Bois Landelles, la Boscherie, Héricé, la Patinière, la Faverie, la Haute Terre, la Naveterie, les Terres Dontot, le Bas et le Haut Dontot, les Hauts vents.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos


Familles notables.png Notables

Personnalités

Louis BOUREY (1685 - 1757)

Né vers 1685 à la Hamelinière à Hudimesnil de Nicolas BOUREY et Caroline COSTARD[11]. Il reçut la tonsure le 10 avril 1710 et les ordres mineurs trois jours plus tard en même temps que François LEMONNYER également d'Hudimesnil puis partit à Paris. Le 16 août 1710, il est reçu maître des arts. Le 9 juin 1713, bachelier en théologie. En 1716, il obtient sa licence. L'année suivante, il soutient sa sorbonnique (thèse). Ce janséniste fameux excellait surtout dans la dispute.

Il fut relégué à Hudimesnil par lettre de cachet signé de Louis XV et y mourut en 1757


Les de MARY de Hudimesnil

Le fondateur de cette branche fut le second frère de Melchior, Jean de MARY qui épousa Barbe de REVIERS...

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Les ESCOULANT de Hudimesnil

Famille noble reconnue par Chamillart en 1666. On y trouve Jean Marié à Jeanne Des Touches en 1595 ; François marié à Marguerite de Mortaing, sieur de la Fontenelle ; Odet sieur de la Bidelière né vers 1630. Dans les registres paroissiaux on trouve de nombreux Escoulant.

Selon le rôle des nobles du bailliage de Cotentin en 1640[12] : Jacques Escoulant, escuyer, de la paroisse de Hudimesnil, homme de petite considération - Pierre Escoulant, escuyer, sieur de la Tournelle, de mesme.

1640, 30 juillet[12] : Jugement du sieur de la Potherie, intendant de Caen, bannissant pour 5 ans Jean et Hervé Escoulant, les condamnant à 100 livres d’amendes envers le roi et à 3000 livres d’interêts envers Harasse.

1641, 17 juillet[12] : Jugement du sieur de la Potherie, intendant de Caen, ordonne que les condamnations portées contre Jean et Hervé Escoulant par le jugement du 30 juillet 1640 seront payées solidairement et sur la succession de feu Jacques Escoulant, leur père.

Des arrêts de 1643, il ressort que Jean Escoulant (bapt. Le 23 sept. 1623) et Hervé Escoulant (bapt. Le 17 mars 1625), âgés respectivement de 16 et 14 ans lors des désordres des Nus-pieds en 1639 sont encore détenus aux prisons de Vire et n’ont pas bénéficié de l’abolition générale de mai 1641.

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Les ADVENETTE

AVENETTE[13]. 1598, 8 décembre. DE MESMES : André Avenette, sieur de la Vallée, lieutenant du Bailly de Saint-Sauveur-Lendelin, anobli par charte de juillet 1593, vérifiée aux Comptes, le dernier janvier 1594, et aux Aydes le 3 mars au dit an, à la charge de 6 livres tournois de rent à la paroisse de Heudemesnil.

1634, D’ALIGRE : Vu les titres présentés par Pancrace Avenette et André son fils, écuyers, de la paroisse de Heudemesnil, fils André, anobli par lettres du mois de juillet 1593, vérifiées aux Comptes le dernier janvier 1594, et en la cour des Aydes le 3 mars au dit an, à la charge de payer 200 livres envers la dite paroisse ; jouira à la charge de la dite indemnité.

En 1691, on trouve Jacques et Jean Advenette à Hudimesnil (témoins dans un acte du 12 janvier, 5 E 6306)

AVENETTE : 1667[13], 23 février. CHAMILLART : Condamnation pour usurpation de noblesse, à cent livres d’amende, contre Jean Avenette, des Cherits, EL. De Mortain. Son bisaïeul était sergent-hérédital de Pierres, sans prendre la qualité noble, laquelle il a usurpé à la faveur des lettres de Noblesse obtenues par André Avenette, Lieutenant du Bailly de Saint-Sauveur-Lendelin, auquel lieu il était aussi Lieutenant du Vicomte. Les titres produits sur les deux premiers degrés ont été altérés.


Jeanne HARASSE de Boislandelles

François Des Fontaines, sieur de Lauvrière. Après avoir été reçu licencié en droit à la faculté de Caen, il obtint en 1638, des lettres de lieutenant général de la vicomté de Gavray...

Après le décès de François Des Fontaines, survenu le 3/11/1661... le 23/12/1682, moyennant 11 000 livres pour le compte de Jacques-Antoine Gaultier, lieutenant général en la vicomté de Gavray et de Jeanne Des Fontaines[14], veuve de Pierre Harasse de Boislandelles, sa belle-soeur, la seigneurie du Mesnil-Villeman resta en indivision entre leurs descendants jusqu'en 1779...


Les barons ERNOUF

Ils n'ont pas marqués l'histoire de la commune, si ce n'est que le père de Jean-Augustin Ernouf, général de division, est originaire de la commune.

