22214 - Plouézec
Plouézec | |
---|---|
Informations | |
Pays | France |
Département | Côtes-d'Armor |
Métropole | - |
Canton | 22-11 Paimpol
22-28 Paimpol (Ancien canton) |
Code INSEE | 22214 |
Code postal | 22470 |
Population | 3 126 habitants (2020) |
Nom des habitants | Plouézecains, Plouézecaines |
Superficie | 2 787 hectares |
Densité | 112.16 hab./km² |
Altitude | Mini : 0 m |
Point culminant | 106 m (Le Petit Saint-Loup) |
Coordonnées géographiques |
48.748888° / -2.983888° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
La commune de Plouézec est située dans les Côtes-d'Armor, région Bretagne, face à la baie de Saint-Brieuc, et toute proche de Paimpol. Elle est limitée au nord par la rade de Paimpol et à l'est pas la baie de Saint-Brieuc.
Histoire de la commune
L'histoire de Plouézec se confond avec celle de l'abbaye de Beauport de Paimpol, qui possédait la majeure partie de la paroisse.
Il y avait une léproserie jadis dans cette paroisse.
Érigée en commune en 1790, Plouézec cède deux enclaves à Kérity en 1831. Plouézec a été formé des bourgs suivants : Kerviou, Le Verger, Kermor, Kervillin-Huelan, Saint-Rion, Larmor-Isel, Pou-Loas, Run-Guezennec, Kermoal, Kervegan, Kervorn, Pouldu, Kervenec'h, le Questel, Minard, Petit-Saint-Loup, Kerbernès, Pont-Cadiou, Barafot, Runbelliou, Kergannou, Keristan, La Madeleine, Lan-Bras, Keramant, Lein-ar-Lan, Kermeur, Cosquérou, Kergoc, Traou-ar-Goat.
Le 1er janvier 2017, la commune de Plouézec, faisant partie de l'arrondissement de Saint-Brieuc, est intégrée à l'arrondissement de Guingamp[1].
Un fait historique
Vers le IXe siècle, les Anglais abordèrent avec une flotte les côtes de Plouézec et y opérèrent une descente à l'effet de guerroyer et d'envahir le pays. Ils portèrent le ravage et la désolation ça et là, avançant même à l'intérieur des terres. Cependant, entre Park-ar-Mestr (ou Pont Melvez) et Moustéru, ils trouvèrent une résistance invincible de la part des Bretons qui, après une sanglante bataille, forcèrent les Anglais à reculer.
Pendant cette campagne, les femmes de Plouézec et des environs se réunirent et, armées de différents instruments, elles se jetèrent furieusement sur l'équipage qui était resté pour garder les flottes.
Il se passa alors un affreux carnage et les femmes parvinrent à exterminer tous les marins anglais qui étaient à bord et elles terminèrent leur victoire en brûlant tous les navires ennemis.
Cet endroit de la côte où eut lieu la destruction de la flotte anglaise et où périrent tant de combattants fut appelé et s'appelle encore Porz Lac'ho (d'où Port Lazo) c'est à dire port de la tuerie, du massacre.
Quelques éléments marquants
- 14 juin 1799 : un combat eut lieu avec les Anglais dans l'anse de Bréhec.
- 8 juillet 1854 : les travaux de la jetée submersible de Bréhec ont été adjugés. Ceux du prolongement et du rehaussement de cette jetée ont débuté le 27 avril 1861 et le 18 février 1865 et se sont terminé le 26 décembre 1866 (Archives des Côtes-d'Armor, 11S7,53).
- 25 octobre 1868 : la nouvelle église Saint-Pierre de Plouézec fut consacrée.
- 12 juin 1944 : la voie ferrée Saint-Brieuc-Paimpol a été interrompue, sur le viaduc de Bréhec, par l'action de quinze résistants du Front National -F.T.P.
- Juillet 1961 : une plaque commémorative a été inaugurée sur la digue de Bréhec pour le centenaire de sa construction.
- 30 mai 1979 : une explosion revendiquée par des extrémistes bretons a endommagé la maison d'un commissaire divisionnaire de police à Bréhec.
Opération Fahrenheit
Près de Port-Lazo se trouve la pointe de Bilfot. Ce lieu qui fait front à la mer et offre un superbe panorama de la baie de Paimpol à la pointe de Minard, est aussi chargé d'histoire. Bilfot, qui était lors de l'occupation allemande un des nombreux postes du "Mur de l'Atlantique", fut le théâtre de l'« opération Fahrenheit ». Cette opération fut un raid mené contre l'occupant par un commando anglais de huit hommes, et dont le but était de faire prisonniers des soldats allemands se trouvant sur le lieu, mais aussi de semer chez eux la confusion.
