37253 - Sublaines
| Sublaines | |
|---|---|
| Fichier:Blason Sublaines-37253.png | |
| Informations | |
| Pays |  France
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| Département |  Indre-et-Loire
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| Métropole | |
| Canton |  37-03 Bléré
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| Code INSEE | 37253 |
| Code postal | 37310 |
| Population | 155 habitants (1999) |
| Nom des habitants | Sublainois & Sublainoises |
| Superficie | 1 446 hectares |
| Densité | 10.72 hab./km² |
| Altitude | Mini: |
| Point culminant | |
| Coordonnées géographiques |
-° / -° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
| Localisation (avant 2015) | |
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| Arrondissement Canton Commune ? | |
| Section Tableau : Modifier | |
Histoire de la commune
Le nom de Sublaines:
- Sublenu,IXème siècle (diplôme de l'empereur Louis).
- Seblena, XIème siècle (charte de Saint-Marne).
- Parochia de Sublanis, XIIIème siècle (cartulaires du Liget et de l'archevêché de Tours).
Sublaines est connu dès le IXème siècle. A cette, époque, il appartenait à la collégiale de Saint- Martin, à laquelle ii avait été donné par l'abbé Hugues.
Il existait à Sublaines deux fiefs, l'un appelé la Mairie l'autre dit de Sublaines.
- Le fief de la Mairie dépendait de la collégiale de Saint-Martin et était attaché à la chapelle de Saint-Julien. Il relevait du château d'Amboise et de la prévôté de Courçay, à foi et hommage lige et 5 sols de devoir annuel. Ce fief dit « la mairie » est selon toute apparence celui de l'administrateur local des biens des chanoines, alors appelé "maire"; comme il arrive souvent, par des empiètements successifs de génération en génération, et par le principe de l'hérédité des offices, le "maire" s'est progressivement constitué une seigneurie propre aux dépens de celle des chanoines.
- Le fief de Sublaines appartenait, en 1578, à Pierre Barentin ; en 1673, à Gilles Daodeau, Écuyer.
Avant la Révolution, Sublaines était du ressort de l'élection de Loches et faisait partie du grand archidiaconé de Tours et du doyenné de Bléré. En 1793, il dépendait du district d'Amboise
Histoire administrative
- Département - 1801-.... :
- Arrondissement - 1801-.... :
- Canton - 1801-.... :
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Martin
L'église, placée sous le vocable de saint Martin a été construite au XIIème siècle. Elle dépendait alors de la collégiale de Saint-Martin qui fut confirmée dans cette possession par l'archevêque Gilbert (1119) et par le pape Alexandre III (1177)
Le droit de présentation à la cure était exercé par cette collégiale. Église Saint-Martin des XIIème et XVème siècles. On peut y admirer une Vierge à l'Enfant du XVème siècle, une Sainte Catherine du XVIème siècle (statues de pierre), un ban d'œuvre du XVème siècle et une cuve baptismale du XVIIème siècle.
La nef unique est couverte d'une charpente avec lattis enduit de plâtre simulant une voûte. Une travée carrée, voûtée sur une croisée de grosses ogives de section carrée, sous-jacente au clocher, relie la nef au chœur d'une courte travée voûtée en berceau et à l'abside à cinq pans voûtée en cul de four. Le clocher est divisé en deux étages par un bandeau soutenu par une petite arcature.
L'église Saint-Martin est un remarquable spécimen de l'époque romane (XIIème siècle) modifié au XVème siècle. Construite au milieu de la Champeigne et donc sur un plateau, elle est visible à plusieurs kilomètres à la ronde. Le clocher, surmontant le chœur en berceau brisé, est percé de deux fenêtres par côté et décoré d'arcatures. L'abside en cul de four est éclairée par cinq fenêtres en plein cintre. A l'intérieur, le mobilier comporte des éléments de qualité : une cuve baptismale du XIème siècle, un banc d’œuvre du XVème siècle, une Vierge à l'Enfant de la même époque et une statue de sainte Catherine du XVIème siècle, toutes deux en pierre.
L’église est inscrite au titre des Monuments historique par arrêté du 29 novembre 1948.
PEINTURES MURALES
Ces peintures murales récemment découvertes sous un enduit de plâtre remontent au XVème siècle. Encadrées de couleur rouge foncé, elles représentent des personnages en costume de l'époque, comme un homme en pourpoint ou une femme auréolée qui pourrait être sainte Barbe.
Les fresques religieuses, abondantes à l’époque romane, sont plus rares après le XIIIème, siècle, délaissées pour les vitraux et les tapisseries.
La Ferme de « Cours »
La ferme de Cours possède un ancien pigeonnier porche carré du XVIème siècle, dont la porte est aujourd'hui condamnée (elle avait servi jusqu'en 1864). Il renferme 750 trous de boulins (nids de pigeons).
