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'''Le nom de Athée-sur-Cher :'''
Les premières mentions du nom datent du Xème siècle sous les formes « Athies » ou « Atheis ».
L’origine première du terme est « Attégia », la hutte, cabanne, d’origine pré-gauloise. Il est composé du préverbe ad– et de tega « maison » (sur la racine teg- « couvrir », qui se trouve dans les langues néo-celtiques).
Athée signifie donc « Les Huttes ».
Athée est la commune qui occupe la plus vaste surface du plateau de Champeigne, située à 99 m d’altitude et à moins d’un kilomètre de la vallée du Cher.
Le nom actuel : Athée-sur-Cher a été arrêté par décret en 1920.
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Athée est une commune connue dès le IX{{e}} siècle. Située sur la rive gauche du Cher, elle est la première de celles traversées autrefois par le canal gallo-romain qui conduisait à Tours les eaux des Grandes-Fontaines, de Fontenay (commune de Bléré). On y retrouve de nombreux tronçons de ce gigantesque travail.
Athée est une commune connue dès le IX{{e}} siècle. Située sur la rive gauche du Cher, elle est la première de celles traversées autrefois par le canal gallo-romain qui conduisait à Tours les eaux des Grandes-Fontaines, de Fontenay (commune de Bléré). On y retrouve de nombreux tronçons de ce gigantesque travail.



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Athée-sur-Cher
Fichier:Blason Athée-sur-Cher-37008.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 37 - Blason - Indre-et-Loire.png    Indre-et-Loire
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Blason en attente.png    Bléré
Code INSEE 37008
Code postal 37270
Population 2019 habitants (1999)
Nom des habitants Athégiens & Athégiennes.
Superficie 3447 ha hectares
Densité
Altitude 49 m / 104 m
Point culminant 104 m
Coordonnées
géographiques
0°54'57" E / 47°19'15" N
Localisation (avant 2015)
37008 - Athée-sur-Cher carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
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Histoire.png Histoire de la commune

Le nom de Athée-sur-Cher :

Les premières mentions du nom datent du Xème siècle sous les formes « Athies » ou « Atheis ».

L’origine première du terme est « Attégia », la hutte, cabanne, d’origine pré-gauloise. Il est composé du préverbe ad– et de tega « maison » (sur la racine teg- « couvrir », qui se trouve dans les langues néo-celtiques).

Athée signifie donc « Les Huttes ».

Athée est la commune qui occupe la plus vaste surface du plateau de Champeigne, située à 99 m d’altitude et à moins d’un kilomètre de la vallée du Cher.

Le nom actuel : Athée-sur-Cher a été arrêté par décret en 1920.


Athée est une commune connue dès le IXe siècle. Située sur la rive gauche du Cher, elle est la première de celles traversées autrefois par le canal gallo-romain qui conduisait à Tours les eaux des Grandes-Fontaines, de Fontenay (commune de Bléré). On y retrouve de nombreux tronçons de ce gigantesque travail.

Au midi d'Athée, se trouve la tour féodale dénommée Tour du Brandon, seule ruine de l'ancien domaine des seigneurs du Brandon, et dont certains auteurs attribuent la construction à Foulques-Nerra, comte d'Anjou. Ce fief dépendait jadis du château de Montbazon.

Le château de la Chesnaye est signalé dès le XVe siècle comme demeure des seigneurs de Chénaye-Athée; celui de Nitray remonte par sa construction au XVIIe siècle.

Le clocher de l'église, est du XIe siècle, contemporain de celui du prieuré de Saint-Jean-du-Grais; le reste de l'église date des XVe et XVIe siècles.

Athée est la patrie du fameux Girard d'Athée, qui fut gouverneur du château de Chinon pour le roi d'Angleterre. Pendant deux ans, de 1204 à 1206, il soutint un siège opiniâtre et sanglant dans celui de Loches, contre Philippe-Auguste, roi de France, qui s'empara enfin de la place, et fit subir à Girard le châtiment réservé aux serfs révoltés. Le dernier seigneur d'Athée fut le chevalier Daëns, mort à Tours le 14 janvier 1826.

