« 48090 - Le Malzieu-Ville » : différence entre les versions

De Geneawiki
Aller à la navigation Aller à la recherche
(Robot : ajout de la section ressources généalogiques)
Ligne 147 : Ligne 147 :
|An40=- |Hab40=-
|An40=- |Hab40=-
}}
}}
Cfr: [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=20843 Cassini] & [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=48090&annee=2006 INSEE 2006] & [http://www.insee.fr/fr/ppp/bases-de-donnees/recensement/populations-legales/commune.asp?depcom=48090&annee=2011 INSEE 2011].
Cfr: [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=20843 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-48090 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2021173?geo=COM-48090 2013]
.


=={{ Repères géographiques}} ==
=={{ Repères géographiques}} ==

Version du 17 février 2017 à 08:18


Retour

le Malzieu-Ville
Blason Le Malzieu-Ville-48090.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 48 - Blason - Lozère.png    Lozère
Métropole
Canton Saint-Alban-sur-Limagnole (Canton 48 11)

Blason Le Malzieu-Ville-48090.png   48-09   Malzieu-Ville (Ancien canton)

Code INSEE 48090
Code postal 48140
Population 947 habitants (1990)
Nom des habitants Les Malzéviens (nes)
Superficie 780 hectares
Densité 121.41 hab./km²
Altitude 826 m/1063 m
Point culminant 1063 m
Coordonnées
géographiques
44.85694° / 3.33139° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
48090 - Le Malzieu-Ville carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Époque Gallo-romaine

Le Gévaudan, à l'époque gauloise est habité par les Gabales. Ce peuple, client des Arvernes, c'est battu à leur côté durant la Guerre des Gaules. Après la conquête, les romains ont conservé la même capitale pour les Gabales, Anderitum, devenue Javols. Le village de Javols est situé à environ une vingtaine de kilomètre à vol d'oiseau du Malzieu.

Au Ve siècle, le fonctionnaire de l'empire Sidoine Apollinaire, qui n'est pas encore devenu évêque de Clairmont, réalise un voyage entre l'Auverge et Narbonne. Il raconte dans un recueil de poème ce voyage qui traverse, notamment, le pays gabale. Il évoque comme première description, la présence d'une « ville altière dans un puits (un trou) ». Les historiens peinent cependant à interpréter ces vers pour savoir de quelle vallée il veux parler, la majorité penchant pour la ville de Mende. Il existait cependant un opidum romain sur le site du Malzieu.

Moyen Âge

Du haut Moyen Âge, il reste des traces, au moins dans les coutumes locales, d'une bataille qui aurait eu lieu contre les Sarrazins au VIIIe siècle. En effet, le « pré des Sarrazins », situé sous le village de Verdezun, attesterait de ce combat. Il y a aussi le chemin dit "des espagnols" qui part de la Truyère et monte vers Ortizet.

Vers le XIe siècle, des moines de Saint-Gilles s'installent dans la région du Malzieu. Ainsi, il battissent un église consacrée à saint Hippolyte au Malzieu, et une dédiée à saint Laurent à Verdezun. Durant cette période, en 1055, le Malzieu devient la propriété des barons de Mercœur, l'une des huit baronnies du Gévaudan. Les barons, qui ont un château à Saugues, construisent leur château principal à Verdezun.

À la fin du XIIe siècle, la ville du Malzieu se munit de remparts et de grandes tours. En 1307, l'évêque de Mende, Guillaume VI Durand, conclut avec le roi de France l'acte de paréage. Cette acte partage en trois le territoire du Gévaudan : la terre du Roi, la terre de l'évêque et la terre commune (administrée également par les barons). Les Mercœur ayant principalement leur possessions en Auvergne, leur baronnie est alors rattachée à la cour de Riom et au parlement de Paris, alors que le reste du Gévaudan est dépendant de la cour et du parlement de Toulouse.

