29102 - Landeleau
Landeleau | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Finistère |
Métropole | |
Canton | 29-07 Carhaix-Plouguer
29-09 Châteauneuf-du-Faou (Ancien canton) |
Code INSEE | 29102 |
Code postal | 29530 |
Population | 937 habitants (2017) |
Nom des habitants | Landeleausiens, Landeleausiennes |
Superficie | 3 041 hectares |
Densité | 30.81 hab./km² |
Altitude | Mini : 51 m |
Point culminant | 183 m |
Coordonnées géographiques |
48.228055° / -3.728611° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Des extraits du livre "Landeleau, une paroisse du Poher des origines à nos jours" par l'Association bretonnante Kan an Douar de Landeleau développent avec précision sur le site officiel de la commune l'histoire très ancienne du lieu.
Landeleau fut habité dès le deuxième millénaire avant J.-C. Plusieurs découvertes préhistoriques en font foi. La plus importante est celle du camp fortifié de Penfoul et son cimetière utilisé par des populations préceltiques, puis par les Celtes, à partir du IVe siècle avant J.-C. : ces deux groupes humains ayant donné le peuple des Osismes qui continua à vivre suivant ses traditions pendant l'occupation romaine, sans avoir été vraiment romanisé. Dispersés en petites communautés rurales, ils cultivaient des céréales et élevaient du bétail.
Depuis les fouilles de 1980 au village de Penfoul, nous avons plus de détails concernant ces populations armoricaines préceltiques et celtiques qui toutes ont contribué aux origines de la population actuelle.
Toponymie
Landeleau a une origine religieuse : le mot celte "lan" signifie "lieu consacré à un saint", "ermitage".
Cette forme d'établissement fréquente en Pays de Galles a succédé de peu, dans le temps, aux paroisses proprement dites, les "plous". Au terme "lan" est adjoint le nom d'un saint que l'on considère comme le fondateur de l'ermitage.
Selon Roger Frey (voir son site : infobretagne.com), Théleau ou Thelo, ou Telian, désignerait un ancien évêque gallois de Llandaf (VIe siècle). Saint Théleau est le successeur de saint Dubrice, premier évêque de Landaff, au pays de Galles.
On rencontre les appellations suivantes : Landeleou (en 1267), Landeleu (en 1270), Lanteleau (en 1368), Landeleau (en 1448).
L'association Kan an Douar, suivie par la commune de Landeleau, précise que Saint Théleau est l'un des nombreux saints celtes jamais reconnus officiellement par Rome, moines itinérants venus du Pays de Galles ou d'Irlande.
En ces religieux, on peut voir aussi des chefs de clans issus des grandes familles bretonnes émigrées en Armorique. Les récits de leurs "vies" écrits dans les abbayes entre le VIIe et le XIIIe siècle comptent parmi les rares documents que nous possédons pour essayer de comprendre cette période obscure entre les invasions barbares et l'époque féodale. Là se mêlent étroitement l'histoire et la légende : deux "vies" de Saint Théleau nous sont parvenues.
Une écrite en latin au XIIe siècle, c'est le "livre de Liandaf", l'un des quatre principaux évêchés du Pays de Galles, actuellement dans la banlieue de Cardiff, et une autre écrite en français au début du XIVe siècle et traduite du latin.
Vie de saint Théleau
Selon Kan an Douar, saint Théleau (orthographié aussi Telo, Theliau, Thelyan, latinisé en Telianus) aurait vécu au VIe siècle ; appartenant à une grande famille galloise, il aurait dirigé un monastère et même l'évêché de Liandaf. Au retour d'un voyage à Jérusalem, il aurait quitté le Pays de Galles avec les siens, chassés par la peste, pour rejoindre St Samson, son ami d'enfance, à Dol, puis son beau-frère Budic en Cornouaille. C'est ainsi qu'il vint sur les bords de l'Aulne. Son existence est attestée par la toponymie: vingt cinq lieux portent son nom en Galles et huit en Bretagne entre Dol et la Cornouaille. Il serait resté là sept ans et sept mois avant de repartir en son pays d'origine où il mourut entre 560 et 580.
La légende
Le récit précédent, très vraisemblable, atteste l'existence du personnage historique mais il est accompagné dans les deux textes de nombreuses histoires allégoriques et de la description de miracles.
