50109 - Cérences
Cérences | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Modèle:Departement 50-3 |
Métropole | |
Canton | Bréhal (Canton 50 03)
50-06 Bréhal (Ancien canton) |
Code INSEE | 50109 |
Code postal | 50510 |
Population | 1 802 habitants (2009) |
Nom des habitants | Cérençais
Cérençaises |
Superficie | 2604 hectares |
Densité | 69.2 hab./km² |
Altitude | Mini: 14 m |
Point culminant | 115 m |
Coordonnées géographiques |
48.916389° / -1.435556° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Modèle:Toponymie
Cérences : Du point de vue étymologique, Cérences serait selon François de Beaurepaire[1] d'origine incertaine, sans doute pré-latine.
Formes anciennes : 1027, Cerencis[2] ; 1082, Cerencias
XIe siècle
Cérences faisait partie du domaine ducal de Normandie ; Richard III, duc de Normandie, épousant au mois de janvier 1027, la princesse Adèle, fille de Robert, roi de France, affecta à la dot de sa fiancée plusieurs cours ou domaines, au nombre desquels figure Cérences.
XVIIe siècle et la révolte des nu-pieds
En 1636, la paroisse est touchée par la peste qui fait un grand nombre de victimes. La contagion est telle que défense est faite aux habitants de fréquenter les villes et les marchés voisins[3].
Dans le cours du XVIIe siècle, les populations, dans la Basse Normandie, qui savaient combien la gabelle était odieuse là où elle existait, s’émurent vivement quand elles surent qu’on voulait l’établir dans les contrées qui en avaient été exemptes.
En 1639, le chancelier Séguier, envoyé par le roi pour faire juger et punir les révoltés, fit détruire plusieurs maisons, appartenant aux plus coupables, afin d’intimider les autres. « Par ordre de Mgr le chancelier, il y eut plusieurs aultres maisons démolies à Avranches ; aultres bruslées ; mesme le village de Cérences y avoit esté condamné entièrement, à cause des rebellions souvent réitérées par les habitants de ce lieu ; mais le prévost de l’Isles se contenta d’y en ruiner 7 ou 8, ayant rapporté avoir esté meu de compassion pour le reste, et ne s’en estre pris qu’aux plus coupables… Et les brulementz des 7 ou 8 maisons ont esté faictz au village de Cérance par les gardes dudict Sr Gassion. »
XVIIIe siècle
Au mois de décembre 1724, une tempête anéantit la toiture de la tour et endommagea considérablement celle de la nef et du chœur. L’année suivante, on abattit une partie du haut de la tour ; on y fit une corniche en granit de Chausey d’un pied de saillie. La Flèche en bois, qui avait auparavant 42 pieds de hauteur fut réduite à 30 et fut faite en charpente en bois, comme auparavant, octogonale et couverte en ardoise. On répara aussi les fenêtres de la tour, on y plaça des planchers neufs, charpentes et boiselleries. La couverture de la nef fut aussi refaite à neuf en ardoise. Pour ces diverses réparations, l’Intendant ordonna de lever une imposition sur les habitants de Cérences qui s’éleva à 6262 livres. Le travail fut achevé en 1728 et la dépense s’éleva à 6050 livres[4].
Le 9 octobre 1730, M° Gilles Isaac Follain, vicaire, bénit solennellement le pont de l’Epiney[4].
En 1740, on entreprit la construction de la sacristie actuelle. Cette construction coûta environ 1000 livres et fut confiée à M. Jacques Pinel, bourgeois de Torigny, architecte entrepreneur de bâtiments[4].
Le 23 juin 1778, un incendie consuma la plus grande partie du bourg de Cérences, peu de maisons furent épargnées, l’église et le presbytère ainsi que ses dépendances n’eurent pas à en souffrir. Les dégats furent estimés à 73 294 livres[4].
Les États Généraux de 1789
Cérences
Nombre de feux : 380
Députés : Auguste-François BROHON, lieutenant général civil et criminel du bailliage (18 j, 70 l) ; LEFEBURE, procureur du roi (18 j, 70 l); PIGNARD de HAUTBOSQ, avocat ; JOUENNE ; HEOT, avocat (18 j, 70 l).
