26220 - Nyons

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Nyons
Blason de Nyons
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 26 - Blason - Drôme.png    Drôme
Métropole
Canton Blason en attente.png   26-10   Nyons et Baronnies

26220 - nyons.png   26-18   Nyons (Ancien canton)

Code INSEE 26220
Code postal 26110
Population 6742 habitants (2016)
Nom des habitants Nyonsais, Nyonsaises
Superficie 2345 hectares
Densité 287.51 hab./km²
Altitude Mini:234 m
Point culminant 940 m
Coordonnées
géographiques
44.36027777° / 5.13972222° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
26adm-Commune-26220.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

  • Les premiers hommes à peupler le territoire à l'époque celtique sont les Voconces[1].
  • La petite agglomération étant située sur la Voie des Alpes, voie romaine allant de Vaison-la-Romaine à Luc-en-Diois, des Romains s'installent également et laissent quelques traces de leur habitat et de leurs sépultures.
  • Au VIe siècle se construit un couvent ; tandis qu'aux VIIIe et Xe siècles ont lieu quelques invasions (notamment par les Sarrazins).
  • La première mention de la cité date de l'an 972, lorsque l'église est donnée à l'abbaye Saint-Césaire d'Arles.
  • La seigneurie, située dans le Dauphiné de Viennois, passe de mains en mains, puis devient une puissante baronnie au XIIIe siècle.
  • En 1315, le dauphin Jean II de Viennois (1280-1319) accorde des privilèges aux habitants. Mais à partir de 1349, le domaine passe aux mains du roi dauphin Philippe VI de Valois. Durant le XIVe siècle, avec la proximité des papes en Avignon, la cité devient prospère : des halles sont construites ainsi que le pont sur l'Eygues.
  • Au XVIe siècle, une forte communauté protestante s'impose dans la ville. Il s'ensuit forcément de gros troubles lors des guerres de religion. En conséquence il est décidé de construire une citadelle (entre 1580 et 1585). Quant au château des Dauphins, il est peu à peu démantelé. En 1598, une fois signé l'Édit de Nantes, une partie de la population émigre.
  • En 1633, sur décision du roi Louis XIII, la citadelle est démolie.
  • Suite à la Révolution, Nyons devient chef-lieu de canton.
  • Au XIXe siècle la population augmente ; la ville se développe et se dote de nouvelles infrastructures, y compris une ligne de chemin de fer en 1897. Mais des difficultés économiques rencontrées au siècle suivant favorisent un nouvel exode.
  • Durant la seconde guerre mondiale, les habitants œuvrent activement dans la Résistance.

Héraldique

Blason d'Hozier : « D'argent au château donjonné de trois tourelles de gueules, celle du milieu plus haute, le tout ouvert, ajouré et maçonné de sable »
Blason actuel : « D'or au château donjonné de trois tourelles de gueules, celle du milieu plus haute, ouvert du champ, ajouré et maçonné de sable; à la filière de gueules»

Les armories existent depuis les années 1450.
Les tours font allusion à la puissance de la cité médiévale. Le donjon central « marque la suzeraineté de Nyons comme chef-lieu des Baronnies »[2].


Par ailleurs, la ville a pris pour devise « Turris fortitudo mea », qui se traduite par "je tiens ma force de la tour".

Toponymie

La première forme connue est celtique : Noiomagus ou Noviomagus, ayant le sens de "nouveau marché".
Les autres formes sont nombreuses, en voici quelques unes : Niomes dans la citation de 972, Niomis puis Nihons au XIVe siècle, Nionoe au XVIe.
Nyons à partir de 1891

Histoire administrative

  • Département - 1801-2023 : Drôme
  • Arrondissement - 1801-2023 : Nyons
  • Canton - 1801-2015 : Nyons --> 2015-2023 : Nyons et Baronnies
  • Commune - 1801-2023 : Nyons

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Château Vieux

Une des entrées Photo B.ohland

Il s'agit de l'ancien château féodal, appelé aussi château delphinal. Il fut édifié du Xe au XIIIe siècle sur le rocher du Maupas, à l'extrémité méridionale de la ville pour la défendre, protégeant notamment le monastère.

Il a été remanié au XVIIe siècle et restauré au XXe. Si le donjon est en partie démantelé, il subsiste néanmoins la façades avec ses deux tours rondes.