Girard d'Athée (1150 - 1215)

sa devise "Volontaire, toujours de l'avant


Histoire administrative

  • Département - 1801-.... :
  • Arrondissement - 1801-.... :
  • Canton - 1801-.... :

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

L’église Saint-Romain

Sa construction remonte au XIIe siècle et reconstruite presque entièrement vers 1635 par Philippe Sallier, seigneur de Chênaie, le clocher est surmonté d’une flèche en pierre octogonale, les deux étages sont percés de fenêtres en plein cintre. La nef est couverte en charpente avec lambris.

Au XVIe siècle une nef latérale et un cœur avec abside ont été juxtaposés. Le collatéral au nord est relié à la nef par trois arcades en tiers point. Des amorces d'ogives prouvent le projet inexécuté de voûter la nef et le bas-côté.

La nef aboutit à un chœur de deux travées barlongues, voûtées d'ogives à moulures prismatiques. L'abside a cinq pans. Le vitrail est de Raoul LOBIN.

Sur le mur de l’ancien presbytère est apposée une plaque commémorative de l’Abbé LACOUR déporté et mort à Buchenwald en 1944.

L’ensemble de la construction est inscrite aux Monuments Historiques, par arrêté du 22 août 1949.

Le château de Nitray

Il fut construit au XVIe siècle pour remplacer un autre château médiéval du XIIIe. En 1517, Aimery Lopin, maître des requêtes à la cour de la reine Louise de Savoie, reconstruit le logis seigneurial.

L'édifice fut certainement construit entre 1541 et 1545 ou 1548 à 1550.

Son architecte probable est Philibert de L'Orme (1510-1570) : le château est un des très rares témoins encore entiers de son œuvre, une de ses œuvres la plus marquante étant le Château Neuf de Saint Germain en Laye mais aussi la galerie de Chenonceau et le château d'Anet. Il fut notamment l'architecte favori d'Henri II, l'un des premiers à allier avec aisance l’art français à l'art Italien.

Une façade dite dissymétrique : les 2/3 de la partie de gauche sont symétriques de part et d'autre de la porte principale. Le tiers-droit est par contre dissymétrique et tranche avec les deux autres tiers. Ceci afin de révéler un contraste et un effet d'agrandissement du château visuellement. L'équilibre géométrique est établi grâce à la règle du nombre d'or : Multiplier par 1 618 la largeur pour obtenir la longueur.

Le château se compose d'un bâtiment principal orienté ouest-est. Du côté est, il donne côté jardin, du côté ouest sur la cour d'honneur. Ce corps de logis tranche fondamentalement par une architecture purement italienne, sans tours, ni échauguette ; l'appareil de pierre tout en tuffeau est remarquable.

Quant aux lucarnes, elles symbolisent à elles seules tout un art indissociable de l'architecture du Val de Loire, les frontons sont ornés de la coquille de Boticcelli, dite aussi coquille de Vénus. Les armes des différents propriétaires figurent sur ces lucarnes en soubassement des coquilles.

Au sud de la cour d'honneur, un petit pavillon plus ancien daté du XVe siècle comme le bâtiment des communs qui limite la cour à l'ouest. La porte d'accès à cette cour est flanquée de deux tours dont celle du midi aménagée en chapelle.

Au nord-ouest un pigeonnier Seigneurial complète l'ensemble. À l'intérieur son échelle tournante est en excellent état.

Le château de la Chenaye

Le château de la Chesnaye a été édifié au XVIe et XVIIe siècle. Il est entouré d’un très vaste parc ceint de murs. Dans ses communs se trouve maintenant la Coopérative Agricole et Vinicole.

Au XVIe, il fût la propriété de la famille BOHIER. Au XVIIe siècle et XVIIIe siècle, les familles HAMEL, SALLIER et DAEN occupèrent respectivement ces lieux.

Au XIXe siècle, le château appartient à André DESAIN de BOISLECOMPTE, puis au Comte de ROCHE-AYMON, à M. et Mme Pierre COLLINET et ensuite à M. Henri COLLINET.

Au XXe siècle, la famille LAMOTHE en devient la propriétaire, puis elle en fit don à la Compagnie des filles de Charité, pour faire une maison de retraite, existante encore à ce jour.

