45252 - Pithiviers

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Pithiviers
Blason Pithiviers-45252.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 45 - Blason - Loiret.png    Loiret
Métropole
Canton Blason Pithiviers-45252.png   45-17   Pithiviers

Blason Pithiviers-45252.png   45-29   Pithiviers (Ancien canton)

Code INSEE 45252
Code postal 45300
Population 9 935 habitants (2018)
Nom des habitants
Superficie 694 hectares
Densité 1431.56 hab./km²
Altitude Mini: 97 m
Point culminant 130 m
Coordonnées
géographiques
48.1725° / 2.2525° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
45252 - Pithiviers carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Le nom de Pithiviers vient du gaulois quatre, les quatre chemins : la route d'Orléans à Reims croisait celle de Sens à Rennes. Les Romains bâtiront un fort sur un promontoire de la vallée de l'Œuf.
  • Pithiviers est un centre marchand important, à la charnière de la Beauce et du Gâtinais. Les marchés hebdomadaires sur les grandes places ont toujours beaucoup de succès, et la foire de la Saint Georges (fin Avril) anime la ville depuis plus de mille ans.
  • Au XVe siècle, les habitants de la ville avaient obtenu d'édifier une muraille et un fossé pour protéger la cité. Les fortifications formaient un quadrilatère dont les mails actuels restituent le tracé. Au XVIIIe siècle les fossés sont fermés et transformés, ceux du sud et de l'ouest sont convertis en jardins maraîchers, ceux du nord et de l'est sont transformés en promenade.


Camp d'internement

Site de l'ancien camp d'internement
  • Entre 1941 et 1943, plus de 16 000 juifs, dont près de 4 500 enfants, ont été internés dans les deux camps de Pithiviers et Beaune-la-Rolande, gérés par l'administration française sous le contrôle des Allemands. Ces camps avaient été aménagés en 1939 en fonction d'objectifs essentiellement liés à la défense du pays. Par la suite, après l'armistice de juin 1940, des milliers de prisonniers de guerre français y furent enfermés.
  • Presque tous les Juifs internés dans ces camps au cours de ces années ont été déportés par les nazis, avec l'assentiment et le concours du régime de Vichy : plus de 8 100 d'entre eux sont partis directement vers Auschwitz-Birkenau, dans 8 convois. Les autres, en particulier les enfants du Vel d'Hiv ont transité par le camp de Drancy. Très peu sont revenus.


Après la rafle dite du Billet Vert

  • 9 700 Juifs étrangers, tous des hommes, sont arrêtés le 14 mai 1941 par la police française, à la demande des autorités allemandes d'occupation. Ils restent dans ces deux camps pendant plus d'un an, victimes d'un internement qui, marqué par l'incurie de l'administration, se durcit au fil des mois.
  • Ils sont déportés dans leur très grande majorité par trois convois partant directement vers Auschwitz-Birkenau :
- le 25 juin 1942, le convoi n° 4, de la gare de Pithiviers,
- le 28 juin 1942, le convoi n° 5, de la gare de Beaune-la-Rolande. Pour compléter l'effectif, 40 Juifs sont arrêtés dans le Loiret, 44 dans le Cher occupé, et 23 dans l'Eure-et-Loir,
- le 17 juillet 1942, le convoi n° 6, de la gare de Pithiviers. Pour compléter l'effectif, 52 juifs ont été arrêtés dans le Loiret et 193 envoyés de la Gestapo de Dijon.

Après la rafle du Vel d'Hiv, l'internement des familles

  • Les 16 et 17 juillet 1942, 8 160 personnes (1 129 hommes, 2 916 femmes et 4 115 enfants ceux-ci étant presque tous français) sont arrêtées par la police française, à la demande des SS, et entassées pendant plusieurs jours au Vel d'Hiv à Paris dans des conditions inhumaines. Environ 7 600 sont transférées dans les camps du Loiret, où rien n'a été prévu pour les accueillir. Des épidémies se déclarent. Des enfants meurent.
  • Les autorités françaises ont proposé qu'on déporte également des enfants, que les nazis pourtant ne réclamaient pas encore. Dans l'attente de la réponse d'Eichmann à Berlin, les Allemands décident de déporter les adultes sans les enfants.
  • L'intendance de la police à la Préfecture d'Orléans constitue alors quatre convois à destination d'Auschwitz-Birkenau, essentiellement des pères avec leurs enfants adolescents et des mères avec des adolescentes :
- le 31 juillet 1942, le convoi n° 13 part de la gare de Pithiviers avec 690 hommes, 259 femmes, parmi eux 147 enfants,
- le 3 août 1942, le convoi n° 14 part de la gare de Pithiviers avec 52 hommes, 982 femmes, parmi eux 108 enfants,
- le 7 août 1942, le convoi n° 16 part de la gare de Pithiviers avec 198 hommes, 871 femmes parmi eux 300 enfants.
  • À chaque départ, les gendarmes utilisent la force pour séparer les mères et les enfants en bas-âge. La violence est extrême, les scènes d'une grande cruauté.

