14563 - Saint-Benoît-d'Hébertot

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Saint-Benoît-d'Hébertot
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 14 - Blason - Calvados.png    Calvados
Métropole
Canton Blason en attente.png   14-21   Pont-l'Évêque

Blason Pont-l'Évêque-14514.png   14-27   Pont-l'Évêque (Ancien canton)

Code INSEE 14563
Code postal 14130
Population 425 habitants (2017)
Nom des habitants Bénédictins, Bénédictines
Superficie 713 hectares
Densité 59.61 hab./km²
Altitude Mini : 50 m
Point culminant 148 m
Coordonnées
géographiques
49.3175° / 0.270278° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
14563 - Saint-Benoit-dHebertot carte administrative.png
          Arrondissement                 Canton                 Commune      ?
Section Tableau : Modifier


Histoire.png Histoire de la commune

En 1827, la commune absorbe l'ancienne commune de Tontuil.
Saint-Benoit-d'Hébertôt fait partie du canton de Blangy-le-Château jusqu'en 1872, puis de celui de Pont-l'Évêque.

Monographie communale de Saint-Benoit-d'Hébertôt

Retranscription intégrale d'une brochure conservée aux archives départementales du Calvados
En 1885, Madame Robert, Institutrice à Saint-Benoît écrit une monographie sur le village.

1 - Situation géographique

La commune de Saint-Benoît d'Hébertot, arrondissement et canton de Pont-l'Evêque, est située à peu près pour les 4/5ème de son territoire, sur un plateau d'une élévation d'environ 150 mètres au dessus du niveau de la mer, l'autre cinquième s'incline du côté de l'ouest et diffère due reste par ses accidents de terrain très multipliés.
Le sous-sol de cette dernière partie est surtout sablonneux et diffère en cela du sous-sol du plateau, qui est argileux. On trouve de la marne en quelques endroits du plateau, mais il faut aller chercher à une très grande profondeur, ce qui empêche d'en tirer tout le parti désirable pour l'agriculture.
La commune offre une longueur d'environ 4600 mètres du nord-ouest au sud-est, sur une largeur moyenne de 3000 mètres, du nord-est au sud ouest.
Elle est bornée au nord par la forêt de Saint-Gatien (vulgairement appelée la forêt de Touques), et le Theil; à l'est par Genneville, Quetteville et Beuzeville (Eure). A midi par Saint-André d'Hébertot, dont elle est séparée par la voie romaine d'Augustodurus (Bayeux) à Julliobonum (Lillebonne), depuis le manoir de Fatouville jusqu'au Hutrel, du manoir de Fatouville à la Gauhaigne par le chemin de la forge Patin (ou Hatin). A l'ouest par le Vieux-Bourg, dont elle est séparée par le ruisseau de la Vigne.
Le centre de la commune est à environ 8 kilomètres de Pont-L'Evêque et à 6 kilomètres de Beuzeville. Elle est traversée par les routes de Pont-L'Evêque à Pont-Audemer, de Blangy à Honfleur, de Cormeilles à Honfleur, de Saint-Benoît à Honfleur (dite avenue d'Aguesseau).

2 - Agriculture

La partie inclinée de son territoire consiste en herbages et prairies. Le plateau, qui, il y a quelques années était entièrement cultivé a été, pour une notable partie, converti en herbages et prairies.
A peu près toutes les essences d'arbres, fruitiers, de construction et de chauffage, arbres et arbustes d'ornement y jouissent d'une abondante végétation.
On y cultive de préférence les plantes fourragères et les céréales de manière avantageuse.

3 - Les quartiers

On peut ainsi diviser le territoire de Saint-Benoît

  • au nord : La forge Michaux
  • au nord-est : Tontuit
  • à l'est : la Gauhaigne
  • au midi : Fatouville, l'Eglise et le Hutrel
  • à l'ouest : Trianon, Grieux et les Villains
  • au nord-ouest : la friche Moisy
  • au centre : le Barquet et Bellevue

Nous allons parcourir successivement chacun des divers quartiers ou groupes que nous venons de signaler.

La forge Michaux : on désigne ainsi l'embranchement de la route de Saint-Benoît à Saint-Sauveur la Rivière, avec celle de Cormeilles à Honfleur, et aussi une petite partie de la campagne. Nous ne trouvons pas de choses intéressantes.

Tontuit existait encore comme paroisse avant la Révolution; son territoire a été réuni à la commune de Saint-Benoît, par une ordonnance royale du 14 octobre 1827. Le presbytère de cette paroisse, qui existe encore, a été vendu pendant la Révolution. L'église a été entièrement détruite.

La Heurtrie, où existait encore, il y a 30 ans, un petit manoir de peu d'apparence, mais il a disparu.

La Gohaigne, quartier limitrophe du département, renferme un certain nombre d'habitations. Nous savons seulement qu'au 17ème siècle, cet endroit était fréquenté à cause de ses foires et marchés, car un arrêt de la Chambre des Comptes de Normandie, du 30 septembre 1699, conservé dans les archives du Château de Saint-André d'Hébertot, maintient le droit de foire et de marché à la Gauhaigne.

Noron : en descendant vers l'ouest et suivant la voie romaine, on trouve à droite la campagne dite de Noron; dans un endroit appelé par les agriculteurs «ville de Noron», on retrouvait encore, il y a quelques années, des restes de constructions, tels que fragments de briques, pavés, ...
C'était probablement l'emplacement d'un petit monastère ou prieuré de Bénédictins dont parle Ordéric Vital : il rapporte en effet que Robert de Blangy, abbé de Saint-Evroult, obtint vers l'an 1160, du pape Alexandre III, une bulle confirmant en faveur de cette abbaye, la création ou la possession de tois les petits monastères établis par elle ou pour elle à Noron ou dans d'autres lieux.
Or Noron est situé à environ 1 kilomètre de l'église de Saint-Benoît ; il existe encore un sentier appelé «la petite rue de Noron»; on ignore l'époque de la destruction de ce monastère; peut-être a-t-elle eu lieu lors des invasions du 14ème siècle ou dans les guerres religieuses du 16ème siècle.
En continuant la voie romaine, vers l'embranchement de la forge Patin, on trouve, à droite, sur le bord de la dite voie, une croix fort ancienne d'un mètre de hauteur; sur sa face principale, au milieu du croisillon, était sculptée une croix de Malte.