Le château comporte des parties de style renaissance notamment l'aile droite et l'aile gauche : balcons, encorbellements des fenêtres, balustres, figures en relief. Jeanne d'Arc serait passée au château en 1429 avec sa troupe. À noter que la statuette surplombant la tour ronde de l'extrémité Est, est celle d'un troubadour. La façade Ouest restaurée au XVIIe siècle présente des fenêtres "en œil de bœuf". Il reste des vestiges d'une chapelle du XVIe qui a conservé sa fenêtre d'origine au chevet. De l'époque féodale, il reste une grosse tour et une petite tour à toits en poivrière.

On suppose qu'un souterrain aurait relié le château à la Tour du BRANDON, car un escalier subsiste sous l'ancienne chapelle. La propriété connut une période de prospérité avant 1914, de nombreux domestiques, jardiniers, bûcherons se partageaient les tâches. Des chasses à courre étaient organisées. Des chevreuils et des biches vivent encore à ce jour dans les bois de la propriété.

La tour du Brandon

Vestige d’une forteresse, c’est une haute tour cylindrique d’une hauteur de 19 mètres.

Au rez-de-chaussée, le diamètre intérieur approche les 8 mètres et la muraille une épaisseur de plus de 2,30 mètres. Elle semble avoir été édifiée au XIIe siècle. Elle a été mise à mal lors de la Guerre de Cent Ans : le chemin de ronde avec ses créneaux et meurtrières a disparu ; le mur d’enceinte également, sauf quelques éléments repris dans une construction moderne.

C'est une ancienne chatellenie qui relevait du château de Montbazon à foi et hommage- lige. Elle s'étendait dans les paroisses d'Athée, de Truyes, de Cigogné et d'Azay-sur-Cher, et était pourvue d'une importante forteresse qui occupait, avec ses dépendances et ses fossés, une surface d'un demi hectare. De cette forteresse il ne reste aujourd'hui qu'une tour haute de quatorze mètres environ et dont la circonférence est de trente mètres.

L'épaisseur de la muraille est d'un mètre soixante centimètres. Elle est construite en pierre meulière et l'appareillage des moellons offre une très-grande régularité. Prés d'elle étaient des bâtiments d'habitation fort anciens et qui ont complètement disparu. Le tout était défendu par des fossés larges et profonds, et par une forte muraille qui existait encore en 1583, ainsi que le constate un aveu rendu le 25 juillet de cette année, par Louis de Rohan, seigneur de Montbazon. On pénétrait dans l'enceinte par un pont-levis, au bout duquel se trouvait un porche voûté.

L'aveu du 25 juillet 1583, dont nous venons de parler, nous apprend que la tour avait été « depuis longtemps ruinée en partie par les Anglais ». D'après Maan et d'autres auteurs, la tour du Brandon aurait été construite par Foulques-Nerra et elle aurait été destinée à communiquer, au moyen de feux allumés sur la plate-forme, avec les forteresses d'Amboise et de Loches.

La première assertion parait s'accorder avec le caractère architectural de l'édifice. Cependant on pourrait objecter que les tours élevées par Foulques-Nerra étaient toutes de forme carrée, tandis que celle dont nous parlons est ronde.

Quant à la seconde assertion, elle est conforme sans doute à la coutume qui se pratiquait au Moyen Âge de faire des signaux par le feu, du haut des donjons, notamment pour avertir de l'approche de l'ennemi; mais il serait peut-être téméraire d'affirmer que la tour avait été spécialement construite pour cet usage. Il n'existe, en effet, à notre connaissance du moins, aucun document pouvant être invoqué à l'appui de cette opinion.

Sous la forteresse s’étendent des souterrains voutés en plein cintre, auxquels on accède maintenant par des escaliers extérieurs ; certains sont devenus des caves à vins.

La Magnanerie

Situé derrière l’église, ce bâtiment en forme de tour ronde, destiné à l’élevage des vers à soie, a vraisemblablement été édifié au XVIe siècle.

En effet, Louis XI s’installe avec sa cour en Touraine dans la 2e moitié du XVe siècle et en 1470 il décide de développer la production de soieries de Tours, pour limiter les importations coûteuses de soies venant notamment d’Italie.

