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{{Tableau commune fr|nomcommune=Athée-sur-Cher  
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{{ Canton 37-03}} (Ancien canton)
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== {{Histoire de la commune}} ==
== {{Histoire de la commune}} ==
Athée est une commune connue dès le IX{{e}} siècle. Située sur la rive gauche du Cher, elle est la première de celles traversées autrefois par le canal gallo-romain qui conduisait à Tours les eaux des Grandes-Fontaines, de Fontenay (commune de Bléré). On y retrouve de nombreux tronçons de ce gigantesque travail.
Athée est une commune connue dès le IX{{e}} siècle. Située sur la rive gauche du Cher, elle est la première de celles traversées autrefois par le canal gallo-romain qui conduisait à [[37261 - Tours|Tours]] les eaux des Grandes-Fontaines, de Fontenay (commune de Bléré). On y retrouve de nombreux tronçons de ce gigantesque travail.


Au midi d'Athée, se trouve la tour féodale dénommée Tour du Brandon, seule ruine de l'ancien domaine des seigneurs du Brandon, et dont certains auteurs attribuent la construction à Foulques-Nerra, comte d'Anjou. Ce fief dépendait jadis du château de Montbazon.
Au midi d'Athée, se trouve la tour féodale dénommée Tour du Brandon, seule ruine de l'ancien domaine des seigneurs du Brandon, et dont certains auteurs attribuent la construction à Foulques-Nerra, comte d'Anjou. Ce fief dépendait jadis du château de Montbazon.


Le château de la Chesnaye est signalé dès le XV{{e}} siècle comme demeure des seigneurs de Chénaye-Athée; celui de Nitray remonte par sa construction au XVII{{e}} siècle.
Le château de la Chesnaye est signalé dès le {{XVème siècle}} comme demeure des seigneurs de Chénaye-Athée ; celui de Nitray remonte par sa construction au XVII{{e}} siècle.


Le clocher de l'église, est du XI{{e}} siècle, contemporain de celui du prieuré de Saint-Jean-du-Grais; le reste de l'église date des XV{{e}} et XVI{{e}} siècles.
Athée est la patrie du fameux Girard d'Athée (1150 - 1215), qui fut gouverneur du château de [[37072 - Chinon|Chinon]] pour le roi d'Angleterre. Pendant deux ans, de 1204 à 1206, il soutint un siège opiniâtre et sanglant dans celui de Loches, contre Philippe-Auguste, roi de France, qui s'empara enfin de la place et fit subir à Girard le châtiment réservé aux serfs révoltés. Le dernier seigneur d'Athée fut le chevalier Daëns, mort à Tours le 14 janvier 1826. La devise de Girard était « Volontaire, toujours de l'avant ».


Athée est la patrie du fameux Girard d'Athée, qui fut gouverneur du château de Chinon pour le roi d'Angleterre. Pendant deux ans, de 1204 à 1206, il soutint un siège opiniâtre et sanglant dans celui de Loches, contre Philippe-Auguste, roi de France, qui s'empara enfin de la place, et fit subir à Girard le châtiment réservé aux serfs révoltés. Le dernier seigneur d'Athée fut le chevalier Daëns, mort à Tours le 14 janvier 1826.
=== Héraldique ===
« D'argent à l'église du lieu de gueules ouverte et ajourée du champ, senestrée d'une tour ronde de tanné, ajourée du champ, au bouquet de neuf épis de blé, tigés et feuillés d'or brochant à senestre, le tout soutenu d'une jumelle ondée d'azur en pointe, au chef réduit d'argent soutenu d'une burelle de sinople sur laquelle sont posées trois ruches de tanné ».


Girard d'Athée (1150 - 1215)
=== Toponymie ===
'''Le nom de Athée-sur-Cher :'''
sa devise "Volontaire, toujours de l'avant


Les premières mentions du nom datent du X{{e}} siècle sous les formes « Athies » ou « Atheis ».
L’origine première du terme est « Attégia », la hutte, cabane, d’origine pré-gauloise. Il est composé du préverbe ad– et de tega « maison » (sur la racine teg- « couvrir », qui se trouve dans les langues néo-celtiques). D'où la forme du gentilé.
Athée signifie donc « Les Huttes ».
Le nom actuel : Athée-sur-Cher a été arrêté par décret en [[1920]].


=== Histoire administrative ===  
=== Histoire administrative ===  


* Département - 1801-.... :
* Département - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Indre-et-Loire
* Arrondissement - 1801-.... :  
* Arrondissement - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Tours
* Canton - 1801-.... :  
* Canton - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Bléré
* Commune - 1801-1920 : Athée --> 1920-{{CURRENTYEAR}} : Athée-sur-Cher


'''Résumé chronologique :'''<br>
'''Résumé chronologique :'''<br>
* 1801-.... :
* 1801-.... :


== {{Patrimoine}} ==
== {{Patrimoine}} ==
==== L’église Saint-Romain ====
==== L’église Saint-Romain ====
 
