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Version du 23 janvier 2019 à 13:02
Saint-Sernin | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Lot-et-Garonne |
Métropole | |
Canton | Les Coteaux de Guyenne (Canton 47 07)
47-11 Duras (Ancien canton) |
Code INSEE | 47278 |
Code postal | 47120 |
Population | 428 habitants (2009) |
Nom des habitants | Saint Serniquois |
Superficie | 2107 hectares |
Densité | 20.31 hab./km² |
Altitude | Mini: 42m |
Point culminant | 127m |
Coordonnées géographiques |
44.711944° / 0.239444° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Saint-Sernin est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de Lot-et-Garonne (région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes).
Elle appartient à l'arrondissement de Marmande et au canton Les Coteaux de Guyenne.
Histoire de la commune
L’occupation du site est très ancienne comme en attestent les nombreux vestiges mis à jour lors de fouilles archéologiques : le tumulus du Roc, des outils du Paléolithique et du Néolithique, des traces d’éperon barré, de culte et de défense. Dans le vallon de la Lègue, des outils en silex attestent la présence de l’homme en une période très reculée. On y découvre encore des débris de poterie, de tuiles romaines et des scories (possibilité d’une métallurgie primitive).
Avant la conquête romaine, le territoire de Saint-Sernin-de-Duras est recouvert d’immenses forêts. Les Gaulois y construisent leurs huttes dans des lieux escarpés d’où ils peuvent mieux se défendre. Le tumulus du Roc apparaît alors comme le lieu idéal. Le tumulus du Roc se présente sous la forme d’une butte de 4 mètres de haut et d’une circonférence de 140 mètres. Malgré l’absence de fouilles approfondies à cet endroit, on sait qu’il se compose de terre, de cendres et de tessons de céramique grise à gros grains en surface. Il s’agit certainement d’une motte antérieure aux Gaulois, remontant plutôt à l’époque celtique, même si les Gaulois élevaient également des tumulus dans un but funéraire. Ils avaient pour habitude de brûler tout ce que le défunt avait aimé pendant sa vie, y compris des animaux. Il semble cependant que le tumulus du Roc ait été réutilisé avant tout dans un but défensif, comme une plateforme stratégique. Il est probable que le tumulus du Roc ait également servi à l’époque médiévale.
Castelgaillard est un refuge naturel entouré d’un fossé fait par l’homme. Il est de forme circulaire, d’un diamètre de 80 à 90 mètres. Le fossé, taillé dans le roc pour isoler le tertre du plateau, fait 12 mètres de large pour 30 mètres de long. Aujourd’hui recouvert par des arbres, on n’y a découvert aucune trace de construction. Il semble qu’il ait servi aux Gaulois de refuge contre les attaques romaines. Cette éminence défendue par des pentes naturelles raides et par le fossé permettait en effet d’être à l’abri.
Au Moyen Âge, la commune de Saint-Sernin comprend deux paroisses (Saint-Sernin et Lubersac) qui appartiennent, vers l’an 1000, à l’archiprêtré de Bézaume jusqu’au XIIIème siècle, puis à l’archiprêtré de Sainte-Foy-la-Grande.
Le nom de la commune de Saint-Sernin-de-Duras est lié à Saint Saturnin, premier évêque de Toulouse martyrisé vers l’an 250. En 1326, 1342, 1515 et 1520, il est écrit Sancti Saturnini. Vers 1326, on découvre des écrits portant le nom de Saint Saturnin.
Le village de Saint-Sernin-de-Duras s’est formé autour de son église, tout près d’un chemin menant de Duras à Puychagut. Cette route, appelée "Chemin d’Espagne", est empruntée pour le pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle, mais aussi par les armées lors de la guerre de Cent Ans. Ce conflit est d’ailleurs particulièrement dévastateur pour la région. Ce sont les abbés qui tentent alors de relever la commune. Ils encouragent le repeuplement qui commence en 1475 et dure plus d’un siècle, notamment à cause des épidémies de peste, des famines, puis ensuite, des guerres de Religion. Certains lieux-dits de la commune sont liés à ces nouveaux migrants, comme celui des Quatre-Croix, de Sainte-Quitterie, de la Perroterie.