La déportation des enfants

  • Les 3 000 enfants les plus jeunes restent dans les camps, dans une affreuse détresse matérielle et affective. Quelques rares assistantes sociales démunies essaient de soulager leur souffrance.
  • L'autorisation de Berlin arrive le 13 août, mais elle interdit les convois constitués exclusivement d'enfants. Aussi sont-ils transférés au camp de Drancy pour y être mélangés à des adultes juifs qui viennent d'être arrêtés en zone non occupée par la police de Vichy et livrés à la Gestapo à Drancy.
  • Les enfants sont, pour leur grande majorité, déportés à Auschwitz-Birkenau entre le 17 et 28 août 1942, par les convois n° 20 (579 enfants), convoi n° 21 (435 enfants), convoi n° 22 (537 enfants), convoi n° 23 (565 enfants), convoi n° 24 (401 enfants), convoi n° 25 (281 enfants).
  • Aucun de ces enfants n'est revenu.

Le dernier convoi

  • Le 21 septembre 1942, un convoi part de la gare de Pithiviers vers Auschwitz-Birkenau rempli de Juifs français ayant enfreint la réglementation anti-juive (port obligatoire de l'étoile jaune, couvre-feu, interdiction de paraître dans les lieux publics...) ; ils sont ainsi déportés discrètement du Loiret : 168 enfants figurent dans ce convoi.

La fermeture des camps

  • À partir de septembre 1942 et jusqu'en août 1944, 3 000 internés politiques sont enfermés dans le camp de Pithiviers.
  • D'octobre 1942 à juillet 1943, 1 400 juifs sont internés dans le camp de Beaune-la-Rolande, d'où les transferts vers Drancy se poursuivent ainsi que les déportations. À sa fermeture, les derniers occupants (464 juifs) sont transférés à Drancy.

(Source : Affichage sur le site)


Héraldique

D'azur à trois chardons, tigés et feuillés d'or; au chef cousu de gueules chargé d'une fleur de lis d'or[1].

Toponymie

Histoire Administrative

Bourg L'Abbaye (ancienne paroisse de Notre Dame de l'Abbaye), la plus petite commune de France (13 ha 51 a), fut rattachée à Pithiviers le 22 mai 1823.

  • Département - 1801-2024 : Loiret
  • Arrondissement - 1801-1926 : Pithiviers
  • Canton - 1801-2024 : Pithiviers
  • Commune - 1801-2024 : Pithiviers

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Église Saint Salomon - Saint Grégoire