[[Fichier:37008 - Athée-sur-Cher_CPA_Eglise_Romain.jpg|thumb|left|280px|L'église autrefois<br>''CPA J.P. Mélinon'']]
Sa construction remonte au XII{{e}} siècle et reconstruite presque entièrement vers 1635 par Philippe Sallier, seigneur de Chênaie, le clocher est surmonté d’une flèche en pierre octogonale, les deux étages sont percés de fenêtres en plein cintre. La nef est couverte en charpente avec lambris.
[[Fichier:37008 - Athée-sur-Cher_Eglise_Romain.jpg|thumb|right|280px|Vue d'ensemble<br>''Photo J.P. Mélinon'']]
* Sa construction remonte au {{XIIème siècle}} pour la nef (avec solides contreforts), le clocher, la façade et le mur sud, et est donc contemporaine de celle du prieuré de Saint-Jean-du-Grais. L'église est reconstruite presque entièrement vers 1635 par Philippe Sallier, seigneur de Chênaie. Le clocher agrémenté d’une flèche en pierre octogonale, comporte deux étages avec fenêtres en plein cintre ; il a été restauré au XIX{{e}} siècle. La nef, couverte en charpente avec lambris, évoque plus ou moins une coque de navire.<br>
Au XVI{{e}} siècle une nef latérale et un cœur avec abside ont été juxtaposés. Le collatéral au nord est relié à la nef par trois arcades en tiers point. Des amorces d'ogives prouvent le projet inexécuté de voûter la nef et le bas-côté.
Au XVI{{e}} siècle une nef latérale est ajoutée au nord et reliée à la nef par trois arcades en tiers point. Des amorces d'ogives démontrent qu'il était projeté de voûter la nef et le bas-côté. À cette époque, l'édifice est également agrandi par une chapelle créant un pignon extérieur.<br>
 
Le chœur de deux travées, de style gothique flamboyant, se termine par une abside a trois pans, voûtée sur croisée d'ogives.  
La nef aboutit à un chœur de deux travées barlongues, voûtées d'ogives à moulures prismatiques. L'abside a cinq pans.
Les vitraux sont l'œuvre de Raoul LOBIN. Celui du sud représente saint Romain.
Le vitrail est de Raoul LOBIN.
* L'église Saint-Romain est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du 22 août 1949<ref>{{merimee|PA00097535|Fiche Mérimée}}</ref>.<br>
 
: Sur le mur de l’ancien presbytère est apposée une plaque commémorative de l’Abbé LACOUR déporté et mort à Buchenwald en 1944.
Sur le mur de l’ancien presbytère est apposée une plaque commémorative de l’Abbé LACOUR déporté et mort à Buchenwald en 1944.
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L’ensemble de la construction est inscrite aux Monuments Historiques, par arrêté du 22 août 1949.
37008 - Arhée-sur-Cher_Eglise_Romain_Chevet.JPG|<center>Chevet</center>
37008 - Athée-sur-Cher_Eglise_Romain_Chapelle.JPG|<center>Chapelle formant pignon</center>
37008 - Athée-sur-Cher_Eglise_Romain_Clocher.JPG|<center>Clocher et flèche</center>
37008 - Arhée-sur-Cher_Eglise_Romain_Baies_Clocher.JPG|<center>baies du clocher</center>
37008 - Athée-sur-Cher_Eglise_Romain_Verrière.JPG|<center>verrière</center>
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==== Le château de Nitray ====
==== Le château de Nitray ====


Il fut construit au XVI{{e}} siècle pour remplacer un autre château médiéval du XIII{{e}}. En 1517, Aimery Lopin, maître des requêtes à la cour de la reine Louise de Savoie, reconstruit le logis seigneurial.
C'est au {{XVIème siècle}} (aux environs de 1540, 1550) que commence sa construction, afin de remplacer un castel médiéval du XIII{{e}}. En 1517, Aimery Lopin, maître des requêtes à la cour de la reine Louise de Savoie, remanie le logis seigneurial.
 
L'architecte supposé est Philibert de L'Orme (1510-1570) : l'édifice est un des très rares témoins entièrement conservés de son œuvre, avec le Château Neuf de [[78551 - Saint-Germain-en-Laye|Saint-Germain-en-Laye]] mais aussi la galerie du château de [[37070 - Chenonceaux|Chenonceaux]] et le château d'Anet. Il était d'ailleurs un des architectes favoris du roi [[Henri II de France|Henri II]], l'un des premiers à concilier aisément arts français et italien.<br>
L'édifice fut certainement construit entre 1541 et 1545 ou 1548 à 1550.
Une des façades est atypique : les 2/3 de la partie gauche sont symétriques par rapport à la porte principale. Le tiers-droit, par contre, est dissymétrique et dénote par rapport aux deux autres tiers. Ce contraste produit un effet visuel d'agrandissement. L'équilibre général du château retrouve son harmonie grâce à l'utilisation du nombre d'or : multiplier par 1 618 la largeur pour obtenir la longueur.<br>
 
Le château se compose d'un bâtiment principal construit en tuffeau. Orienté est-ouest, il donne accès à un jardin côté est et à une cour d'honneur côté occidental. Ce corps de logis présente une architecture typiquement italienne, sans tour, ni échauguette. Quant aux lucarnes, elles témoignent de l'art du Val de Loire : frontons ornés de la coquille de Vénus, chère à Boticcelli, et des armoiries des propriétaires successifs.<br>
Son architecte probable est Philibert de L'Orme (1510-1570) : le château est un des très rares témoins encore entiers de son œuvre, une de ses œuvres la plus marquante étant le Château Neuf de Saint Germain en Laye mais aussi la galerie de Chenonceau et le château d'Anet. Il fut notamment l'architecte favori d'Henri II, l'un des premiers à allier avec aisance l’art français à l'art Italien.
La porte d'accès à la cour d'honneur comprend deux tours dont une faisait office de chapelle. Et au sud de cette cour se remarque un petit pavillon, daté du XV{{e}} siècle comme le bâtiment des communs qui délimite cette cour sur son côté occidental. Au nord-ouest se trouve un pigeonnier seigneurial ayant conservé en bon état son échelle tournante.
 