Fatouville : à 100 mètres environ, en descendant la voir romaine, nous voyons à droite, le domaine de Fatouville. Il comprend une cour et un manoir seigneurial qui a i beaucoup de modifications; ce manoir fut habité, pendant plusieurs siècles, par la famille des chevaliers de Nolent, avant qu'ils eussent acheté le territoire d'Hébertot.
Nous savons que la famille de Nolent avait fait des libéralités en faveur de l'église paroissiale de Saint-Benoît d'Hébertot; quelques membres de cette famille ont dû, si l'on en croit certaines traditions, être inhumés dans cette église; toutefois les travaux et les fouilles faites lors de la dernière restauration de cet édifice, n'ont rien qui puisse appuyer ce souvenir. Même les fondations ont été perdues pendant la tourmente révolutionnaire, dans laquelle, aux dires des anciens, tout avait été pillé et saccagé dans cette église. On raconte encore les châtiments divins qui frappèrent les principaux auteurs de ce vandalisme simple. Leurs noms tristement célèbres risquent de passer à la postérité.

L'église : en suivant toujours la voie romaine, nous tournons à droite à l'embranchement du chemin de Blangy à Honfleur, et nous arrivons à l'église paroissiale ; cet édifice, de petite dimension, avait primitivement son clocher placé en haut de la nef; il fut abattu et un neuf fut bâti au bout inférieur de la nef, en 1745; en même temps, toute la toiture de l'église fut refaite; on peut encore remarquer dans les murs de la nef quelques pierres qui accusent une construction du 11ème ou 12ème siècle; toutefois, il est certain qu'elle existait au 13ème siècle, car, en 1255, cette église et la paroisse avaient pour patron temporel Robert Bertran, baron de Roncheville et de Briquebec; dans le 14ème siècle, ce seigneur était encore un Robert Bertran, septième du nom, maréchal de France, appelé par ses contemporains le "Chevalier au Verd Lion"; au 16ème siècle, c'était le seigneur de Cléry; au 17ème siècle la Duchesse de Monpensier et au 18ème siècle les Ducs d'Orléans.
Il est probable que cette église fut fondée par un Bertran sur son propre domaine, et que de là vint l'origine du patronage. Il y a lieu de supposer que cette église a été desservie d'abord par des Bénédictins de l'abbaye de Saint-Evroult, qui établirent, vers le 12ème siècle, ainsi que nous l'avons dit plus haut, le petit monastère de Noron. Le chemin direct, encore existant, de Noron à l'église, fait croire qu'il avait été créé pour l'usage des religieux; c'est sans doute cette circonstance qui aura influencé sur le choix de Saint Benoît comme patron spirituel de cette église. Dans l'ancienne organisation ecclésiastique, la paroisse de Saint-Benoît appartenait à l'archidiaconé de Pont-Audemer et au doyenné de Honfleur.
Nous avons dit que l'église était de petites dimensions; peut-être était-elle suffisante primitivement, quoique le nombre des chrétiens qui fréquentaient les offices fut plus considérable qu'aujourd'hui, cela tient bien évidemment à ce que, moins habitués au bien-être, les paroissiens se contentaient, pour assister aux offices, d'un simple siège ou au besoin, se tenaient debout; quoiqu'il en soit, dès que la paroisse eut pourvu au remplacement des objets les plus indispensables au culte qui avaient été détruits pendant la Révolution, on songea à la restauration du monument.
En 1844, on construisit une sacristie, l'ancienne étant extrêmement petite. A peine bâtie, elle dût servir aux paroissiens, qui ne trouvaient pas à se placer commodément dans l'église; cette assistance aux offices dans la sacristie ayant causé des difficultés, il fallut s'occuper d'agrandir l'église, ce qui eut lieu en 1865, par la construction d'une chapelle du côté nord de la nef. Cette chapelle est un style du ? siècle; enfin en 1880, une chapelle parallèle à la première, de même style et de mêmes dimensions, ornée de magnifiques vitraux, fut construite du côté sud. Elle est due en entier et pour toutes les dépenses à la générosité d'un homme de bien, Monsieur Jean Campion, maire de Saint-Benoît d'Hébertôt.
On a dû, à la même époque, réparer la charpente de la nef, ainsi que renouveler la couverture. Quant au chœur de l'église, fondations, murs et charpente étant ruinés, on a dû le reconstruire à neuf; cette reconstruction a été faite dans le style du 13ème siècle. Les 4 fenêtres à deux baies sont ornées de grisaille ayant chacune un médaillon au milieu, reproduisant les principaux épisodes de la vie de Saint Benoît; les voûtes du chœur, des chapelles et du transept sont faites en beau bardeau de chêne avec couvre joints, sous faîtes et sablières moulurées. Un beau pendentif, avec fleuron sculpté , relie gracieusement les 3 voûtes des chapelles et de la nef. Une robuste arcade en pierre de Caen, élevée à l'entrée du chœur, un charmant carrelage en pavés mosaïques, incrusté ?; bien conçu comme style, découpant dans sa variété les différentes parties de l'édifice; enfin une magnifique chaire en pierre, sculptée, avec bas reliefs dans les panneaux produisent un ensemble délicieux, qui fait honneur à l'architecte et à ceux qui, de contact avec lui, ont érigé cette restauration.

Le Hutrel : sans nous occuper du Hutrel, sur lequel nous ne connaissons rien, nous quittons l'église en suivant la route de Blangy à Honfleur.

L'ancien presbytère : à une centaine de mètres, nous nous arrêtons sous le magnifique ombrage de trois marronniers deux ou trois fois séculaires. C'est l'entrée de la cour de l'ancien presbytère, vendu à la révolution. En face et vers le milieu de cette cour s'élève une maison d'une certaine importance; les 5 ou 6 siècles qu'elle a vu passer n'ont pu altérer sa solidité. Les robustes piliers de bois qui soutiennent le 1er étage et les lourds sommiers intérieurs, dépassant les murs au dehors, sont reliés à ceux-ci et à la corniche moulurée, par de forts lacets et supportent à l'extérieur, par une sorte de cul de lampe, taillé dan le pilier, le bout des sommiers intérieurs. Une vaste cuisine, une grande salle et des chambres spacieuses composent la maison presbytérale. Une vaste cour, les bâtiments d'exploitation dont elle est édifiée font un contraste frappant avec le nouveau presbytère qui, peut-être plus beau en apparence, est loin d'avoir le confort de celui qu'il remplace.