Le site de Bilfot présente toujours aujourd'hui au visiteur des éléments liés à cette opération. En effet, à l'extrémité de la pointe se trouve un blockhaus, ancien poste de surveillance des Allemands, et un second qui se situe lui sur la digue du port de Bréhec. À cela se rajoute l'ancien sémaphore, se situant en face, sur la presqu'île du petit Mez de Goëlo, et qui était lui aussi un poste de surveillance de l'occupant.
L'histoire de cette opération Fahrenheit commence en 1942, où un étudiant du pays, Claude ROBINET, se voit confier la mission par son chef de réseau de constituer un plan des défenses allemandes de Paimpol jusqu'à Bréhec. Pour cela, il s'introduit dans le sémaphore, face à la pointe, et y subtilise un plan de ces défenses qu'il expédie ensuite à Londres.
Ce plan permet de planifier en septembre 1942 un raid contre ce poste allemand de Bilfot dont la réalisation doit se faire à la mi-novembre. Parti du port de Portsmouth le 11 novembre 1942, le commando anglais composé de huit hommes entraînés par les capitaines ROONEY et KEMP embarque en vedette rapide vers Bilfot. Arrivé vers minuit, le commando se divise en deux groupes, un pour intercepter d'éventuels soldats allemands qui viendraient de Port-Lazo, et un autre, fait de deux hommes chargés de pénétrer dans le sémaphore. Mais faute d'avoir pu entrer dans le bâtiment en cachette, le capitaine ROONEY l'attaque ouvertement avec cinq hommes et met hors de combat plusieurs soldats allemands, sans faire toutefois de prisonniers.
Le commando dut se replier vers 3 h 15 sans avoir subi de perte.
Aujourd'hui, une stèle réalisée en 1992 commémore cet acte qui marque déjà les débuts d'une résistance organisée et coordonnée avec l'allié anglais. Comme l'origine de l'attaque ne fut pas identifiée, il n'y eut heureusement pas de représailles de la part de l'occupant, à part quelques maisons fouillées sur la commune de Plouézec.
Le petit train
Le souvenir du "petit train" est encore vif dans la mémoire de nombreux Plouézecains mais aussi dans celles et de ceux qui l'ont utilisé dans les Côtes-du-Nord à l'époque. Aujourd'hui encore des éléments à travers routes et chemins nous rappellent son existence, comme certaines ruines de passerelles que l'on peut voir en descendant vers Bréhec, ou la route menant de Bréhec au Talavéra qui a été baptisée "rue du Petit Train" et sur laquelle il passait autrefois. Mais qu'est-ce que le petit train exactement ? Celui-ci vit le jour au début du siècle, le peu de moyen de locomotion encouragea la conception et la construction d'un réseau ferroviaire à travers les Côtes-du-Nord.
Il y eu deux réseaux, le premier commençant à être opérationnel en 1905 et le second déclaré d'utilité publique le 28 mars 1912. Ils sont l'œuvre en grande partie de Louis HAREL de la NOË, ingénieur en chef des ponts et chaussées de 1901 à 1918. Il laissera surtout sa trace dans la conception d'ouvrages d'art, comme le viaduc de Bréhec, où il allia élégance et économie de coût, avec l'utilisation nouvelle du béton armé.
Le petit train de Plouézec faisait partie de la ligne Plouha-Paimpol, ouverte le 1er mai 1924 et fermée le 31 décembre 1956. Elle fut l'une des dernières à être fermée après la Seconde Guerre mondiale et faisait suite à la ligne Saint-Brieuc-Plouha. Le point d'orgue du réseau de Plouézec était le viaduc de Bréhec, chef d'œuvre d'élégance haut de 32 m avec ses fines pilles s'élançant en hauteur pour soutenir un tablier posé sur d'élégantes arches métalliques. Détruit en 1972, sa disparition suscite toujours des regrets. Le réseau à Plouézec était aussi composé de passerelles, et d'une gare, qui se trouvait à l'emplacement actuel de la salle des fêtes. Ensuite, en allant vers Paimpol, la passerelle de Kermanac'h, longue de 315 m et détruite en 1980 était la dernière grande infrastructure ferroviaire de Plouézec.
La disparition du "petit train" en 1956 suscita une grande tristesse, car plus qu'un moyen de transport, le petit train représentait un mode de vie auquel s'était attaché toute une génération de Plouézecains.