Vers 1362 la ville est assiégée et pillée par les grandes compagnies.

Renaissance

Vue générale

Au XVIe siècle survient la Réforme protestante et les guerres de religions qui s'en suivent. Lors du massacre de la Saint-Barthélémy, le baron Astorg de Peyre est assassiné dans la chambre du roi : sa veuve engage alors un jeune homme, Mathieu Merle afin de venger la mort de son époux.

Le 17 novembre 1573, Merle et ses troupes se dirigent vers le Malzieu, et pénètrent dans la cité. Là, ils massacrent les treize prêtres de la ville, ainsi que le curé de Rimeize. Les troupes rançonnent les habitants fortunés, puis détruisent l'église. Merle devient ensuite maître de Grèzes, puis d'une grande partie du Gévaudan.

La riposte contre les troupes de Merle est menée par Anne de Batanay, duc de Joyeuse. Son armée a détruite, en 1586 la partie qui est de nos jours tournée vers le Pont de la Truyère.

Du XVIIe à la Révolution française

En 1632 après une épidémie de peste, Jean Conchet, chargé de désinfecter la ville mit feu à une maison celui-ci se communiqua aux maisons voisines : neuf rues furent anéantis. La reconstruction permis d'adosser les nouvelles maisons aux remparts.

Viens ensuite l'affaire de la Bête du Gévaudan (1764/1767), d'après les listes des victimes une seule appartiendrait au Malzieu mais elle n'est pas certifiée, du canton environ 25 personnes furent soit attaquées ou tuées sur 3 ans. Marie Jeanne Rousset 12 ans de Mialanette (paroisse du Malzieu) est tuée le 9 Février 1765 et enterrée le 12.

La Révolution de 1789 apporta au Malzieu les mêmes troubles qu'en Gévaudan. Les Ursulines durent quitter leur monastère.

Vers les années 1790/1793 à cause du décret du 15 février 1790, les villages et hameaux qui faisaient partie du Malzieu-Ville sont séparés de celui-ci et donnent naissance à deux nouvelles communes : Le Malzieu-Campagne qui donnera plus tard Le Malzieu-Forain et Verdezun.

Le 2 novembre 1790 l'église vit ses biens nationalisés, la plupart des prêtres refusèrent le serment, fuirent ou se cachèrent.


Depuis le XIXe siècle

À compléter ....

Héraldique

Son blasonnement est : « de sinople à la tour d'argent, maçonnée de sable, au chef d'azur chargé d'une lettre M onciale d'or, au franc-canton d'argent chargé d'une croix patriarcale de gueules »

Néanmoins la mairie semble arborer des armoiries légèrement différentes : le M onciale étant de sable (noir) de même pour la croix patriarcale (ou croix de Lorraine)

Sur l'une des portes des remparts de la ville, on trouve sous le blason, un phylactère avec la devise de la cité « Vireti Gemma » (Perle de la vallée).

Patrimoine.png Patrimoine bâti

L'église

La première église romane « Saint-Hippolyte » du Malzieu-Ville, fut fondée par les moines de Saint-Gilles. Elle fut détruite pendant les guerres de religion en 1573 par les Huguenots de Merle et reconstruite en 1582 dans le style gothique.

Un christ en bois du XIIIe siècle et classé par les beaux Arts occupe un pan de mur. En 1882 cette église est remplacée par une autre, plus grande, sur la demande de l'Abbé Ruffin Clavel.