De Chinon à Montrichard on va donc planter des mûriers blancs et construire des magnaneries, comme celles d’Azay-sur-Cher et Athée-sur-Cher. La paroi intérieure de ces bâtiments est creusée de multiples alvéoles destinées à recevoir les chenilles d’un papillon, le bombyx, et les feuilles de mûrier dont elles ne nourrissent.

Repère géographique.png Repères géographiques


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population - - - - - - - - - -
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population - - - - - - - - - -
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population - - - - - - - - - -
Année 1982 1990 1999 2006 - - - - - -
Population - - - - - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cfr INSEE & Cassini

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
François AVENET 1792-  
BOIRON 1801-  
Lucien-François DAEN 29 décembre 1807-  
Lucien-François DAEN 14 décembre 1812-  
Lucien-François DAEN 1er août 1821-  
Le Baron LIEBERT 23 janvier 1826-  
SERRAULT 1832-  
SERRAULT 20 octobre 1834-  
le Comte de La ROCHE-AYMON 8 juin 1837-  
Le Baron Pierre Henri Charles LIEBERT 1840-  
Le Baron Pierre Henri Charles LIEBERT 29 juin 1846-  
RAIMBAULT 1865-  
Le Baron Charles LIEBERT 1865-  
Le Baron Charles LIEBERT mai 1871-  
Le Baron Charles LIEBERT 16 février 1874-  
Le Baron Charles LIEBERT 8 octobre 1876-  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
Nicole BRIANNE 1989-2001  
Philippe VASLIN 2001-(2014)  
- -  

Cfr : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  
- -  
MEUSNIER 1848 - 1875  
HÉNAULT 1875 - 1876  
- -  

Gervais RAGUENEAU, 1466.

Denis MERCEREOT, chanoine de Saint-Martin de Tours, 1570.

Pierre MESME, 1591.

Jehan PAILLARD, 1607.

Mathieu LANDEMAINE, 1667.

Louis DROUET, 1672.

Pierre FAREY, 1696.

Joseph BELLUET, nommé en 1704, décédé le 12 juin 1750, âgé de 71 ans.

Jean-Etienne LENOIR, nommé en juin 1750, mort le 16 mars 1777, âgé de 67 ans.

François TIGÉ, nommé au mois de mai 1777, décédé le 19 octobre 1780, âgé de 49 ans.

BIZET, 1780-1790.

FROGER 1790. En 1792, dans les registres d'état civil, il prend la qualification d'officier public.

BOUVARD, 1801.

MARCHAND, 1812.

DELAHAYE, 1839.

Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - - - -
Après-midi - - - - - - -
Commune.png

Mairie
Adresse : - ATHÉE-SUR-CHER

Tél : - Fax :

Courriel :

Site internet :

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr ()

Dépouillements des registres paroissiaux

Archives notariales

Patronymes

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Dictionnaire géographique, historique et biographique d’Indre & Loire et de l’ancienne province de Touraine Tome I à VI - J-X Carré de Busserolle - BNF Galicia.
  • Histoire de Touraine depuis la conquête des Gaules par les Romains jusqu’à l’année 1790 - J. L. Chalmel - Edition Fournier - BNF Galicia.
  • Armorial général de France T 1 et 2 - Charles d’Hozier - BNF Galicia.
  • Charte de l'Abbaye de Saint Julien de Tours du XIème au XIVème siècle - BNF Galicia.
  • Dictionnaire Historique et Héraldique de la Noblesse Française - D. de Mailhol - BNF Galicia.
  • Le Val de Loire, Patrimoine Mondiale - Fondation du patrimoine.
  • Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France - P. Anselme - BNF Galicia.
  • Société d’Histoire, Lettres Sciences & Arts de La Flèche, Les Annales Fléchoises et la Vallée du Loir, Revue historique, Archéologique Artistique et Littéraire, Janvier-décembre 1912.
  • Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze.
  • L'abbé C. Chevalier, Promenades en Touraine.
  • Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Etat de la France - 1752 - Comte de Boulainvilliers par T. Wood & S. Palmer à Londres, Tome 6.

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