37141 - Luzillé

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Luzillé
Blason Luzillé-37141.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 37 - Blason - Indre-et-Loire.png    Indre-et-Loire
Métropole -
Canton Blason Bléré-37027.png   37-03   Bléré

Blason Bléré-37027.png   37-03   Bléré (Ancien canton)

Code INSEE 37141
Code postal 37150
Population 974 habitants (2018)
Nom des habitants Luzillois, Luzilloises
Superficie 4 068 hectares
Densité 23.94 hab./km²
Altitude Mini : 68 m
Point culminant 132 m
Coordonnées
géographiques
47.2622° / 1.0605° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
37141 - Luzillé carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Luzillé formait une châtellenie relevant de l'archevêché de Tours, à foi et hommage lige et trente sols de service, à muance de seigneur En 1330, elle appartenait à Jean Pinet, dit Roart, et, en 1335, à Guillaume GUENANT.

  • Gonzalve d'Ars était seigneur de Luzillé en 1469;
  • Aymar de Prie, grand-maitre des arbalétriers de France (1498);
  • Edme de Prie, seigneur de Montpoupon (1530);
  • Henri de Saint-André, vers 1640;
  • Louise de Prie, veuve da Philippe de la Motte-Houdancourt, vers 1690;
  • Marie-Gabrielle-Angélique de la Motte-Houdancourt, veuve d'Henri-François, duc de la Ferté-Saint-Nectaire (1719)
  • Charlotte de la Ferté (1728)
  • Philippe-Louis Thibault, marquis de la Ferté-Saint-Nectaire (1646)
  • Nicolas-Marie de Tristan, chevalier de Saint-Louis (1785-89)

Par acte du 16 février 1698, Dreux le hayer, écuyer, seigneur de la Folaine, fonda une école gratuite de filles à Luzillé.

Toponymie

  • De Luciliacus « domaine de Lucillius », nom romain bien attesté. L'église est placée sous le vocable de sainte Luce, vierge et martyre du IIIe siècle à Syracuse. Son nom, évoquant la lumière (latin : lux, lucis).
  • Luciliacus, VIe siècle (Grégoire Tour. hist. Franc.).
  • Luziliacum, 1104, 1123 (charte de Marmoutier et de Cormery).
  • Territorium de Luzilieio,
  • Parochia de Luzille,
  • Lusilli,
  • Lesille,
  • Lucilie, XIIIe siècle (cartulaire de l'archevêché de Tours et du Liget).
  • Reclesia de Luzille, 1326 (charte de Villeloin).
  • Lezilie, 1523 (Arch. d'Indre-et-Loire C, 631)

Héraldique

  • D'azur au chevron renversé d'argent soutenu d'une bonde d'étang d'or mouvant de la pointe, accompagné, en chef, d'un soleil non figuré du même et, aux flancs, de deux arbres arrachés aussi d'or[1].

Histoire administrative

  • Département - 1801-2023 : Indre-et-Loire
  • Arrondissement - 1801-2016 : Tours, 2017-2023 : Loches[2]
  • Canton - 1801-2023 : Bléré
  • Commune - 1801-2023 : Luzillé

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Photo : P. Goetgheluck

Église Sainte-Luce

Les textes relatent qu'une première église fut fondée à Luzillé au VIème siècle par Injuriosus, évêque de Tours. Cet édifice a été remplacé au XIIème siècle par l'église actuelle, dédiée à sainte Luce. De cette époque sont conservés la base du mur sud de la nef et une partie des murs du chœur.

Au 15ème siècle, un collatéral a été ajouté au nord, communicant avec le premier vaisseau par deux grandes arcades en plein cintre. La voûte du chœur a été refaite au XVème siècle et la baie d'axe au XVIème siècle. Fondation d'une chapelle dédiée à la Vierge le 3 août 1500 par Jean le Sage. Les entraits et poinçons de la charpente du vaisseau sud datent du XVème ou du XVIème siècle.

L'église a été restaurée en 1707 et en 1760. En 1810, la charpente et les murs du chœur ainsi que la flèche sont détruits par un ouragan. L'autel principal était adossé à un mur derrière lequel avait été aménagée une sacristie ; ce mur fut détruit vers 1834 et l'autel repoussé plus avant dans le chœur.

