1822

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Cette page concerne l'année 1822 du calendrier grégorien.

Années:
1819 1820 1821 - 1822 - 1823 1824 1825
Siècles:
XVIIIème siècle - XIXème siècle - XXème siècle

Cette rubrique a pour objectif de regrouper année par année et jour par jour l'ensemble des évènements nationaux ou locaux tel que :

  • la politique: alliances, traités, nominations de ministres, papes, etc.
  • les catastrophes: épidémies, incendies, inondations, sécheresses, etc.
  • les guerres: déclaration de guerre, batailles, armistices, invasions, etc.
  • l'histoire régionale: constructions, visites de dignitaires, etc.
  • les naissances, mariages et morts des personnes célèbres (familles royales, heros, saints, auteurs, artistes, etc.)

Ceci, dans le but de replacer ses ancetres dans le contexte de l'époque.


Voir aussi : XIXème siècle


Amerique icone2.jpg AMÉRIQUE

Politique

  •  1er juillet : Adoption de la Déclaration d'indépendance par l'Amérique centrale.

Brésil Flag.png Brésil

  •  7 septembre : Proclamation de l'Indépendance du Brésil.

Europe.jpg EUROPE

Portail-regionalisme-FRA.png France

Catastrophes

Culture

  • De l'amour (STENDHAL)
  • Odes et poésies diverses (Victor HUGO)

Guerres

Histoire Régionale

Politique

  • 13 & 20 novembre : Élections Législatives

Sciences

Social

Euréka.jpg Inventions & découvertes

  • Appareil photo, par le Français Joseph NIEPVE
  • Bauvite, par le Français Pierre BERTHIER

Carnet mondain 2.jpg Carnet mondain

Naissances de personnalités

  •   6 janvier : Heinrich SCHLIEMANN, archéologue né à Neubukow (Allemagne), décédé à Naples (Italie) le 26/12/1890
  •   7 mars : Victor MASSE, compositeur né à Lorient (Morbihan), décédé à Paris le 5/7/1884
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  • 11 mars : Michel-Victor-Marius-Alphonse PETIPA, danseur chorégraphe né à Marseille (Bouches-du-Rhône), décédé à Gourzouf (Crimée) le 14/7/1910
  • 16 mars : Marie Rosalie BONHEUR, peintre née à Bordeaux (Gironde), décédée à Thomery (Seine-Maritime) le 25/5/1899
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  • 27 mars : Henri MURGER, écrivain né et décédé à Paris (1822-28/1/1861)
  • 20 mai : Frédéric PASSY, homme politique prix Nobel de la paix en [1901]], né à Paris, décédé à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine) le 12/6/1912
  • 21 mai : Émile ERCKMANN, écrivain (ERCKMANN-CHATRIAN), né à Phalsbourg (Moselle), décédé à Lunéville (Meurthe-et-Moselle) le 14/3/1899
  • 26 mai : Edmond de GONCOURT, écrivain né à Nancy (Meurthe-et-Moselle), décédé à Draveil (Champrosay) (Essonne) le 16/7/1891
  • 22 juin : Johann Gregor MENDEL, prêtre scientifique, né à Heissendorf (Moravie), décédé à Brno (République tchèque) le 6/1/1884
  • 10 décembre : César FRANCK, compositeur né à Liège (Belgique), décédé à Paris le 8/11/1890
  • 27 décembre : Louis PASTEUR - savant, biologiste français, né à Dôle (Jura), décédé à Marnes-la-Coquette (Hauts-de-Seine) au domaine Villeneuve-l'Étang le 28/9/1895.
Il effectua de remarquables travaux sur la cristallisation, sur la fermentation, sur la prophylaxie de la rage et en général sur les maladies contagieuses. Les recherches de Pasteur ont été une véritable révolution dans l'art de guérir, notamment sur les modes de contagion, ce qui a permis la création de l'antisepsie. Il est enterré à Paris dans la crypte de l'Institut qui porte son nom.
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Mariages de personnalités