Pour l'Etat ecclésiastique, E. Robert CHAPEL, curé de Cérences sera présent à l'assemblée des 3 ordres du grand bailliage de Cotentin.
Le cahier de doléances n'a pas été retrouvé (en 1907).
Bailliage de Cérences
Etaient présents des députés des paroisses suivantes : Cérences, Equilly, Folligny, Saint-Sauveur-la-Pommeraye, La Haye-Pesnel, Beauchamps, Lingreville, La Meurdraquière, Sartilly, Le Tanu, Yquelon.
Nobles convoqués au Bailliage de Cérences
Nobles possédant fiefs[5] :
- Hervé Le Court, sieur de Sainte-Marie, Sgr du fief de Guelle, absent.
- Pierre-Jacques Frémin, Sgr de Lingreville.
- - Étienne-Louis-Léonor Michel de Vesly, ancien major d’infanterie, chevalier de Saint-Louis.
- Nicolas Deslandes, Sgr et patron de la Meurdraquière,
- - Pierre-Jacques-Louis Le Marié
- Vercingétorix-René de Bordes, Sgr de Folligny, chanoine en l’église cathédrale de Coutances,
- - Charles-Hervé-Valentin-François de Bordes de Folligny, capitaine de vaisseau
- Le comte de Briges, Sgr de Beauchamps et du Mesnil-Rogue,
- - Charles-Adolphe de Maucouvenant, marquis de Sainte-Suzanne, Sgr de besneville et de Saint-Nicolas de Pierrepont Lithaire
Nobles non possédants fiefs :
- Pierre-Charles-Louis de Pierre
- Pierre-Louis, chevalier de Poittevin
- Anne-Jacques-Barthélémy du Breuil
1944
Le pont sur la Sienne est la cible des bombardements alliés afin de fixer les forces allemandes dans la presqu'île du Cotentin pendant la bataille des haies et empêcher ainsi l'arrivée de nouveaux renforts. L'armée américaine ne pénétrera dans Cérences que le 30 juillet.
La gare située à proximité de ce pont ainsi que tout le quartier, notamment la distillerie de pommes et la minoterie, seront détruits.
Modèle:Histoire Administrative
La commune de Bourey a été rattachée à Cérences en 1964.
Sous l'ancien régime, la paroisse de Cérences dépendait de la sergenterie de Pierres[6]. Cérences dépendait du grand bailliage de Cotentin et du ressort secondaire de Cérences.
Au Moyen-Age, la paroisse de Cérences dépendait en partie de la châtellenie de Chanteloup, en partie de la châtellenie de Hambye[7]. Selon certains auteurs, Cérences aurait été le siège d'une vicomté.
1790, chef-lieu de Canton
En 1790, c'est une division du district d'environ quatre lieues carrées. Cette circonscription devait, dans l'esprit de ses initiateurs servir seulement de circonscription électorale.
Il fut donc créé un canton avec pour chef-lieu Cérences et comprenant les communes de Contrières, Quesnay, Trelly, Le Mesnil-Aubert, Saint-Louet-sur-Sienne, Lengronne, Bourey, Ver, Le Loreur, La Meurdraquière, Saint-Sauveur-la-Pommeraye, Mesnil-Rogues.
Ce canton sera supprimé en l'an VIII.
Le doyenné
A la veille de la révolution, le doyenné de Cérences[8] comptait 21 paroisses : Cérences, Hyenville, Quettreville, Trelly, Lengronne, Pont-Flambart, Quesney, Guéhébert, Grimesnil, Le Mesnil-Aubert, Saint-Louet, Muneville, Lingreville, Annoville-Tourneville, Hauteville, Herenguerville, Montmartin, Montchaton, Grimouville, Urville, Regnéville.
Ce doyenné appartenait à l'évêché de Coutances, à l’archidiaconé de Coutances (ou de la Chrétienté) ainsi que les doyennés (de Coutances [ou de la Chrétienté], de Cenilly, de Périers, de Saint-Pair). Il sera supprimé lors de la Révolution.
