17387 - Saint-Porchaire
Saint-Porchaire | |
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Fichier:Blason Saint-Porchaire-17387.png | |
Informations | |
Pays | France |
Département | Charente-Maritime |
Métropole | |
Canton | 17-19 Saint-Porchaire
17-32 Saint-Porchaire (Ancien canton) |
Code INSEE | 17387 |
Code postal | 17250 |
Population | 1 856 habitants (2016) |
Nom des habitants | Saint-Porcherois, Saint-Porcheroises |
Superficie | 1 740 hectares |
Densité | 106.67 hab./km² |
Altitude | Mini : 7 m |
Point culminant | 54 m |
Coordonnées géographiques |
45.8217° / -0.7853° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
- Des peuplades s'installent dans le secteur dès le néolithique, notamment sur la rive droite du Bruant, dans des grottes creusées par les remous de l'ancien fleuve. Les traces retrouvées au cours de différentes fouilles nous permettent de situer dans le temps les occupations successives : aux « époques moustériennes (120 000 ans), aurignaciennes (40 000 ans) et magdaléniennes (10 000 ans)»[1].
- De l'époque gallo-romaine, subsistent des ruines du mur d'enceinte d'un camp gaulois, à l'époque entouré d'un fossé, ainsi que des tombes mérovingiennes.
- Au Xe siècle, un petit hameau prend naissance sur un escarpement rocheux (là ou sera bâti le château plus tard) et prend le nom de Romette, car il sert d'étape aux pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, appelés "Romieux".
Héraldique
- Coupé : au 1er parti au I d'azur à la mitre d'argent accompagnée de trois fleurs de lis d'or, au II d'azur au château d'argent essoré de sable, au 2e de gueules au pont d'argent surmonté d'une pompe de même.
Histoire administrative
- Département - 1801-1941 : Charente-Inférieure, 1941-2024 : Charente-Maritime
- Arrondissement - 1801-2024 : Saintes
- Canton - 1801-2024 : Saint-Porchaire
Résumé chronologique :
- 1801-.... :
- Nom de la commune donné pendant la période révolutionnaire : L'Épine.
Patrimoine naturel : grottes préhistoriques
Il y a des millénaires, le Bruant était un fleuve impétueux dont le cours a fini par entailler la falaise et créer des grottes aux entrées monumentales. Elles sont au nombre de quatre : celle du Bouil Bleu (qui abritait des homo-sapiens), celle de La Baraude, celle du Sorcier et la grotte du Triangle.
Des fouilles minutieuses ont révélé différents éléments : des silex de l'époque moustérienne, des fragments de plaques avec gravures, des ossements, dont un squelette de l'époque gallo-romaine. Ces éléments sont conservés dans un musée de la préhistoire, situé dans la tour porche du château.
Le parcours "nature et préhistoire" menant aux grottes nous fait découvrir différents sites :
- campement de Héhé, Homo érectus, (- 450 000 ans)
- campement des grottes, Néanderthal (- 150 000 ans)
- campement de chasse d'Osapi, Homo sapiens (- 40 000 ans)
- campement permanent d'Osapî, Homo sapines (- 22 000 ans)
- campement de pêche de Ramého, Homo sapiens (- 10 000 ans)
- campement du mystère des mégalithes, Homo sapiens (- 4 000 ans)
Patrimoine bâti
Château de la Roche-Courbon
- Un premier château est édifié au XIIe siècle, mais il ne résiste pas aux trois siècles de luttes entre anglais et français après le remariage d'Aliénor d'Aquitaine, suivis de la Guerre de cent ans. Au milieu du XVe siècle, il est en ruine.
- Le seigneur de Romette, Jehan II de Latour, acquiert un fief nommé La Roche, et y fait construire en 1475 un ensemble triangulaire composé de deux corps de logis et quatre tours, ainsi qu'un donjon. En 1603, le château est parvenu aux mains de Jacques de Courbon et prend le nom de La Roche Courbon. Jacques et sa descendance transforment peu à peu le château médiéval en belle demeure avec escalier donnant sur jardins et y rajoutent des pavillons de style Louis XIII. Le château est vendu en 1756, délaissé quelques années, puis revient aux Courbon de Blénac en 1785, qui entreprennent des réparations. La demeure est à nouveau vendue en 1817 puis revendue en 1907 mais tombe à l'abandon.