L'église n'a alors plus de sacristie. La même année, réfection des fausses voûtes lambrissées de la nef. En 1853, la fabrique cède une partie d'un bâtiment adossé à l'église pour en faire une sacristie. En 1854, destruction de l'une des portes d'entrée, à cintre surbaissé, pour la remplacer par une porte en plein cintre. La tribune est consolidée en 1855 d'après les plans de L. Guérin, architecte : rajout d'une colonne intermédiaire en chêne et de tirants en fer.

Le carrelage du vaisseau nord est refait en 1863.

Château de Beauchêne - Photo : P. Goetgheluck

Château de Beauchêne

Vers 1469, les terres de Beauchêne qui appartenaient à l'archevêché de Tours échurent à la famille de Prie, propriétaire du château de Montpoupon à Céré-la-Ronde. En 1690, Philippe de la Motte Hardancourt était propriétaire de Montpoupon et de Beauchêne. Au milieu du XVIIIème siècle, Beauchêne figure sur la carte de Cassini. En 1849, le domaine appartenait à François Nicou, avocat à Blois, qui le met en vente. Le domaine est alors décrit comme "belle habitation, fraîchement décorée, bâtiments d'exploitation neufs et 245 hectares de dépendances en terres, bois, prés, pâtures." Il est acquis par la baronne Fabvier, veuve du maréchal Duroc, en 1850. Elle le vendit en 1865 à l’homme de lettres Pierre-François-Félix Mahiet de la Chesneraye. Son fils, Massy de la Chesneraye, y développa une exploitation viticole (voir dossier IA37005528) et en resta propriétaire jusqu'en 1896

A cette date, le domaine fut racheté par M. Decaudin-Labesse. A partir de 1939, Beauchêne est la propriété de la famille Hatton.

Le plan cadastral de 1826 montre une disposition du corps de logis bien différente de ce qu’il est de nos jours. A cette époque, il formait un long bâtiment orienté nord-sud, prolongé d’un étroit corps de bâtiment en retour d'équerre à l'est, qui n’existe plus de nos jours. Les deux tiers de l’ancien corps de logis dont une baie porte la date 1675 ont été détruits, tandis qu’une aile perpendiculaire a été construite à une date inconnue située dans le deuxième quart du XIXème siècle.

On sait seulement qu’au moment de la mise en vente en 1849, les bâtiments d’exploitations sont déclarés neufs. L’architecte n’est pas connu.

Château de Brosse

Château de Brosse

Au Moyen Age, Les Brosses constituaient une châtellenie et relevaient à foi et hommage lige de la Tour Isoré, paroisse de Sorigny, puis du chapitre de l’église de Tours. Jean Tiercelin, écuyer, maître d’hôtel de Charlotte de Savoie, est le premier seigneur connu en 1483. Les Brosses restent dans la famille Tiercelin, jusqu’à ce que le domaine soit vendu en 1750 à Jacques Armand Dupin de Chenonceau, pour 66000 livres. Un procès-verbal d’estimation du domaine est dressé en 1806 ; outre le château, il comprend la ferme du château, deux métairies, 170 hectares de bois, le moulin et l’étang de Brosses d’une superficie de 26 ha. En 1828, la propriété était encore intégralement conservée. La partie nord du corps de logis date du 15e siècle ; la partie sud, située dans le prolongement de la précédente, a été totalement remaniée au cours du 19e siècle, mais une travée avec des baies en arc segmentaire date du 16e siècle. Une glacière se trouve dans le parc ainsi qu'un grand colombier dont on ignore les dates de construction.

Photo : P. Goetgheluck

Pierre Saint-Martin

L'utilisation de la Pierre Saint-Martin est datée du Néolithique. À cette époque, le mégalithe permettait d'affiner les outils en silex.

C'est en 1892 que l'existence de ce polissoir est signalée à la Société archéologique de Touraine (SAT) par un instituteur de Luzillé. Au début des années 1910, le mégalithe devait soit faire l'objet d'une vente soit être soumis à une destruction. La SAT, afin que le bloc mégalithique ne soit pas détruit, prend alors la décision de racheter la Pierre Saint-Martin, ainsi que le terrain au sein duquel elle est placée, en y investissant une somme de 60 francs. Toutefois l'acte d'achat ne peut pas se réaliser immédiatement. Ce n'est que quelques années après que la société savante s'en porte acquéreur et elle en garde depuis lors la propriété.

