« 50109 - Cérences Fiefs et Seigneurs » : différence entre les versions

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En 1327, Hue de La Haye en rend aveu. En 1423, Philippe de La Haye, chevalier, seigneur de la Haye-Hue en rend aveu au roi. Il est acquis avant 1520 par Jean Carbonnel père de Jean par retrait lignager sur Jean Du Chemin qui l'avait acquis de Michel de La Haye, seigneur de la Haye-Hue et rattaché ensuite à la grande sieurie<ref name=Lepesant></ref>. A partir de 1520, réuni à la grande sieurie, il suit alors la destinée de cette dernière, sa propriété passant aux Lecourt de Sainte-Marie, aux Montgommery et Duprey.
En 1327, Hue de La Haye en rend aveu. En 1423, Philippe de La Haye, chevalier, seigneur de la Haye-Hue en rend aveu au roi. Il est acquis avant 1520 par Jean Carbonnel père de Jean par retrait lignager sur Jean Du Chemin qui l'avait acquis de Michel de La Haye, seigneur de la Haye-Hue et rattaché ensuite à la grande sieurie<ref name=Lepesant></ref>. A partir de 1520, réuni à la grande sieurie, il suit alors la destinée de cette dernière, sa propriété passant aux Lecourt de Sainte-Marie, aux Montgommery et Duprey.
=== Le fief des Grandes Hyettes ===
Fief de 1/8 de haubert assis sur la paroisse de Cérences, arrière-fief de la grande sieurie




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L’arrière-fief est tenu en 1327 par Nicolle de Baudre ; en 1472, par les héritiers de Louis Louvel, seigneur de Valencey puis au XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècle par les de Costentin<ref name=Lepesant></ref>.  
L’arrière-fief est tenu en 1327 par Nicolle de Baudre ; en 1472, par les héritiers de Louis Louvel, seigneur de Valencey puis au XVII{{e}} et XVIII{{e}} siècle par les de Costentin<ref name=Lepesant></ref>.  
=== Le fief des Petites Hyettes ===
Il appartient au moins de 1547 à 1625, à la famille Le Tellier de Percy. Le 4 décembre 1625, Robert Le Tellier, écuyer, Thomas et Jean Le Tellier ses fils vendent à maitre Pierre Tanquerey, avocat au siège présidial de Coutances, le fief noble et seigneurie des Hiettes.


   
   
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Huitème de fief de haubert (1668), mouvant de la Vicomté de Saint-Sauveur-Lendelin. En 1522, rente au roi rachetées par [[Famille Louvel|Jean Louvel]], droit de relief, treizième, cour et usage du fief, terre et franche vavassorie de Guelle qui fut et appartint anciennement à Robert de Ver et à ses héritiers dont le chef est assis à Cérences au trait de la Mettayerie et s'étend icelle vavassorie aux traits de la Petite et Grande Estrainville et Valjouas ; en 1550, manoir, domaine, droit de chasse à cor et à cri, garenne avec volière à pigeons ; en 1651, domaine non fieffé contenant 100 acres avec le moulin à blé et à tan<ref name=Lepesant></ref>.
Huitème de fief de haubert (1668), mouvant de la Vicomté de Saint-Sauveur-Lendelin. En 1522, rente au roi rachetées par [[Famille Louvel|Jean Louvel]], droit de relief, treizième, cour et usage du fief, terre et franche vavassorie de Guelle qui fut et appartint anciennement à Robert de Ver et à ses héritiers dont le chef est assis à Cérences au trait de la Mettayerie et s'étend icelle vavassorie aux traits de la Petite et Grande Estrainville et Valjouas ; en 1550, manoir, domaine, droit de chasse à cor et à cri, garenne avec volière à pigeons ; en 1651, domaine non fieffé contenant 100 acres avec le moulin à blé et à tan<ref name=Lepesant></ref>.


Après Jean Louvel, elle reste dans les mains de ses héritiers. En 1674, Pierre Louvel la vend à Octavian Ondeley, seigneur comte de Vézelay. Le 30 septembre 1697, Nicole Charlotte Le Sage, veuve et non héritière d'Octavian Ondeley, comte de Vézelay.
Après Jean Louvel, elle reste dans les mains de ses héritiers. En 1674, Pierre Louvel la vend à Octavian Ondeley, seigneur comte de Vézelay. Le 30 septembre 1697, Nicole Charlotte Le Sage, veuve et non héritière d'Octavian Ondeley, comte de Vézelay en rend aveu.