Landeleau s’est développé près d’un passage à gué sur la voie romaine de Carhaix à Châteaulin. Landeleau est un démembrement de la paroisse de Plonévez-du-Faou (Plounévez-du-Faou), qui elle même a été créée au détriment de la paroisse de Plouyé.
Paroisse détachée du Poher primitif, Landeleau possédait jadis une juridiction ducale rattachée en 1564 à celle de Carhaix. La paroisse de Landeleau dépendait autrefois de l'évêché de Cornouaille.
La maison principale de Landeleau était jadis le château de Châteaugal. Ce fief passe en 1312 à la famille de Kermellec qui en prend les armes sans changer de nom, et en 1443 à la famille du Chastel de Mezle.
Héraldique
Histoire administrative
- Département - 1801-2024 : Finistère
- Arrondissement - 1801-2024 : Châteaulin
- Canton - 1801-2015 : Châteauneuf-du-Faou-->2015-2024 : Carhaix-Plouguer
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Thélo ou Saint-Théleau
L'église Saint-Thélo ou Saint-Théleau (1719-1897).
Cette église remplace l'ancienne église datée de 1540. Construite en 1896 sur les plans de M. Le Guérannic (sa première pierre est posée le 24 février 1896) , elle est consacrée par Mgr Valleau, évêque de Quimper et de Léon, le 16 novembre 1897. Elle comprend une nef avec bas-côtés de six travées, terminée par un chevet plat : le clocher est semi-encastré. Le clocher de l'église, qui date de 1719 (exécuté sur les plans de l'architecte Favennec de Pleyben), est restauré en 1886. La cloche porte l'inscription "Faite en l'an 1619".
L'édifice se compose d'un transept et d'une nef avec deux bas-côtés dont elle est séparée par six arcades que soutiennent des piliers sans chapiteaux. Le mobilier sort des ateliers de M. Derrien, de Saint-Pol-de-Léon. Il s'agit d'une étape de la Troménie, "Tro ar Relegou" : point culminant de saint Théleau ou Thélo, consistant en une procession marquée d'étapes, sur un parcours long de 18 km, s'effectuant dans le sens du soleil. Se trouvent encastrées dans les murs du nouvel édifice, trois pierres armoriées : l'une porte les armes de Châteaugal, et les deux autres les armes du Chastel et de familles alliées (ses pierres viennent du mausolée de François du Chastel, seigneur de Châteaugal, qui existait dans l'ancienne église paroissiale et qui fut détruit sous la Révolution). L'église abrite les statues anciennes de saint Théleau (sur son cerf), saint Roch et saint Jean-Baptiste. On y trouvait autrefois, dans le cimetière, un oratoire et une chapelle dédiée à Saint-Maudez. Le reliquaire date du XVIe siècle.
- Le sarcophage de Saint Thélo
Actuellement devant le porche de l’église paroissiale. De l’époque gallo-romaine, il nous reste un bloc de granit blanc de Locuon qui a servi de pièce d’architrave pour un temple romain.
Au haut Moyen Âge, lorsque des moines ont fondé la future paroisse de Landeleau, la pierre a été creusée pour la transformer en sarcophage. La tradition le désigne sous le nom de "Gwele sant telo", le lit de saint Thelo. On dit que le saint homme y couchait en pénitence. Ce sarcophage fut longtemps l’objet d’une grande vénération. Saint Yves Hélory, le plus grand saint de Bretagne, y coucha lui-même une nuit lors de son passage à Landeleau en 1303, fait rapporté dans les actes de son procès de canonisation.
D’autres pierres en granit blanc de Locuon, provenant probablement du même monument antique, ont été remployées dans les murs de l’église.
Chapelle Saint-Laurent du Pénity
La chapelle Saint-Laurent du Pénity (XVI-XVIIe siècle).
Restaurée en 1942. Elle est la seule chapelle encore debout sur les 7 chapelles que possédait Landeleau. Il s'agit d'un édifice de plan rectangulaire. En ruines au début du XXe siècle, elle a été restaurée en 1942 par l'abbé Jaffres sur les plans de M. Coignet, architecte à Carhaix. Elle abrite les statues de saint Laurent, saint Roch, saint Yves, saint François d'Assise, une pietà et trois Vierges-Mères.
Ancienne chapelle Saint-Maudez
Située jadis au cimetière et détruite au XIXe siècle. Elle menaçait déjà ruines en 1748.
Ancienne petite chapelle de Saint-Roch
Située jadis près de Chateaugal et disparue en 1926. La statue de saint Roch se trouve aujourd'hui à l'église paroissiale de Landeleau.
