19031 - Brive-la-Gaillarde

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Brive-la-Gaillarde
Blason Brive-la-Gaillarde-19031.png
Blason de Brive-la-Gaillarde
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 19 - Blason - Corrèze.png    Corrèze
Métropole {{{Métropole}}}
Canton Blason Brive-la-Gaillarde-19031.png   19-06   Brive-la-Gaillarde-Nord-Est
Blason Brive-la-Gaillarde-19031.png   19-30   Brive-la-Gaillarde-Sud-Est
Blason Brive-la-Gaillarde-19031.png   19-31   Brive-la-Gaillarde-Centre
Blason Brive-la-Gaillarde-19031.png   19-32   Brive-la-Gaillarde-Nord-Ouest
Blason Brive-la-Gaillarde-19031.png   19-33   Brive-la-Gaillarde-Sud-Ouest
Code INSEE 19031
Code postal 19100
Population 49765 habitants (1999)
Nom des habitants Briviste (ou brivois)
Superficie 4859 hectares
Densité 1024.18 hab./km²
Altitude 142 m
Point culminant 315 m
Coordonnées
géographiques
01°32'02"E/45°09'35"N
Localisation (avant 2015)
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier

Histoire.png Histoire de la commune

Brive, ancienne capitale du Bas-Limousin. Brive viendrait du Celte Pont (Comme pour Brivatensis = Brioude, ou Samarobriva (Pont sur la Somme) = Amiens). Grégoire de Tours latinisa même ce nom en utilisant la dénomination Briva Curettia (= Pont sur Corrèze). La ville se situe sur les bords de la Corrèze, le centre historique se trouve à quelques centaines de mètre de la rive gauche, au Sud. Autrefois, coulait du sud vers le nord un ruisseau nommé Verdanson, il longeait toute la partie est de la première enceinte, alors qu'il coulait au milieu de la ville délimitée par la seconde enceinte datée d'environ 1340.

La Christianisation

Saint Martin "l'Espagnol" tentait de convertir les gens de Brive, mais il y est décapité en 407. Les miracles de sa sépulture permirent la christianisation du pays. En 495, l'évêque de Limoges, Rorice fit élever une basilique aux colonnes de marbre sur les lieux du martyre. Auparavant, c'est Priape, dieu de la fécondité et des jardins qui est à l'honneur. Jusque dans la première moitié du XXe siècle, les maraîchers venaient déposer les premières grappes de raisins aux pieds de la statue de Saint-Martin, perpétuant sans s'en douter les anciennes coutumes païennes.