En 1675, dans un état des écoles primaires du diocèse de Coutances, il est précisé qu'aucune des paroisses ne comptait une école.
Le bailliage secondaire
Cérences était le siège d'un bailliage secondaire[9] qui dépendait du bailliage de Coutances ou de Cotentin. Il est issu d'un démantèlement du bailliage de Saint-Sauveur-lendelin. C'est le plus petit ressort secondaire du Cotentin. En 1789, lors de la convocation des Etats Généraux seules 11 paroisses furent convoquées (entre autres Beauchamps, Equilly, Folligny, La Haye-Pesnel, Lingreville, La Meurdraquière, Saint-Sauveur-la-Pommeraye, Sartilly, Le Tanu, Yquelon).
Selon un rapport de 1788 du subdélégué de Granville Couraye-Duparc à l'intendant de Caen la juridiction avait cessé de fonctionner normalement, le lieutenant général de juridiction Auguste-François Brohon de la Hogue résidait à Bréhal et ne remplissait plus les charges de son office. Toutefois restaient attachés nominalement au siège 5 procureurs, 3 huissiers, 4 sergents et 4 avocats.
La sergenterie de Pierres
Siège d'une sergenterie dénommée Pierres qui comprenait, en 1735[10], 13 paroisses : Hérenguerville, Sainte-Marguerite, Hudimesnil, Cérences, Mesnil-auber, Pont-Flambart, Lengronne, Guéhébert, Saint-Denis-le-Gast, Orbeville, La Balaine, La Haye-Comtesse, Sourdeval. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen.
Note : Il existe toujours un hameau nommé Pierres. Cette sergenterie était tenue à l'origine par la famille de Pierres.
La sergenterie Sabot
Cette sergenterie dénommée Sabot ou de Pierres-Sabot est issue d'un démembrement de la sergenterie de Pierres. En 1735[11], elle comprenait 4 paroisses : Beauchamp, La Meurdraquière, Folligny, Esquilly. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de Coutances, de la généralité de Caen.
Les fiefs
Dans le cours du XVII° siècle, on comptait dans la paroisse les fiefs nobles lire la suite...
Notices
En 1764 : CERANCE ou Cerences, bourg avec titre de doyenné, marché, bailliage & vicomté, en Normandie, parlement de Rouen, intendance de Caen, diocèse & élection de Coutances, sergenterie de Periers (lire de Pierres). On y compte 380 feux. Ce bourg est situé à une lieue & demie E. de l'Océan, à 3 lieues. S. de Coutances. Le marché de Cérance se tient toutes les semaines, & il est fort fréquenté. II se tient aussi dans ce bourg plusieurs foires tous les ans, & une entr'autres le jour de Saint-Georges[12].
Histoire de la commune de Bourey
Voir la page dédiée à l'ancienne commune de Bourey.
Patrimoine bâti
L'église
L'église de Cérences est dédiée à Notre-Dame. La présentation à la cure était laïque. Petit portail méridional roman de la fin du XIIe siècle ; chœur, transept et clocher carré à flèche d'ardoise du {{XIIIe siècle}} ; nef reconstruite au XVIIIe siècle et au XIXe siècle[13].
La statue de la Vierge (voir photo), en pierre calcaire, peut être datée de la fin du Moyen Age. Elle a été offerte par un des seigneurs du lieu, membre de la famille Du Bois[14].
Cérences eut une léproserie dite de Notre-Dame et de la Sainte-Trinité. Les lépreux recevaient quatre sous six deniers de l’aumône établie, c’est-à-dire du fisc royal[15].
L'hospice
En 1874, Hervé-Siméon LEMPERIERE a fondé un hospice de seize lits au profit des vieux travailleurs, les invalides de l'agriculture et des orphelins des familles agricoles. Il a été confié à la direction des Sœurs du Sacré-Cœur. Il s'appelle LEMPERIERE-LEFEBURE, du nom du fondateur et de celui de sa femme.
Il a aussi fondé un hospice à Neufmesnil.