Ancienne chapelle de la Trinité
L'ancienne chapelle de la Trinité (XVIe siècle).
Située jadis à Lansignac et détruite en 1926. Elle possédait un clocher à dôme de 1685. Il ne subsiste que le calvaire.
Calvaire de Lanzignac
Le calvaire de Lanzignac (1538). Daté de 1538, ce calvaire incomplet est le seul vestige de la chapelle de la Trinité.
Sur le croisillon, deux anges recueillent le sang du Christ dans un calice. Saint Jean et la Vierge Marie encadrent le crucifié. Au revers, sainte Véronique montre le visage du Christ sur le Saint-Suaire. La statue de la Vierge a été refaite en 2002. En contrebas de ce site champêtre, la fontaine et son lavoir sont en cours de réfection.
Ancienne chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle
Située jadis à Lannach et disparue vers 1928.
Ancienne chapelle Saint-Jean
Aujourd'hui disparue
Oratoire Saint-Théleau
Situé jadis dans le cimetière et aujourd'hui détruit. Il s'agissait d'un petit édicule renfermant le sarcophage de saint Théleau qui subsiste. Ce sarcophage, situé aujourd'hui place de l’église (époque gallo-romaine), est, semble-t-il, le lit de saint Théleau. Ce sarcophage se trouvait jadis dans le petit oratoire daté de 1684 (encore visible avant 1886) situé dans le cimetière de Landeleau et désigné dans le pays sous la dénomination "d'Ermitage de saint Théleau". L'édifice primitif devait dater du IXe ou XIe siècle.
Calvaire de Penity-Saint-Laurent
Le calvaire de Penity-Saint-Laurent (Moyen Âge).
- D'autres croix ou vestiges de croix : Cleuziou (Moyen Âge), la croix de l'église (vers 1920), la croix du cimetière de Landeleau (1881), la Croix-Rouge (XIXe siècle), Lannac'h, Penfoul (1940), Trois-Croix (vers 1950).
Fontaine Saint-Théleau
La fontaine Saint-Théleau, située près de l'église.
Ancien presbytère
L’ancien presbytère (XV-XVIIe siècle).
Ce petit manoir du XVe - "Presbital Kozh" - se nommait aussi selon la tradition orale "Maner Keryann". Il devait appartenir aux seigneurs de La Villeneuve dont l'un s'appelait Jehan (entre 1426 et 1526) d'où sans doute cette appellation.
Une déclaration de bien de la paroisse datant de 1680 précise que "la maison presbytériale sert à cet effet de mémoire d'homme". Dans les comptes de fabriques du 26 juin 1639, Jean Floc'h fait mention d'un titre ancien (14..?) comme quoi le recteur aurait payé une rente au seigneur de La Villeneuve.
C'est probablement au cours du XVIe siècle que le manoir devint la propriété du chapitre de Kemper (évêché)
Son architecture est tout à fait conforme à l'architecture des manoirs Bretons du XVe-XVIe siècles.
En 1796, le "Presbital Kozh" et ses dépendances sont vendues au titre des biens nationaux, à André Galochard, marchand de bien.
Les recteurs successifs se plaignent de la vétusté et de l¹inconfort du bâtiment. En 1846, la commune décide de la construction d'un nouveau presbytère, les travaux sont terminés en 1850. En 1864, le "Presbital Kozh" est acheté par la famille Jaffré (Landeleau, Spezet).
François Jaffré continua à en louer une partie, qui devint mairie et école. Les lois de Jules Ferry votées en 1881 et 1882 rendaient l'école obligatoire laïque et gratuite. Le 10 décembre 1882, les deux chambre du 1er étage furent louées au sieur Jaffré par bail, pour héberger l'école et la mairie.
La nouvelle école fut achevée en 1894 et le Presbital Kozh eut une autre vocation, la ferme.
En 1950, les fermiers propriétaires, François Le Bloas et Marie Jeanne Jaffré prennent leur retraite et pendant 30 ans le bâtiment est abandonné. Il continue à se dégrader et se couvre de lierre, une partie de la toiture s'effondre ...
Acheté en 1984 par une SCI de militants bretonnants, il est mis à la disposition de "Kan an Douar" pour sa restauration, et retrouve à nouveau vie.