En 1950, le préhistorien Gérard Cordier, membre de la SAT, initie un projet de classement du mégalithe. Deux plus tard, sa démarche aboutit et la Pierre de Saint-Martin bénéficie d'un classement au titre de monument historique par arrêté du 29 septembre 1952.

L'aspect général du mégalithe de Luzillé est comparable à ceux mis en évidence à Brèches, à Saint-Eliph et à Nottonville-Civry.

Le polissoir mesure 2,50 × 2 m à sa base pour une hauteur hors sol de 0,70 m. La roche qui le constitue est un poudingue, gréseux dans sa partie supérieure. Le grès est alors la roche la plus utilisée pour le polissage des outils.

La partie supérieure du mégalithe est marquée par des rainures droites ou fuselées. Sa surface présente également plusieurs cupules de forme plus ou moins circulaire. La pierre comporte au total cinq rainures et trois cupules, ainsi que deux plages de forme plus irrégulière. La plus longue de ces rainures mesure 405 mm de long. Les cupules peuvent avoir servi de réserve pour l'eau indispensable au polissage.

Le polissoir fixe, ancré dans le sol, de Saint-Martin a fait l'objet de quelques dégradations avant 1950.

Classé Monument historique le 29 septembre 1952.

Manoir de Villiers

Le manoir de Villiers, cité en 1666, est reconstruit sans doute entre 1847 et 1852. Il présente un corps de logis central en pierre de taille dont les chaînages d'angles sont à bossage, encadré de cieux ailes inégales. Il est éclairé sur la façade nord par des lucarnes à ailerons et orné d'un fronton triangulaire. La façade sud est flanquée d'une tour d'escalier polygonale.

Des éléments de l'ancien château subsistent : une fuie cylindrique et un vieux puits. Une chapelle mentionnée à la fin du XVIIIème siècle n'existe plus.

Il appartient à la fin du XVIIIème et au début du XIXème siècle à la famille Lhomme de La Pinsonnière, cousins de ceux du château de Civray, dont un membre épouse une fille du baron Liébert de Nitray, Anne.

Autres patrimoines

  • Manoir de Noizay
  • Menhir de La Grange
  • Moulin de Beugnon
  • Moulin Blanchet

Repère géographique.png Repères géographiques


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 071 1 512 1 180 1 316 1 396 1 336 1 402 1 365 1 412 1 438
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 521 1 558 1 551 1 571 1 599 1 617 1 489 1 466 1 426 1 365
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 315 1 222 1 226 1 151 1 110 1 035 1 007 1 011 878 739
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 691 737 769 881 892 983 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2018

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Cartes anciennes

Photos d'école

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des photos de classes (1907-1977) ...

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Louis MEUNIER Mai 1790 Adjoint : Philippe GUÉNAULT.  
CHARDON 1792  
François RIBADEAU DUCLAUD 6 août 1800 Le curé devient maire. Adjoint : FOUCHER.  
Philippe GUÉNAULT 1803 Adjoint : François RIBADEAU DUCLAUD.  
Charles DROUET-CHALUS 9 janvier 1805 Adjoint : François RIBADEAU DUCLAUD.  
Charles DROUET-CHALUS 21 décembre 1809 Adjoint : François RIBADEAU DUCLAUD.  
René GAUTIER-DELAUNAY 1er janvier 1813  
Charles DROUET-CHALUS 1814 Adjoint : René GAUTIER-DELAUNAY.  
César Roch FERRAND 19 septembre 1830 Notaire.  
Louis BOUTET 19 avril 1848 Médecin, nommé par le préfet. Refuse la mission le 22 avril 1848.  
Jacques LECLAIR 1er mai 1848 Nommé par le préfet.  
César Roch FERRAND 20 août 1848 Adjoint : René GAUTIER-DELAUNAY.  
Michel Bruno CHEVALIER 18 septembre 1852 Adjoint : Sylvain CÉRÉ.  
Gustave LEBLOND Août 1860 Né dans le Nord le 23 juin 1807, officier comptable.  
Sylvain CÉRÉ Janvier 1867 Maire délégué.  
Gustave LEBLOND Janvier 1868 Adjoint : Sylvain CÉRÉ.  
DANGER Mars 1878 Adjoint : CHARDON.  
DE LALUISANT Mai 1881  
Pierre BRIAU-ROULET Juillet 1884  
Auguste SUFFISCEAU 15 mai 1892 Médecin. Adjoint : Alexis TARDIF.  
Aristide Marie MAUPOUET Mai 1908  
Charles BONENFANT Mai 1921 Président de la délégation spéciale faisant fonction de maire, puis maire.  
Paul Joseph VIOTTI 1932  
Joseph DANGER Mai 1935  
Alfred MOREAU 1945  
COATE 1945 - 1946 Médecin.  
Gérard GAULPIED 1947 - 1959  
Gilbert BURON 1959 - 1989 Député (1958-1962).  
SACHET 1989 - 2001  
Jacky GAUVIN 2001 - 2020 Né le 14/08/1945.  
Anne MARQUENET-JOUZEAU 2020 - (2026) Née le 15/10/1958.  