Le Roi de Brive

Brive peut se vanter d'avoir vu le couronnement d'un roi. Gondowald se revendiquait fils bâtard de Clotaire Ier et d'une de ses concubines (Elle-même épouse d'un meunier ou d'un cardeur de laine). Il était aussi appelé Ballomer (Faux-Roi). Sa mère aurait été chassée de la cour à cause de soupçons sur sa conduite. Elle l'avait fait élevé et instruire, et le confia à Chilpéric, lui aussi fils de Clotaire (Tout comme Charibert, Gontran et Sigebert). C'est alors que Clotaire le réclama, mais refusa de reconnaître le fruit de passagères amours. Les cheveux que Gondowald portait longs en signe de son origine royale furent coupés. En 561, à la mort de Clotaire, Charibert qui n'avait pas de fils le prit sous sa protection et lui permit de laisser repousser sa chevelure. Mais Sigebert le dupa et l'attira à sa cour, le fit tondre à nouveau et l'emprisonna à Cologne. Gondowald s'échappa, gagna l'Italie où il se maria et eut des enfants. Il partit enfin pour Constantinople où le duc d'Auvergne Gontran-Boson vint le mettre au courant de rivalités entre les fils de Clotaire qui ensanglantaient le pays, et le persuada que l'heure était venue de réclamer sa part dans l'héritage de son père. Mais quand Gondowald débarqua à Marseille en 582, Gontran-Boson avait déjà abandonné sa cause. Il décida donc d'ajourner ses prétentions et se retira dans une île de la Méditerranée. Lorsqu'il jugea l'occasion favorable, il quitta sa retraîte, rallia avec lui les mécontents, et souleva le midi. Il trouva l'appui du puissant Didier, le duc de Toulouse, lequel disposait d'un trésor considérable: Il venait d'intercepter le convoi de la dot de Rigonthe, fille de Chilpéric, qui circulait vers l'Espagne. C'est donc en décembre 584 qu'une grande assemblée de partisans se tint à Brive où Gondowald, élevé sur le pavois selon la coutume franque fut proclamé roi. Cependant, il y eut de nombreux présages défavorables; Grégoire de Tours nous dit : "On vit alors sur les ceps de vignes de nouveaux sarments, avec des raisins tout formés, et les arbres couverts de fleurs. Un grand météore parcourant le ciel éclaira au loin le monde avant que la lumière du jour eût paru. On vit aussi dans le ciel briller des rayons ; on aperçut pendant deux heures du côté du nord une colonne de feu comme suspendue au ciel, et surmontée d’une grande étoile. La terre trembla à Angers ; et un grand nombre d’autres prodiges se manifestèrent...". Mais surtout, une fois élevé sur le pavois, au troisième et dernier tour de camp, les porteurs trébuchèrent et Gondowald chancela: Signe de mauvaise augure. Le nouveau roi s'empara d'Angoulême, Périgueux, Toulouse, et enfin Bordeaux avec l'appui des austrasiens et du duc Mummole (d'Avignon). Mais le roi des burgondes, Gontran, réussit aussi à détacher de la cause de Gondowald le jeune Childebert, roi d'Austrasie, fils de Sigebert. L'armée austro-burgondes passa à l'offensive et ne tarda pas à ravager Brive et incendier par la même occasion la basilique de Saint-Martin. La conjuration de Gondowald finit tragiquement : Quelque part sur la Dordogne, le trésor tomba dans les mains de Gontran, et le duc Didier abandonna le roi de Brive. Quelques mois plus tard, assiégé dans Comminges, Gondowald fut trahi par Mummole et ses amis, il fut tué de la main de Gontran-Boson qui lui brisa la tête à l'aide d'une pierre.

Il y avait en aval de Brive une île nommée îla del Rei (île du Roi), ce serait là que le jeune Gondowald fut élevé. L'assemblée des partisans se serait déroulée (d'après la tradition) dans la plaine de Sauvajoux sur la rive droite de la Corrèze, en aval de Brive, et près de "l'île du Roi".

Le Retour au calme par la christianisation des campagnes environnantes

En cette fin de VIe siècle, les exactions des rois mérovingiens avaient entraîné des révoltes populaires notamment dans le Limousin. L'évêque Saint Ferréol de Limoges su calmer les foules, et reconstruit la basilique de Saint-Martin telle qu'elle était auparavant. Le roi Gontran qui voulait aussi ramener la paix intérieure fit des dons au patricien Arédius (qui était entré dans les ordres) et sa mère Pélagie de la ville d'Attane qui faisaient construire dans leurs domaines ruraux entre Attane et Brive une multitude d'églises. Ces églises étaient sous la dépendance des 3 monastères qu'Arédius ou son père Jocundus avaient créé ou agrandi: celui de Limoges, celui d'Attane, et celui de Vigeois. Saint-Ferréol présida en 591 les obsèques d'Arédius connu ensuite sous le nom de Saint Yrieix. La ville d'Attane où il avait été inhumé fut elle-même nommée Saint-Yrieix (Haute-Vienne, 87) par l'influence de la sépulture du moine Arédius.

Brive face aux féodaux : La naissance du consulat.