Une façade dite dissymétrique : les 2/3 de la partie de gauche sont symétriques de part et d'autre de la porte principale. Le tiers-droit est par contre dissymétrique et tranche avec les deux autres tiers. Ceci afin de révéler un contraste et un effet d'agrandissement du château visuellement. L'équilibre géométrique est établi grâce à la règle du nombre d'or : Multiplier par 1 618 la largeur pour obtenir la longueur.
 
Le château se compose d'un bâtiment principal orienté ouest-est. Du côté est, il donne côté jardin, du côté ouest sur la cour d'honneur. Ce corps de logis tranche fondamentalement par une architecture purement italienne, sans tours, ni échauguette ; l'appareil de pierre tout en tuffeau est remarquable.  
 
Quant aux lucarnes, elles symbolisent à elles seules tout un art indissociable de l'architecture du Val de Loire, les frontons sont ornés de la coquille de Boticcelli, dite aussi coquille de Vénus. Les armes des différents propriétaires figurent sur ces lucarnes en soubassement des coquilles.
 
Au sud de la cour d'honneur, un petit pavillon plus ancien daté du XV{{e}} siècle comme le bâtiment des communs qui limite la cour à l'ouest. La porte d'accès à cette cour est flanquée de deux tours dont celle du midi aménagée en chapelle.


Au nord-ouest un pigeonnier Seigneurial complète l'ensemble. À l'intérieur son échelle tournante est en excellent état.
==== Le château de la Chesnaye ====


==== Le château de la Chenaye ====
* L'édification du château de la Chesnaye s'est étalée du XVI{{e}} et XVII{{e}} siècle. Il se niche dans un vaste parc entouré de murs. Jeanne d'Arc y serait venue en [[1429]] avec sa troupe. Au XVI{{e}}, il était la propriété de la famille BOHIER, puis passa aux siècles suivants aux mains des familles HAMEL, SALLIER et DAEN. Au XIX{{e}} siècle, le château est acquis par André DESAIN de BOISLECOMPTE, puis par le Comte de ROCHE-AYMON, par M. et M{{me}} Pierre COLLINET et ensuite par M. Henri COLLINET. Au siècle suivant, c'est la famille LAMOTHE qui en devient propriétaire, avant d'en faire don à la Compagnie des filles de Charité, ayant pour projet de le tranformer en maison de retraite (encore existante à ce jour).
 
* Le château comporte des parties de style Renaissance : les deux ailes, les balcons, encorbellements des fenêtres, balustres, figures en relief. La statuette dominant la tour ronde de l'aile Est représente un troubadour. La façade occidentale ornée de fenêtres "en œil de bœuf" a été restaurée au XVII{{e}} siècle. De l'époque féodale, il subsiste deux tours aux toits en poivrière. Et une chapelle du XVI{{e}} a également laissé quelques vestiges, notamment son chevet avec fenêtre. Les historiens supposent qu'un souterrain reliait le château à la Tour du BRANDON, car un escalier demeure sous l'ancienne chapelle.  
Le château de la Chesnaye a été édifié au XVI{{e}} et XVII{{e}} siècle. Il est entouré d’un très vaste parc ceint de murs. Dans ses communs se trouve maintenant la Coopérative Agricole et Vinicole.
* La propriété était prospère avant 1914, employant nombre de domestiques, jardiniers, bûcherons se partageant les tâches. Des chasses à courre étaient organisées (chevreuils et biches vivent encore dans les bois entourant la propriété). Dans les communs a pris place désormais la Coopérative Agricole et Vinicole.
 
Au XVI{{e}}, il fût la propriété de la famille BOHIER. Au XVII{{e}} siècle et XVIII{{e}} siècle, les familles HAMEL, SALLIER et DAEN occupèrent respectivement ces lieux.
 
Au XIX{{e}} siècle, le château appartient à André DESAIN de BOISLECOMPTE, puis au Comte de ROCHE-AYMON, à M. et M{{me}} Pierre COLLINET et ensuite à M. Henri COLLINET.
Au XX{{e}} siècle, la famille LAMOTHE en devient la propriétaire, puis elle en fit don à la Compagnie des filles de Charité, pour faire une maison de retraite, existante encore à ce jour.
 
Le château comporte des parties de style renaissance notamment l'aile droite et l'aile gauche : balcons, encorbellements des fenêtres, balustres, figures en relief. Jeanne d'Arc serait passée au château en 1429 avec sa troupe. À noter que la statuette surplombant la tour ronde de l'extrémité Est, est celle d'un troubadour. La façade Ouest restaurée au XVII{{e}} siècle présente des fenêtres "en œil de bœuf". Il reste des vestiges d'une chapelle du XVI{{e}} qui a conservé sa fenêtre d'origine au chevet. De l'époque féodale, il reste une grosse tour et une petite tour à toits en poivrière.
 
On suppose qu'un souterrain aurait relié le château à la Tour du BRANDON, car un escalier subsiste sous l'ancienne chapelle. La propriété connut une période de prospérité avant 1914, de nombreux domestiques, jardiniers, bûcherons se partageaient les tâches. Des chasses à courre étaient organisées.
Des chevreuils et des biches vivent encore à ce jour dans les bois de la propriété.


==== La tour du Brandon ====
==== La tour du Brandon ====


Vestige d’une forteresse, c’est une haute tour cylindrique d’une hauteur de 19 mètres.
* Cette haute tour cylindrique, de 19 mètres autrefois, est le vestige d’une ancienne forteresse qui aurait été élevée au XII{{e}} siècle. Elle faisait partie d'une châtellenie, relevant du château de Montbazon à foi et hommage-lige, châtellenie qui englobait les paroisses d'Athée, de [[37263 - Truyes|Truyes]], de Cigogné et d'Azay-sur-Cher. Avec ses dépendances et ses fossés, sa surface avoisinait un demi hectare. Mis à mal lors de la Guerre de Cent Ans, le chemin de ronde avec créneaux et meurtrières n'a pas résisté ; quelques éléments du mur d’enceinte ont été repris dans un appareillage moderne.
 