L'école communale : en quittant l'ancien presbytère et continuant notre route, nous trouvons, à 60 mètres environ, un édifice que sa forme particulière dit être l'école communale. Elle fut bâtie en 1868, avec les ressources de la commune seule, sur un terrain de 580 m² de superficie, concédé par la famille Eudes, sous réserve que l'école serait tenue par une ou plusieurs religieuses; cette maison se compose d'une vaste classe largement éclairée par de grandes fenêtres, et pouvant contenir 60 élèves; l'habitation se compose d'un côté de la mairie au rez de chaussée, et de l'autre côté du corridor, d'une salle et d'une cuisine; les chambres de l'étage sont à l'usage de l'institutrice.
Jusqu'en l'année 1867, la paroisse n'ayant point d'école, était réunie pour l'instruction à Saint-André d'Hébertot ; à cette époque, l'administration communale, ayant pourvu au plus indispensable de ce qui regardait l'église et la construction du presbytère ? jusqu'à l'achèvement, car la maison existait ?; c'est à dire jusqu'en 1869, d'une maison de location.
Il faut dire, à la louange des habitants et des administrateurs de la commune, qu'ils ne se sont point rebutés par les sacrifices à s'imposer, car, jusqu'à l'époque de la nouvelle organisation scolaire, ils ont eu à supporter seuls toutes les dépenses de construction, d'entretien du bâtiment et du personnel enseignant. En 1884, l'administration municipale a donné une nouvelle preuve de son bon vouloir en faisant construire deux préaux couverts, un pour les garçons, l'autre pour les filles, l'école étant mixte; la dépense a été couverte en partie par la commune, partie par le département et partie par une large contribution volontaire de Monsieur Campion, maire.
La moyenne des enfants d'âge à fréquenter l'école depuis de longues années est de 50 environ.

Le calvaire : à 200 mètres plus loin, nous arrivons près d'un bois taillis; encore quelques pas et nous trouvons à gauche une avenue de hêtres, dont le terrain très incliné nous conduit au domaine de Trianon. A droite, avant de nous engager dans la hêtraie, saluons au passage ce calvaire, élevé sur un reste de terrain dit Friche Saint-Benoît. C'est un colonne hexagonale, en pierre meulière avec moulures, doucine et gorge à la base, deux degrés circulaires, style 15ème siècle. Cette colonne n'a plus de chapiteau, elle est surmontée d'une croix en fer forgé, même style, sur laquelle est attachée un Christ en chêne, qui ne manque pas de mérite au point de vue de la statuaire. Le petit planitre où cette croix est, est planté d'un petit bosquet d'arbres d'ornement. Une grille en fer, due à la générosité de Monsieur Campion déjà cité, en ferme l'entrée.

Trianon : nous tournons à gauche et après être descendus quelques centaines de mètres, nous nous trouvons en face de la demeure de Trianon. Il y a 4 ans, nous aurions encore trouvé, abrité par une magnifique couronne de verdure, un petit parc charmant; aujourd'hui, nous ne voyons qu'une simple cour de ferme, avec maison à l'avenant. Ce qui donnait le plus d'attrait à cette habitation a disparu avec la propriétaire qui aimait à faire revivre les traditions du passé. Madame la Vicomtesse de Carrière, veuve d'un premier mariage de M. de Sandrey de Trianon, décédé à Versailles en 1864. Puisque cette demeure ne nous offre aucun attrait, montons un sentier à droite de la maison.

Le château de Malmains : arrivés sur la lisière de la futaie, nous apercevons au dessus du vallon, à un côté, les restes du château de Malmains ; ces ruines indiquent une ancienne forteresse; la façade devait avoir de 30 à 40 mètres de longueur, les murs étaient d'une épaisseur considérable, il en reste encore un peu de 7 mètres d'élévation. Il n'a pas dû être employé beaucoup de pierres de taille à cette construction; on s'est servi de petits cailloux qu'on a dû trouver à l'endroit même et l'on a composé une sorte de béton qui a acquis une solidité à l'épreuve des siècles. Au-delà du ruisseau qui coule au bas de l'imminence où se trouve la forteresse, on remarque, sur le côté opposé, et à l'entrée de la forêt, les traces d'un vaste retranchement; on dit qu'autrefois, il y avait au centre de ce camp retranché une chapelle qu'on appelait la chapelle de Malmains. Les ruines de Malmains font partie de la propriété ayant appartenu à Monsieur Sandret de Trianon, tandis que la chapelle aurait appartenu à la paroisse de Vieux-Bourg. Aujourd'hui, l'emplacement de la chapelle et du camp retranché font partie du domaine de la forêt de Touques (singulière manière de l'appeler, puisque ce territoire est sur la commune et paroisse de Saint-Gatien). Il paraît que dans son expédition d'Angleterre, le Duc de Normandie était accompagné d'un seigneur de Malmains, et l'on dit qu'il existe encore des seigneurs de ce nom dans la Picardie. Une notice dont nous ne pouvons vérifier la valeur historique et dont nous ne connaissons point l'auteur dit que Jean sans Terre fit bâtir en 1202 un château à Trianon; or la maison qu'on appelle aujourd'hui le château n'est point un château, mais un simple édifice en bois, sans cachet architectural; la seule ruine qu'on remarque dans le propriété de Trianon est la ruine de Malmains.
N'est-il pas permis de conclure que le château de Jean sans Terre est le château de Malmains; on aura pu d'abord l'appeler le château de Trianon, puis le château de Malmains, ou bien simultanément de ces deux noms; il s'ensuivrait que dans ces trois métairies (car Trianon signifie trois métairies), possédées par Jean sans Terre, il y avait un endroit appelé Malmains, où il aurait fait construire son château de Trianon. Quoiqu'il en soit, ce mot de Malmains, qui est d'origine latine dénote une haute antiquité, et comme l'étymologie n'est pas fort honorable, il est à croire que l'on aurait répandu cette dénomination, quelque peu sauvage, de seigneur de Malmains, ce qui expliquerait pourquoi la famille de Sandret, qui a possédé cette ruine pendant des siècles, a préféré le nom mieux sonnant de Trianon.
Nous lisons dans un ouvrage inachevé, intitulé «Notices sur diverses localités du département du Calvados», par Monsieur Guilmeth, ouvrage imprimé à Rouen, chez Berdalle de Lapommeraye, que Jean sans Terre vint le 15 mars 1203 de Vire et La Lande Patry à Bonneville sur Touques et à Trianon, près de Saint-Benoît d'Hébertot, et le 12 septembre suivant, qu'il partit de Saint-Benoît pour se rendre à Falaise.
Certaines traditions locales affirment qu'il existe un souterrain, partant des ruines de Malmains et par lequel Jean sans Terre se rendait de là à son château de Bonneville sur Touques; nous n'avons pu constater le fait. Toutefois, Madame de Carrière le disait également; en avait-elle la preuve par ses archives qui étaient en sa possession ? Nous ne savons. Toutefois, les archives de Trianon, lors de la vente du château en 1882, sont devenues la propriété personnelle de Maître Lecourt, notaire à Deauville.
La propriété de Trianon a des sources en abondance; leur réunion forme un ruisseau qui porte le nom de la propriété et s'unit en amont des ruines au ruisseau de Grieux, pour se déverser dans celui de la Vigne, que nous avons dit faire limite entre Saint-Benoît et Vieux-Bourg.