Héraldique
- D'azur au navire d'or habillé d'argent voguant sur une mer de sinople; au chef d'hermine[2].
Histoire administrative
- Département - 1801-1990 : Côtes-du-Nord, 1990-2024 : Côtes-d'Armor
- Arrondissement - 1801-2016 : (Saint-Brieux) Saint-Brieuc--> 2017-2024 : Guingamp
- Canton - 1801-2024 : Paimpol
- Commune - 1801-2024 : (Plouezec) Plouézec
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
Patrimoine bâti
Église Saint-Pierre ou Notre-Dame-du-Gavel
Avant la Révolution, la paroisse de Plouézec faisait partie du comté du Goëlo. Elle dépendait de l'évêché et du ressort de Saint-Brieuc. La cure était présentée par l'évêque.
Dédiée à saint Étienne, elle est plus connue sous le vocable « Notre-Dame-du-Gavel ». Sur les ruines de l'ancienne église datant du début des années 1650, l'église actuelle a été reconstruite dès 1848, achevée en 1854 et consacrée en 1868.
Le retable
L'église possède un magnifique retable baroque du XVIIe siècle en bois peint doré, composé de sculptures, fleurs, angelots et peintures ainsi que la statue de Marie dans la niche centrale jadis vénérée sous le vocable de Notre-Dame-de-Plouézec. Les dorures, polychromies et peintures de ce retable viennent d'être entièrement restaurées grâce à une souscription[3].
L'autel, tabernacle, retable, tableau (maître-autel) : la Crucifixion en bois polychrome et peinture sur toile, sont classés au titre objet aux MH[4] en 1986.
Le mobilier
L'église possède un lutrin du XVIIIe siècle doté d'un aigle en bois doré et fer, réalisé par le sculpteur Yves CORLAY, classé au titre objet aux monuments historiques[5] en 1911.
Deux bustes-reliquaires : saint Riom et saint Mandez du XVIIIe siècle, en bois taillé, doré et verre, provenant de l'abbaye de Beauport de Paimpol, inscrits au titre objet aux MH[6] en 1987.
Les vitraux
L'église Saint-Pierre a également la particularité d'abriter des vitraux patriotiques se rapportant à la Première Guerre mondiale. En 1915, lorsque l'abbé CONAN (né à Loguivy-Plougras, Côtes-d'Armor) prend le rectorat de Plouézec il trouve une église dont les verrières sont en partie en grisaille et très détériorées. Il décide alors avec le conseil de fabrique de doter l'église de vitraux bien plus clairs et surtout d'en faire un hommage aux morts de la Grande Guerre sur terre et en mer : en effet plus de 150 Plouézecains sont tombés autant dans la boue des tranchées qu'aux Dardanelles. Ces vitraux ont été réalisés en 1920 par Gabriel LÉGLISE, peintre-verrier à Paris. Un des vitraux représente un corps-à-corps entre soldat français et soldat allemand, et pendant la Seconde Guerre mondiale, afin de ne pas s'attirer la foudre de l'occupant, le curé de l'époque a enduit les vitraux de bleu de nuit qui cachait tous les dessins[7].
Moulin de Craca
Le moulin de Craca, moulin à vent, se situe face à la baie de Paimpol, sur la falaise à 60 mètres au-dessus de la mer.
Il est le seul des douze moulins à vent subsistant sur le littoral de Plouézec. C'est un moulin à céréales de type tour, ce qui permet son orientation au vent. Construit entre 1842 et 1844 (mention portée sur le vousseau de la porte), il servait d'amer à la navigation côtière. Son toit est recouvert de bardeaux au nombre d'environ 5 000.
Abandonné en 1927, racheté par la commune il ressort de ses ruines en 1983 par la volonté de quelques Plouézecains ; entièrement restauré, il a retrouvé sa fonction première, produire de la farine. Le 28 mai 2007, un coup de vent a arraché ses ailes qui n'ont été remplacées qu'en 2008.
Le moulin de Craca est inventorié au patrimoine architectural[8].
Manoir de Goasfroment
Manoir de Goasfroment (Goas-Froment) du XVIe siècle, situé près de la grève de Bréhec, inscrit aux MH[9] en 2016.
Sculptures en liberté
L'artiste Plouézecain Christophe ANTOINE, alias Kito (né le 08/02/1954), expose dans son jardin, depuis plus de trente ans, ses créations imposantes en bois ou en granit ; en fonction de l'endroit où l'on se trouve et du moment de la journée, les silhouettes des sculptures prennent des formes étonnantes.
Autres patrimoines
- Ancienne mairie et poste de 1906-1912, située place du Bourg.