Les Tours

Les Tours de l'édifice

Le Malzieu au Moyen-Âge possédait sept tours qui étaient reliées entre elles par des remparts :

  • La Tour de Mercœur ( En 1739 elle désignée « Tour de Jaumes » ) située au Nord-Ouest, est fort abaissée recouverte d'un toit.
  • La Tour de Jonas, est emportée le 27 août 1656 par une crue du Galastre, les ponts sont tous noyés, la tour de sera jamais reconstruite faute de moyens.
  • La Tour de Bodon à l'Est elle est la seule tour la mieux conservée, elle abrite l'office de Tourisme.
  • La Tour de Crussols, de nos jours il n'en reste que de mince traces.
  • La Tour de Thaler est située au Nord-Ouest au côté du trou de Merle, écrêtée mais conservée.
  • La Tour de la Communauté, détruite par les troupes de Joyeuse
  • La Tour de Tourlande, détruite par les troupes de Joyeuse

Les autres Tours

Il y avait aussi trois autres tours qui à l'intérieur des remparts étaient censées former le « Château », l'une d'entre elles était la Tour de Baude, celle-ci est la seule qui reste du château.

Un autre tour est le Beffroi, qui porte l'horloge. Il servit autrefois de prison

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 014 897 1 020 1 062 1 167 1 101 1 165 1 218 1 087 967
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 853 960 1 017 966 1 088 1 142 1 033 1 018 1 022 1 087
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 998 975 976 971 904 860 772 802 794 874
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 924 947 970 890 837 - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr: Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2013 .

Repère géographique.png Repères géographiques

La commune se situe entre les rivières de le Galastre et la Truyère.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
- -  
- -  
- -  
D'IMBERT 1838 - 1848  
Jean-François PANTEL 1848 - 1855  
Bertrand FRAISSE 1855 - 1857  
Brun de VILLERET 1857 - 1870  
Dominique PANTEL 1870 - 1875  
Jean-François VIALARD 1875 - 1878  
Eugène de ROZIÈRE 1878 - 1892  
Brun de VILLERET 1892 - 1896  
Eugène De ROZIÈRE 1896 - 1896  
Clovis GRÈZE 1896 - 1904  
Léon PAULHAC 1904 - 1908  
Pierre VALADIER 1908 - 1913  
Pierre CHABERT 1913 - 1914  
Jean-François RABEYROLLES 1914 - 1916  
Pierre CHABERT 1916 - 1918  
Jean-François RABEYROLLES 1918 - 1919  
Léon PAULHAC 1919 - 1929  
Pierre ROUSSET 1929 - 1940  
Pierre DELMAS 1940 - 1945  
Pierre ROUSSET 1945 - 1947  
Marc MONOD 1947 - 1949 Médecin ayant aidé les Juifs et les Résistants du maquis  
Auguste GRAS 1949 - 1953  
Léon LAPORTE 1953 - 1960  
Lucien PAULET 1960 - 1971  
Jean BOULET 1971 - 1982  
Joseph BOULET 1982 - 1983  
Jean-Noël BRUGERON 1983 - (2020) Conseiller général  
- -  

Cfr: Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
Pierre Paul FERRAND 1832 -  
Jean Antoine SUDRE 1841 - Ex curé de Nasbinals  
- -  
Jean Baptiste PAULET 1867 -  
Dominique Rufin CLAVEL 1878 - Ex curé de Saint-Georges-de-Lévéjac  
- -  
- -  
- -  
Pierre Jean CRESPIN 1901 -  
- -  


Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin Fermée 10H - 12H 10H - 12H 10H - 12H 10H - 12H 10H - 12H Fermée
Après-midi Fermée 13H30 - 17H 13H30 - 17H 13H30 - 17H 13H30 - 17H Fermée Fermée
Commune.png

Mairie
Adresse : - 48140 LE MALZIEU-VILLE

Tél : 04.66.31.70.25 - Fax : 04.66.31.76.90

Courriel :

Site internet : http://www.gevaudan.com/

GPS : 44.856111° / 3.3308332° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire : Registres disponibles depuis 1900

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Association généalogique : http://lozere-histoire-genealogie.com/

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)

Référence.png Notes et références


Medaille geneawiki.png
Cet article a été mis en avant pour sa qualité dans la rubrique "Article de la semaine" sur l’encyclopédie Geneawiki.