La propriété Grieux : la propriété Grieux, sise à côté de Trianon, en allant vers le nord a été, il n'y a pas lieu d'en douter, une des trois métairies du domaine primitif; et il n'y a pas plus d'un siècle que les deux propriétés, quoique divisées, appartenaient à des membres collatéraux de la famille de Sandret. Actuellement, ces familles ont cessé d'exister. Nous ne connaissons rien de particulier à signaler sur Grieux.

Les Villains, le Friche Moisy : nous continuons notre excursion pour nous rendre au quartier du friche Moisy, et nous longeons le groupe d'habitations appelé les Villains; tout ce que nous pouvons dire sur l'origine de ces dénominations, c'est qu'elles viennent sans doute des nombreuses familles des Moisy et des Villains qui les habitaient.

Le Barquet, Bellevue  : au centre de tous les endroits que nous avons signalés dans notre voyage circulaire se trouvent les lieux dits le Barquet et Bellevue. L'un et l'autre possèdent encore une antique demeure ou manoir; nous les citons seulement comme souvenir, car ces manoirs n'offrent rien d'intéressant.

4 - Les habitants

Il n'y a point dans la paroisse d'industrie particulière, les cultivateurs s'occupent simultanément de la culture des terres arables; de l'élevage et de l'engraissage des boeufs ; du soin des vaches laitières, de la fabrication du beurre et des fromages, dits de Pont l'Evêque. On y trouve de beaux troupeaux de moutons, très estimés pour la boucherie. Le porc est le plus recherché pour la basse cour; on y élève aussi des volailles, dindons et poules, mais sans rechercher précisément une espèce particulière; on fabrique des cidres, poirés, eaux-de-vie; on produit et élève de préférence de beaux et forts chevaux de race normande et percheronne; les anglais et les américains savent les apprécier et recherchent surtout les sujets les plus propres à la reproduction.
Le chiffre actuel de la population est de 430 habitants; il était de 465 il y a 20 ans. Depuis cette époque, l'immigration des jeunes gens, qui espèrent trouver à la ville une vie plus facile, un travail moins pénible et surtout plus d'amusements, est la principale cause de dépopulation de nos campagnes; ce qui fait qu'aujourd'hui, on trouve difficilement des bras pour l'agriculture; c'est une des causes qui empêchent de trouver des fermiers pour les grandes exploitations.
Le nombre des naissances pendant les trente dernières années a été de 307, celui des mariages de 100 et celui des décès de 290.

5 - L'origine du mot Hébertôt

Nous avons dit à notre sens, l'origine du titre paroissial et communal de Saint-Benoît. Quant à l'étymologie du mot «Hébertot», nous laissons à de plus habiles que nous l'honneur de l'expliquer d'une manière indiscutable. Il n'est pas difficile de conjecturer que la dernière syllabe du mot «tôt» ou «thot» désigne la principale divinité du culte druidique en honneur dans ces parages avant l'établissement du christianisme; mais nous avouons notre impuissance à expliquer de manière plausible la première partie du mot. Nous dirons seulement pour terminer que le mot « Hébertot» s'appliquait d'une manière générale, avant la formation et la délimitation des paroisses, au territoire des trois paroisse de Saint André, de Saint Benoît et Vieux Bourg.

Source : AD Calvados : BR 9668

Quelques événements

  • 1203 : Jean d'Angleterre, duc de Normandie et roi d'Angleterre, dit Jean sans Terre (fils d'Henri II Plantagenêts et d'Aliénor d'Aquitaine) fait fortifier Malmains.
  • 1221 : Construction de l'église par les soins du Roi Philippe Auguste (mention aux archives de la ville d'Honfleur).
  • 1542 :Création de la généralité de Rouen.
  • 1649 - 1650 : épidémie de peste dans le Pays d'Auge.
  • 12 juillet 1665 : Erection d'une Confrérie du Très Saint-Sacrement par messire Charles LELIEVRE, ancien curé de la paroisse de Saint-Benoit.
  • 1827 : la commune absorbe la commune voisine de Tontuit.
  • 1830 : suppression de la paroisse de Tontuit ; l'église Saint-Eloi est abattue et le cimetière désaffecté.
  • Le 10 décembre 1837, lors d'une séance du conseil municipal de Saint-Benoit-d'Hébertôt ; REBUT, Jean Isidor, nommé membre du conseil municipal ; LANCELIN, Gabriel Honoré, nommé maire ; et REBUT, Louis Honoré, nommé adjoint ; le premier par renouvellement triennal, les deux autres par commission du préfet; prêtent le serment suivant :
« Je jure fidélité au roi des Français, obéissance à la charte constitutionnelle et aux lois du royaume »
  • Le 22 avril 1961 : Monsieur Pierre Campion, maire de la commune a reçu des mains de Monsieur Triboulet, ministre des Anciens Combattants et Victimes de Guerre la croix d'officier de la Légion d'honneur en présence de Monsieur Béguin sous-préfet de Lisieux, de Monsieur Descours Desacres sénateur du Calvados et Monsieur Pierre Gamare président du Conseil général du Calvados.
  • Le 25 avril 1961, le conseil municipal réuni sous la présidence de Monsieur CAMPION Pierre adresse au Président de la République, le général de Gaulle, un message de confiance pour maintenir la légalité et l'unité nationale.
  • Le 23 mars 2014, le maire sortant Patrick TIPHAGNE est réélu au premier tour de scrutin avec plus de 70 % des suffrages, avec l'ensemble de sa liste : un 5ème mandat débute.