L'ancienne métairie de Grand Cours, datant de la fin de l'époque Renaissance, présente des analogies avec celle d'Homme ; elles ont le même propriétaire sous l'Ancien Régime ; et comme elle, a pris la suite des grands domaines gallo-romains, carolingiens puis médiévaux plus ou moins fortifiés selon les époques.
Ici, la porte d'entrée est plus massive et construite en moellons avec chaînages d'angle en pierres de taille. Un porche orienté est-ouest est composé de deux arcs en plein cintre. Cette entrée sert jusqu'en 1864, date de la reconstruction des autres bâtiments de la ferme.
Le premier étage est à usage de colombier et comporte trois travées de boulins.
La Ferme de « Homme »
La ferme fortifiée privée de Homme possède une tour rectangulaire du XVIème siècle.
La ferme d'Homme - Nom peut-être dérivé de ulmus, « orme », parfois dénommée le Pavillon, est probablement une ancienne métairie de la collégiale Saint-Martin. Une tour quadrangulaire, à usage d'entrée, en pierre de taille dont la base est percée de deux arcatures.
L'une est désormais murée, ornées de pilastres, est édifiée dans les années 1550-1600. Le second étage, sans doute arasé, est couvert d'un comble à quatre pans. Une cheminée au premier étage, contemporaine de l'édifice et décrite par l'historien Ranjard vers 1930, a été démontée et vendue à une époque récente.
Repères géographiques
Démographie
| Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Population | - | 290 | 300 | 314 | 332 | - | 349 | - | 331 | - |
| Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
| Population | 302 | - | 302 | 304 | 309 | - | - | - | - | - |
| Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
| Population | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
| Population | - | - | - | 171 | 184 | 196 | - | - | - | - |
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Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. | ||||||||||
Cfr INSEE & EHESS - Fiche Cassini
En photos
Notables
Les maires
| Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
| Saget | 1801 | - |
| Saget | 29 décembre 1807 | - |
| Charles-Borromée Bulot | 18 novembre 1811 | - |
| Charles-Borromée Bulot | 14 décembre 1812 | - |
| Charles-Borromée Bulot | 1er août 1821 | - |
| Besnard-Gaulepied | 3 janvier 1822 | - |
| Besnard-Gaulepied | 15 décembre 1831 | - |
| Besnard-Gaulepied | 19 juin 1837 | - |
| Besnard-Gaulepied | 4 août 1846 | - |
| Menou | 1846 | - |
| François Harnois | 1850 | - |
| François Harnois | 16 février 1874 | - |
| Silvain Fouassier | janvier 1878 | - |
| Silvain Fouassier | janvier 1881 | - |
| - | ||
| - | ||
| - | ||
| - | 2001-2008 | - |
| - | 2008-(2014) | - [ Photo] |
| - | - | - |
Cfr [ Mairesgenweb]
Les notaires
| Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
| Prénom(s) NOM | Période | Observations |
| Jacques Dan | 1476 | |
| Jean Évier | 1480 | |
| Jean Picault | 1627 | |
| Gabriel Grochard | 1687 | |
| Claude Caillet | 1746 | |
| François-Jacques-Louis-Michel Coulon, | 1789 | curé constitutionnel, 1793 |
| Réau | 1856 | |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Recensements (1911-1911)
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
| Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
| Matin | - | - | - | - | - | - | - |
| Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
 Mairie |
Adresse : - 37310 SUBLAINES
Tél : - Fax : Courriel : Site internet : GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : () |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- L’origine des noms de lieux de l’Indre & Loire - Stéphane Gendron - Edition Hugues de Chivré.
- Dictionnaire géographique, historique et biographique d’Indre & Loire et de l’ancienne province de Touraine Tome I à VI - J-X Carré de Busserolle - BNF Galicia.
- Histoire de Touraine depuis la conquête des Gaules par les Romains jusqu’à l’année 1790 - J. L. Chalmel - Edition Fournier - BNF Galicia.
- Armorial général de France T 1 et 2 - Charles d’Hozier - BNF Galicia.
- Charte de l'Abbaye de Saint Julien de Tours du XIème au XIVème siècle - BNF Galicia.
- Dictionnaire Historique et Héraldique de la Noblesse Française - D. de Mailhol - BNF Galicia.
- Le Val de Loire, Patrimoine Mondiale - Fondation du patrimoine.
- Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France - P. Anselme - BNF Galicia.
- Société d’Histoire, Lettres Sciences & Arts de La Flèche, Les Annales Fléchoises et la Vallée du Loir, Revue historique, Archéologique Artistique et Littéraire, Janvier-décembre 1912.
- Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze.
- L'abbé C. Chevalier, Promenades en Touraine.
- Les manuscrits à peintures en France 1440-1520, François Avril, Nicole Reynaud, Flammarion.
- Etat de la France - 1752 - Comte de Boulainvilliers par T. Wood & S. Palmer à Londres, Tome 6.
- Auvray (le baron) - communication, in : Bulletin de la société archéologique de Touraine, Indre-et-Loire, 1944.
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes) 
Notes et références