Hervé-Siméon LEMPERIERE (1810-1886), propriétaire, maire de Neufmesnil et conseiller général de la Haye-du-puits (1868-1870). Il s'est marié en 1842 à Cérences avec Amélie Louise Agathe LEFEBURE (1813-1870) fille d'Odet, avocat de Cérences et d'Agathe Henriette LEFEBURE (14/10/1777 au Mesnil-Hue - 03/01/1863 à Cérences).
L'activité économique
Cérences au XXe siècle a possédé une petite industrie agro-alimentaire qui perdure aujourd'hui...
Les foires
Dans l'Annuaire du département de la Manche de 1833, on peut lire : Foire de 1 jour le 1er mai et de 2 jours le 17 novembre. On vend des bestiaux de toute espèce dans ces foires qui datent du 31 juillet 1806.
Démographie
Pour accéder aux données détaillées pour chacune des communes de Cérences et de Bourey
Repères géographiques
Les communes limitrophes de Cérences sont : Le Loreur, Hudimesnil, Chanteloup, Bricqueville-sur-Mer, Muneville-sur-Mer, Quettreville-sur-Sienne, Trelly, Le Mesnil-Aubert, Lengronne, Ver.
La rivière La Sienne, traverse son territoire.
La commune se situe sur la ligne de chemin de fer Lison-Dol ouverte en 1879.
La voie romaine
Cérences se situe sur une ancienne voie romaine allant de Rennes (Condate) à Avranches (Legedia), Coutances (Cosedia Constantia) puis Valognes (Alauna). Selon Emile Vivier, cette voie aurait emprunté d'anciennes pistes gauloises, les romains en transformant quelques-unes en routes, en les pavant de larges dalles assurant ainsi leur solidité et leur durée. Encore en quelques endroits, elle porte le nom de « Chemin Perré » ou de "chemin Chaussé".
Le carrefour de la Croix Potier, croix en pierre très ancienne, marque le début du chemin dit Chemin de Guelle qui relie divers habitats dispersés répondant au nom de Guelle. Daniel Levalet[16] fait de ce chemin, en droite ligne de la voie provenant du Repas par le Loreur, le tracé de l’ancienne voie romaine.
Lieux-dits, noms de villages
Selon le cadastre de 1827, Cérences :
Section du Bourg (A):
Le Mont-Sienne, les Carrières, le Moulin Saint-Nicolas, la Mare du Parc, l’Hôtel Fourré, la Motte-Billard, Hôtel du Roy, Hôtel Richot, la Campagne, la grange de Haut, Hôtel Bougourd, la Moissonnière, Village de l’Hyvée, village Massu, Village des Noyers, le Vallejoie, la Moussardière, la Hardière, Village Escoulant, Village Ruaulx, la Chaussaie.
Section de la Métairie (B):
Le Languedoc, la Rochaisière, les Hiettes, la Métairie, le Hameau Plantegenets, le Village de Guelle, la Vererie, les Portes, le Gardin, le Moulin d’Etrinville, la Vallée, l’Etable, le Village au Couppé, la Faverie, la Crosserie, le Village Follin, le Mesnage Vigot, le Mesnage Tanqueray, les Gachères, le village Courtoise, la Planche du Bouillon Boucher, Guelle.
Section de Guelle (C):
L’Hôtel Jouanne, le Moulin de Guelle, le Bas de Guelle, la Filairie, le Hamel du Clos, le Manoir de Guelle, Motel, le Petit Motel, l’Hôtel Pilvesse, le Clos aux Moines, les Etardières, la Paumerie, la Jouvinière, le Mesnil-Vaudon, l’Ecorcherie, le Hamel au Bas, le Village Tilleaux, les Monts de Guelle, l’Hôtel Bocher, le Paly, la Jourdannière, la Basserie, le Moulin de la Chaussée, le Vieux Manoir, la Pigousse, la Fectière, l’Hôtel Blanc, le Moulin Vaudon, la Morinière, le Haut Mesnil, la Huberdière, le Pont au Ferray, la Croix Pinard, la Danicanière, l’Hôtel Jouvin, la Foucardière, la Hurie.