Héraldique

Histoire administrative

  • Généralité de Rouen généralité de Rouen
  • Election de Pont-l'Evêque, sergenterie de Saint-Julien-sur-Calonne pour Saint-Benoit-d'Hébertôt.
  • Election de Pont-Audemer, sergenterie du Mesnil pour Tontuit.
  • Vicomté d'Auge
  • Baronnie de Roncheville
  • Bailliage d'Honfleur
  • Département - 1801-2024 : Calvados
  • Arrondissement - 1801-1926 : Pont-l'Évêque, 1926-2024 : Lisieux
  • Canton - 1790 - 1801 (?) : Pont-L'Evêque 1801-1872, : Blangy, 1872-2024 : Pont-l'Évêque
  • Commune - Saint-Benoît-d'Hébertot

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :
  • Saint-Benoît-d'Hébertot absorbe, en 1827, le territoire de l'ancienne commune Tontuit ou Tonnetuit

Saint-Benoit-d'Hébertôt et la Révolution française

Formation de la municipalité en 1790
Le maire : le sieur HALLEY
Les officiers municipaux : François MARTINIERE et Louis REBUT
Le procureur des communes : Jean-Pierre EUDE
Les notables : Jean LANCELIN, Charles NORMAND, Elie REBUT, Elie CAËN, Jacques VALETRE, Jean ERIEULT

AD 14 : C 8691 - Formation des municipalités 1790

La vie de la commune aujourd'hui

Le jumelage Saint-Benoit-d'Hébertôt - Les Moussières





En septembre 1991, la commune de Saint-Benoit-d'Hébertôt reçoit à la mairie un groupe d'habitants des Moussières (Jura); les deux communes ont décidé de se jumeler. La 1ère charte du jumelage est signée par M. Patrick TIPHAGNE, maire de Saint-Benoit-d'Hébertôt ; P. Paul GROS, maire des Moussières ; Mme Brigitte MICHEL, présidente du comité de jumelage pour Saint-Benoit-d'Hébertôt et Mme MILLET, présidente du comité de jumelage pour Les Moussières. Un groupe de Mousserands est présent à Saint-Benoit-d'Hébertôt.

Mars 1992 : un groupe d'une trentaine de Bénédictins s'est rendu aux Moussières pour la signature de la deuxième charte. Les habitants des deux communes ont fêté cet événement en partageant une raclette arrosée de vin blanc du Jura.
Mai 1996 : Le week-end de l'Ascension, 40 Bénédictins se sont rendus aux Moussières.

Mars 1997 : 17 jeunes de la commune de Saint-Benoit-d'Hébertôt, avec quelques adultes, se sont rendus aux Moussières pour découvrir les plaisirs de la montagne en hiver. L'arrivée aux Moussières a été plutôt décevante, la neige n'étant pas au rendez-vous ; mais quelle joie le lendemain au réveil de découvrir 10 cm de neige ! Un excellent séjour.

Liste des présidents du comité de jumelage


Prénom(s) NOM Mandat Observations
Brigitte MICHEL- 1991 -  
Vincent BORDELLE - 1997 Les jeunes de Saint-Benoit-d'Hébertôt sont allés découvrir le sky.  
Elise CHARD 1997 -  
- -  
Virginie ROELENS -  
Vincent BORDELLE -  
- -  
Jean-Louis MICHEL - Démissionnaire en 2014  
Françoise BERNARD -2014 Décédée  
Michelle MARAIS 2015-  

Patrimoine.png Patrimoine bâti

La mairie

Église Saint-Benoît

  • L'église de Saint-Benoît-d'Hébertôt date du XIIe siècle, elle a été par la suite remaniée au cours des siècles suivants. En 2012, la totalité de l'électricité de l'église a été mise aux normes par le conseil municipal. Dans l'église, nous pouvons admirer une statue en pierre de saint Benoît du XVe siècle.

La paroisse de Saint-Benoit-d'Hébertôt fait partie sous l'Ancien Régime du doyenné d'Honfleur.


Église Saint-Benoît et calvaire
Statue de saint Benoît
XVe - XVIe siècles


Le chemin de croix : les 14 stations


La série est en pierre reconstituée incrustée dans les murs du chœur et de la nef.
Inscription sur la 14e station : J LEUDET anno 1952 fecit. Jacques Théodore LEUDET, artiste, possédait et vivait au domaine de Trianon.