Saint Sernin possédait également une chapelle au nom de Sainte Quitterie, située dans le vallon de La Lègue. Cette chapelle qui a disparu était encore plus ancienne (XIème siècle). Il a été écrit que se sont des soldats de Charlemagne venant de guerroyer contre les Maures, las d’errer, qui s’arrêtèrent en ces lieux et construisirent une chapelle en l’honneur de cette Sainte Wisigothes qui mourut en martyre à Aire sur Adour, ville qu’ils avaient traversé sur leur retour.
Saint-Sernin-de-Duras connaît à nouveau une période difficile au début du XVIIIème siècle lorsque des intempéries engendrent une gelée des vignes. Depuis, l’économie du village s’est à nouveau développée et de nombreux gîtes ruraux et résidences secondaires y attirent une population nouvelle. L’agriculture est composée de céréales, vignes, pruniers, élevage et prairies.
Patrimoine bâti
Au Moyen Âge, l’église de Saint-Sernin appartient à l’archiprêtré de Bézaume, puis à l’archiprêtré de Sainte-Foy-la-Grande. Elle tient son nom de saint Sernin, évêque de Toulouse, et présente l’intérêt de se trouver sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. L’édifice se compose d’une nef unique à chevet plat. Sa façade est surmontée d’un clocher-pignon, percé de trois arcatures abritant une cloche. L’ensemble est complété par un cimetière et la maison du curé. Trois fêtes votives y ont alors lieu : la Fête-Dieu, la Saint-Sernin et la Sainte-Quitterie. Fortement endommagée lors des guerres de Religion, l’église est restaurée au XVIIe siècle. Lors la révocation de l’Édit de Nantes, la paroisse compte encore 72 protestants pour 500 catholiques. L’église Saint-Sernin bénéficie de nouvelles réparations au XIXe siècle. L’église Saint-Sernin-de-Duras est associée à un presbytère destiné au logement de ses curés. Ce presbytère est vendu comme bien national sous la Révolution française, puis racheté par un particulier. Lors du concordat en 1807, il est décidé de le rendre à sa première destination. On lui adjoint alors un jardin et un lopin de terre labourable.
Une église, dédiée à saint Jean-Baptiste, est construite au XIIe siècle sur le territoire de Lubersac. Malmenée pendant les guerres de Religion, elle a néanmoins conservé son abside romane. Bâti entre deux sources, le site de Lubersac est très ancien. Il appartient à la vicomté de Bézaume au XIIe siècle, époque à laquelle une église est construite. L’édifice conserve une abside romane et un clocher du XVe siècle avec une flèche en ardoises. Par la suite, il se voit adjoindre une chapelle à deux travées et chevet plat. Tout comme les églises des communes environnantes, celle de Lubersac est considérablement endommagée lors des guerres de Religion. Au XVIIe siècle, la façade et le toit doivent ainsi être réparés. Elle possède un beau clocher ajouté ultérieurement. C’est en effet au XVe siècle, qu’on ajoute à l’édifice roman un clocher pourvu d’une flèche en ardoise, que l’on peut encore admirer aujourd’hui. Par la suite, l’édifice est à nouveau remanié au XVIIe siècle après avoir subi les assauts des guerres de Religion. L’église de Lubersac reçoit le titre d’annexe de l’église de Saint-Sernin-de-Duras par un décret daté du 11 mai 1807.
La quartier la Grâce à Saint-Sernin-de-Duras était un lieu de refuge utilisé par les protestants. Les fenêtres à meneaux des maisons laissent supposer qu’elles datent de la fin du XVIe et du début du XVIIe siècle. La plus importante d’entre elles appartenait au maître du lieu, la seconde à son intendant chargé du ménage des champs. On sait que plusieurs familles importantes y ont vécu : Aury du Castaing (1650), consul et jurat de la juridiction de Duras ; Pierre Breteuil (1680) ; Pierre Belrieu (1750) et encore un du Castaing. Il semble qu’ils abandonnent peu à peu la juridiction de Duras pour celle de Sainte-Foy, où ils trouvent plus d’intérêts. Plusieurs drames eurent lieu à la Grâce. Un fils Belrieu est tué par les soldats du roi parce qu’il fuyait une cérémonie protestante. Un du Castaing, dit La Grâce, est livré à la haute justice pour avoir participé à un duel ayant fait quatre morts. Le hameau de la Grâce abrite encore un magnifique pigeonnier-porche. Ce pigeonnier-porche est parfaitement intégré dans l’architecture de la ferme dont il fait partie. De chaque côté se trouve deux ailes d’un niveau à la toiture recouvert de tuiles. Le pigeonnier-porche présente une ouverture carrée pour les piétons, et une ouverture plus large et plus haute en arc plein cintre pour laisser passer les voitures à cheval. Dans le mur et dans la toiture on aperçoit de petites ouvertures destinées à laisser entrer les pigeons ou colombes. Les pigeonniers sont souvent des signes extérieurs de richesse.