Le château est inscrit aux monuments historiques[3]

Tour Randonne

Arcades du sommet, postérieures à la Tour Photo B.ohland

La Tour Randonne est édifiée sur un rocher, vers 1280, à l'initiative de la Baronne de Montauban, afin de témoigner de la puissance de la baronnie. Elle correspond alors à un donjon carré et sert de prison du château.
C'est ensuite le chanoine Francou, curé de Nyons, qui en devient le propriétaire. Il reconvertit la Tour en chapelle en y faisant ajouter une pyramide d'arcades sur trois niveaux, surmontés d'une statue de la Vierge (de 3,50 m de haut). Le résultat est l'œuvre de quatre personnes : l'architecte A. Boisson, l'entrepreneur et sculpteur M. Clément ainsi que l'abbé Abel d'Aiguebelle, et le peintre Léon Alègre.
La chapelle est baptisée Notre-Dame de Bon Secours et est bénie le 3 mai 1863 par Monseigneur Lyonnet, évêque de Valence.
À l'intérieur se trouve un tabernacle en forme de temple, datant de la fin du XVIIe siècle. Tout en bois sculpté, peint et doré, il est classé au titre des objets historiques depuis 1997[4].
D'autres objets sont simplement inscrits à ce titre.


Pont Roman

Un jour de pluie

De pur style roman, ce pont avec une arche unique de 43 mètres de long s’élève à plus de 18 mètres de haut.
Construit à partir de 1340, il est achevé en 1409 et béni cette année-là par l'évêque de Vaison-la-Romaine.
Au milieu du XIXe siècle, une tour carrée se trouvait au milieu pour servir de péage. Et deux chapelles marquaient les extrémités : Saint-Sébastion sur la rive droite et Saint-Sixte sur l'autre rive.
Pendant longtemps, pour y accéder, il fallait emprunter le chemin de Mirabel qui passait en-dessous du pont ; ce qui a donné naissance au dicton « À Nyons, pour passer sur le pont, il faut d'abord passer dessous ». Le raccordement au niveau actuel ne s'est réalisé qu'en 1868.
Le pont est classé aux Monuments historiques depuis 1925[5] ; un timbre poste lui est dédié.

Quartier des Forts et Place des Arcades

Début d'arcades près d'une entrée
  • Cet ancien quartier féodal s'allonge le long d'une butte, enserrée entre la rue des Grands Forts et celle des Petits Forts, rues parallèles entre elles et reliées par des ruelles taillées dans le roc.
La rue des Grands Forts correspond à l'ancien chemin de ronde, couvert, et en a gardé quelques ouvertures de surveillance.
  • La place des Arcades est née, au XIVe siècle, du projet des Dauphins d'aérer la ville et surtout de créer un espace favorisant les échanges commerciaux avec Avignon ou encore l'Italie.
S'y tenaient notamment des marchés aux cocons de soie, et des foires. Un de ses accès se fait par la porte Saint-Jacques, la seule subsistante des quatre entrées dans l'enceinte médiévale.
La place porte aujourd'hui le nom de place du Docteur Bourdongle, mais continue à être appelée place des Arcades. Elle est classée aux Monuments historiques.


Église Saint-Vincent

Façade et sa statue classée
  • L'église actuelle est le quatrième édifice élevé à cet endroit. Elle a en effet été précédée par l'édifice cité en 972 dans la donation à l'abbaye arlésienne Saint-Césaire, l'église romane des XIe et XIIe siècles, puis l'édifice gothique du début du XVIe siècle détruit lors des guerres de religions.
Clocher et campanile
L'église présente est construite en 1614, tout en gardant dans un angle la base du mur de l'ancienne chapelle des moniales (XVIe siècle). Et en conservant également, en guise de clocher, l'ancienne tour de défense du XIVe qui surveillait une des portes et est devenue par la suite un beffroi. À son sommet se trouvait une pyramide de pierres, tombée lors d'un ouragan. Un campanile y a été dressé en 1785.
En façade, une niche abrite une statue de la Vierge à la coquille, récupérée de l'ancien couvent des Récollets, et classée au titre d'objet historique en 1905[6].
  • La nef à vaisseau unique comporte cinq travées, suivies d'un chœur plus étroit et d'un chevet plat. Tout autour de la nef s'ouvrent dix chapelles terminées seulement en 1705.
Si le mobilier n'a rien d'extraordinaire, la décoration, elle, est abondante : de nombreux tableaux sont classés, notamment ceux de Guy François qui s'est inspiré du peintre Le Caravage et ceux de Guillaume Perrier.
Au-dessus du maître-autel, une peinture représente saint Vincent, patron de l'église. Elle est insérée dans un portique-retable, daté du XVIIe siècle et est classée au titre d'objet historique depuis 1905[7].