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Le présent aveu signé par Jean Le Sage, sieur du Pray, avocat à Falaise en vertu de la procuration de ladite dame de Vezelay, passée devant Guillaume Serans, notaire au siège de la Forest Auvray le 26 septembre 1697<ref>Fonds Michel Lepesant (AD50 284 J 39, fiches par fiefs). Arch. Seine-Maritime, II B 449, p. 145, f. 380-384</ref>.
Le présent aveu signé par Jean Le Sage, sieur du Pray, avocat à Falaise en vertu de la procuration de ladite dame de Vezelay, passée devant Guillaume Serans, notaire au siège de la Forest Auvray le 26 septembre 1697<ref>Fonds Michel Lepesant (AD50 284 J 39, fiches par fiefs). Arch. Seine-Maritime, II B 449, p. 145, f. 380-384</ref>.





Version du 7 février 2015 à 15:56


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Les fiefs de Cérences

Dans le cours du XVII° siècle, on comptait les fiefs nobles[1].

  • Le fief de la Grande Sieurie (fief entier de haubert)
  • Le fief des Grandes Hiettes (fief de 1/8 de haubert, rattaché avant 1520 à la grande sieurie)
  • Le fief de Maupertuis (fief de 1/8 de haubert, rattaché avant 1520 à la grande sieurie)
  • le fief de la Molière, arrière-fief de la grande sieurie
  • Le fief des Petites Hiettes, arrière-fief de la grande sieurie

Les trois fiefs suivant dépendaient de la baronnie de Bréhal, les tenants devaient comparaître aux plaids de la baronnie.

  • Le fief du Tourneur
  • Le fief de Pirou
  • Le fief le Vallois
  • Les deux fiefs de Guelle
  • le fief du Mesnil-Vaudon.
  • Le fief de la petite et la grande Estrainville qui dépend de la fiefferme[2] de Bretel dont le chef est situé sur la paroisse de Lengronne avec extension sur sur les paroisses de Mesnil-Aubert et de Saint-Sauveur-la-Pommeraye.


La Grande Sieurie

Terre et seigneurie de Cérences, fief entier de haubert, fief de chevalier entier mouvant de la vicomté de Gavray et donc du Roi[3].

Après 1311, le fief et seigneurie d’Heugueville est rattaché dans la seigneurie de Cérences suite à la transaction entre Guillaume Carbonnel († avant 1356), seigneur de Cérences, et Robert d’Harcourt, évêque de Coutances, qui échangent la dîme de Cérences contre la sieurie d’Heugueville. Elle en est détachée en 1622. Pour régler leur différend concernant la succession de leur père Jacques du Bois, seigneur et châtelain de Pirou, Cérences, Dangy, Vesly et Heugueville et de celle de leur mère, Antoine et Gilles du Bois ont accordé que Gilles aura le fief et châtellenie de Cérences et Antoine la terre et la seigneurie d’Heugueville. Lesdites seigneuries avaient été réunies en un fief de haubert relevant du roi et de la châtellenie de Gavray pour favoriser la succession il y a lieu de revenir à l’état d’origine où le fief de Heugueville était tenu du roi en la vicomté de Coutances[4]

Consistant à savoir à Cérences : manoir, place de tour et forteresse (1327) à présent démolie (en 1520), domaine non fieffé de 72 acres 3 verges, colombier, patronage et présentation au bénéfice de Cérences et trois prévôtés : prévôté du grand fief, prévôté des hyettes, prévôté de Maupertuis. A Heugueville : manoir et domaine non fieffé de 40 acres et prévôté de Heugueville. Pour ledit fieu de Cérences, il doit services de 53 hommes armés trois jours et trois nuits au pertuis de Saguespée[5] (1327)[3].