* De cette forteresse il ne reste aujourd'hui qu'une tour haute de quatorze mètres environ et d'une circonférence de trente mètres. Au rez-de-chaussée, le diamètre intérieur atteint presque huit mètres et la muraille est épaisse de 2,30 mètres. Construite en pierre meulière et moellons, son appareillage est très régulier. Les bâtiments d'habitation anciens jouxtant la tour ont complètement disparu. Le site était défendu par de larges et profonds fossés ainsi que par une forte muraille existant encore en 1583 (aveu rendu le 25 juillet de cette année, par Louis de Rohan, seigneur de Montbazon). Un pont-levis et un porche voûté permettaient de pénétrer dans l'enceinte. Sous la forteresse s’étendent des souterrains voutés en plein cintre, auxquels on accède maintenant par des escaliers extérieurs ; certains sont devenus des caves à vins.
Au rez-de-chaussée, le diamètre intérieur approche les 8 mètres et la muraille une épaisseur de plus de 2,30 mètres. Elle semble avoir été édifiée au XII{{e}} siècle. Elle a été mise à mal lors de la Guerre de Cent Ans : le chemin de ronde avec ses créneaux et meurtrières a disparu ; le mur d’enceinte également, sauf quelques éléments repris dans une construction moderne.
* <u>Historique</u> :<br>
 
: L'aveu du 25 juillet 1583, dont nous venons de parler, nous apprend que la tour avait été « depuis longtemps ruinée en partie par les Anglais ». D'après Maan et d'autres auteurs, la tour du Brandon aurait été construite par Foulques-Nerra et elle aurait été destinée à communiquer, au moyen de feux allumés sur la plate-forme, avec les forteresses d'[[37003 - Amboise|Amboise]] et de Loches.
C'est une ancienne chatellenie qui relevait du château de Montbazon à foi et hommage- lige. Elle s'étendait dans les paroisses d'Athée, de Truyes, de Cigogné et d'Azay-sur-Cher, et était pourvue d'une importante forteresse qui occupait, avec ses dépendances et ses fossés, une surface d'un demi hectare. De cette forteresse il ne reste aujourd'hui qu'une tour haute de quatorze mètres environ et dont la circonférence est de trente mètres.
:- La première assertion parait s'accorder avec le caractère architectural de l'édifice. Cependant on pourrait objecter que les tours élevées par Foulques-Nerra étaient toutes de forme carrée, tandis que celle dont nous parlons est ronde.
 
:- Quant à la seconde assertion, elle est conforme sans doute à la coutume qui se pratiquait au Moyen Âge de faire des signaux par le feu, du haut des donjons, notamment pour avertir de l'approche de l'ennemi ; mais il serait peut-être téméraire d'affirmer que la tour avait été spécialement construite pour cet usage. Il n'existe, en effet, à notre connaissance du moins, aucun document pouvant être invoqué à l'appui de cette opinion.
L'épaisseur de la muraille est d'un mètre soixante centimètres. Elle est construite en pierre meulière et l'appareillage des moellons offre une très-grande régularité. Prés d'elle étaient des bâtiments d'habitation fort anciens et qui ont complètement disparu. Le tout était défendu par des fossés larges et profonds, et par une forte muraille qui existait encore en 1583, ainsi que le constate un aveu rendu le 25 juillet de cette année, par Louis de Rohan, seigneur de Montbazon. On pénétrait dans l'enceinte par un pont-levis, au bout duquel se trouvait un porche voûté.
 
L'aveu du 25 juillet 1583, dont nous venons de parler, nous apprend que la tour avait été « depuis longtemps ruinée en partie par les Anglais ».
D'après Maan et d'autres auteurs, la tour du Brandon aurait été construite par Foulques-Nerra et elle aurait été destinée à communiquer, au moyen de feux allumés sur la plate-forme, avec les forteresses d'Amboise et de Loches.
 
La première assertion parait s'accorder avec le caractère architectural de l'édifice. Cependant on pourrait objecter que les tours élevées par Foulques-Nerra étaient toutes de forme carrée, tandis que celle dont nous parlons est ronde.
 
Quant à la seconde assertion, elle est conforme sans doute à la coutume qui se pratiquait au Moyen Âge de faire des signaux par le feu, du haut des donjons, notamment pour avertir de l'approche de l'ennemi; mais il serait peut-être téméraire d'affirmer que la tour avait été spécialement construite pour cet usage. Il n'existe, en effet, à notre connaissance du moins, aucun document pouvant être invoqué à l'appui de cette opinion.
 
Sous la forteresse s’étendent des souterrains voutés en plein cintre, auxquels on accède maintenant par des escaliers extérieurs ; certains sont devenus des caves à vins.