- Chapelle du Petit-Saint-Loup ou Notre-Dame-de-la-Pitié du XIXe siècle.
- Chapelle Saint-Paul-du-Questel du XVIe siècle.
- Chapelle Saint-Riom ou Saint-Laurent du XIVe siècle.
- Pont de Goasfroment de 1838, en pierre à une arche de 8 m de profondeur.
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 2 470 | 2 809 | 3 006 | 3 365 | 4 138 | 3 922 | 4 074 | 4 147 | 4 477 | 4 459 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 4 565 | 4 645 | 4 091 | 4 685 | 4 457 | 4 715 | 4 925 | 4 561 | 4 687 | 4 786 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 4 842 | 4 557 | 4 439 | 4 421 | 4 007 | 3 787 | 3 729 | 3 643 | 3 481 | 3 399 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 3 124 | 3 089 | 3 181 | 3 306 | 3 332 | 3 210 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2020
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
- | - | |
Gilles LE TROCQUER | 1806 - 1815 | |
Gabriel LE MEUR | 1815 - 1821 | |
Yves-Marie MAROS | 1821 - 1828 | |
Jean-Baptiste MARTIN | 1828 - 1830 | |
Yves-Marie LE TROCQUER | 1830 - 1837 | |
Yves-Marie MAROS | 1837 - 1852 | |
Guillaume MAHE | 1852 - 1858 | |
Pierre LE BARBU | 1858 - 1868 | |
Vincent RIVOALLAN | 1868 - 1870 | |
Yves-Marie NEDELLEC | 1870 - 1870 | |
Guillaume DESCHAMPS | 1870 - 1871 | |
François-Marie LE SAUX | 1871 - 1876 | |
Guillaume DESCHAMPS | 1876 - 1879 | |
Emmanuel RICHE | 1879 - 1881 | |
François-Marie LE SAUX | 1881 - 1882 | |
Guillaume DESCHAMPS | 1882 - 1886 | |
Jean-Marie OLLIVIER | 1886 - 1892 | |
François LOAS | 1892 - 1906 | |
Guillaume LE GOEFFLEC'H | 1906 - 1912 | |
Yves DAUPHIN | 1912 - 1919 | |
Yves-Marie LOAS | 1919 - 1921 | |
Yves NEDELLEC | 1921 - 1925 | |
Jean LAURENT | 1925 - 1935 | |
Joachim BERNARD | 1935 - 1939 | |
Max MEYNARD | 1939 - 1944 | Conseiller général du canton de Paimpol (1937-1940). |
Yves GUILLOU | 1944 - 1944 | |
François PIERRE | 1944 - 1944 | |
Louis QUEREL | 1944 - 1944 | |
Yves ALLAINMAT | 1944 - 1944 | |
Albert FLOURIOT | 1944 - 1953 | Né le 17/08/1891 à Plourivo (Côtes-d'Armor), décédé le 31/12/1972 à Plouézec à l'âge de 81 ans[10]. Officier des équipages dans la Marine nationale, conseiller général du canton de Paimpol (1945-1949). |
André LE BALC'H | 1953 - 1971 | Né le 09/02/1912 à Saint-Étienne-lès-Remiremont (Vosges), décédé le 07/12/1995 à Plouézec à l'âge de 83 ans. Médecin. |
François DRUEL | 1971 - 1989 | Né le 19/12/1909 à Plouézec, décédé le 05/08/2004 à Paimpol (Côtes-d'Armor) à l'âge de 94 ans. |
Jean-Noël SAMSON | 1989 - 1991 | Né en 1947. Démissionnaire. |
Philippe COULAU | 1991 - 1995 | Né vers 1951. |
Raymond CHARLÈS | 1995 - 2008 | Né vers 1933. Officier de la Marine marchande. |
Jacques MANGOLD | 2008 - 2023 | Né le 12/01/1951. Démissionnaire. |
Gilles PAGNY | 2023 - (2026) | Né le 03/12/1955. Conseiller départemental du canton de Paimpol (2021-) |
Cf. : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | |
- | - | |
- | - |
Ville de naissance ou de décès de
Naissances :
- Christophe ANTOINE alias Kito, sculpteur sur bois et pierre, né le 8 février 1954.
- François GUÉZOU, agriculteur, président de la chambre d'agriculture des Côtes-d'Armor (1976-1994) et de la Chambre régionale d'agriculture de Bretagne (1982-1995)[11], né le 20 février 1929, décédé à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) le 7 novembre 2009.