Fontaine nyonsaise monumentale

Fontaine construite en 1871 en pierres de taille de Chomérac.

Fontaine de la Poumo

« Fontaine de la pomme », se trouve place du colonel Barillon.

Fontaine des Trois Roys

La fontaine devant la mairie

Cette fontaine a été installée en 2011 lors du réaménagement de la place Joseph Buffaven.

Elle met en valeur une pierre armoriée qui a été donnée à la ville par les familles Pellisier et Vérilhac. Pierre qui provient du château de Bressieux en Isère et a été ramenée au château de Meyne à Nyons.

Cette pierre présente les armoiries de diverses familles, dont celle du Marquis Louis Gabriel d'Urre-Brottin, et trois têtes de lion couronnées, d'où l'origine du nom de la fontaine.

Repère géographique.png Repères géographiques

Vue sur la vieille ville avec le campanile et la Tour Randonne

Nyons se situe dans les Baronnies[8] à 40 kilomètres au sud-Est de Montélimar.

La vieille ville s'est nichée dans une cuvette à flanc de colline, sur la rive droite de l'Eygues, affluent du Rhône.

Cette situation lui permet de bénéficier d'un microclimat très ensoleillé et tempéré, « qui lui vaut son surnom de "Petit Nice" »[9]. Ce climat, propice à la culture des mûriers à soie par un moment, est maintenant le lieu de prédilection de la culture de l'olive noire, plus particulièrement la variété "la Tanche", qui fait la renommée de la ville.


  • Carte sur ViaMichelin de : Nyons


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1820 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 2 700 2 724 2 744 3 040 3 397 3 208 3 251 3 450 3 590 3 633
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 3 653 3 611 3 623 3 579 3 222 3 534 3 349 3 611 3 638 3 514
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 3 507 3 150 3 157 3 246 3 500 3 576 3 637 4 270 4 982 5 607
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 6 061 6 353 6 723 7 065 6 791 6 742 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
Jacques TROPHE-DESPLANS 1790 - 1791  
Alexandre FAUVIN 1791 - 1795  
Jean François MAGNAN 1795 - 1797  
Jean François VIGNE 1797 - 1798  
Joseph GUILINY 1798 - 1798  
Daniel VIAL 1798 - 1799  
Pierre VIGNE 1799 - 1815  
Louis MARCEL 1815 - 1821  
Alphonse DEYDIER 1821 - 1830  
Ferdinand VIGNE 1830 - 1840  
François Auguste ROCHAS 1840 - 1848 Né le 19 avril 1787 aux Les Tonils, décédé le 25 août 1864 à Nyons, à l’âge de 77 ans
Avoué, maire de Nyons [10]  
Ferdinand VIGNE 1848 - 1860 Ferdinand Vigne a été maire de Nyons de 1848 à 1860 [11]  
Jean Henri LONG 1860 - 1866  
Charles FAURE 1866 - 1869  
Camille RICHARD 1871 - 1873  
Jean Henri LONG 1873 - 1876  
Camille RICHARD 1876 - 1877  
Jean Henri LONG 1877 - 1877  
Camille RICHARD 1877 - 1881 Conseiller général  
Paul LAURENS 1881 - 1901 Sénateur de 1893 à 1901 [12] - maire de Nyons en 1881[13]
Médecin, né le 27 septembre 1847 à Venterol et décédé le 17 novembre 1901 à Nyons
Décoré de la Légion d'honneur, le 30 mars 1888 - Conseiller général  
Félix JOUET 1901 - 1908  
Pierre VIGNE 1905 Source[14]  
Jules SEMAYNE 1908 - 1909  
Jules BERNARD 1909 - 1912  
Henri ROCHIER 1912-1933 Conseiller général  
Jules BERNARD 1934-1939 Conseiller général - Décès  
Henri DEBIEZ 1939-1941  
Léopold BONFILS 1941-1944  
Jean CHAIX 1944-1947 Conseiller général  
Henri DEBIEZ 1947-1965  
Pierre JULIEN 1965-1977 Conseiller général  
Jean ESCOFFIER 1977-1989 Conseiller général  
Jean MONPEYSSEN 1989-1995 Né en 1920 - Conseiller général - Décédé le 11 septembre 2020 dans sa 100e année  
Michel FAURE 1995-2001 Conseiller général du canton de Nyons de 1992 à 2004  
Pierre COMBES 2001-(2026) Conseiller général  
-  