Le "Presbital Kozh" ayant trouvé sa voie, il commença à rapporter un peu d'argent permettant la restauration des annexes. C'est ainsi qu'une ancienne crèche délabrée devint le bureau et l'accueil. Le bâtiment du fournil a été entièrement reconstruit. Un atelier pédagogique, tourné vers le pain et les crêpes est en cours d'installation. Le four lui-même a été réhabilité. Au 1er étage une salle d'exposition a été aménagée.
Manoir de Kastell-Coall ou Châteaugal
Le manoir de Kastell-Coall ou Châteaugal (XVI-XVIIIe siècle), restauré au XXe siècle et érigé à l’emplacement de l’ancien manoir de Kastell-Gall. On y trouvait autrefois une chapelle privée dédiée à Saint-Jean. Propriété, au XIVe siècle, de Jean de Kermellec (seigneur de Château-Gall), puis de Henri Du Chastel (seigneur de Mezle) et du marquis de Rosily-Méros (juste avant la Révolution).
- Les vestiges (douves, puits, ...) du manoir fortifié de Kastell-Grannec (XV-XVIe siècle). Ce manoir appartient, au XVe siècle, au seigneur de La Marche. Il est reconstruit, au XVIe siècle, par Guillaume de Coatnezre. Il sera détruit en 1594.
- La maison située rue saint Théo (XVIIIe siècle), restaurée au XIXe siècle.
- 7 moulins dont le moulin à eau de Kerviou, Milin-Coz, Argoff, de Glédic, de Lerrant (pour la fabrication du papier), …
À signaler aussi :
- Plusieurs tumuli près de Ti-Rou et de Kerbizien (âge de bronze)
- Un camp fortifié (de l’âge du fer) et une nécropole d’urnes funéraires à Penfoul
- Le dolmen de Lanloch-Menglaz (âge de bronze)
- La stèle située place de la Mairie (500 ans avant Jésus-Christ)
- La stèle de Penfoul (500 ans avant Jésus-Christ)
Source : Roger FREY infobretagne.com et Kan an Douar
Repères géographiques
Landeleau est situé en plein centre de la Bretagne occidentale, à peu près à la même distance de la côte Nord et de la côte Sud. Son territoire fait partie du bassin de Châteaulin entre les monts d'Arrée et les montagnes Noires où coule l'Aulne qui borde la commune à l'Est et au Sud.
Dans la région appelée Massif armoricain, ce bassin a un sous-sol de terrains primaires tendres, les schistes d'époque carbonifère, ce qui explique la présence d'exploitations ardoisières non loin de la commune. L'altération de ces roches donne des sols lourds d'argile jaune ou brune, glaise compacte qui colle aux instruments aratoires. L'été, elle a tendance à se crevasser, à se dessécher et perd vite son eau.
Le relief de ce bassin, loin d'être plat, est formé de collines relativement élevées, des mamelons arrondis qu'on appelle des "Menez". On passe ainsi de 76 m d'altitude au Stang à 100 m au bourg ; à 130 m au Cleuziou et à Lanzignac ; 156 m à Kéravel et 160 m au Grannec. De même, de 75 m à Pénity St Laurent, 137 m au village "la Montagne" et 107 m à Lannach.
L'Aulne s'encaisse assez profondément en de grands méandres dans les schistes, donnant des versants raides : ainsi la forte dénivellation de 50 m environ au sud de Francen et Kervoen pour rejoindre le sentier pittoresque longeant la rive concave de la rivière.
Quant au climat, il est évidemment "breton" par excellence, comportant une forte pluviosité de 1 000 à 1 500 mm répartie au cours de l'année. Les grands froids ne durent guère, non plus que les grandes chaleurs. La douceur et l'humidité dominent.
Source : Information de la commune et Kan an Douar
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 1 006 | 841 | 893 | 1 184 | 1 203 | 1 206 | 1 211 | 1 180 | 1 229 | 1 214 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 084 | 1 227 | 1 192 | 1 281 | 1 372 | 1 426 | 1 510 | 1 625 | 1 604 | 1 758 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 950 | 2 016 | 1 982 | 1 842 | 1 686 | 1 421 | 1 357 | 1 323 | 1 250 | 1 148 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 088 | 1 028 | 1 042 | 1 047 | 1 004 | 926 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2015 & 2016 & 2017
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Joseph LE MOAL | 1919 - 1935 | |
Guillaume HOURMANT | 1945 | |
Jean THELANT | 1947 - 1969 | |
Joël COM | 1971 - 2001 | |
Catherine LE BRAS | 2001 - 2008 | |
Michel SALAÜN | 03/2008 - 2020 | |
Yvon COQUIL | 2020 - (2026) |
Cf. : MairesGenWeb & Archives Finistère
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Autres personnalités
François du CHASTEL, marquis de Mesle, seigneur de Châteaugal et de Landeleau (mort en 1590), est le fils d'Antoine du Chastel et de Marie Le Scaff.