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Blanche HERPIN épouse MAUPAS

Née le 28 novembre 1883 à Hudimesnil, fille de Sidonie-Marie Herpin (1848-1926). Décédée le 24 septembre 1962 à Avranches. Elle épouse, à Bréhal, le 30 juillet 1907 Théophile Maupas son ancien instituteur. Théophile Maupas est l'un des quatre caporaux qui ont été fusillés à Souain le 17 mars 1915. Institutrice, elle mènera un opiniâtre combat pour la réhabilitation des fusillés pour l'exemple

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Les capitaines de la paroisse

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Charles François GIRARD - 1747 Sieur de Marmoutier (1682-1747), bourgeois de Granville, marié à Marie-Louise YSET.  
- -  

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Pierre-Jean BOUREY 1790 - 1797  
Guillaume BOUREY 1797 - 1798  
Pierre BOUREY 1798 - 1800  
Adrien-Jacques MAHE 1800 - 1808 (1758-), cultivateur. En l'an XII, membre du collège électoral de l'arrondissement de Coutances, sa fortune est évaluée à 4000 F de revenu.  
Guillaume POTIER de la VARDE 1809 - 1815  
Victor LUCAS 14/04/1815 - Nommé par le Préfet.  
Guillaume BOUREY 06/06/1815 - Élu.  
Guillaume POTIER de la VARDE 1815 - 1825 nommé par arrêté préfectoral.  
André POTIER de la VARDE 1825 - 1827 nommé en remplacement de son père démissionnaire.  
Jean TAPIN 1827 - 1868 Dit les Champs.  
Louis LEHERISSEY 1868 - 1877  
Alphonse TOUROUDE 1877 - 1912 (1836-1912), conseiller d'arrondissement  
Aimable ROUSSEL 1912 - 1921  
Amand DUTERTRE 1921 - 1929 (1860-1929), cultivateur.  
Mari COUILLARD 1929 - 1941  
Camille-Arthur ADDE 1941 - 1953  
Louis SAILLARD 1953 - 1959  
Victor MESNAGE 1959 - 1983  
Paul MENARD 1983 - 1993  
Michel MESNAGE 1993 - Agriculteur, réélu en 2014  
- -  


^ Sommaire

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Marin ERNOUF 1644 - 1655  
Antoine ERNOUF 1656 - 1670  
Gilles ENGUEHARD 1671 - 1680  
François PIGEON 1681 - 1723  
Pierre QUINTON 1723 - 1738  
Guillaume GUERIN 1738 - 1765  
Jean-Jacques MAUPOINT 1765 - 1781  
Jacques PONSARDIN 1783 - 1791  
Ange-Nicolas THUILLET 1791 - 1800  
François GUILBERT 1803 - 1829  
Théodore COULOMB 1829 - 1882  
Jean DUBOIS 1882 - 1902  
Paul LEMOINE 1902 - 1914  
Alfred LEHERISSEY 1914 - 1921  
Louis BLANDIN 1921 - 1947  
Georges LEVALLOIS 1948 - 1956  
Maurice DELABY 1956 - 1981  


Morts des guerres 1914-1918/1939-1945

Pictos recherche.png Consulter la liste ...

Histoires particulières

Jacqueline-Nicole ADDE

Jacqueline-Nicole ADDE[15], née à Hudimesnil (âgée « d’environ 36 ans » en août 1794), est rempailleuse de chaises à Paris depuis 18 ans. Sa sœur Jeanne, femme de Jacques Mazurier, également rempailleuse, demeure rue Saint-Jacques-la-Boucherie, n° 212 de la section des Arcis.

D’après une pétition de sa sœur, Jacqueline-Nicole Adde a été arrêtée « pour s’être trouvée à boire avec quelqu’un de sa connaissance chez un marchand de vin, rue Saint-antoine, quelques jours avant que ce dernier eut formé une plainte pour vol ». Les six accusés ont été acquittés le 4 prairial an II (23 mai 1794) par le Tribunal criminel du Département de Paris, mais maintenus en prison « jusqu’à ce qu’ils aient prouvé leurs moyens d’existence et l’acquit de leurs devoirs civiques ». Jacqueline-Nicole Adde a été envoyée à La Salpetrière d’où elle n’est sortie que le 10 brumaire an III (31 octobre 1794).

L’un des co-accusés est Jean Augrain, né au Mesnil-Garnier, agé de 38 ans, maçon, demeurant 2 rue de la Tixeranderie. Ecroué à Bicêtre, il a été mis en liberté le 14 brumaire an III (4 novembre 1794). Il s’agit en réalité d’une bande de filous, arrêtée le 29 décembre 1793 pour vol d’une montre en or au marchand de vin Thiébault, six mois auparavant…


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés


Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Pas de consultation des registres en mairie, consultation aux AD (archives départementales) à Saint-Lô.

50252 - Hudimesnil mairie.JPG

Mairie
Adresse : Le Bourg - 50510 Hudimesnil

Tél : 02 33 61 62 09 - Fax :

Courriel : [email protected]

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : (4/2011)


Dépouillements des registres paroissiaux

Collection : de 1737 à aujourd'hui.

