38150 - Domène

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Domène
Blason Domène-38150.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 38 - Blason - Isère.png    Isère
Métropole Grenoble-Alpes Métropole
Canton Meylan (Canton 38 16)

Blason Domène-38150.png   38-09   Domène (Ancien canton)

Code INSEE 38150
Code postal 38420
Population 5775 habitants (1990)
Nom des habitants Les Domenois (ses)
Superficie 529 hectares
Densité 1091.68 hab./km²
Altitude Mini: 214 m
Point culminant 520 m
Coordonnées
géographiques
45.203333° / 5.839722° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
38150 - Domène carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Héraldique

  • De vair au chef de gueules chargé d'un lion issant d'or.

Histoire administrative

  • Département - 1801-.... :
  • Arrondissement - 1801-.... :
  • Canton - 1801-.... :

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Prieuré de Domène

Vestige du Prieuré


En descendant du centre de Domène vers l'Isère on découvre non loin du cimetière, les ruines très évocatrices de l'église Saint-Pierre et Paul, seul vestige du prieuré qui se composait, bien sûr, d'un cloître et de divers bâtiments à l'usage des moines (salle du chapitre, dortoir, réfectoire, grange, etc...)

L'église Saint-Georges qui à l'origine, se trouvait près du monastère, n'a laissé aucune trace.




1.Le Plan
2.Elévation


1.Le Plan

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L'église, dont le chœur est tourné vers les pentes de Belledonne, à peu de chose près vers l'est, comprend un vaisseau unique de vint trois mètres sur dix dont l'extrémité est reliée par un large passage central et deux petits de chaque côté à un transept peu saillant terminé par trois absides parallèles; celle du milieu, plus grande, est précédée d'une travée de choeur moins longue que large, celle du sud a disparu, remplacée par une chapelle triangulaire (celle que les Arces ajoutèrent au début du XVI e siècle.

Ce plan, correspondant à l'église du XIe siècle, associant une nef unique, un transept et trois absides parallèles, est caractéristique des petits établissements monastiques, et plus particulièrement ceux du sud de la France.

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Au XIIIe siècle, le vaisseau fut divisé en trois travées, visibles sur le plan par les quatre piliers engagés composés de sections angulaires et alternées.

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A trois de ces supports correspondent des arcs-boutants extérieurs, rajoutés peut-être à la même époque.

Les plans en représentent six. Trois sont indiscutables puisqu'ils se trouvent encore en place, mais pour les autres, le problème se pose car ils n'ont laissé aucune trace d'arrachement sur les murs de l'église. Que les autres arcs qui encadrent la façade ouest n'aient pas existé se conçoit car le mur, plus épais, peut assurer l'équilibre des poussées de la première travée. Mais le vide du côté sud, entre la deuxième et la troisième travée, correspondant à un arc au nord, est plus surprenant.

38-Domène-Prieuré-18.jpg

Accolés au mur sud du transept et de la chapelle d'Arces se distinguent encore quelques restes très mutilés des bâtiments claustraux.


2.Elévation
Seuls subsistent encore les deux murs latéraux de l'église, celui qui sépare la nef du transept, le bras sud du transept et la chapelle d'Arces. Le vaisseau est à ciel ouvert, la façade a en partie disparu, remplacée à une période récente par un mur plus bas ouvert d'une grande arcade, l'absidiole nord et celle du choeur n'existent plus que sur un mètre cinquante de hauteur.

a) L'extérieur

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Les deux étapes de construction -romane et gothique- se lisent avec une grande facilité sur les murs latéraux dont l'appareil est composé sur les trois quarts de la hauteur de petits galets disparates et gris, non taillés, et sur la partie haute, de briques bien assemblées aux couleurs vives.

L'édifice primitif-l'église romane consacrée en 1058- était d'une construction assez grossière, de même largeur que le bâtiment postérieur qui en a repris les murs.