Liste des personnes inhumées dans l'église

Prénom(s) NOM Période Observations
Messire Olivier de NOLLENT 8 février 1552 Seigneur de Fatouville, inhumé dans la chapelle de la Sainte-Vierge  
Jacqueline de SAINT-PIERRE 10 septembre 1557 Épouse de Olivier de Nollent  
Louis DU BARQUET 12 septembre 1735 Écuyer, sieur du Bisson, âgé de 60 ans  
Maistre Jean-Baptiste LE DUC 31 mai 1737 Prêtre curé, âgé de 64 ans.  
Antoine FORTIN 2 décembre 1737 Écuyer, sieur des Champs, âgé de 60 ans.  
Marie NORMAND 14 septembre 1738 Épouse de Pierre EUDES.  
Anthoine DES VALLEES FREMOND 22 avril 1743 Âgé de 72 ans.  
Guillaume ROUELLE 23 avril 1743 Marchand de laine, âgé de 75 ans.  
Yves MALLIERES 1747 Marchand de bœufs, âgé de 43 ans.  
Messire Jean ERNOULT 18 janvier 1748 Prêtre-curé.  
Louis MOISY 1749, jour des saints innocents Âgé de 80 ans.  
Jean CHARLEMAINE 22 novembre 1749 Âgé de 57 ans.  
Dame Jeanne Marie Madeleine VIART 6 novembre 1749 Femme de messire de Grieu, écuyer, sieur de Montval, âgée de 80 ans.  
Joseph LIESSE 23 novembre 1749 Chirurgien, âgé de 48 ans.  
Pierre PETIT 10 décembre 1749 Chirurgien, âgé de 40 ans.  
Marie LEGRAND 15 septembre 1751 Veuve d’Olivier TAILLEFER.  
Charles Georges de SANDRET de TRIANON 13 septembre 1755 Écuyer, fils de César Auguste, âgé de 22 ans.  
Pierre HALLEY 15 février 1757 Fils de Jean et Madeleine LEPROUX.  
Dame Marie Charlotte POREE 30 décembre 1759 Épouse de messire Charles de GRIEU, écuyer, sieur de Montval.  
Marie ANNE HUE 30 août 1761 Femme de Guillaume MANGUET, âgée de 30 ans.  
César Auguste de SANDRET 9 mai 1762 Écuyer, seigneur de Trianon, âgé de 80 ans.  
Elie MOISY 11 mai 1763 Syndic de la paroisse, âgé de 55 ans.  
Louis MOISY 25 août 1764 Laboureur, âgé de 60 ans.  
Marie Adrienne LE PORTIER DU SAUSSAY 15 juin 1765 Veuve de César Auguste de Sandret, âgée de 64 ans. Décédée le 14 juin 1765  
Thérèse Rose Ursule Françoise Félicité Angélique APPAROC 7 août 1765 Épouse d’Antoine FORTIN DES CHAMPS, âgée de 34 ans.  
Noble dame Marie Anne DU GUESNE 24 mai 1766 Veuve de seigneur Des Naquets des Hélins, âgée de 63 ans.  
Catherine HEBERT 19 décembre 1766 Femme de Pierre Eudes, fermier de la ferme de Saint-Benoit, âgée de 62 ans.  
Le chevalier Antoine FORTIN DES CHAMPS 5 septembre 1768 Âgé de 48 ans.  
Charles de GRIEU 11 septembre 1768 Écuyer, sieur de Montval, âgé de 80 ans.  
Messire Jean REBUT 5 novembre 1769 Prêtre, fils de Jean REBUT et de Jeanne Doulmier.  
Marie HEBERT 17 janvier 1771 Veuve de Jacques BOTTENTUIT, âgée de 67 ans.  
André TAILLEFER 12 avril 1771 Sieur de la Champagne [voir la carte de Cassini], âgé de 67 ans.  
Jean MOISY 6 août 1772 Fils d’Elie, âgé de 27 ans.  
Louis MOISY 11 août 1772 Fils d’Elie, âgé de 25 ans.  

Manoir presbytéral


Cette belle demeure se situe sur la route entre l'école et l'église. C'est une propriété privée. Elle date du XVe ou XVIe siècle. Lors de la Révolution français, le manoir presbytéral est vendu comme bien national.

Monuments historiques

Malmains

Motte castrale des Murailles, dite de Malmains. Les ruines de cette motte féodale sont situées entre la ferme de Grieux et Trianon, dans la forêt de Touques. Cette édifice médiévale est située dans la propriété d'une société privée. Elle a été classée monument historique par arrêté du 26 septembre 1979[1]

Le château de Malmains : arrivés sur la lisière de la futaie, nous apercevons au dessus du vallon, à un côté, les restes du château de Malmains ; ces ruines indiquent une ancienne forteresse; la façade devait avoir de 30 à 40 mètres de longueur, les murs étaient d'une épaisseur considérable, il en reste encore un peu de 7 mètres d'élévation. Il n'a pas dû être employé beaucoup de pierres de taille à cette construction; on s'est servi de petits cailloux qu'on a dû trouver à l'endroit même et l'on a composé une sorte de béton qui a acquis une solidité à l'épreuve des siècles. Au-delà du ruisseau qui coule au bas de l'imminence où se trouve la forteresse, on remarque, sur le côté opposé, et à l'entrée de la forêt, les traces d'un vaste retranchement; on dit qu'autrefois, il y avait au centre de ce camp retranché une chapelle qu'on appelait la chapelle de Malmains. Les ruines de Malmains font partie de la propriété ayant appartenu à Monsieur Sandret de Trianon.
Extrait de la monographie communale.

Dans les murs faits de moellons noyés dans le mortier, on relève la trace profonde de poutres de bois, posées longitudinalement, poutres disparues qui assuraient la rigidité : technique courante à l’époque .

Dans l'église : trois œuvres classées à titre d'objets

La statue de saint Benoît présente le saint avec son habit de moine bénédictin, tenant la crosse d'abbé dans sa main gauche et bénissant de sa main droite. Cette statue en pierre de taille date du XVIe siècle. Elle est la propriété de la commune de Saint-Benoît-d'Hébertôt. Elle a été classée monument historique au titre d'objet le 20 septembre 1982.
Saint-Benoit est le saint-patron protecteur des habitants de la commune.

La poutre de gloire est placée transversalement entre les sommiers et un arc triomphal en pierre de Caen ; elle sépare la neuf réservée aux fidèles du chœur de l'église réservée au clergé et aux frères de charité. Elle porte un Christ en croix. À la droite du Christ, nous pouvons voir la Sainte-Vierge et de l'autre côté saint Jean l'Évangéliste. Ces deux statues en bois datent du XVe siècle. Pendant un temps, elles ont été placées au-dessus de l'autel majeur lorsque le retable a été déposé. En 1975, les deux statues ont été replacées sur la poutre. Ces deux statues sont la propriété de la commune. Elles ont été classées monuments historiques à titre d'objet le 30 novembre 1908 [2].

Église de Tontuit


L'église est placée sous la dédicace "Notre-Dame de Tonnetuit".

Il y avait dans l'église un autel dédié à Saint-Etienne, un autel dédié à Saint-Hubert, ainsi qu'un dédié à Saint-Julien. (Plusieurs mentions dans les registres paroissiaux pour plusieurs inhumations au XVIIe siècle)

Il ne reste rien aujourd'hui de l'église et du cimetière de Tontuit, si ce n'est un monument dédié à Saint-Eloi qui en évoque le souvenir.