Malgré le voisinage des Vicomtes de Turenne (dont le premier comte - c'est à la fin du IXe siècle que les comtes deviennent vicomtes - serait un soldat de l'armée de Pépin-le-Bref qui venait de s'emparer du château de Turenne en l'année 767 au cours de la soumission de l'Aquitaine de Waïfre -ou Gaifier-), des Barons de Malemort (qui descendraient de propriétaires gallo-romains, ils prétendaient que c'était César qui les aurait établi dans le pays, qu'ils étaient parents de l'empereur Constantin, et que leurs droits auraient été confirmés par un vicaire de Clovis), des Vicomtes de Comborn (qui seraient issus d'une branche cadette des Vicomtes de Limoges), et enfin les sires de Noailles (qui pourraient descendre au XIe siècle d'un chevalier de la maison de Turenne, qui en récompense de ses services aurait reçu le fief de Noailles), Brive tenta de s'abroger une certaine indépendance.

Un prieuré de l'ordre des chanoines réguliers de Saint-Augustin fut fondé avant le XIe siècle autour de l'église qui remonte elle-même au haut moyen-âge. Le prieur distribue le travail, fait respecter la règle, impose la discipline. Il assure l'ordre et la tranquillité intérieure et veille à la sécurité extérieure. Les habitants du bourg lui doivent un certain nombre de services : contribuer aux dépenses communes, assister le prieur de leur conseil dans les décisions intéressant la communauté... Ils doivent des redevances sur les terrains qu'ils occupent, et doivent aussi des Aides. Le prieur a en fait l'administration du bourg, c'est un véritable seigneur féodal : "dominus prior". Il a sur Brive la moyenne et la basse justice, sur quelques lieux aux alentours, il a même la haute justice. Mais sur Brive, c'est bien le vicomte de Turenne qui possède cette haute justice. De même, les barons de Malemort percevaient une partie des dîmes de la paroisse de Saint-Martin de Brive en échange de la protection militaire jusqu'en 1351 où ce sont les vicomtes de Turenne qui leur succède dans cette tâche. Par ces différentes fonctions, les vicomtes de Turenne et les barons de Malemort étaient seigneurs de Brive; la ville était donc dans une situation compliquée de double seigneurie.

En 1204, le Parlement de Paris prononça la confiscation des possessions continentales de Jean-sans-Terre. L'autorité du Roi de France n'était pourtant pas définitivement établie en Limousin. En 1213, le roi de France Philippe-Auguste souhaite contrebalancer la puissance des PLANTAGENET grâce à la diplomatie. Il décide donc de prendre sous sa sauvegarde les villes qui restent sous la domination de l'Angleterre de Jean-sans-Terre. Il le fait pour Périgueux dès 1204, pour Limoges, Saint Léonard-de-Noblat et Brive en 1212 et 1213. Au mois de mars 1213, Philippe-Auguste veut en ses lettres "que la ville et les hommes de Brive soient en notre main, comme toutes les autres villes de notre royaume, après que, à nous ou à notre mandataire, ils auront prêté le serment de fidélité, et nous ne séparerons jamais la ville de Brive de notre main". Cette sauvegarde peut être le résultat des protestations élevées par les bourgeois contre une sentence de 1211 qui confirmait sur eux les droits des barons de Malemort. Sujets des seigneurs, les brivistes aspiraient à devenir bourgeois du Roi. Cette année 1213 est donc une première victoire pour eux. Le consulat est officiel depuis 1225, date à laquelle les consuls sont nommés dans des lettres patentes de Louis VIII. Ce dernier, comme don de joyeux avènement et pour s'attacher davantage les bourgeois de Brive confirme "les coutumes et libertés dont ils jouissaient au temps d'Henri et Richard jadis rois d'Angleterre". On a donc comme indice que c'est sous le règne d'Henri II PLANTAGENET qui possédait l'Aquitaine et le Limousin du chef de son épouse Aliénor d'Aquitaine, que le consulat trouva son origine. Ce serait aux alentours de 1180 que l'institution serait effectivement née. Mais les actions des rois de France Philippe-Auguste et son fils Louis VIII eurent leur importance, car elles consolidaient les libertés que les bourgeois de Brive avaient acquises et que les seigneurs de Malemort leur contestaient. Le consulat résulte de lents empiétements des bourgeois sur les droits des seigneurs. En tant que bourgeois du Roi, ils peuvent recourir à la justice royale qui les protège en quelque lieu qu'ils se rendent, que ce soit pour satisfaire leur dévotion ou pour leurs intérêts et affaires commerciales. Quiconque oserait abuser de leur faiblesse, leur faire subir violence ou injustice serait sûr de punition. Cependant, le pouvoir seigneurial subsiste, légèrement affaiblit. Les barons conservent certains droits sur la justice et sur les marchés. Cette situation donna aussi un avantage aux villes placées sous la main du roi de France.