Section du Tourneur (D):
L’Epiney, l’Orangerie, la Durandière, le Hamel Blanchard, le Village Plantegenets, le Fil, la Vernière (la Grasserie), le Tourneur, le Hamel Vallée, l’Hôtel au Tellier, le Hamel des Landes, le Village au Touzé, le Hamel Closet, la Gluetterie, le Hamel Rabasse, le Cap au Sinot [la Quenellerie], le Hamel Pignard, le Hamel Bry, le Dezert, le Hamel Girot, la Claguette, le Hamel Gosselin, l’Hôtel au Gendre, la Gaudaine, les Pierres, le Village Vedis, le Village au Tienney (le Bois Tanney), le Bessin, le Château.
Les villages en italique ne subsistent pas.
En photos
Notables
Seigneurs et patrons de la paroisse
- vers 1280, Hugues Carbonnel lire la suite...
Personnalités
Auguste-François BROHON
(1760-1799) Il était lieutenant général civil et criminel au bailliage de Cérences. Sous la révolution, il devint, le 24 germinal an V, député de la Manche au Conseil des Cinq-Cents où il avait été élus par 344 voix. Il resta député jusqu'en l'an VII. Il était par ailleurs maire de Cérences.
Les Louvel, seigneurs de Montmartin et Bourey
Les de COSTENTIN, sieurs de l'Epiney
Nicolas DESLANDES
(1744-1816) Né à Cérences le 24 décembre 1744. Avocat, puis armateur à Granville. Fit fortune en armant en course pendant la guerre de l'indépendance américaine. Anobli en 1783.
Propriétaire du manoir de l'Epiney.
Ernest-François BRIENS
Né le 13/08/1835 à Cérences, Décédé le 10/08/1907 à Cérences.
Les maires
Cérences
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Auguste-François BROHON | 1790 - 1791 | |
Pierre LE POYTEVIN | - | |
Louis G. PILLEVESSE | - | |
Albert De PIERRES | 1795 - 1798 | |
HEOT les Rochers | 1798- | |
Jean-François LEMONNIER | 1798 - 1800 | |
Albert De PIERRES | 1800 - 1829 | |
Louis-Charles JOUENNE | 1830 - 1846 | (+ en 1846) |
Antoine LEFEBURE | 1847 - 1862 | Conseiller général de Montmartin (1844-1848). |
Ernest-François BRIENS | 26/2/1863 - 1870 | Député, sénateur. |
Auguste-Léandre MAHEUT | 1871 - 1876 | Notaire |
Ernest-François BRIENS | 1876 - 1877 | Député, sénateur. |
Maximilien HUE | 1878 - 1878 | (-9/3/1878) |
Pierre BRIENS | 1878 - 1878 | |
Nicolas AMELINE | 1879 - 1896 | |
Ernest-François BRIENS | 1896 - 1907 | Député, sénateur. |
Alfred LEGENDRE | 1907 - 1917 | |
Charles-Emile HECQUARD | 1918 - 1945 | |
André-Emile GANNE de BEAUCOUDREY | 1945 - 1949 | (1883-1949), né à Beaucoudray. |
Alphonse LETAROUILLY | 1949 - 1971 | |
André COMBAUX | 1971 - 1977 | |
Jean-Marie BOREAU de ROINCÉ | 1977 - 1988 | |
Jean-Marie REMOUÉ | 1988 - 2014 | Vétérinaire, Conseiller général du canton de Bréhal (1993-2012). |
Jean-Paul PAYEN | 2014 - | |
- | - |
Les notaires
Coutances, Tabellionnage de Cérences
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Jean MAHÉ | 1594-1595 | |
Jean LEGROS | 1602-1604 | |
Martin MAHÉ | 1602-1604 | |
Jean MAHÉ | 1603-1604 | et Lingreville. |
Martin MAHÉ | 1609-1620 | et Lingreville. |
Jean MAHÉ | 1634-1637 | et Lingreville. |
Gilles MOTTIER | 1646-1647 |
Tabellions de Cérences[17]
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
Jullien LECHEVALLIER | - | en 1603 |
Jean DES CHAMPS | - | en 1603 |
- | - |
Cérences
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
Guillaume LETERRIER | 1576 - 1578 | |