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De chaque côté de la nef s'ouvraient quatre baies irrégulièrement espacées en plein cintre assez larges (un mètre cinquante environ), entourées de petits claveaux de tuf. Bouchées par la suite, mais encore très visibles, elles furent remplacées par trois baies gothiques percées dans le mur supérieuren brique surélévé d'un étage ; on peut remarquer une analogie avec l'église Saint-André de Grenoble puisque le même matériau est utilisé.
Ces nouvelles fenêtres sont plus étroites mais plus longues et toujours en plein cintre. L'église du XIe siècle dont les murs sont minces (un mètre vingt) et non flanqués de contreforts, ne portait certainement qu'une charpente de bois. Lors de la construction par contre, on lance une voûte d'ogive sur la nef que l'on épaule peut-être à cette époque, par des arcs-boutants en brique, extrêmement primitifs, gros piliers rectangulaires à un mètre du mur, reliés à celui-ci par un quart de cercle surmonté d'un tympan. Deux existent au nord, un au sud, qui s'appuie d'ailleurs en partie sur une fenêtre primitive bouchée, ce qui souligne encore la différence d'époque.
L'appareil du croisillon sud du transept appartient à la première église. Peut-être remontant à la même époque, s'ouvre à son extrémité une porte en plein cintre de claveaux de tuf.

b) L'intérieur.

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L'élévation intérieure de la nef présente les mêmes caractéristiques qu'à l'extérieur, à savoir la différence d'appareil et les baies bouchées apparentes qu'aucun enduit ne masque plus.
Les baies gothiques, entourées d'un faisceau de deux nervures toriques séparées par des ressauts en angle droit, correspondent chacune à une travée. Au nombre de trois, celles-ci sont séparées par quatre piliers de brique engagés dans le mur : une demie-colonne (qui recevait le doubleau) s'appuie à un dosseret encadré de deux colonnettes (sur lesquelles s'appuyaient les nervures d'ogive).




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Dans chaque angle de l'église apparaît encore sur quelques mètres la retombée d'une ogive qui est portée, à hauteur de chapiteaux des piliers, par un cul de lampe assez grossier, en quart de sphère. Ces portions d'ogive ont la forme de gros tores, éléments qui peuvent sembler assez archaïques puisque caractéristiques de XIIe siècle, mais qui sont encore utilisés dans l'église Saint-André au milieu du XIIIe siècle.

Sur le mur est de la nef, au-dessus de l'ouverture donnant sur le choeur, se distingue pris dans la maçonnerie, un large arc de brique brisé, très plat et un peu irrégulier. Trop bas pour correspondre au profil de l'ancienne charpente et ne se retrouvant pas de l'autre côté du mur, sa fonction reste mystérieuse. Arc de décharge ou simple motif décoratif, il a été conçu avec une certaine maladresse.

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La nef s'ouvre sur le transept par trois arcades de taille différente : celle du centre, large et haute est encadrée de deux autres beaucoup plus petites, celle du sud lui arrive à mi-hauteur, tandis que celle du nord, bouchée mais visible monte pratiquement jusqu'au départ du cintre central.
A l'intrados de l'arc médian, les piedroits ne descendent pas jusqu'au sol mais s'arrêtent à trois mètres au-dessus, en une moulure horizontale s'appuyant sur trois modillons en forme de têtes humaines. Dans l'arcade latérale sud se retrouvent deux figures du même genre. Nous sommes ici en présence d'un exemple unique d'église ajoutant à une nef simple un mur à triple arcade.

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Le carré du transept est lui aussi à ciel ouvert. Les deux arcades qui le délimitent encore, côté nef et côté croisillon sud, sont de même hauteur. L'angle qui les relit est encore pourvu, un peu au-dessus, d'une des quatre trompes qui devaient porter une coupole, puis le clocher, que l'on sait à cet emplacement par le plan cavalier du prieuré, déjà cité. Ce genre de couverture sur un carré de transept, portant ou non un clocher, est assez fréquent dans les églises romanes de la région. La trompe encore en place témoigne elle aussi d'une certaine maladresse de construction : au lieu de la forme concave bien nette en demi-cône ou en petit cul de four que l'on trouve dans les monuments soignés, l'angle des deux murs rattrape tant bien que mal la forme circulaire du petit voûtin supérieur de la trompe, avec à la base une légère saillie faisant penser à un encorbellement.
Le croisillon sud ne présente plus de fenêtre romane, et s'il en a eu, elles ont disparu dans la vaste échancrure qui déchire le mur sud. Dessous, la porte plein cintre visible de l'extérieur, est bouchée. La couverture subsiste encore ; il s'agit d'une voûte d'arrête dont les retombées se font aux angles sud des culs de lampe, et se perdent au nord dans les piédroits de l'arc. Le bombement est très modéré, la ligne de faîte étant horizontale. Les pierres, bien visibles, permettent d'illustrer la technique habituelle de construction de ce type de voûte : les arrêtes ne sont pas constituées d'une chaîne de blocs coudés communs aux deux berceaux, mais d'un enchevêtrement de pierres appartenant alternativement à l'un et à l'autre que l'on retaillait après la pose pour en dégager une forme angulaire ; quant à la carapace, réalisée sans tracé géométrique préalable, elle constitue en un conglomérat de pierraille et de mortier.