C.Angsthelm
  • Cet édifice s'est progressivement substitué à l'église paroissiale de Saint-Georges dont elle dépendait. Les reliques de ses Saints patrons proviennent de l'église d'origine Saint-Georges :
  • Saint Salomon roi de Bretagne armoricaine plus connu sous le nom de Salüm, est mort martyrisé le 25 juin 874. Son crâne fut confié en 932 à l'église Saint-Georges de Pithiviers par des moines bretons qui fuyaient devant des invasions Vikings.
  • Saint Grégoire, ancien évêque de Nicopolis qui fuyait l'Arménie se fixa sur le domaine de Pithiviers, il vécut sept ans en ermite à proximité de la petite église de Saint-Martin-le-Seul, cela à la fin du Xe siècle.
  • Reconstruite, puis consacrée en 1080 par l'évêque Raynier de Flandres d'Orléans, il nous en reste quelques vestiges composés essentiellement par la base de la tour du clocher et l'abside attenante de cet édifice.
  • De style roman finissant, il est déjà annonciateur du gothique par sa croisée d'ogives sous le clocher qui est considéré comme le plus ancien spécimen de ce genre au nord de la Loire. Puis l'édifice a été remplacé par une nouvelle église plus grande, pour faire face à une augmentation très importante de population.
45252 - Pithiviers Plan église St Salomon.JPG
  • L'édifice brûle en 1428 et sera reconstruit au cours du XVIe. L'église sera mutilée par les protestants en 1562. Le clocher brûlera en 1594. La flèche en charpente du clocher sera reconstruite entre 1608 et 1610. Le portail du bras droit sera restauré en 1596 et le portail occidental en 1635. Les travaux étaient menés par les marguilliers, notables de la ville, élus par les paroissiens. Ils passaient marché avec des architectes et des artisans et enregistraient les projets devant un notaire. C'était l'équivalent d'un cahier des charges avec nos devis actuels. L'abbé Moufflet nous a transcrit quelques pages de ces documents d'origine dans sa Petite Histoire de Pithiviers. Les tranches de travaux étaient soumises au vote des paroissiens après présentation du projet.
  • L'édifice actuel est composé d'une nef entrecroisée d'un transept de style gothique flamboyant. À remarquer dans le chœur, sous voûte de beaux spécimens de croisées d'ogives avec liernes, tiercerons et clés pendantes à 19 mètres de hauteur.
  • En 1658, le maître-autel et son retable furent exécutés par Antoine Charpentier. Nous devons au peintre Lubin Baugin la toile de l'Assomption de la Vierge en 1661. Après la Révolution le peintre Ravaut restaura l'œuvre en 1804. Son rajoutées les statues de saint Salomon et saint Grégoire en 1820.
  • Au fond du transept nord, un grandiose autel de la Vierge, tout en bois, don de l'abbé de la Taille au milieu du XIXe siècle.
  • Au-dessus des grandes orgues, une belle rosace du XVIIe. Les vitraux datent des XIX et XXe siècles.
  • À l'extérieur son clocher domine toute la région du haut de ses 80 mètres. Suite à un incendie en 1853, la flèche repose sur une charpente métallique.
  • L'ensemble arcs-boutants, contreforts surmontées de pinacles, offre un très bel exemple d'architecture de son temps.


45252 - Pithiviers Eglise St Salomon Grand orgue JB Isnard 1789 modifié Cavaillé-Coll 1890.jpg
45252 - Pithiviers Tribune d'orgue.jpg
  • C'est sous l'impulsion de l'abbé Regnard en 1789 que l'orgue prend une dimension exceptionnelle avec le facteur d'orgues Jean-Baptiste Isnard. Modifié par Aristide Cavaillé-Coll en 1890, il fut transformé en 1962 par Robert Boisseau et restauré en 2008 par Bertrand Cattiaux.
  • Cet instrument de 50 jeux sur trois claviers et un pédalier, est classé aux titre des Monuments Historiques. Il ravit les mélomanes les plus exigeants à l'occasion de concerts et des offices religieux.
  • L'édifice est classé Monument Historique[2].

(Source : Affichage dans l'église)



Paroissiens morts pendant les guerres


Énigme du donjon - Vestiges de la collégiale Saint Georges

45252 - Pithiviers donjon.JPG
  • Un château fut construit dans l'angle nord-est de la place puisque c'était le point le plus élevé de Pithiviers. Le donjon servait de défense principale dans l'angle le plus exposé aux attaques. Un large fossé bordait le bâtiment.
  • Une chanson de geste du XIIe siècle louait la riche tour de la belle Héloïse. Cette puissante tour quadrilatère en pierre daterait du Xe siècle, elle aurait été édifiée par dame Héloïse que l'on disait riche, puissante et généreuse. c'est elle aussi qui aurait fait bâtir la collégiale Saint-Georges sur cette même place. Le donjon aurait mesuré au moins 33 mètres et était composé de quatre niveaux. Selon la tradition son architecte se nommait Lanfrey. Il aurait été dans les tout premiers créateurs de donjons en pierre.
  • Plus tard une tourelle ronde a été ajoutée à l'un des angles, c'est sans doute à partir de l'époque moderne que les chambres ont été éclairées par de larges ouvertures.
  • Au début du XIXe siècle, les dépendances du château, et peut-être même le donjon, ont servi de prison. La tour Héloïse a été complètement abattue suite à une décision municipale datant du 16 mars 1835.