Jean MARION | 1616 - 1618 | |
Jacques FECQUET | 1688 - 1711 | |
Robert BOTTIN | 1711 - 1739 | |
François-Antoine BRULLEY | 1732 - 1749 | |
Nicolas HUE | 1749 - 1781 | |
Pierre HUE | 1781 - 1791 | |
Nicolas HUE | 1791 - 1826 | |
Gabriel Prosper MAHEUT | 1826 - 1846 | |
Auguste Léandre MAHEUT | 1847 - 1875 | |
Albert-Eugène-Victor VILQUIN | 1875 - 1881 | |
Désiré ADAM | 1881 -1896 | |
Auguste LEVILLAIN | 1896 - 1910 | |
Louis-Marie GUIBERT | 1911 - 1945 | |
Jean Hyppolite Henri BOSQUET | 1945 - 1958 | |
Bernard Auguste Alfred DATIN | 1958 - 1985 | Succession Serge Thouroude, notaire à Bréhal. |
Les curés
Cérences
Les curés de Cérences et leurs présentateurs de 1500 à 1800
Les curés après 1800
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - | |
François GRANDEMANGE | 1869 - 1918 | |
- | - | |
J. CONTENTIN | - 1953 | |
V. CHESNEL | 1953 - | |
- | - |
Liste des titulaires de la Légion d'Honneur
Prénom(s) NOM | Naissance | Décès | Observations | |
Odé Julien LEBOUCHER | 19 juin 1744 à Bourey | 23 septembre 1826 | Promu chevalier le 17 juillet 1804. Uniques héritiers, ses enfants : Emile-Odet-Nicolas LEBOUCHER, avocat à la cour royale de Paris ; Octavie LEBOUCHER, veuve de Fleury-Dorothée BONIFACE, directrice des entrepôts de tabacs à Blaye. | |
Jacques VIBERT | 02/02/1774 à Bourey | - | dit Nez d'Argent. | |
Edouard-Léon BRIENS | 11/08/1859 à Cérences | 29 mai 1918 à Paris 17e | Fils d'Ernest-François BRIENS, Préfet du Pas-de-Calais (1911-1918), promu Commandeur le 14 octobre 1916. | |
Ernest-François BRIENS | 13 août 1835 à Cérences | 10 août 1907 à Cérences | Fils de François-Augustin Briens, juge de Paix du canton de Bréhal et originaire de Ver ; Sous-préfet de Coutances. Promu chevalier le 14 août 1880. | |
Paul-Bernard BROHON | 15/06/1767 à Cérences | 12 décembre 1843 à Bréhal | Baron, maire de Bréhal et Conseiller Général. Promu chevalier le 30 avril 1843. | |
Nicolas-François BURNEL | 30 septembre 1815 à Cérences | 7 août 1890 | Commissaire de l'Inscription Maritime du quartier de Libourne. Promu chevalier le 31 décembre 1861. | |
Jean-René FOUBERT | 28 décembre 1780 à Cérences | aout 1826 | Brigadier de dragons en retraite. Promu chevalier le 14 septembre 1817. | |
Ernest-François JOUAN | 3 juillet 1890 à Cérences | 24 février 1960 Saint-Sauveur-Lendelin | Soldat d'Infanterie. Promu chevalier le 21 juin 1960. | |
Ernest-Léon NEE | 7 janvier 1883 à Cérences | - | ||
Frédéric PIGNARD-DUDEZERT | 18 novembre 1806 à Cérences | - | ||
Alexandre-Eugène QUINETTE | 10 octobre 1856 à Cérences | Décembre 1956 | Capitaine au 4e Bataillon Territorial de Génie, architecte et Inspecteur des services d'architectures de la Ville de Paris. Promu chevalier le 7 août 1914. | |
- | - | - |
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Mariages (1802-1902)
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Mairie |
Adresse : 7 place du Marché - 50510 Cérences
Tél : 02 33 51 95 47 - Fax : Courriel : [email protected] Site internet : Site officiel de la Mairie GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : (4/2011) |
Dépouillements des registres paroissiaux
Collections :
- Bourey : 1675 à 1892 (lacunes : 1769)
- Cérences : de 1650 à aujourd'hui.