Les écoles


Histoire des écoles

L'ancienne école est devenue aujourd'hui le logement de l'institutrice.
L'école aujourd'hui accueille l'ensemble des classes de maternelles, du CP et du CE1. Les autres niveaux sont dans l'école de Quetteville. Les enfants y bénéficient d'un service de garderie, avant et après l'école, ainsi que d'une cantine située à l'arrière de l'ancienne école.
Depuis plus de quarante ans, il existe un regroupement pédagogique entre les communes de Saint-Benoit-d'Hébertôt, Saint-André-d'Hébertôt, Quetteville et Le Vieux-Bourg. 2013 - 2014 : Extension de l'école avec la création d'un nouveau dortoir, d'un bureau pour la directrice de l'école, d'une salle pour les ATSEM et de nouveaux sanitaires. Le préau, fermé depuis quelques années, est transformé en salle de motricité. L'école est équipée aujourd'hui pour accueillir les personnes à mobilité réduite. La cantine a été entièrement remise aux normes. La commune a pu réaliser cette extension grâce à l'Intercom (coût des travaux : 300.000 €).

Liste des instituteurs de Saint-Benoit-d'Hébertôt

Prénom(s) NOM Période Observations
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Mme ROBERT 1885 Auteur d'une monographie communale sur Saint-Benoit-d'Hébertôt.  
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Pierre LEROY  ? - 1895 - ?  
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- -  
- -  
Eugénie LEPRESTRE 1911 Institutrice à l'école libre. Née à Fécamp en 1840.  
Albert DUMOULIN 1911 Né à Pont-l'Evêque en 1873.  
- -  
- -  
- -  
DUPAS Edouard Henri Pendant la Seconde Guerre mondiale Né à Houlgate le 08/10/1940  
Gaston FRESNAY 1946 - Originaire de Crèvecœur-en-Auge, nommé directeur de l'école de Saint-Benoit-d'Hébertôt.

Secrétaire de mairie.
Conseiller municipal. Fait chevalier dans l'ordre des palmes académiques en 1965.

Décédé à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 16 décembre 1966.  
- -  
- -  
Michel BRISSET 1982-1984 Le CP  
Fabienne GATTI 1982-1984 Les classes de maternelles  
Philippe LECOUTURIER 1984 -  
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- -  
- -  
Marie Josée AUTIN - (2014)  
- -  

Repère géographique.png Repères géographiques

Carte de Cassini

Cadastre napoléonnien
Coordonnées : 49° 19' 03" Nord 0° 16' 13" Est
Altitude : Min. 50 m - Max. 148 m
Superficie : 7,13 km²

Communes limitrophes

  • Le-Theil-en-Auge
  • Genneville
  • Quetteville
  • Beuzeville (Eure)
  • Saint-André-d'Hébertôt
  • Vieux-Bourg
  • Saint-Gatien-des-Bois


Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 446 368 446 437 496 477 489 459 469 436
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 444 422 461 432 430 420 395 383 373 361
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 325 331 300 306 264 263 269 265 240 266
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2013 2021 - - -
Population 243 286 293 322 377 401 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2014.

Selon le dénombrement du royaume par généralités, élections, paroisses et feux (Ch. SAUGRAIN - 1709) Saint-Benoit-d'Hébertôt compte 84 feux et Tontuit 19 feux.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Photos

Cartes postales

Familles notables.png Notables

Les hommes célèbres

Louis Charles de GRIEU

Louis Charles de Grieu, député du clergé pour le bailliage de Rouen aux Etats-généraux de 1789.

Louis Charles de Grieu est né à Saint Benoit d'Hébertôt le 21 septembre 1755. Il est le fils de Charles de Grieu, écuyer, sieur de Montval et de Catherine Porée. Le lendemain, il est baptisé en notre église. Il a pour parrain Charles Alexandre comte de Cormeilles et pour marraine dame Madeleine Françoise Porrée.
La famille de Grieu est établie depuis longtemps en Normandie; en effet, en 1484 devant le tabellion de Bernay est passé un contrat de mariage entre Guillaume de Malherbe, écuyer, seigneur de Bouillon et d'Ecorcheboeuf, et une demoiselle de Grieu, fille de Gabriel de Grieu, écuyer , seigneur de Saint-Aubin-le-Vertueux et de dame Catherine Bellanger. Au XVIème siècle, Pierre de Grieu est lieutenant général de l'élection de Pont-Audemer. La famille de Grieu se divise au XVIIème siècle en plusieurs branches dont celle des sieurs de Launay, à laquelle appartient Louis Charles de Grieu, qui s'installe au Theil-Nollent en 1634.

Louis Charles de Grieu

Charles de Grieu, le grand-père de Louis Charles est mentionné en 1729 dans les registres paroissiaux de Saint-Gatien-des-Bois comme étant un ancien capitaine de carabiniers et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.
Le 14 novembre 1750, au Theil-Nollent, il y a dispense de ban pour le mariage de Charles de Grieu, écuyer, seigneur de Montval, veuf de Marie Viard, fils de Charles de Grieu, écuyer, du Theil-Nollent et de demoiselle Marie Le Hautier de la paroisse de Saint-Benoit d'Hébertôt; et de Marie Charlotte Porée, fille de feu Jacques Porée et de Magdeleine Thérèse Le Coudier de la paroisse des Authieux-sur-Calonne. Le 30 décembre 1759, Marie Anne Porée décède à Saint-Benoit d'Hébertôt et elle est inhumée dans le chœur de l'église de Saint-Benoit.
Louis Charles de Grieu a une soeur dont nous n'avons pas retrouvé l'acte de baptême, mais nous la connaissons par son acte de mariage. La demoiselle Marie Louise Julie de Grieu épouse le 3 juillet 1775 à Saint-Benoit d'Hébertôt Amand Elie François de Miré, fils de feu François Jacques de Miré, écuyer et de noble dame Marie Anne Marguerite (Apparoc ?), dame de Sainte Marie du Theil, demeurant à Canapville.
Nous n'avons pas retrouvé l'acte de décès de Charles de Grieu, mais il semble être décédé peu après la naissance de ses deux enfants. En effet, il est fait mention d'une curatelle pour la demoiselle de Grieu, exercée par Charles Gabriel Adrien François de Sandret. La famille de Sandret est très liée à celle des de Grieu puisqu'en 1618, François de Grieu, écuyer, sieur de Saint-Gilles, épouse Marguerite de Sandret, fille de Hélie de Sandret, écuyer, sieur de Trianon. Louis Charles de Grieu descend de cette union et possède la terre de Grieu à Saint-Benoit d'Hébertôt détachée de celle de Trianon lors du mariage de 1618. Lors du baptême d'Antoine de Grieu, l'oncle paternel de Louis Charles, la demoiselle Catherine Françoise de Sandret est choisie pour être la marraine de l'enfant.