- En 1908, Pierre Loti[2] qui avait l'habitude de passer ses vacances à Saint-Porchaire, s'en émeut et lance un appel dans la presse en ses mots : « Qui veut sauver de la mort une forêt avec son château féodal campé au milieu [...] ? »[3]. L'appel est entendu par l'industriel Paul CHÉNEREAU qui achète le domaine, fonde une société et entreprend la restauration du château mais aussi des jardins à la française, avec l'aide de l'architecte paysager Ferdinand Duprat.
- Durant la seconde guerre mondiale, les lieux sont occupés par les Allemands, puis les FFI. Un incendie détruit en partie le donjon, nécessitant une restauration dont le propriétaire va profiter pour restituer les mâchicoulis. Le château est classé aux Monuments historiques en 1925 et 1946[4]. Les descendants de Paul CHÉNEREAU continuent les restaurations, y compris la mise du jardin sur pilotis car le marais l'engloutissait peu à peu.
Château de La Vallade
Église Saint-Porchaire
Pont Napoléon
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 806 | 800 | 673 | 904 | 949 | 1 034 | 1 112 | 1 202 | 1 201 | 1 277 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 240 | 1 202 | 1 157 | 1 186 | 1 202 | 1 212 | 1 147 | 1 148 | 1 170 | 1 206 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 222 | 1 014 | 960 | 927 | 960 | 932 | 933 | 1 022 | 1 087 | 1 120 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 1 221 | 1 289 | 1 335 | 1 543 | 1 684 | 1 856 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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Jean-Claude GRENON | 03/2001 - (2020) | Né le 03/06/1948. |
Cf. : MairesGenWeb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
- Liasses (1671-1686)
- Liasses (1638-1658)
Documents numérisés
- CHAILLOU Jean (5) (1671-1686)
- CHAILLOU Jean (1) (1608-1636)
- CHAILLOU Jean (3) (1638-1658)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 2 E 402/ 1 (1730-1731)
- Naissances. AD17 2 E 402/ 6* (1819-1860)
- Décès. AD17 1 E 8 (1762-1779)
- Naissances. AD17 2 E 402/9* (1861-1905)
- Autres. AD17 5 E 499 (1893-1902)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 1 E 7 (1743-1762)
- Mariages. AD17 2 E 402/10* (1861-1905)
- Mariages. AD17 2 E 402/ 4* (1794-1818)
- Naissances. AD17 2 E 402/ 3* (1794-1818)
- Naissances. AD17 1 E 1 (1612-1629)
- Mariages. AD17 2 E 402/ 7* (1819-1860)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 2 E 402/ 2 (1793-1795)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 1 E 4 (1668-1691)
- Mariages & Décès. AD17 1 E 3 (1662-1668)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 1 E 9 (1779-1784)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 1 E 10 (1785-1792)
- Naissances & Mariages & Décès. AD17 2 E 402/ 1 (1742-1773)
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | 9 h - 12 h | - |
Après-midi | - | - | - | - | - | - | - |
Mairie |
Adresse : 83, rue Nationale - 17250 SAINT-PORCHAIRE
Tél : 05 46 95 60 21 - Fax : 05 46 95 68 18 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : L'annuaire Service Public & Mairie (Février 2019) |
Associations d'histoire locale
Bibliographie
- Jacques, Marie-Jeanne Badois, Château de La Roche Courbon, fascicule en vente sur place
Voir aussi (sur Geneawiki)
Liens utiles (externes)
Notes et références
- ↑ Jacques, Marie-Jeanne Badois, Château de La Roche Courbon, fascicule en vente sur place
- ↑ De son vrai nom Julien VIAUD, né en 1850 à Rochefort, décédé en 1923
- ↑ Jacques, Marie-Jeanne Badois, Château de La Roche Courbon, fascicule en vente sur place
- ↑ Base Mérimée