Dépouillements du CG50 : 1733-anIX (M)

Dépouillements sur le Net en accès libre : Bases généalogiques de la Manche avec les photos des registres.


Les dispenses de consanguinité

Elles sont disponibles aux archives départementales de la Manche à Saint-Lô ou encore aux archives diocésaines de Coutances (sur rendez-vous).

Pictos recherche.png La liste concernant la commune ...


Les recherches de noblesse

Pictos recherche.png voir ...


Archives notariales

Hudimesnil ne possède pas de notariat, ses habitants utilisaient les services des notaires de Cérences ou de Bréhal, de Granville, voire de Montmartin.


Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • RENAULT, Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances, « Annuaire du département de la Manche » 1854 et additifs de 1861.
Pictos recherche.png Lire l'article de M. Renault de 1854 ...
  • « Hudimesnil » : Chanoine V. DESFEUX, Coutances Imprimerie Notre Dame 1968
  • « Hudimesnil, deux siècles d’histoire ». 1998

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)


^ Sommaire

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références

  1. François de BEAUREPAIRE, "Les noms de communes et anciennes paroisses de la Manche", Picard, Paris, 1986 ; René LEPELLEY, "Dictionnaire étymologique des noms de commune en Normandie", éditions Charles Corlet / Presses Universitaires de Caen.
  2. Jean Adigard des Gautries, Fernand Lechanteur. Les noms des communes de Normandie - XII. In: Supplément aux Annales de Normandie. 16e année, n°2, 1966. Les noms des communes de Normandie (suite) pp. 1-7.
  3. Ch. Fierville, Etude historique sur le marquisat de Marigny, extrait du premier volume des Mémoires de la Société Académique du Cotentin, 1874, Daireaux Imprimeur, Coutances, p.2. référence au recensement que Foucault, intendant de la généralité de Caen, fit faire à la fin du XVII° siècle.
  4. 4,0 et 4,1 Abbé LECANU, « Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches », Coutances, 1878, page 325 (t. 2).
  5. Note bas de page 140 : BnF, ms fr. 22325, fol. 232-233 dans Julien Bachelier, "Raoul 1er, seigneur de Fougères et fondateur de l’abbaye de Savigny", Revue de l’Avranchin, tome 89, fasc. 430, mars 2012, p. 17-58.
  6. L'abbaye de Marmoutier fut une abbaye bénédictine importante, dont les dépendances s'étendaient dans une bonne partie de la France médiévale. Elle est située au nord de la Loire, face à la vieille ville de Tours. Elle fut fondée sur le lieu où l'évêque de Tours de la fin du IV°siècle, saint Martin de Tours, aimait à se retirer. Peu à peu l'abbaye se construit, un scriptorium est édifié. Alcuin (730-804), un des principaux amis et conseillers de Charlemagne et artisan important de la Renaissance carolingienne, en fut l'abbé. En 852, l’abbaye est pillée par le chef viking Hasting. C'est le massacre et le pillage : 115 religieux périssent. L'abbaye ne reprend vie qu'à la fin du X° siècle. L'abbé Mayeul viendra alors de Cluny avec 13 religieux afin de restaurer la vie monastique. Guillaume le Conquérant finance la construction du dortoir et du réfectoire. Urbain II consacre en 1096 l'église abbatiale. Un des capitaines de la paroisse, Charles François GIRARD, est appelé sieur de Marmoutier tout comme l'était avant lui son ayeul et bisayeul, Jean et Antoine, ce dernier étant décédé en 1634. L'origine de cette sieurie doit avoir un rapport avec la présence des moines dans la paroisse.
  7. Julien Bachelier, "Une histoire en marche : Fougères et la Normandie au Moyen-âge (début XI°-milieu XIV° siècle)", Revue de l’Avranchin, tome 88, fasc. 429, déc. 2011, p. 423-529.
  8. "Hudimesnil, deux siècles d'histoire"
  9. Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, 1764, t. 3, p. 785
  10. Conservation des antiquités et objets d'art du département de la Manche.
  11. "Hudimesnil, deux siècles d'histoire"
  12. 12,0 12,1 et 12,2 Michel Lepesant (AD50 284 J 39, fiches par noms). Référence Bibl. Nat. Ms franc 18943 fol. 608, Arrêts du Conseil du 3 mars 1643. Arch. Nat. V6 172, 2 mars 1643, no 55, Arrêts du Conseil du 19 juillet 1642. Arch. Nat. V6 168, 19 juillet 1642, no 70
  13. 13,0 et 13,1 Gabriel O’Gilvy, Nobiliaire de Normandie, t. 1, Londres, 1864, p.70.
  14. Le chartrier de Morel dans Société d’archéologie de la Manche, fasc 58, 1985.
  15. Michel EUDE, "Glanes d'histoire révolutionnaire", Revue du département de la Manche, janvier 1964, t. 6, fasc. 21.


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