c) La chapelle d'Arces.

La Chapelle d'Arces

Rajoutée à la place de l'absidiole sud, la chapelle d'Arces, rectangulaire, prolonge le croisillon du transept au-delà du choeur. Elle comporte deux travées. On y accède par une grande arcade plein cintre en brique ayant conservé des traces de peinture ocre à l'intrados; mais à l'origine, l'ouverture était plus large et surmontée d'un grand arc brisé dont on distingue, à l'intérieur, le profil.
En face (à l'est), symétrique, se trouvait également une grande fenêtre en arc brisé, occupant une bonne partie du mur, qui maintenant est très remanié. Chacune des deux travées est carrée, la première légèrement plus petite que la seconde.


Voûtes d'ogives

Les travées sont couvertes de voûtes d'ogives en briques ; dans la travée ouest, les ogives, mieux conservées, au profil assez compliqué et angulaire, retombent sur des culs de lampe en quart de sphère surmontés de collerettes de forme prismatique. On voit encore le cercle de la clef de voûte dont la sculpture a disparu. Les ogives de la travée Est, plus larges et carrées, subsistent juste au niveau de leur retombée sur les culs de lampe, qui sont de même forme que les précédents, mais plus petits. Les deux parties sont séparées par un arc doubleau brisé qui repose sur des chapiteaux très usés aux tailloirs carrés surmontant des pilastres étroits dont la base est haute et de profil semi-polygonal.
Reliant le choeur à la travée Est se trouve une petite porte aux rebords chanfreinés, dont l'arc brisé est surmonté d'un gros boudin mouluré de même forme.


Piscine lithurgique


Repère géographique.png Repères géographiques


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 038 1 231 1 236 1 204 1 584 1 589 1 554 1 478 1 375 1 395
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 393 1 620 1 484 1 719 1 915 1 906 1 987 1 878 1 853 1 844
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 919 2 173 2 459 2 767 2 765 2 759 3 418 4 372 4 901 5 297
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 - - - -
Population 5 308 5 775 6 399 6 544 6 607 - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. Cassini, INSEE 2006 & 2011.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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Michel SAVIN 1995 - (2020) Réélu en 2001 ; 2008 - conseiller général  
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Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
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Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
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Antoine RICHEMONT 1842 - 1850 Puis curé de Saint-Laurent-du-Pont  
Jean-Pierre GARDEN 1850 - 1857 Ex curé de Saint-Laurent-du-Pont - Puis curé de Morestel  
Abbé koenig Francois Xavier.jpg François-Xavier KOENIG 1857 - Ex curé de Tullins. Décédé en 1878 à l'âge de 74 ans  
Maurice-Jules EYMERY 1878 - 1888 Puis curé de Saint-Laurent-du-Pont  
Louis-Hippolyte ROUSSET 1888 -  
- -  
- -  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -
Commune.png

Mairie
Adresse : Place Stalingrad - 38420 DOMÈNE

Tél : 04 76 77 23 81 - Fax : 04 76 77 38 34

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.ville-domene.fr/domene.asp?idpage=10093 (05/2010)

Associations d'histoire locale

Sauvegarde du Patrimoine Doménois

Historique de l'association.
Notre association "Sauvegarde du patrimoine doménois" a été fondée en 1986 et sa première assemblée générale s'est déroulée le 10 avril 1987.

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  Domene (Histoire de)

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Référence.png Notes et références