45252 - Pithiviers vestiges collégiale.JPG
  • La collégiale Saint-Georges, proche du donjon, était desservie par un chapitre de chanoines qui aurait été fondé par Dame Héloïse de Pithiviers. Il ne reste qu'une seule absidiole du chevet de l'église du XIe siècle qui comportait une crypte souterraine. Une nouvelle église à chevet plat fut construite au XIIIe après sa destruction, composée de trois nefs voûtées de croisées d'ogives, dont seule subsiste celle du sud dans la cour de l'école.
  • La majeure partie de la collégiale fût détruite au cours des guerres de religion, alors que le chapitre de Saint-Georges sera supprimé à la Révolution.

Ce bâtiment est en partie classé aux Monuments Historiques. (Source : Affichage municipal)


Château de l'Ardoise

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45252 - Pithiviers Château de l'Ardoise toiture.jpg
  • Pithiviers était une étape privilégiée, entre Orléans et Fontainebleau, pour les rois de France.
  • Le château est construit au milieu du XVIe siècle par Maître Gouault Archambaut, Maître à la Chambre des deniers du Roi et receveur général de la taille. La demeure se distingue par sa forme en carène de bateau, par une charpente à la Philibert de l'Orme, et par sa toiture couverte d'ardoise, due à Pierre Fesset, (elle serait en effet la première à avoir été couverte d'ardoise à Pithiviers), le gros œuvre est dû à Pierre Dusson.


Hôtel de Réère - Mairie annexe

45252 - Pithiviers mairie annexe Hôtel de Réère.JPG
  • Avant l'installation sur son site actuel, la Mairie de Pithiviers a déménagé à de nombreuses reprises. En 1808, la mairie s'installe dans le bâtiment actuel autrefois Hôtel de Réère. Cet édifice se partageait alors entre la mairie, le corps de garde et la salle d'asile (jardin d'enfants). Il a été la propriété de la famille d'Orléans de Réère. Le comte de Réère a siégé au Conseil de la généralité à Orléans et a dirigé la Caisse de bienfaisance. Il décède au début de la Révolution et son fils meurt pendant les premiers troubles à Orléans. L'Hôtel est ensuite acquis par Monsieur Hanepier qui le vend à la ville de Pithiviers en 1808.

(Source : affichage municipal)


Château de Bellecour

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  • Le château de Bellecour est construit au XVIIe siècle entre 1695 et 1697 par Alphonse Charles de Bareiller de Forteville.
  • Les curés, les marguilliers et paroissiens de l'église Saint Salomon-Saint Grégoire, comme ceux de l'église Notre-Dame de l'Abbaye lui concèdent un droit de chapelle pour son domaine. Celle-ci, aujourd'hui disparue, était placée en entrant à gauche.
  • La bâtisse change à plusieurs reprises de propriétaire. Au milieu du XVIIIe siècle, elle appartient à Jean Mercier subdélégué de l'intendant de la généralité d'Orléans. En 1781, elle est acquise par Pierre Lejeune qui l'agrandit grâce à l'acquisition de biens nationaux. Ce dernier est maire de Pithiviers de 1799 à 1812. Après sa mort, son fils Hippolyte Lejeune hérite de la propriété. À la Restauration il obtient l'autorisation d'adjoindre le titre de Bellecour à son nom. Les descendants vendent la propriété à Jacques Bourgoin en 1939.
  • En 1957, les religieuses dominicaines deviennent propriétaires des lieux et y administrent un internat pour les jeunes filles, élèves des écoles libres de la ville Jeanne de France puis Saint Grégoire.
  • Le domaine est ensuite vendu à la Ville en 1988. La municipalité aménage le parc et l'ouvre au public.

(Source: Affichage municipal)


Repère géographique.png Repères géographiques

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 3 020 3 071 3 038 3 706 3 957 4 023 3 772 3 955 4 158 4 432
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 4 778 4 928 4 585 5 006 5 181 5 509 5 480 5 821 6 225 6 293
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 6 556 5 726 5 995 5 984 6 661 7 111 6 944 7 318 8 686 10 097
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 9 392 9 327 9 242 8 839 8 893 9 027 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018.