==== La Magnanerie ====
==== La Magnanerie ====
 
[[Fichier:37008 - Athée-sur-Cher_Magnanerie_2.JPG|thumb|left|200px|''Photo J.P. Mélinon]]
Situé derrière l’église, ce bâtiment en forme de tour ronde, destiné à l’élevage des vers à soie, a vraisemblablement été édifié au XVI{{e}} siècle.
[[Fichier:37008 - Athée-sur-Cher_Magnanerie_1.JPG|thumb|right|200px|''Photo J.P. Mélinon]]
* Situé derrière l’église, ce bâtiment en forme de tour ronde pourrait faire penser à un ancien moulin, mais il s'agit d'une magnanerie, ouvrage destiné à l’élevage des vers à soie. Elle a certainement été élevée au XVI{{e}} siècle, sous le règne de [[Louis XI de France|Louis XI]] alors installé en Touraine, et qui souhaitait développer cet élevage en France afin de limiter les importations de soie, importations coûteuses car en provenance d’Italie. On décide donc de planter des mûriers blancs dans le secteur de Chinon à [[41 - Montrichard|Montrichard]];
En effet, Louis XI s’installe avec sa cour en Touraine dans la 2{{ème}} moitié du XV{{e}} siècle et en 1470 il décide de développer la production de soieries de Tours, pour limiter les importations coûteuses de soies venant notamment d’Italie.
* Cette magnanerie n'est pas la seule dans le secteur : il en existe une à  [[37015 - Azay-sur-Cher|Azay-sur-Cher]]. Les parois intérieures de ces tours sont creusées de multiples cavités où vont pouvoir se loger les chenilles du bombyx (papillon qui se nourrit des feuilles du murier).
 
{{clr}}
De Chinon à Montrichard on va donc planter des mûriers blancs et construire des magnaneries, comme celles d’Azay-sur-Cher et Athée-sur-Cher. La paroi intérieure de ces bâtiments est creusée de multiples alvéoles destinées à recevoir les chenilles d’un papillon, le bombyx, et les feuilles de mûrier dont elles ne nourrissent.


== {{Repères géographiques}} ==
== {{Repères géographiques}} ==
Athée est la commune qui occupe la plus vaste surface du plateau de Champeigne, située à 99 m d’altitude et à moins d’un kilomètre de la vallée du Cher.


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{{Modèle:Demographie Commune fr 40
{{Modèle:Demographie Commune fr 40
|An01=1793 |Hab01=-
|An01=1793 |Hab01=1 246
|An02=1800 |Hab02=-
|An02=1800 |Hab02=1 340
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|An26=1946 |Hab26=1 059
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|An27=1954 |Hab27=1 012
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|An28=1962 |Hab28=1 094
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|An29=1968 |Hab29=1 063
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|An30=1975 |Hab30=1 256
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|An31=1982 |Hab31=1 506
|An32=1990 |Hab32=-
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Cfr [http://www.recensement.insee.fr/RP99/rp99/c_affiche.affiche?nivgeo=C&codgeo=37008&produit=P_POPA&theme=ALL&typeprod=ALL&lang=FR INSEE] & [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=1559 Cassini]
Cf. : [http://cassini.ehess.fr/cassini/fr/html/fiche.php?select_resultat=1559 Cassini], INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/2123937?geo=COM-37008 2006, 2011] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3293086?geo=COM-37008 2015] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3681328?geo=COM-37008 2016].


== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==


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Cfr : [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=23638 MairesGenWeb]
Cf. : [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=23638 MairesGenWeb]
 
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==== Les notaires ====
==== Les notaires ====


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{{Notable-Fin}}


Gervais RAGUENEAU, 1466.
== Ressources généalogiques  ==
 
Denis MERCEREOT, chanoine de Saint-Martin de Tours, 1570.
 
Pierre MESME, 1591.
 
Jehan PAILLARD, 1607.
 
Mathieu LANDEMAINE, 1667.
 
Louis DROUET, 1672.
 
Pierre FAREY, 1696.
 
Joseph BELLUET, nommé en 1704, décédé le 12 juin 1750, âgé de 71 ans.


Jean-Etienne LENOIR, nommé en juin 1750, mort le 16 mars 1777, âgé de 67 ans.
==== Dépouillements d'archives ====


François TIGÉ, nommé au mois de mai 1777, décédé le 19 octobre 1780, âgé de 49 ans.
{{#geneanet_fonds: archives_releves|37008}}


BIZET, 1780-1790.
==== Documents numérisés ====


FROGER 1790. En 1792, dans les registres d'état civil, il prend la qualification d'officier public.
{{#geneanet_fonds: archives_images|37008}}


BOUVARD, 1801.
==== Cimetières====


MARCHAND, 1812.
{{#geneanet_fonds: cimetieres|37008}}


DELAHAYE, 1839.


== {{A savoir pour vos recherches généalogiques}} ==
== Informations pratiques  ==


==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====


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==== Dépouillements des registres paroissiaux ====
==== Associations d'histoire locale ====
 
==== Archives notariales ====
 
==== Patronymes ====
 
==== Remarques ====


== {{Bibliographie}} ==
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* Inventaire général du patrimoine culturel.
* Inventaire général du patrimoine culturel.
* Etat de la France - 1752 - Comte de Boulainvilliers par T. Wood & S. Palmer à Londres, Tome 6.
* Etat de la France - 1752 - Comte de Boulainvilliers par T. Wood & S. Palmer à Londres, Tome 6.
* Annuaires d'Indre et Loire 1888, 1895, 1905, 1914, 1939.
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== {{Voir aussi}} ==
== {{Voir aussi}} ==


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* [http://www.athee-sur-cher.com/ Site officiel de la commune]
* [http://www.athee-sur-cher.com/ Site officiel de la commune]
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Version du 9 septembre 2019 à 11:31

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Athée-sur-Cher
Blason Athée sur Cher - 37008.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 37 - Blason - Indre-et-Loire.png    Indre-et-Loire
Métropole
Canton Canton de Bléré (Canton 37 03)

Blason Bléré-37027.png   37-03   Bléré (Ancien canton)

Code INSEE 37008
Code postal 37270
Population 2668 habitants (2016)
Nom des habitants Athégiens & Athégiennes.
Superficie 3447 hectares
Densité 77.4 hab./km²
Altitude Mini: 49 m
Point culminant 104 m
Coordonnées
géographiques
47.321667° / 0.916389° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
37008 - Athée-sur-Cher carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Athée est une commune connue dès le IXe siècle. Située sur la rive gauche du Cher, elle est la première de celles traversées autrefois par le canal gallo-romain qui conduisait à Tours les eaux des Grandes-Fontaines, de Fontenay (commune de Bléré). On y retrouve de nombreux tronçons de ce gigantesque travail.

