26377 - Vinsobres
Histoire de la commune
Extrait du "Dictionnaire topographique de la Drôme
Vinsobres, Commune du canton de Nyons.-- De Vinzobrio, 1137 (Cart. des Templiers, 61).-- Vizobris, Vinzobres, 1182 (ibid., 134).-- Castrum de Vinsobris, 1274 (Inv. des Dauphins, 134).-- Castrum de Vinsobrio, 1284 (Valbonnais, II, 118).-- Castrum de Vinçobriis, 1300 (Inv. des Dauphins, 322).-- Castrum Vinozobriis, 1303 (ibid., 244).-- Castrum de Vinsobriis, 1336 (ibid., 222).-- Domini Vinsobriarum, 1343 (Choix de docum., 86).-- Vinozobriarum, 1375 (ibid., 188).-- Habitatores de Vinsobris, 1381 (arch. de Taulignan).
Avant 1790, Vinsobres était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Saint-Paul-Trois-Châteaux et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Vaison, dont l'église était celle d'un prieuré séculier uni au chapitre cathédral de Vaison.
Au point de vue féodal, Vinsobres était une terre du fief de l'abbesse de Saint-Césaire d'Arles, dont une partie fut cédée, vers 1206, aux barons de Montauban, en échange du haut domaine de Mirabel et dont le surplus fut acquis par les Baux de Brantes. Devenus possesseurs du tout, les barons de Montauban léguèrent Vinsobres aux Dauphins, qui l'inféodèrent en 1322 aux Plaisians, et les Plaisians s'étant éteints en 1330 chez les Gandis, ceux-ci vendirent en 1352 leurs droits aux Cornilhan, qui s'éteignirent chez les d'Eurre. Ces derniers dotèrent vers 1540, de leur portion de Vinsobres, une de leurs filles mariée chez les Alrics et, en 1685, un autre mariage fit passer cette terre chez les Rocquard, qui la vendirent en 1687 aux Feautrier. Enfin, des Feautrier, un mariage fit passer, peu de temps après, cette portion de la seigneurie de Vinsobres aux d'Agoult de Montmaur, qui s'éteignirent en 1738 chez les Trémolet de Montpezat, lesquels étaient encore seigneurs de cette terre à la Révolution. Seulement, il ne faut pas oublier qu'il y eut toujours plusieurs seigneurs de Vinsobres : ainsi l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, dont les droits passèrent, je crois, aux Doize, qui se disaient seigneurs majeurs de cette terre en 1727 et qui obtinrent en 1753 son érection en comté ; ainsi les Durfort et les Vinsobres en 1399 ; ainsi les Thollon en 1457 ; ainsi les La Tour en 1536 ; ainsi enfin les Véronne, qui eurent pour successeurs, vers 1730, les Moreau.
En 1790, Vinsobres devint le chef-lieu d'un canton du district du Buis, comprenant Le Pègue, Noveysan, Saint-Maurice, Venterol, Vinsobres, et Condorcet ; mais cette dernière commune en fut distraite en 1793 pour faire partie d'un autre canton ; enfin, en l'an VIII, Vinsobres est devenu simple commune du canton de Nyons.
Démographie
Année Nombre |
1794 - |
1801 - |
1806 1 477 |
1820 1 497 |
1831 - |
1841 - |
1851 - |
1861 - |
1872 - |
1876 1 586 |
Année Nombre |
1881 1 524 |
1886 1 370 |
1891 1 252 |
1896 1 228 |
1901 1 119 |
1906 1 044 |
1911 1 039 |
1921 931 |
1926 873 |
1931 805 |
Année Nombre |
1936 758 |
1946 690 |
1954 713 |
1962 705 |
1968 754 |
1975 807 |
1982 911 |
1990 1 062 |
1999 1 089 |
- - |
Repères géographiques
Carte sur ViaMichelin de : Vinsobres