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
R. IMBIN 1630 - 1648  
TOURNEBOEUF 1652 Vicaires : G. RIVERIN, SICET.  
THAUREAU 1660 Vicaires : T. JOASTIL et F. LUGUOIR.  
Anthoine COSSON 1664 - 1677 Vicaires : R. BOUDIN, AUBER, DANNEL, GASTINE.  
Antoine VAILLANT 1678 - 1691 Vicaires : G. Du CHEMIN, CHARBONNIER, F. EMILLE, L. MOREAU, ROCHARD, Ernault de SAINT-MICHEL.  
ARLELOUP 1692  
François HAREN de la HUCHONNIERE 1693 - 1720 Est inhumé en l'église le 26 septembre 1720.  
MOLINEAU 1721 - 1743 Vicaires : BRENOST, BERTRAND, BRANGER.  
BELOTIN 1744 - 1771 Vicaires : BIZIEN, BRETTE, PETIT.  
PALLU 1772 - 1773 Vicaire : CHARDONNEAU.  
François RIBADEAU DUCLAUD 1774 - 1820 Décédé à Luzillé le 18 mars 1820 après en avoir été le curé pendant 45 ans.  
- -  
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- -  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi 14 h - 17 h 14 h - 17 h - 14 h - 17 h 14 h - 17 h - -
Commune.png

Mairie
Adresse : 4-6, rue de la Mairie - 37150 LUZILLÉ

Tél : 02 47 57 84 19 - Fax : 02 47 23 58 99

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Septembre 2021)

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie


  • La Touraine archéologique de Robert RANJARD - Joseph FLOCH imprimeur éditeur Mayenne 1971
  • Vieux logis de Touraine de André MONTOUX
  • Bretonneau le médecin de Tours de Émile ARON
  • Luzillé village de Touraine de James DEROUET
  • L'origine des noms de lieux de l'Indre-et-Loire - Stéphane GENDRON - Edition Hugues de Chivré
  • Dictionnaire des arts, métiers et profession - Alfred FRANKLIN - Edition des Sciences et Techniques
  • Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine - Tome I à VI - J-X CARRE de BUSSEROLLE - BNF Gallica
  • Histoire de Touraine depuis la conquête des Gaules par les Romains jusqu'à l'année 1790 - J. L. CHALMEL - Edition Fournier - BNF Gallica
  • Armorial général de France - T 1 et 2 - Charles d'HOZIER - BNF Gallica,
  • Charte de l'abbaye de Saint Julien de Tours du XIe au XIVe siècle - BNF Gallica,
  • Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française - D. de MAILHOL - BNF Gallica.
  • Le Val de Loire, Patrimoine Mondiale - Fondation du patrimoine,
  • Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France - P. ANSELME - BNF Gallica,
  • Approche chronologique de la maison paysanne dans les Pays de la Loire - François Le BŒUF - Revue des Patrimoines,
  • Société d'Histoire, Lettres Sciences et Arts de La Flèche, Les Annales Fléchoises et la Vallée du Loir, Revue historique, Archéologique Artistique et Littéraire, Janvier-décembre 1912,
  • Bulletin de la Société des Lettres, Sciences et Arts de la Corrèze,
  • L'abbé Casimir CHEVALLIER, Promenades en Touraine.

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