Un acte du 20 janvier 1659 établi lors de la vente de cette seigneurie à Jean de Mongommery est plus précis dans sa description : Le gage-plege de la chatellenie et seigneurie de Cérences avec tous les droits, droit de marché chaque jeudi, deux foires l’une à la Saint-Georges, l’autre à la Saint-Martin d’hiver, place de forteresse à présent démolie avec les autres maisons dudit château aussi démolies de sorte qu’il ne reste plus que de vieilles masures, un colombier à pied de présent volant avec les cours, les murailles de la halle étant alentour, à l’un des bouts de laquelle halle il y a un pressoir avec chambre à pomme, le jardin à herbe étant à coté dudit château, lequel avec l’enceinte dudit château et les fossés contient 4 à 5 vergées. Plein fief de haubert relevant du roi en son domaine de la vicomté de Coutances duquel relève les fiefs de Maupertuis (1/huitème de haubert) et des Hiettes(1/huitème de haubert), la Molière et la Cour de Lengronne duquel a été distrait par partage le fief et prévoté de Heugueville. Patronage et présentation au bénéfice et cure de Cérences. Fait par le prix de 7000 livres[3].

Arrières fiefs :

  • Fief de la Cour ou fief de Cérences, quart de fief (selon certains actes, huitième selon d’autres), assis à Lengronne
  • la vavassorie de Champeaux, assise sur Equilly et Beauchamps
  • Fief de la Molière, assis à Cérences, possédé en 1680 par Jacques de Costentin, écuyer, marquis de Costentin, en 1750 par Jean-Baptiste-César de Costentin, comte de Tourville.
  • Fief de la Halle assis à Heugueville avec extension sur Orval, tiers de fief de chevalier[3].

Revenus :

  • Droit de coutume des deux foires
  • La ferme du Manoir de Cérences
  • Les moulins de Saint-Nicolas

Les hommes et tenants fiefs de Cérences comme ceux des fieffermes de Bretel dépendant du domaine du roi sont obligés de venir moudre leur grain au moulin de Saint-Nicolas de Cérences (1750).


Le fief de Maupertuis

(1/4 de fief de haubert en 1424 et 1468[3], fief de 1/8 de haubert en 1680), assis sur la paroisse de Cérences avec extensions sur Bourey.

En 1327, Hue de La Haye en rend aveu. En 1423, Philippe de La Haye, chevalier, seigneur de la Haye-Hue en rend aveu au roi. Il est acquis avant 1520 par Jean Carbonnel père de Jean par retrait lignager sur Jean Du Chemin qui l'avait acquis de Michel de La Haye, seigneur de la Haye-Hue et rattaché ensuite à la grande sieurie[3]. A partir de 1520, réuni à la grande sieurie, il suit alors la destinée de cette dernière, sa propriété passant aux Lecourt de Sainte-Marie, aux Montgommery et Duprey.


Le fief des Grandes Hyettes

Fief de 1/8 de haubert assis sur la paroisse de Cérences, arrière-fief de la grande sieurie


Le fief de la Molière

Fief de 1/8 de haubert assis sur la paroisse de Cérences.

Arrière fief tenu du seigneur du fief de Maupertuis, Hue de La Haye en 1327, seigneur de la Haye-Hue, en rend aveu au roi. En 1607, Jean Henry, seigneur et châtelin de Tracy, Anfernet, Sey, le Plessis, la Molière et le Mesnil-Vaudon, en rend aveu. En 1659, il est vendu par Hervé Le Court, seigneur de Cérences à Jean de Montgommery.

L’arrière-fief est tenu en 1327 par Nicolle de Baudre ; en 1472, par les héritiers de Louis Louvel, seigneur de Valencey puis au XVIIe et XVIIIe siècle par les de Costentin[3].


Le fief des Petites Hyettes

Il appartient au moins de 1547 à 1625, à la famille Le Tellier de Percy. Le 4 décembre 1625, Robert Le Tellier, écuyer, Thomas et Jean Le Tellier ses fils vendent à maitre Pierre Tanquerey, avocat au siège présidial de Coutances, le fief noble et seigneurie des Hiettes.


Le fief du Mesnil-Vaudon

Au XVIIe et XVIIIe siècle il est tenu par les de Costentin.


Le fief de Guelle

Au XIIIe siècle, le fief de Guelle était tenu, par un quart de fief de chevalier, de la baronnie de Say. En 1402, il est ainsi décrit : manoir, domaine, prés, bois sans tiers et danger, moulin, garenne à l'eau et à la terre, chapelle. En 1327, Alix de Courcy, veuve d'Olivier Paynel, tenait le fief de Guelle de Guillaume de Montfort. Plus tard nous trouvons ce fief relevant du marquisat de Marigny ; le 20 juillet 1611, Marguerite d'Orléans, demoiselle d'Estouteville (héritière des Paynel) le vendit à noble homme Jean de Sainte-Marie, pour 30 300 livres. En 1674, il appartenait à Henri-Robert Lecourt, écuyer, sieur de Sainte-Marie, qui possédait également les trois moulins de Guelle. En 1789, Hervé Lecourt, sieur de Sainte-Marie, seigneur du fief de Guelle, comparut à l'assemblée des trois ordres du bailliage de Cotentin.[6].