Au midi d'Athée, se trouve la tour féodale dénommée Tour du Brandon, seule ruine de l'ancien domaine des seigneurs du Brandon, et dont certains auteurs attribuent la construction à Foulques-Nerra, comte d'Anjou. Ce fief dépendait jadis du château de Montbazon.

Le château de la Chesnaye est signalé dès le XVe siècle comme demeure des seigneurs de Chénaye-Athée ; celui de Nitray remonte par sa construction au XVIIe siècle.

Athée est la patrie du fameux Girard d'Athée (1150 - 1215), qui fut gouverneur du château de Chinon pour le roi d'Angleterre. Pendant deux ans, de 1204 à 1206, il soutint un siège opiniâtre et sanglant dans celui de Loches, contre Philippe-Auguste, roi de France, qui s'empara enfin de la place et fit subir à Girard le châtiment réservé aux serfs révoltés. Le dernier seigneur d'Athée fut le chevalier Daëns, mort à Tours le 14 janvier 1826. La devise de Girard était « Volontaire, toujours de l'avant ».

Héraldique

« D'argent à l'église du lieu de gueules ouverte et ajourée du champ, senestrée d'une tour ronde de tanné, ajourée du champ, au bouquet de neuf épis de blé, tigés et feuillés d'or brochant à senestre, le tout soutenu d'une jumelle ondée d'azur en pointe, au chef réduit d'argent soutenu d'une burelle de sinople sur laquelle sont posées trois ruches de tanné ».

Toponymie

Le nom de Athée-sur-Cher :

Les premières mentions du nom datent du Xe siècle sous les formes « Athies » ou « Atheis ».

L’origine première du terme est « Attégia », la hutte, cabane, d’origine pré-gauloise. Il est composé du préverbe ad– et de tega « maison » (sur la racine teg- « couvrir », qui se trouve dans les langues néo-celtiques). D'où la forme du gentilé.

Athée signifie donc « Les Huttes ».

Le nom actuel : Athée-sur-Cher a été arrêté par décret en 1920.

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Indre-et-Loire
  • Arrondissement - 1801-2024 : Tours
  • Canton - 1801-2024 : Bléré
  • Commune - 1801-1920 : Athée --> 1920-2024 : Athée-sur-Cher

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

L’église Saint-Romain

L'église autrefois
CPA J.P. Mélinon
Vue d'ensemble
Photo J.P. Mélinon
  • Sa construction remonte au XIIe siècle pour la nef (avec solides contreforts), le clocher, la façade et le mur sud, et est donc contemporaine de celle du prieuré de Saint-Jean-du-Grais. L'église est reconstruite presque entièrement vers 1635 par Philippe Sallier, seigneur de Chênaie. Le clocher agrémenté d’une flèche en pierre octogonale, comporte deux étages avec fenêtres en plein cintre ; il a été restauré au XIXe siècle. La nef, couverte en charpente avec lambris, évoque plus ou moins une coque de navire.

Au XVIe siècle une nef latérale est ajoutée au nord et reliée à la nef par trois arcades en tiers point. Des amorces d'ogives démontrent qu'il était projeté de voûter la nef et le bas-côté. À cette époque, l'édifice est également agrandi par une chapelle créant un pignon extérieur.
Le chœur de deux travées, de style gothique flamboyant, se termine par une abside a trois pans, voûtée sur croisée d'ogives. Les vitraux sont l'œuvre de Raoul LOBIN. Celui du sud représente saint Romain.

  • L'église Saint-Romain est inscrite aux Monuments historiques par arrêté du 22 août 1949[1].
Sur le mur de l’ancien presbytère est apposée une plaque commémorative de l’Abbé LACOUR déporté et mort à Buchenwald en 1944.



Le château de Nitray

C'est au XVIe siècle (aux environs de 1540, 1550) que commence sa construction, afin de remplacer un castel médiéval du XIIIe. En 1517, Aimery Lopin, maître des requêtes à la cour de la reine Louise de Savoie, remanie le logis seigneurial. L'architecte supposé est Philibert de L'Orme (1510-1570) : l'édifice est un des très rares témoins entièrement conservés de son œuvre, avec le Château Neuf de Saint-Germain-en-Laye mais aussi la galerie du château de Chenonceaux et le château d'Anet. Il était d'ailleurs un des architectes favoris du roi Henri II, l'un des premiers à concilier aisément arts français et italien.
Une des façades est atypique : les 2/3 de la partie gauche sont symétriques par rapport à la porte principale. Le tiers-droit, par contre, est dissymétrique et dénote par rapport aux deux autres tiers. Ce contraste produit un effet visuel d'agrandissement. L'équilibre général du château retrouve son harmonie grâce à l'utilisation du nombre d'or : multiplier par 1 618 la largeur pour obtenir la longueur.
Le château se compose d'un bâtiment principal construit en tuffeau. Orienté est-ouest, il donne accès à un jardin côté est et à une cour d'honneur côté occidental. Ce corps de logis présente une architecture typiquement italienne, sans tour, ni échauguette. Quant aux lucarnes, elles témoignent de l'art du Val de Loire : frontons ornés de la coquille de Vénus, chère à Boticcelli, et des armoiries des propriétaires successifs.
La porte d'accès à la cour d'honneur comprend deux tours dont une faisait office de chapelle. Et au sud de cette cour se remarque un petit pavillon, daté du XVe siècle comme le bâtiment des communs qui délimite cette cour sur son côté occidental. Au nord-ouest se trouve un pigeonnier seigneurial ayant conservé en bon état son échelle tournante.