- Jean-Marie JACOB, évêque constitutionnel des Côtes-d'Armor, appartenait à une famille de Plouézec, Les JACOB de Coathalec. Il fut successivement recteur de Lannebert (1786), assermenté (6 février 1791), élu évêque (14 mars 1791), incarcéré pendant la Terreur (fin avril à octobre 1794), enfin conseiller de préfecture (11 mai 1800). Il est né le 21 août 1741 et décédé à Saint-Brieuc (Côtes-d'Armor) le 28 mai 1801[12].
- Cyrille LE BARBU, élève de l'école Polytechnique, lieutenant d'artillerie, chef d'Escadrille, commandant de la B.R. 29, chevalier de la Légion d'honneur, Croix de Guerre, 7 palmes, décoré de la Médaille d'Or de l'Aéro Club Italien, né le 17 octobre 1891, disparu en combat aérien au Plessis-Belleville (Oise) le 30 mai 1918, à l'âge de 26 ans[13]. On ne retrouva jamais comme ce fut le cas pour Guynemer, ni trace de son appareil ni de son corps ...
- Guillaume Marie Joseph LE CONNIAT dit Joseph LE CONNIAT, commandant du trois-mâts Pourquoi Pas (avril 1935), né le 10 août 1884, disparu en mer avec son navire frégate d'exploration et le commandant-médecin Jean-Baptiste CHARCOT, au large de Reykjavik (Islande) le 16 septembre 1936. Son nom a été donné à une rue de Paimpol inaugurées le 7 février 1965 en même temps que celui du commandant CHARCOT.
Monument aux morts
Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945
- Monument aux morts érigé en 1921 par le sculpteur Elie Le GOFF, situé place du Bourg.
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1919)
Documents numérisés
- Naissances (1558-1584)
- Mariages (1882-1887)
- Décès (1902-1904)
- Naissances (1827-1833)
- Mariages (1844-1852)
- Naissances (1858-1868)
- Naissances (1901-1904)
- Décès & Mariages & Naissances (1716-1728)
- Naissances (1816-1820)
- Décès (1898-1900)
- Décès & Mariages (1645-1668)
- Décès & Mariages & Naissances (1778-1784)
- Mariages (1899-1906)
- Décès (1870-1874)
- Naissances (1885-1887)
- Décès (1823-1829)
- Décès (1901-1905)
- Naissances (1905-1905)
- Décès & Mariages & Naissances (1728-1729)
- Mariages (1808-1815)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | -* | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | - |
Après-midi | - | 14 h - 17 h | 14 h - 17 h | 14 h - 17 h | 14 h - 17 h | - | - |
Mairie |
Adresse : 1, rue du Colonel Henri Simon - 22470 PLOUÉZEC
Tél : 02 96 20 64 90 - Fax : 02 96 20 63 87 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : * Permanence téléphonique le lundi matin de 9 h à 12 h. Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Février 2024) |
Associations d'histoire locale
- Cercle Généalogique du Goëlo
- Protection et conservation du patrimoine et des traditions religieuses de Plouézec
Dépouillements des registres paroissiaux et d'état civil
Bibliographie
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
- Site officiel de la commune
- Armorique, terre d'histoire et de légendes
- Présentation de Plouézec sur le site POP : la plateforme ouverte du patrimoine
- Présentation de Plouézec sur le site patrimoine.bzh
Notes et références
- ↑ Arrêté préfectoral modificatif portant modification des limites des arrondissements des Côtes-d'Armor du 8 décembre 2016
- ↑ L'armorial des villes et des villages de France
- ↑ Retable (église Saint-Pierre) : Inventaire Base Palissy
- ↑ Autel, tabernacle, retable, tableau : la Crucifixion (église Saint-Pierre) : Fiche Base Palissy
- ↑ Lutrin (église Saint-Pierre) : Base Palissy
- ↑ Deux bustes-reliquaires : saint Riom et saint Mandez (église Saint-Pierre) : Fiche Base Palissy
- ↑ Les verrières de l'église Saint-Pierre : Inventaire Base Palissy
- ↑ Moulin de Craca : Inventaire Base Mérimée
- ↑ Manoir de Goasfroment : Fiche Base Mérimée
- ↑ Albert FLOURIOT : Fiche Le Maitron
- ↑ François GUÉZOU : Nécrologie. François Guézou une vie au service de l'agriculture sur le site Le Télégramme, 09/11/2009
- ↑ H. Pommeret, An escop dervek, Jean-Marie Jacob, dans : Société d'émulation des Côtes-d'Armor, LXXV, 1944-1945, pp. 69-164
- ↑ Cyrille Yves Marie LE BARBU : Fiche mdH