La vavassorie de Guelle

Huitème de fief de haubert (1668), mouvant de la Vicomté de Saint-Sauveur-Lendelin. En 1522, rente au roi rachetées par Jean Louvel, droit de relief, treizième, cour et usage du fief, terre et franche vavassorie de Guelle qui fut et appartint anciennement à Robert de Ver et à ses héritiers dont le chef est assis à Cérences au trait de la Mettayerie et s'étend icelle vavassorie aux traits de la Petite et Grande Estrainville et Valjouas ; en 1550, manoir, domaine, droit de chasse à cor et à cri, garenne avec volière à pigeons ; en 1651, domaine non fieffé contenant 100 acres avec le moulin à blé et à tan[3].

Après Jean Louvel, elle reste dans les mains de ses héritiers. En 1674, Pierre Louvel la vend à Octavian Ondeley, seigneur comte de Vézelay. Le 30 septembre 1697, Nicole Charlotte Le Sage, veuve et non héritière d'Octavian Ondeley, comte de Vézelay en rend aveu.


Aveu du 30 septembre 1697 : par Nicole Charlotte Le Sage, veuve et non héritière d'Octavian Ondeley, comte de Vézelay, pour le fief, terre et seigneurie ou franche vavassorie de Guelle assis en la paroisse de Cérences, tenue à simple gage-plège, cour et usage.

  • Domaine non fieffé : maisons manables composées de salle, cuisine, deux chambres, un grenier avec une cave, un fournil ou boulangerie, une écurie, les étables, une grange, un pressoir avec une fuie à pigeons, la cour sur laquelle sont bâties les dites maisons donnant sur une avenue de chênes donnant sur le grand chemin de Coutances à Avranches ; jardin à herbes, abreuvoir, 38 acres et demies et 3 vergées à Cérences et sur Hudimesnil 5 acres et demie et 3 vergées sur le fief de Corbigny appartenant à la duchesse de Nemours et 6 acres et une demie vergée sur le fief de Hudimesnil appartenant à la duchesse de Nemours. Place de moulin à blé et à tan, droits de reliefs, treizième, aides, sous aides, extension aux traits de Guelle, de la Métairie, des grands et petits Estrainville en la paroisse de Cérences, droit de chasser à cor et à cri, droit de garenne et volière à pigeons.
  • Domaine fieffé contenant environ 130 acres.
  • Le dit fief se relève par 10 s.

La dite dame déclare qu’elle ne peut mieux bailler, ni justifier parce que depuis 35 ans environ elle a été absente du royaume et fait son actuelle demeure en la ville de Pezaro en Italie avec le feu sieur de Vézelay son époux et encore longtemps depuis son décès jusqu’el l’année précédente qu’elle est revenue en France n’ayant pas obligé les sieurs de Montmartin Louvel, ses vendeurs, ni leurs héritiers à lui remettre les titres de ladite terre, ni les hommes et vassaux dudit fief à lui rendre les aveux.

Le présent aveu signé par Jean Le Sage, sieur du Pray, avocat à Falaise en vertu de la procuration de ladite dame de Vezelay, passée devant Guillaume Serans, notaire au siège de la Forest Auvray le 26 septembre 1697[7].