Le château de la Chesnaye

  • L'édification du château de la Chesnaye s'est étalée du XVIe et XVIIe siècle. Il se niche dans un vaste parc entouré de murs. Jeanne d'Arc y serait venue en 1429 avec sa troupe. Au XVIe, il était la propriété de la famille BOHIER, puis passa aux siècles suivants aux mains des familles HAMEL, SALLIER et DAEN. Au XIXe siècle, le château est acquis par André DESAIN de BOISLECOMPTE, puis par le Comte de ROCHE-AYMON, par M. et Mme Pierre COLLINET et ensuite par M. Henri COLLINET. Au siècle suivant, c'est la famille LAMOTHE qui en devient propriétaire, avant d'en faire don à la Compagnie des filles de Charité, ayant pour projet de le tranformer en maison de retraite (encore existante à ce jour).
  • Le château comporte des parties de style Renaissance : les deux ailes, les balcons, encorbellements des fenêtres, balustres, figures en relief. La statuette dominant la tour ronde de l'aile Est représente un troubadour. La façade occidentale ornée de fenêtres "en œil de bœuf" a été restaurée au XVIIe siècle. De l'époque féodale, il subsiste deux tours aux toits en poivrière. Et une chapelle du XVIe a également laissé quelques vestiges, notamment son chevet avec fenêtre. Les historiens supposent qu'un souterrain reliait le château à la Tour du BRANDON, car un escalier demeure sous l'ancienne chapelle.
  • La propriété était prospère avant 1914, employant nombre de domestiques, jardiniers, bûcherons se partageant les tâches. Des chasses à courre étaient organisées (chevreuils et biches vivent encore dans les bois entourant la propriété). Dans les communs a pris place désormais la Coopérative Agricole et Vinicole.

La tour du Brandon

  • Cette haute tour cylindrique, de 19 mètres autrefois, est le vestige d’une ancienne forteresse qui aurait été élevée au XIIe siècle. Elle faisait partie d'une châtellenie, relevant du château de Montbazon à foi et hommage-lige, châtellenie qui englobait les paroisses d'Athée, de Truyes, de Cigogné et d'Azay-sur-Cher. Avec ses dépendances et ses fossés, sa surface avoisinait un demi hectare. Mis à mal lors de la Guerre de Cent Ans, le chemin de ronde avec créneaux et meurtrières n'a pas résisté ; quelques éléments du mur d’enceinte ont été repris dans un appareillage moderne.
  • De cette forteresse il ne reste aujourd'hui qu'une tour haute de quatorze mètres environ et d'une circonférence de trente mètres. Au rez-de-chaussée, le diamètre intérieur atteint presque huit mètres et la muraille est épaisse de 2,30 mètres. Construite en pierre meulière et moellons, son appareillage est très régulier. Les bâtiments d'habitation anciens jouxtant la tour ont complètement disparu. Le site était défendu par de larges et profonds fossés ainsi que par une forte muraille existant encore en 1583 (aveu rendu le 25 juillet de cette année, par Louis de Rohan, seigneur de Montbazon). Un pont-levis et un porche voûté permettaient de pénétrer dans l'enceinte. Sous la forteresse s’étendent des souterrains voutés en plein cintre, auxquels on accède maintenant par des escaliers extérieurs ; certains sont devenus des caves à vins.
  • Historique :
L'aveu du 25 juillet 1583, dont nous venons de parler, nous apprend que la tour avait été « depuis longtemps ruinée en partie par les Anglais ». D'après Maan et d'autres auteurs, la tour du Brandon aurait été construite par Foulques-Nerra et elle aurait été destinée à communiquer, au moyen de feux allumés sur la plate-forme, avec les forteresses d'Amboise et de Loches.
- La première assertion parait s'accorder avec le caractère architectural de l'édifice. Cependant on pourrait objecter que les tours élevées par Foulques-Nerra étaient toutes de forme carrée, tandis que celle dont nous parlons est ronde.
- Quant à la seconde assertion, elle est conforme sans doute à la coutume qui se pratiquait au Moyen Âge de faire des signaux par le feu, du haut des donjons, notamment pour avertir de l'approche de l'ennemi ; mais il serait peut-être téméraire d'affirmer que la tour avait été spécialement construite pour cet usage. Il n'existe, en effet, à notre connaissance du moins, aucun document pouvant être invoqué à l'appui de cette opinion.

La Magnanerie

Photo J.P. Mélinon
Photo J.P. Mélinon
  • Situé derrière l’église, ce bâtiment en forme de tour ronde pourrait faire penser à un ancien moulin, mais il s'agit d'une magnanerie, ouvrage destiné à l’élevage des vers à soie. Elle a certainement été élevée au XVIe siècle, sous le règne de Louis XI alors installé en Touraine, et qui souhaitait développer cet élevage en France afin de limiter les importations de soie, importations coûteuses car en provenance d’Italie. On décide donc de planter des mûriers blancs dans le secteur de Chinon à Montrichard;
  • Cette magnanerie n'est pas la seule dans le secteur : il en existe une à Azay-sur-Cher. Les parois intérieures de ces tours sont creusées de multiples cavités où vont pouvoir se loger les chenilles du bombyx (papillon qui se nourrit des feuilles du murier).