En 1259, Saint-Louis rendit, par le traité de Paris, l'Aquitaine à l'Angleterre car il souhaitait installer une paix durable entre les deux puissances. Malgré cela, la ville de Brive resta sous la main du roi de France. Dès 1263, les consuls de Brive avaient conclu avec ceux de Puy Saint Front et de la Cité (les deux consulats de Périgueux), et ceux de Sarlat et de Figeac, un traîté d'alliance en vue de la défense en commun du droit qu'ils avaient de rester perpétuellement dans le domaine du roi. Ainsi, c'est le roi de France qui, malgré le traité, conservait l'autorité sur la ville.

Le Consulat

Le consulat de Brive dura jusqu'à la révolution. Les Consuls étaient des notables, et n'étaient généralement élus qu'une fois pour une durée d'un an (cependant, on trouve des cas où un consul est réélu l'année suivante -parfois tous les consuls-, ou quelques années après). L'élection se faisait le 22 février, et uniquement par le vote de la communauté des habitants : le "Consilio communitatis". Cette communauté nommait 16 prud'hommes qui aussitôt après se rendaient dans la chapelle Sainte-Catherine où ils commençaient par entendre la messe du Saint-Esprit, puis procédaient au vote. Les prud'hommes étaient en fait 4 par quartier de la ville. Ces 4 quartiers correspondaient à ceux de la porte des Sœurs, de la porte de Puyblanc, de la porte de Corrèze, et de celle du Salan. Ces portes disparurent en même temps que la première enceinte vers 1340, quand on construisit une enceinte autours des anciens faubourgs face à la menace anglaise au début de la guerre de 100 ans. Mais ce régime d'élection continua à subsister jusqu'au XVIIIe siècle où on nommait les consuls à l'amiable, à moins qu'il ne survint des disputes. De même, à partir de la fin du XVIIe siècle, l'élection se faisait le 29 décembre et les consuls entraient en fonction le 1er janvier. Enfin, on a distingué une hiérarchie nominale dans les consuls. Peut-être était-elle définie par le nombre de voix: il y avait le premier Consul, le second, le tiers et le quart. Cependant, cela n'avait semble-t-il aucune incidence, les consuls ne semblent avoir aucune différence de fonction et exercer en commun. Les consuls nouvellement élus prêtaient serment sur les évangiles dans la chapelle St Michel, situé dans le transept nord de l'église Saint-Martin. Ils revêtaient une robe de velours mi-partie de rouge et de vert : La "livrée-royale", principal insigne de leur dignité. Ils arboraient cette tenue dans leurs fonctions officielles, pour présider l'Assemblée des habitants, siéger comme juge de police, se rendre au devant d'un personnage de marque, ou procéder à une adjucation des revenus communaux. Ils recevaient des anciens consuls les clefs de la ville et les poids et mesures dont ils se chargent tout comme la maison de ville et les papiers de la ville. Les consuls avaient le premier rang dans toutes les manifestations publiques, ils avaient aussi le privilège d'allumer le feu de joie sur la grand'place devant l'église, au soir de la St Jean et des nombreuses autres fêtes populaires traditionnelles ou circonstancielles. Ils présidaient aussi les assemblées de la ville, les bureaux de l'hôpital (au moins jusqu'en 1679, date de l'érection de l'Hôtel-Dieu en hôpital général), et la distribution des prix au collège.