  • 12 octobre : Victor HUGO et Adèle à Saint Sulpice

Décès de personnalités

  • 19 mars : Valentin HAUY, éducateur des aveugles décédé à Paris
  • 13 octobre : Antonio CANOVA, sculpteur décédé à Venise (Italie)
  •   3 novembre 1822 : Mort de Caroline "de FREMINVILLE".
Monsieur Fréminville était un officier de marine qui avait parcouru le monde entier, ainsi qu'un des grands archéologues de la Bretagne. C'était également un savant éminent qu'on venait parfois voir de fort loin et on comprend l'étonnement des visiteurs qui n'étaient pas avertis : « Au lieu du vénérable savant à lunettes qu'on imaginait, écrivit G. Lenotre, on voyait paraître une femme mince et minaudière, vêtue d'une robe de soie, coiffée d'un chignon à la maréchale, une mouche sur la joue rasée de près et fardée ; les favoris blancs du vieux loup de mer se dissimulaient sous les rubans roses d'un bonnet à fleurs, pomponné de noeuds de dentelles rares. » Fréminville était parfaitement conscient de l'étonnement de ses concitoyens et il essayait beaucoup de se justifier. « C'est une simple manie, disait-il, aussi innocente à satisfaire que les autres manies. » Son travestissement n'avait en effet pas de signification spéciale et le Chevalier était absolument normal. C'est là un point important pour comprendre son histoire.
En fait, il était sans doute « traumatisé » par un événement affreux qu'il avait vécu lorsqu'il était jeune et se trouvait lieutenant de vaisseau sur la Néréide. Un jour le bateau séjourna aux Antilles, et plus précisément aux Saintes. Fréminville, passionné d'histoire naturelle, passait ses journées à s'intéresser aux plantes, aux insectes, aux coquillages. On l'avait surnommé Monsieur Coquille ou Monsieur Papillon. Il ne regardait même pas les jolies créoles de l'île. Il menait une vie qu'il trouvait passionnante jusqu'au jour où, en essayant de cueillir une branche de corail, il manqua se noyer. Après avoir été roulé par les vagues et projeté sur des rochers, il se réveilla dans une jolie chambre. Il avait été recueilli par une jeune et riche veuve qui vivait là avec sa sœur Caroline.
Sa convalescence fut agréable et rapide. Il passa des moments délicieux à se promener,à parler ou à écouter de la musique... et, on s'en doute, était devenu très amoureux de Caroline lorsque brutalement il reçut l'ordre de rembarquer. On était alors en 1822, le Romantisme faisait ses premiers pas et Caroline tomba évanouie en apprenant la nouvelle. Puis elle passa des jours et des mois sur la plage à guetter le retour du bateau. Un jour, enfin, elle vit la Néréide au loin, mais le navire n'approcha pas de l'île et poursuivit son chemin : il avait encore une certaine mission à remplir.
Lorsqu'un peu plus tard, Fréminville revint aux Saintes, il se dirigea vers la maison de Caroline. Il entra, mais il n'y avait personne. En passant près du cimetière, il vit une tombe toute fraîche. Sur la dalle se trouvait gravé le nom de celle qu'il aimait. Elle avait cru que le bateau ne reviendrait plus jamais et elle s'était noyée le soir du 3 novembre 1822 en tenant serrées contre elle les lettres qu'il lui avait écrites.
Fréminville tomba malade, il eut une fièvre très violente, il délira plusieurs jours. On eut peur qu'il perde la raison. Une fois guéri, il semblait normal mais, en retournant à Brest, il rapportait avec lui la robe avec laquelle on avait retrouvé Caroline. Et cette robe, il lui arrivait souvent de la vêtir. Il en arrivait parfois à se croire être la jeune fille qu'il avait aimée, comme s'ils ne formaient plus qu'un. Il signait souvent Caroline et écrira même un petit livre sous ce nom. « Parfaitement raisonnable sur tout ce qui concernait et sa profession et la science, écrira Lenotre, il était devenu fou du seul amour qu'il avait connu. » On le verra même signer ses lettres La chevalière de Fréminville.
  •   6 novembre : Claude Louis BERTHOLLET, chimiste décédé à Arcueil (Val-de-Marne)