Repère géographique.png Repères géographiques

Athée est la commune qui occupe la plus vaste surface du plateau de Champeigne, située à 99 m d’altitude et à moins d’un kilomètre de la vallée du Cher.


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 1 246 1 340 1 214 1 239 1 304 1 381 1 356 1 492 1 373 1 402
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 455 1 441 1 373 1 342 1 377 1 367 1 327 1 249 1 157 1 148
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 145 1 066 1 044 1 011 1 013 1 059 1 012 1 094 1 063 1 256
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 1 506 1 819 2 019 2 313 2 562 2 668 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
François AVENET 1792 -  
BOIRON 1801 -  
Lucien-François DAEN 29 décembre 1807 -  
Lucien-François DAEN 14 décembre 1812 -  
Lucien-François DAEN 1er août 1821 -  
Le Baron LIEBERT 23 janvier 1826 -  
SERRAULT 1832-  
SERRAULT 20 octobre 1834 -  
le Comte de La ROCHE-AYMON 8 juin 1837 -  
Le Baron Pierre Henri Charles LIEBERT 1840 -  
Le Baron Pierre Henri Charles LIEBERT 29 juin 1846 -  
RAIMBAULT 1865-  
Le Baron Charles LIEBERT 1865 -  
Le Baron Charles LIEBERT mai 1871 -  
Le Baron Charles LIEBERT 16 février 1874 -  
Le Baron Charles LIEBERT 8 octobre 1876 -  
- -  
Molineau DOUSSARD 1879-1881  
François RAIMBAULT 1881-1896  
Sylvain LUNAIS AMIRAULT 1896-1919  
Henri ROGUET 1919-1929  
Raoul BERNARDI 1929-1942  
Rémy POITEVIN 1942-1944  
Jean LANDRÉ 1944-1947  
René BESSÉ 1947-1983  
Louis VIGIER 1983-1989  
Nicole BRIANNE 1989 - 2001  
Philippe VASLIN 2001 - 2014  
Jean-Jacques MARTIN 2014 - (2020)  
- -  

Cf. : MairesGenWeb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
RENARD 1888  
Gaston ALLARD 1895-1914  
CORBIN 1939  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
Gervais RAGUENEAU 1466  
Denis MERCEREOT 1570 chanoine de Saint-Martin de Tours  
Denis MERCEREOT -  
Pierre MESME 1591  
Jehan PAILLARD 1607  
Mathieu LANDEMAINE 1667  
Louis DROUET 1672  
Pierre FAREY 1696  
Joseph BELLUET - nommé en 1704, décédé le 12 juin 1750, âgé de 71 ans  
Jean-Etienne LENOIR - nommé en juin 1750, mort le 16 mars 1777, âgé de 67 ans  
François TIGÉ - nommé au mois de mai 1777, décédé le 19 octobre 1780, âgé de 49 ans  
BIZET 1780-1790  
FROGER 1790 En 1792, dans les registres d'état civil, il prend la qualification d'officier public.  
BOUVARD 1801  
MARCHAND 1812  
DELAHAYE 1839  
MEUSNIER 1848 - 1875  
HÉNAULT 1875 - 1876  
- -  
Abbé LACOUR 30 août 1935 - Né à Plombières en 1883. Ordonné prêtre en 1909. Aumônier militaire pendant la Grande guerre. Auparavant curé à Perrusson et Véretz. Déporté et décédé à Buchenwald en 1944. Une plaque en son honneur est apposée sur l'église.  
- -  

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés


Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 9h00-12h30 9h00-12h30 9h00-12h30 9h00-12h30 9h00-12h30 Fermé Fermé
Après-midi 14h00-17h30 14h00-18h30 14h00-17h30 Fermé 14h00-16h30 Fermé Fermé
Commune.png

Mairie
Adresse : 9 chemin des Dames - 37270 ATHÉE-SUR-CHER

Tél : 02 47 50 68 09 - Fax : 02 47 50 20 67

Courriel : [email protected]

Site internet : http://www.athee-sur-cher.com

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.athee-sur-cher.com ()

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Dictionnaire géographique, historique et biographique d’Indre & Loire et de l’ancienne province de Touraine Tome I à VI - J-X Carré de Busserolle - BNF Galicia.
  • Histoire de Touraine depuis la conquête des Gaules par les Romains jusqu’à l’année 1790 - J. L. Chalmel - Edition Fournier - BNF Galicia.
  • Armorial général de France T 1 et 2 - Charles d’Hozier - BNF Galicia.
  • Charte de l'Abbaye de Saint Julien de Tours du XIème au XIVème siècle - BNF Galicia.
  • Dictionnaire Historique et Héraldique de la Noblesse Française - D. de Mailhol - BNF Galicia.
  • Le Val de Loire, Patrimoine Mondiale - Fondation du patrimoine.
  • Histoire généalogique et chronologique de la Maison Royale de France - P. Anselme - BNF Galicia.
  • Société d’Histoire, Lettres Sciences & Arts de La Flèche, Les Annales Fléchoises et la Vallée du Loir, Revue historique, Archéologique Artistique et Littéraire, Janvier-décembre 1912.
  • Bulletin de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze.
  • L'abbé C. Chevalier, Promenades en Touraine.
  • Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Etat de la France - 1752 - Comte de Boulainvilliers par T. Wood & S. Palmer à Londres, Tome 6.
  • Annuaires d'Indre et Loire 1888, 1895, 1905, 1914, 1939.


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