Les portes de Brive

Des portes de la première enceinte, on ne connaît les noms d'aucune. Elles étaient au nombre de 4 : 2 à l'ouest, 1 au sud, 1 à l'est. Les murs du XIVe siècle étaient percés de la porte de Corrèze au nord; de la porte Barbecane à l'ouest ; de la porte des Sœurs au sud-ouest ; de la porte de Puy-Blanc au sud ; de la porte des Frères au Sud-est; de la porte du Salan à l'est ; et enfin de la porte des prêcheurs au nord-est.

Eglises et monuments sous l'Ancien Régime

Il y avait sous l'Ancien Régime plusieurs églises dans les murs et autour de Brive :

  • Saint Martin, au centre de la ville, reconstruite au XIIe siècle, modifiée au XIVe siècle.
  • Les Cordeliers, en dehors des murs, au sud-est près de la porte des Frères.
  • Les Jacobins, en dehors des murs, au nord-est, au bord du chemin des Jacobins qui partait de la Porte des Prêcheurs.
  • Saint Sernin, dans la partie nord-est de la ville, sise rue des Prêcheurs qui mène à la porte des prêcheurs.
  • Saint Libéral, au nord, sise rue de Corrèze près de la porte de Corrèze.
  • Saint Pierre, un peu au sud de l'église Saint-Cernin, entre les portes des Prêcheurs au nord-est et du Salan à l'est.
  • Sainte Catherine, qui était située au fond du cimetière du Verdier, à l'angle nord-est de l'actuelle place de l'Hôtel-de-Ville. Elle servit à l'éléction des consuls pour les 16 prud'hommes, mais aussi de lieu de réunion pour les pénitents bleus. Au début du XIXe siècle, ses murs abritèrent une auberge, puis un dépôt pour le matériel communal et celui de la compagnie des sapeurs-pompiers. L'ouverture d'une nouvelle rue la fit disparaître dans la fin des années 1930.
  • Les Récollets, établis à Brive en 1613 au sud-ouest de la ville entre les portes de Puy-Blanc (au sud) et des Sœurs (au sud-ouest).

Notons aussi le couvent des Ursulines, le collège des Doctrinaires (au bord du Verdanson) qui se trouvaient tous deux dans la partie nord-est de la ville, l'ancien hospice qui se trouvait près de la porte des Frères, l'Hôtel de la Ville qui se trouvait à l'extrême sud de la ville primitive, le prieuré qui était accolé à la face nord de la nef de l'église Saint-Martin, il était lui-même bordé au nord par les jardins du prieuré qui atteignaient la partie nord de la première enceinte.

Blason en attente.png Héraldique

Repère géographique.png Repères géographiques

Brive-la-Gaillarde est un chef-lieu d'arrondissement du département de la Corrèze sur la rive gauche de la Corrèze avant que celle-ci ne se jette dans la Vézère. La ville se situe sur un nœud ferroviaire entre les lignes Paris-Toulouse et Lyon-Bordeaux. Elle est desservie par les autoroutes A89 et A20. Aéroport Brive Laroche, construction d'un nouveau "Brive-Sarlat-Souillac" au sud de l'agglomération.