Dépouillements du CG50 :
- Bourey : 1675 à 1790 (M)
(mise à jour octobre 2009)
L'état-civil n'est pas consultable en mairie mais aux Archives départementales.
Les dispenses de consanguinité
Elles sont disponibles aux archives départementales de la Manche à Saint-Lô ou encore aux archives diocésaines de Coutances (sur rendez-vous).
Les recherches de noblesse
Patronymes
Remarques
Bibliographie
- RENAULT, Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances, « Annuaire du département de la Manche » 1854 et additifs de 1861.
- Abbé HULMEL, "Etude historique sur la paroisse Notre-Dame de Cérences", 1914 – (manuscrit jamais publié) – AD 50.
- Emile BRIDREY, "Cahiers de doléances du bailliage du Cotentin", Paris 1907
- Edmond LEMONCHOIS, "«Nez d'argent» et ses compagnons de l'an III", dans Viridovix N° 24, Coutances 2006
- "Monsieur l'abbé François Grandemange, curé de Cérences : 1869-1918", Coutances : Éd. Notre-Dame, 1920
- "les églises de Cérences, Saint-Louet, Mesnil-Aubert", Revue de l'Avranchin, t. 87 fasc. 422, 2010, p. 128 et s.
- Etienne LE GUELINEL, Odet-Julien Leboucher, Revue du Département de la Manche, fasc. 99, juillet 1983.
Voir aussi (sur Geneawiki)
- Page sur Bourey
- Page sur les fiefs et seigneurs de Cérences
- Page sur le doyenné et les curés de Cérences
- Page sur l'activité économique de Cérences
- Page sur la démographie de Cérences
- Les pages concernant le canton de Bréhal
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ F. de Beaurepaire, "Les noms des communes et anciennes paroisses de la Manche", Paris 1986, p.94.
- ↑ Dotation de la duchesse Adèle (Copies d'après un cartulaire de la collégiale Aire, perdu : D'Achery, Spicil., 1ère éd., t. VII, 1666
- ↑ Madeleine Foisil, La révolte des Nu-Pieds et les révoltes normandes de 1639, p. 122.
- ↑ 4,0 4,1 4,2 et 4,3 Abbé HULMEL, "Etude historique sur la paroisse Notre-Dame de Cérences", 1914 – (manuscrit jamais publié) – AD 50, pp. 22,27,29.
- ↑ Louis de La Roque & Édouard de Barthélémy, "Catalogue des gentilshommes de Normandie… aux états-généraux de 1789", Paris, 1864, p. 45.
- ↑ référence au recensement que Foucault, intendant de la généralité de Caen, fit faire à la fin du XVII° siècle.
- ↑ Ch. Fierville, op.cit.
- ↑ Abbé LECANU, "Histoire du diocèse de Coutances" ; Annuaire du département de la Manche, 1854, p. 328.
- ↑ Émile BRIDREY, "Cahiers de doléances du bailliage du Cotentin".
- ↑ Claude-Martin Saugrain, Nouveau dénombrement du royaume, par généralité, élections, paroisses et feux, 1735.
- ↑ Claude-Martin Saugrain, ibid.
- ↑ Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France, t. 2 p. 150.
- ↑ Bernard Beck, "Quand les normands bâtissaient les églises", OCEP
- ↑ Conservation des Antiquités et Objets d'Art de la Manche
- ↑ Abbé LECANU, « Histoire du diocèse de Coutances et d’Avranches », Coutances, 1878, page 322 et suivante (t. 2).
- ↑ Daniel LEVALET, « Le Repas : une station routière gallo-romaine », Annales de Normandie, Janvier 2006, p 12 et s.
- ↑ Registres de catholicité.