Seigneurs et patrons de la paroisse de Cérences

  • vers 1280, Hugues Carbonnel
  • 1311, Guillaume Carbonnel († avant 1356), en échange de la dîme de Cérences, Robert d’Harcourt, évêque de Coutances, lui cède la sieurie d’Heugueville. En 1327, seigneur de Sourdeval.
  • Jean Carbonnel ( - † vers 1395)
  • 1406 Jean Carbonnel (26/7/1384- † avant 1456), époux de Marie Carbonnel fille de Guillaume Carbonnel, seigneur de Bevrard.
  • Fouquet Carbonnel, fils aîné de Jean Carbonnel et de Marie Carbonnel
  • 1456, 1457, 1464 Jean Carbonnel, seigneur de Cérences et Montmartin-en-Graignes, fils de Fouquet Carbonnel, époux de Marguerite Le Cointe († 1464), fille et héritière de feu Bernard Le Cointe, écuyer, seigneur de Tourville. En 1464, fait fondation dans la chapelle du Sépulcre en la cathédrale de Coutances fondée par Bernard Le Cointe, père de ladite dame où ils élisent leur sépulture.
  • 1482, 1492 Jean Carbonnel (entre 60 et 65 ans en 1492, † 22 octobre 1495), chevalier, seigneur de Cérences Montmartin-en-Graignes, Tribehou et La Guierche (Maine), conseiller et chambellan du roi Louis XI (en 1482), capitaine du château de Gavray (en 1485), épouse en première noces Jeanne Murdrac et en seconde noces Renée de Houllefort.
  • (1495-1499) Renée de Houllefort, veuve de Jean Carbonnel, dame de Cérences et de Hamars (le fief de Cérences a été baillé en douaire)
  • 1499, 1500, 1506 , 1520,1542, 1555, Jacques Carbonnel, époux de Antoinette de Sains, noble et puissant seigneur, âgé de 75 ans (en 1555), ayant vaqué longtemps au service du roi et ses prédécesseurs, qui déclare au bailli de Cotentin pour le fief de Cérences et Heugueville mais aussi ceux de Tribehou et Dangy. Pendant sa minorité le tuteur de Jacques Carbonnel était Robert d’Argouges, chantre de Bayeux et chanoine de Coutances.
  • 1562, 1567 Louis du Bois, curé de Cérences
  • 1569, Jacques du Bois, fils Jean du Bois, seigneur et châtelain de Pirou et de Jeanne Carbonnel (fille de Jean Carbonnel, seigneur de Cérences et de Jeanne Meurdrac), qui la tenait de Jacques Carbonnel, seigneur de Cérences, son oncle maternel.
  • : 1597 – 1622, période conflictuelle
  • 1597, Antoine du Bois, seigneur de Cérences et de Heugueville
  • 1601, Antoine du Bois, seigneur de Cérences et de Montpinchon en partie
  • 1609, Gilles du Bois
  • 1610, Charles du Bois
  • 1622, Transaction pour régler le différend entre Gilles et Antoine du Bois fils de Jacques du Bois concernant la succession de leur père. Heugueville est séparé de la seigneurie de Cérences et Gilles du Bois devient le seigneur de Cérences.
  • 1630, Hervé de Sainte-Marie, seigneur temporel et patron de Cérences, époux de Marguerite de Sévigné.
  • 1631, Jean Le Court, seigneur temporel de Fredebize, présente à l’église de Cérences au droit de demoiselle Catherine de Sainte-Marie, sa femme, héritière principale du seigneur temporel de Cérences.
  • 1632, Jean Le Court, seigneur temporel de Cérences
  • 1659, Hervé Le Court, seigneur de Cérences, criblé de dettes, vend la seigneurie à Jean de Montgommery, seigneur chatelain de Chanteloup et à Elisabeth de Montboucher

Propriété des Montgommery de 1660 à 1769

  • 1660, Jean de Montgommery, seigneur de Chanteloup, Bricqueville-près-la-Mer, Saint-Martin, Sainte-Marguerite, Champcervon époux d'Elisabeth de Montboucher.
  • 1676, Louis de Montgommery, seigneur de Chanteloup, Cérences, Bricqueville-près-la-Mer, Saint-Martin-le-Vieil, Sey, la Causserie, Estrainville, Champcervon et autres lieux, propriétaire des sergenteries nobles d’Essay, le Mesle-sur-Sarthe et Courtomer en la vicomté d’Alençon et de la sergenterie noble de Théberge en la vicomté d’Avranches, fils de Jean
  • 1704, Vente à Aymard Le Cocq, seigneur de Germain, Cérences et autres lieux, conseiller au Chatelet de Paris, mariée à une Montgommery[3]
  • 1721, Elisabeth de la Vieuville, épouse de Charles Michel, seigneur de Cambernon et d’Isigny, héritière de Delle Elisabeth de Montgommery sa mère, épouse du marquis Jean de la Vieuville, dame de Chanteloup, Cérences, Bricqueville-près-la-Mer, Saint-Martin-le-Vieil, Champcervon cette dernière héritière de Delle Marie-Elisabeth de Montgommery sa nièce.
  • 1743, Jean-Charles Michel, chevalier, seigneur châtelain et marquis de Cambernon et de Cérences, époux de Louise Duhamel-Ripault
  • 1749, Nicolas-Jacques-Elie Michel, chevalier, seigneur châtelain de Chanteloup, Cérences, Bricqueville-près-la-Mer et autres lieux, seul héritier de Jean-Charles Michel, seigneur de Cambernon[3]
  • 1766, Marie-Anne-Rose de Montgommery épouse de Louis-François marquis de Thiboutot.
  • 1769, Pierre Duprey, écuyer, achète en 1769 à la marquise de Thiboutot et au duc de Coigny au prix de 304 800 livres tous les biens qui avaient précédemment appartenu aux Montgommery à Chanteloup, Bricqueville, etc.