Patrimoine.png Patrimoine bâti

Illustrations - Photos anciennes.png En photos


Ville de naissance de.jpg Ville de naissance ou de décès de

  • Patrick BOUTOT, imitateur, présentateur télé sous le nom de Patrick SÉBASTIEN, né le 14 novembre 1953
  • Guillaume Marie Anne BRUNE, né le 13 mai 1763n assassiné à Avignon le 2 août 1815. Maréchal d'empire en 1804.
  • Guillaume DUBOIS, cardinal, fils de Jean DUBOIS, apothicaire de Brive, et de Marie JOYET de CHAUMONT, né le 6 septembre 1656, mort à Versailles le 10 août 1723. Premier Ministre sous la Régence (minorité de Louis XV). La fin du XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle furent les années de la famille DUBOIS à Brive, où le frère du Cardinal, Joseph, fut Maire perpétuel, ce qui lui permit de réaliser quelques travaux importants (comme le pont Cardinal...).
  • Pierre Étienne Léon François LABROUSSE, né et décédé à Briva les 29 décembre 1878 et 27 novembre 1951. Sénateur de la Corrèze pendant trente ans, fut spontanément des quatre-vingts parlementaires qui refusèrent les pleins pouvoirs au maréchal Pétain.
  • Pierre André LATREILLE, né le 29 novembre 1762, décédé à Paris le 6 février 1833. Entomologiste. Membre de l'Académie des sciences et professeur au Muséum national d'histoire naturelle de Paris.
  • Claude MICHELET, écrivain né le 30 mai [[1938}}
  • Michel PEYRAMAURE, écrivain né à le 30 janvier 1922
  • Dimitri YACHVILI, rugbyman né le 19 septembre 1980


Décès:

  • Pascale Aiguionne Louise Jacqueline Marie AUFFRAY, actrice sous le nom de Pascale AUDREY, née à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 12 octobre 1936, décédée le 17 juillet 2000
  • Marie Raymonde Eva AUPHELLE, née à Azerat(Dordogne) le 12 novembre 1908, décéda à Brive le 9 janvier 1992. Elle était l'épouse d'Adrien FAURE, grand résistant. Eva fut son adjointe dans la Résistance. Femme de cœur et très dévouée, elle créa en 1962, à Brive, l'Association Départementale des Amis et Parents d'Enfants Inadaptés de la Corrèze (l'ADAPEIC). Elle fut décorée de la Légion d'honneur et titulaire de l'Ordre national du mérite
  • Adrien FAURE, né à Ussel le 18 janvier 1905, décédé à Brive le 16 mars 1981. Après des études de notariat, il acquiert une charge d’huissier de Justice qu’il tiendra jusqu’à sa mort. Militant dans divers mouvements catholiques, il fait la connaissance d’Edmond Michelet et se trouve à ses côtés pour diffuser son tract du 17 juin 1940. Chef de la propagande pour la région au mouvement « Combat » il participe notamment, à l’organisation de la manifestation du 11 novembre 1942 au monument aux morts alors que les troupes allemandes entrent dans la ville. Il est arrêté, sur dénonciation, par la Gestapo le 29 juin 1943, interné au camp de Compiègne, puis déporté en mai 1944 au camp de concentration d’Oranienburg-Sachsen-Hausen. A son retour il devient président de la Fédération Nationale des Internés Résistants (FNDIR). Plusieurs fois conseiller municipal, cité à l’Ordre de l’Armée et médaillé de la Résistance, il était officier de la Légion d’honneur et titulaire de la croix de guerre avec palme.
  • 22 novembre : Louis Eugène Félix NEEL (France), prix Nobel de physique 1970, né à Lyon (Rhône), décédé à Brive-la-Gaillarde (Corrèze) le 17 novembre 2000
  • Louis Eugène Félix NEEL, prix Nobel de physique 1970, né à Lyon (Rhône) le 22 novembre 1904, décédé le 17 novembre 2000

Démographie.png Démographie

En 1374, la ville contient 626 feux

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 5 847 5 762 7 608 6 801 8 031 8 843 8 350 8 382 8 889 9 384
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 9 854 10 389 10 765 11 920 14 182 15 707 16 803 18 111 19 496 20 636
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 21 486 21 711 24 049 26 718 29 074 33 501 36 088 40 175 46 561 51 828
Année 1982 1990 1999 2006 - - - - - -
Population 51 511 49 765 49 141 50 009 - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Sources : l'INSEE ; Cassini & Population 2006.


Familles notables.png Notables

  • La famille VIELBANS est une des plus anciennes familles notables de Brive. Dès 1340 on voit déjà en apparaître un comme consul. Entre les XVIe siècle, XVIIe siècle et XVIIIe siècle, ils exercent les profession de médecin, notaire ou avocat Une branche s'en détacha en 1572, date à laquelle Guillaume VIELBANS prend le titre de Sieur d'Aurussac (lieu de Dampniat). Son fils Martial VIELBANS d'Aurussac fut lieutenant du vice-sénéchal dans le premier quart du XVIIe siècle.