François du Chastel, épousa d'abord Marie de Keroulaz ou Keroulas (en 1565), puis Catherine de Quélen, veuve d'Yves de Guer, seigneur de la Porteneuve, et enfin Anne de Kerouzéré, dame de Kerleau. Son petit-fils Claude, marquis du Chastel, de la Garnache, de Goulaine et de Mezle, comte de Beauvoir-sur-Mer et de Saint-Nazaire, baron de Gouarlot, seigneur de Châteaugal, Rosquijeau, Landrévrésech, Quelennec, Kergoët, Glomel, le Grannec, la Marche, Kerminihy et Bodriec, mourut sans postérité.
Il avait épousé, en 1639, Sainte Budes de Blanchelande, laquelle obtint annulation de son mariage, pour impuissance de son mari, en 1646. Il se maria cependant, dès 1647, à Yolande de Goulaine, dont l'union fut également stérile.
Plaisanté sur son infirmité par le marquis de Carman, il tua celui-ci en duel en 1652.
Source : Roger FREY infobretagne.com
Monument aux morts
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945 / 1946-1954 / 1952-1962
- Article détaillé : Consulter la liste ...
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
- État civil (1835-1835)
- État civil (1832-1832)
- État civil (1875-1875)
- État civil (1855-1855)
- État civil (1797-1797)
- État civil (1876-1876)
- État civil (1923-1923)
- État civil (1916-1916)
- État civil (1887-1887)
- État civil (1811-1811)
- État civil (1856-1856)
- État civil (1819-1819)
- État civil (1935-1935)
- État civil (1908-1908)
- État civil (1894-1894)
- État civil (1933-1933)
- État civil (1878-1878)
- État civil (1882-1882)
- État civil (1861-1861)
- État civil (1849-1849)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | - |
Après-midi | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | 13 h 30 - 17 h | - | - |
Mairie |
Adresse : 3, place de la Mairie - 29530 LANDELEAU
Tél : 02 98 93 82 16 - Fax : Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Avril 2018) |
Associations d'histoire locale
Landeleau étape sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle
En septembre 1987, le conseil de l'Europe a déclaré les chemins de Saint-Jacques de Compostelle premier itinéraire culturel Européen.
Le chemin de Saint-Pol-de-Léon comme au Moyen Âge passe par Landeleau et permettra à de nombreux jacquets de rejoindre le tombeau de l'apôtre dans la lointaine Galice.
Landeleau fait d'ores et déjà partie de ce premier itinéraire culturel de l'Europe et la voie sacrée de Charlemagne recommence à vivre en Finistère.
Bibliographie
- La Troménie de Landeleau ou le Tro ar Relegoù de Joël Hascoët, éditions Kan an Douar, 2002, 310 pages.
- Maitrise d'ethnologie par Joël Hascoët, en 2002. La première étude exhaustive sur la Troménie de Landeleau; Un document de 200 pages, avec des centaines de photos et une masse de documents sortis des tiroirs des landeleausiens pour ce travail de 2 années.
- Landeleau, une paroisse du Poher des origines à nos jours
- Cette monographie très complète sur Landeleau est le fruit du travail collectif des membres de l'association culturelle Kan an Douar qui a restauré le manoir du presbital kozh. Bien documentée, la plaquette est agrémentée de nombreuses illustrations, photos, dessins, plans. Coédition Keltia Graphic/Kan an Douar. 1988.114 pages 12,20 €
- Le vieux presbytère de Landeleau, au fil de l'histoire, 10,70 €
- Marie Le Bec, chronique de Menez Banal.
- Annaïg Le Gars, historienne, présente et situe dans son contexte le cahier rédigé par Marie Le Bec (1901-1989) née à Menez-Banal en Landeleau dans une famille de paysans aisés. Ce récit authentique et vivant, souvent drôle, est un véritable témoignage sur la vie quotidienne dans une commune rurale du Centre-Bretagne au début du XXe siècle. (Edition Keltia Graphic 1997).
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Infobretagne (site de Roger FREY)