Les fiefs de Bourey

Il n'y avait qu'un fief noble à Bourey. Ce fief mouvant de la baronnie de Bréhal appartenait aux Paynel, puis aux d'Estouteville, puis au Duc de Longueville puis par le jeu des successions au prince de Monaco, qui sera convoqué aux Etats Généraux de 1789 comme seigneur de Bréhal, Moyon, Tessy, des fiefs de Hambye, de Bourey et du Loreur.


Seigneurs et patrons de la paroisse de Bourey

  • 1338, Il est pour la première fois question du mariage de l'aîné du fils de Foulques Painel et d'Agnès de Chanteloup, Guillaume. On sait que ce mariage devait singulièrement accroître la fortune et le prestige des Painel. Guillaume épousait Jeanne Bertran, fille du maréchal Robert Bertran, chevalier, seigneur de Bricquebec, et de Marie de Sully. Les conventions matrimoniales, arrêtées entre les deux pères, portent la date du 2 juin. Fouques donnait à son fils, qualifié simplement du titre d'écuyer, le manoir de Bourey et 1.200 livres de rente sur les terres de Bourey, du Loreur et de Hudimesnil[8].
  • 1495, Jean Louvel, seigneur de Bourey[9]
  • 1506, Jean Louvel, seigneur de Bourey et Montmartin[10]
  • 1598, 1605, Charles Louvel, seigneur de Bourey et Montmartin[3]
  • 1678, Guy Louvel, écuyer, seigneur de Montmartin, patron et châtelain de Bouré[11]
  • 1697, Guy Louvel, écuyer, seigneur de Montmartin, patron de Bouré[3]
  • 1726, François-Hyacinthe Louvel, chevalier, seigneur et patron de Montmartin, Hauteville et Bourey
  • 1785, Dame Louvel de Kerdeven, dame et patronne de Bourey
  • 1787, Charles-Marie Picot de Coëthual

Note : Charles-Marie Picot de Coëthual devient certainement patron de Bourey par héritage (voir généalogie des Louvel)

Blason des Louvel[12]


Référence.png Notes et références

  1. RENAULT, Revue monumentale et historique de l’arrondissement de Coutances, « Annuaire du département de la Manche », 1854
  2. Concession d'un bien à perpétuité, moyennant le paiement d'une rente fixe perpétuelle, voir aussi
  3. 3,00 3,01 3,02 3,03 3,04 3,05 3,06 3,07 3,08 3,09 3,10 et 3,11 Fonds Michel Lepesant (AD50 284 J 39, fiches par fiefs).
  4. Dom Lenoir, t. 65, p. 5.
  5. Service d'un homme armé au gué de Seiche (=Sacque) Epée en Buais en la forêt de la Lande-Pourrie dans Marcel CAUVIN, Montmartin-sur-Mer et sa foire médiévale, p. 145.
  6. Charles FIERVILLE, Étude historique sur le marquisat de Marigny, Imp. Daireaux, Coutances, 1874, p. 81 et s.
  7. Fonds Michel Lepesant (AD50 284 J 39, fiches par fiefs). Arch. Seine-Maritime, II B 449, p. 145, f. 380-384
  8. Paul LE CACHEUX, Une famille normande pendant la guerre de Cent ans, les Painel, Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, t. 42, 1934 p. 108
  9. Dom Lenoir, t. 15, p. 145-148
  10. Dom Lenoir, t. 11, p. 97-100
  11. Dom Lenoir, t. 41, p. 59-60
  12. Blason, Armorial général de France. Vol. 20 : Normandie (Caen) (906 p.), dressé en vertu de l'édit de 1696 par Charles d'Hozier, Bibliothèque nationale de France, Mss fr.32247, Gallica