Au lieu-dit de Lubersac se trouve une somptueuse maison, en bon état de conservation. Datée du XVIIe siècle, elle possède un pigeonnier. Cette vaste maison privée présente trois niveaux d’élévation. Des balcons aux premiers et deuxièmes étages, habillent le côté de l’édifice. Au dernier niveau, un pigeonnier est aménagé. Au vue de ces éléments, cet édifice doit certainement appartenir à l’origine à un riche seigneur.
Au lieu-dit de Lubersac se trouve une somptueuse maison, en bon état de conservation. Datée du XVIIe siècle, elle possède un pigeonnier. Cette vaste maison privée présente trois niveaux d’élévation. Des balcons aux premiers et deuxièmes étages, habillent le côté de l’édifice. Au dernier niveau, un pigeonnier est aménagé. Au vue de ces éléments, cet édifice doit certainement appartenir à l’origine à un riche seigneur.
Le temps a laissé un patrimoine varié : six puits "gavaches", cinq maisons de style Périgord, quinze pigeonniers et huit moulins à eau.
Repères géographiques
Démographie
En 2013, la commune comptait 424 habitants. L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793.
Saint-Sernin absorbe en 1825 l'ancienne commune de Lubersac.
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1820 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 549 | 575 | 578 | 579 | 912 | 988 | 1 018 | 913 | 874 | 830 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 862 | 844 | 743 | 800 | 783 | 692 | 618 | 647 | 648 | 645 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 619 | 561 | 561 | 622 | 585 | 609 | 602 | 532 | 414 | 366 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 362 | 340 | 397 | 460 | 428 | 413 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2014.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Pierre MARGERIDE | 1801 - 1812 | - |
Antoine VERGNOL | 1812 - 1816 | - |
Léon MALARDEAU | 1816 - 1820 | - |
Jean CHAVASSIER | 1820 - 1826 | - |
BARDECHE | 1826 - 1830 | - |
Georges Augustin MALARDEAU | 1830 - 1833 | - |
Antoine VERGNOL | 1833 - 1835 | - |
Pierre MARGERIDE | 1835 - 1836 | - |
Paul Désir CHEVASSIER | 1836 - 1859 | - |
Pierre FOUCHE | 1859 - 1862 | - |
VERGNOL | ? - 1998 | - |
Pierre CLAMENT | 1998 - (2020) | - |
- | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - |
Les religieuses
- Adeline Eulalie ROSIER, née ici en 1848, fille de Jean Rosier et de Julie Lespéret. Religieuse au Couvent des Soeurs de la Providence. Décédée à Portieux le 1er octobre 1879. (Source : AD des Vosges - Portieux / Registres de l'état civil 1879 /10NUM56623/4E362/10, p22, acte n°86)
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Mariages (1730-1787)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4 _E_274_7 (1823-1832)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1420 (1667-1678)
- Mariages. AD47 4_E_274_13 (1873-1882)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4_E_274_4_1 (1673-1707)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4_E_274_4_2 (1768-1792)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1421 (1730-1753)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1422 (1668-1673)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4 _E_274_6 (1813-1822)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1420 (1724-1729)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1421 (1754-1768)
- Autres. AD47 5_E_274 (1802-1892)
- Autres. AD47 4_E_274_1 (1792-1802)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4_E_274_1 (1793-1802)
- Mariages. AD47 E SUP_1420 (1666-1670)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4_E_274_1 (1777-1792)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4 _E_274_5 (1802-1812)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1422 (1639-1706)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 4 _E_274_9 (1843-1852)
- Autres. AD47 5_E_336 (1813-1822)
- Naissances & Mariages & Décès. AD47 E SUP_1420 (1707-1724)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 9h00 - 12h30 | 9h00 - 12h30 | - | 9h00 - 12h30 | 9h00 - 12h30 | - | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : Le Bourg - 47120 SAINT-SERNIN
Tél : 05 53 94 78 73 - Fax : 05 53 20 09 92 Courriel : [email protected] Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.conseil-general.com/local/mairies-villes-communes/mairie-saint-sernin-47120.htm (20/02/2016) |