Illustrations - Photos anciennes.png En photos



Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Simon MERCIER 1790-1791 Notaire Impérial  
Louis LEFRANC 1791-1792 Archer, garde de la Connétablie et Maréchaussée  
Jean-Baptiste CHENARD 1792-1794 Notaire  
François SAISY 1794-1798 Docteur  
Stanislas HANAPIER 1798-1799 Chirurgien  
André LESIEUR 1799-1799 Marchand  
Pierre LEJEUNE dit "de Bellecour" 1799-1812 Procureur  
Jean-Antoine Daussy des Coutures 1812-1830 Colonel des Gardes Nationales de Pithiviers  
Louis-Charles BERTRAND-COURTOIS 1830-1832  
Charles GANARD 1832-1838 Docteur  
Pierre POPELIN 1838-1845  
Louis PLOIX 1845-1847  
Théodore DEFIENNES 1847-1858  
Ernest LEJEUNE 1858-1862  
Jacques BRIERRE 1862-1876 Négociant en Safran  
François LEMAIRE 1876-1881  
André TOUZET 1881-1882  
Emile THOMAS 1892-1904 Notaire  
Jules DEVAUX 1904-1919 Avoué  
Henri DELAUGERE 1919-1922 Industriel  
Louis PERROT 1922-1925 Cultivateur  
45252 Pithiviers Marcel Donon 1879-1943 maire.JPGMarcel DONON 1925-1941 Professeur - Sénateur du Loiret  
Armand RICHARD 1941-1943 Avoué  
Maurice CRITON 1943-1945 Négociant en Bestiaux  
Fernand JARREAU 1944-1945 Directeur de Cinéma  
Léon DAURIOS 1945-1947 Chapelier  
Jean BOUCHENY 1947-1959 Industriel  
Marcel PIQUEMAL 1959-1965 Vétérinaire  
Edouard BIZETTE 1965-1966 Docteur  
Bernard LAMBERT 1966-1977 Agent d'Assurances  
André SAILLARD 1977-1983 Industriel  
Marc MOUSSARD 1983-1989 Docteur  
Henry BERTHIER 1989-2001 Directeur d'Ecole  
Philippe PINTAUX 2001-2008 Expert Comptable  
Marie-Thérèse BONNEAU 2008-2014 Professeur de mathématique  
Philippe NOLLAND 2014-(2026)  
 
  • Sources : Archives Municipales de Pithiviers

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
 
 
 

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Abbé François REGNARD - Offre le grand orgue en 1786  
Chanoine Laurent J.jpg Chanoine J. Laurent.jpg J. LAURENT 1913 - 1936 Ex curé-doyen de Bellegarde. Né le 3 janvier 1869, décédé le 8 octobre 1936  
- -  

Monument aux morts couleur france.png
Monument aux morts

Morts des guerres 1970-1971, 1914-1918 ; liste des déportés du Memorial juif ; morts des TOE

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter les différentes listes des victimes

Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

Général du Portail
Maison de naissance du général du Portail
  • Louis Le Bègue de Presle du Portail, Héros de la guerre d'indépendance américaine, officier français du génie volontaire dans l'armée américaine en 1777, Général à l'état-major de Washington ; ministre de la guerre de Louis XVI sous l'Assemblée constituante (1789-1791) ; né en 1743 et décédé à son retour des États-Unis en 1801



  • Marie NDIAYE, écrivaine née le 4/6/1967
  • Trois "Justes parmi les Nations". Henri TESSIER (1890-1976), maraîcher, sa femme Noémie née PLANTIER (née en 1894) et leur fille Jeanine HUREAU née TESSIER (née le 15 mars 1922, décédée le 3 octobre 2011) ont sauvé huit personnes Juives en les aidant à franchir la ligne de démarcation. Ils ont reçu le titre de "Juste parmi les Nations" de la part de Yad Vashem le 14 mai 1984. Jeanine a également reçu le titre de Chevalier de la légion d'honneur le 8 décembre 2004.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 8h - 12h 9h - 12h -
Après-midi 13h30 - 17h30 13h30 - 17h30 13h30 - 17h30 13h30 - 17h30 13h30 - 16h30 - -
45252 - Pithiviers Hôtel de Ville.JPG

Mairie
Adresse : 1, place Denis Poisson - BP 706 - 45307 PITHIVIERS Cedex

Tél : 02 38 30 08 77 - Fax : 02 38 30 41 22

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Site de la ville (Septembre 2011)

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Pithiviers
  L'école Saint-Grégoire de Pithiviers

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