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
Libéral-François SALVIAT 1790-1790  
Étienne REBIÈRE DES ROCHES 1790-1792  
Guillaume BACHELLERIE 1792-175  
Gabriel MALES 1795-1795  
Léonard-Philippe RIVET 1795-1797 Président de l'administration municipale  
Jérôme MALERBAUD 1798-1798 Président de l'administration municipale  
Pierre CAVAIGNAC 1798-1800 Président de l'administration municipale  
Jean-Antoine LALANDE aîné 1800-1804  
Jean-Baptiste Henri SERRE 1804-1809 Décédé en exercice  
Ambroise LESCURE 1809-1812  
Jean-Baptiste de VERLHAC 1812-1826  
Jean de CORN DU PEYROUX 1826-1830  
Antoine de TOULZAC 1830-1837  
François-Xavier MIALET 1837-1840  
Jean-Baptiste MAILHER 1840-1843  
Barthélemy EYROLLES 1843-1870  
Thomas Eugène LE CLÈRE 1870-1870  
Gabriel BONIS-BONAL 1870-1870  
Victor METTAS 1870-1870  
Thomas Eugène LE CLÈRE 1870-1871  
François-Firmin MARTINE 1871-1874  
Barthélemy EYROLLES 1874-1876  
François-Firmin MARTINE 1876-1877  
Jean-Baptiste Ernest VICAN 1877-1878  
François-Firmin MARTINE 1878-1884  
Pierre Marcellin ROCHE 1884-1891  
Cyprien CHOUZENOUX 1891-1895  
Ernest SIMBILLE 1895-1901  
Jacques GIRARD 1901-1904  
Louis THOMAS 1904-1906  
Elie BREUIL 1906-1908  
Jean FIEYRE 1908-1910  
Jean BESSETTE 1910-1911  
Jean FIEYRE 1911-1912  
Antoine BOS 1912-1919  
Jean FIEYRE 1919-1921  
Joseph ESCANDE 1922-1925  
Henri CHAPELLE 1925-1940 Révoqué par Vichy  
Louis MIGNIAC 1940-1944  
Georges MICHEL 1944-1944  
Jean LABRUNIE 1944-1946  
Maurice ROUEL 1946-1947  
Henri CHAPELLE 1947-1961  
Roger COURBATERE 1961-1965  
Jean LABRUNIE 1965-1966 Puis invalidation des élections  
Henri CHAPELLE 1966-1966 Président de la délégation spéciale  
Jean CHARBONNEL 1966-1995  
Bernard MURAT 1995-2008  
Philippe NAUCHE 2008-  
- -  
- -  

Sources : Archives Municipales

Les notaires

Recherches généalogiques.png À savoir pour vos recherches généalogiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin de 8h30-12h30 de 8h30-12h30 de 8h30-12h30 de 8h30-12h30 de 8h30-12h30 - -
Après-midi de 13h30-17h30 de 13h30-17h30 de 13h30-17h30 de 13h30-17h30 de 13h30-17h30 - -
[[Image:|200px|center]]
Hôtel de Ville
Adresse : Place de l'Hôtel de Ville - BP 80433 - 19312 Brive-la-Gaillarde

Tél : 05 55 92 39 39 - Fax : 05 55 92 39 00

Courriel : Contact

Site internet : Site de la Ville

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Site de la Ville (Juillet 2011)

Archives & Dépouillements des registres paroissiaux

Paroisses

Paroisse de Saint-Martin

Paroisse de Saint-Sernin

Archives notariales

Remarques

Les habitants de la ville de Brive-la-Gaillarde s'appellent des brivistes ou brivois, mais on dit plus couramment briviste.

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

  • Le Consulat de Brive-la-Gaillarde, Henri DELSOL. édition 1936, réédition 1982: Les Monédières
  • Histoire de Brive et de sa région,collectif,direction Jean Charbonnel, 1991: Privat

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