Cf : https://m.annuaire-mairie.fr/ancien-maire-nyons.html

Cf. : Mairesgenweb

Les notaires

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste des notaires ...

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
Pierre Joseph Gustave BLANC-MONTBRUN 1848- Source[15]  
Jean Joseph Étienne FRANCOU 1851- Ex curé de Séderon[16] - Nommé archiprêtre de Nyons le 19 octobre 1851 - Il est à l'initiative de la transformation de la Tour randonne en chapelle Notre-Dame de Bon Secours (en guise de remerciement pour avoir été guéri d'une maladie)  
- -  
Joseph Philippe Jacques RIMET 1884-1892 Puis curé de Chabeuil [17]  
Joseph Augustin GRENIER 1892- Source[18]  
- -  

Les titulaires de la Légion d'honneur

Pictos recherche.png Article détaillé : Consulter la liste …

Ville de naissance ou de décès de

  • René BARJAVEL, écrivain né ici le 24 janvier 1911, décédé à Paris le 24 novembre 1985
  • Philis de la CHARCE, née à Montmarin le 5 janvier 1645, décédée ici le 4 juin 1703. Protestante, convertie au catholicisme, elle est connue pour sa bravoure et son héroïsme lors des combats locaux pour libérer le Dauphiné. Un mausolée lui est dédié dans l'église Saint-Vincent.

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

>> Voir la liste complète sur Geneanet

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8 h - 12 h 8 h - 12 h 8 h - 12 h 8 h - 12 h 8 h - 12 h - -
Après-midi 13 h 30 - 16 h 30 13 h 30 - 16 h 30 13 h 30 - 16 h 30 13 h 30 - 16 h 30 13 h 30 - 16 h 30 - -
26220 - Nyons Mairie.JPG

Mairie
Adresse : Place Joseph-Buffaven - BP 103 - 26110 NYONS

Tél : 04 75 26 50 00 - Fax : 04 75 26 31 79

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : http://www.annuaire-mairie.fr (juin 2013)

Ouverture des archives au public les :
Mercredi, jeudi et vendredi de 14 h à 16 h 30.
- Les tables décennales et les BMS ne sont pas communicables car en trop mauvais état.
- Si on veut consulter les TD ou lire les BMS, il faut se rendre aux AD de Valence.

Associations d'histoire locale

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  Nyons (Histoire de)
  Guide du Nyonsais avec excursions à Vaison, Valréas et Grignan
  Histoire de Nyons
  Nyons

  • Guide Michelin 2020, Les 100 plus beaux détours de France, Puteaux
  • Divers panneaux du parcours touristique dans la ville

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

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Référence.png Notes et références

  1. Tribus gauloises qui s'installent dans les Préalpes et sont chassées par les Romains au IIème siècle après Jésus-Christ
  2. Blason et devise de Nyons
  3. Base Mérimée
  4. Base Palissy
  5. Base Mérimée
  6. Base Palissy
  7. Base Palissy
  8. Un des massifs des Pré-Alpes
  9. Guide Michelin 2020, Les 100 plus beaux détours de France, Puteaux
  10. Geneanet ; arbre de Janine CORDEIL JURADO
  11. Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme - 1918 (SER2,T1)
  12. Le Sénat
  13. Bulletin de la Société de l'histoire du protestantisme français - 1909
  14. Bulletin d'archéologie et de statistique de la Drôme v.39 1905
  15. Archives
  16. Archives
  17. Archives
  18. Archives


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