Louis Charles de Grieu : un homme d'église.

Louis Charles de Grieu choisit la carrière ecclésiastique, il est élevé par l'abbé de la Roquette. Le 20 mars 1779 Louis Charles de Grieu reçoit la tonsure. Le 26 juin 1779, Henri Emmanuel Raymond de la Roquette, prieur commendataire du prieuré simple et régulier de Saint-Hymer-en-Auge résigne son prieuré en faveur de Louis Charles de Grieu. L'abbé de la Roquette avait pris possession du prieuré de Saint-Hymer-en-Auge en 1717. L'abbé se réserve toutefois une pension d'une valeur de 2 857 livres, 2 sous et 9 deniers, ainsi qu'un logement dans la maison prieurale comprenant les pièces qui sont au-dessus de l'église et de la bibliothèque avec la cuisine et quelques chambres de domestiques. Louis Charles de Grieu reçoit de la cour de Rome ses lettres de provision en bénéfice le 12 juillet 1779 et l'Evêque de Lisieux donne son visa aux dites lettres de provisions, donné au château des Loges le 12 octobre 1779. Louis Charles de Grieu prend possession du prieuré le 14 octobre 1779.
En 1787, Louis Charles de Grieu est ordonné prêtre et il demeure toujours au prieuré de Saint-Hymer. L'abbé de la Roquette réside ensuite à Paris, dans le Marais, rue Portefour; quand celui-ci décède, il fait de Charles Louis de Grieu son exécuteur testamentaire :
« La résignation du prieuré de Saint-Hymer que j'ai faite à monsieur l'abbé de Grieu m'engage à le choisir pour exécuteur testamentaire et à lui léguer une partie des biens qui se trouvent m'appartenir et dont je fais une disposition particulière en faveur des pauvres…;m'étant vu depuis parvenu à l'âge de quatre vingt ans, je pris le parti en 1779 de désigner le prieuré de Saint Hymer à M. l'abbé de Grieu que j'avais élevé et dont je connaissais les bonnes dispositions et le mérite. Je crus devoir prendre le parti pour empêcher, autant qu'il était en moi, que le prieuré que j'avais rétabli ne se trouvât dans le déplorable état où je l'avais trouvé lorsque j'en avais pris possession. »

Un bref passage sur la scène politique nationale.

Le 24 avril 1789, Louis Charles de Grieu est élu député du clergé par le bailliage de Rouen pour les Etats généraux. La paroisse de Saint Benoit d'Hébertôt faisait alors parti du grand bailliage de Rouen. Nous ne savons rien sur son rôle de Parlementaire, et nous ne savons même pas s'il a rejoint l'Assemblée nationale ensuite.
Louis Charles de Grieu retourne très rapidement à la vie privée, il est devenu le dernier prieur commendataire du prieuré de Saint-Hymer, la Révolution mettant fin au clergé régulier. En 1792, il refuse de prêter le serment constitutionnel, ainsi que celui de « haine à la royauté et à l'anarchie.» Pendant toute la durée de la Révolution, il reste à Saint-Hymer où il n'exerce aucune fonction ecclésiastique et où il cherche à se faire oublier étant à la fois noble et prêtre insermenté. Il devient après la Révolution chanoine de Lisieux.
Louis Charles de Grieu n'est pas un homme fortuné, il ne bénéfice plus des revenus que lui procuré le prieuré, en 1810, ses revenus sont estimés par l'administration préfectorale du Calvados à deux mille cinq francs. En 1814, ses revenus ont augmenté, ils s'élèvent à quatre ou cinq mille francs, puis il baisse, puisqu'en 1819, ses revenus sont estimés à trois milles francs. Il vit de ses biens fonciers, en 1820, Louis Charles de Grieu paye 402,41 francs de contributions foncières pour ses biens à Saint-Hymer. En 1826, il paye 316,01 francs.
Sous l'Empire Louis Charles de Grieu est régulièrement nommé président du collège électoral de l'arrondissement de Pont l'Evêque. Il est nommé président pour la première fois en l'an XII. Sans être quelqu'un de très important, l'abbé de Grieu est un président apprécié par l'administration départementale : «homme d'esprit, son isolement comme célibataire et son peu de fortune lui donnent peu de consistance. Point de plainte sur sa dernière présidence.» En 1810, il est toujours président du collège électoral de l'arrondissement, puis il est remplacé par Joseph Labbey.
Après avoir participé à la vie politique nationale, bien que de manière obscure, il participe ensuite à la vie politique locale. Nous venons de voir qu'il est régulièrement sous l'Empire, président du collège électorale de l'arrondissement de Pont l'Evêque ; il devient à partir de l'an IX membre du conseil d'arrondissement de Pont l'Evêque. A un moment que nous ne connaissons pas, l'abbé de Grieu quitte le conseil d'arrondissement, il est remplacé par Dillois qui donne sa démission en 1814. L'abbé de Grieu est à nouveau membre du conseil d'arrondissement, il est nommé par une ordonnance royale datée du 4 novembre 1814 conseiller d'arrondissement pour Pont l'Evêque. Lors des Cents-Jours et de la Seconde Restauration, il est conservé par l'administration comme conseiller d'arrondissement. En 1819, l'abbé de Grieu est devenu président du Conseil d'arrondissement de Pont l'Evêque. Le 26 septembre 1821, Louis Charles de Grieu donne sa démission de ses fonctions publiques par une lettre adressée au Sous-préfet de Pont l'Evêque.
Louis Charles de Grieu décède à Saint-Hymer-en-Auge le 24 mars 1836. Il est inhumé dans le cimetière de Saint-Hymer, tout près de l'entrée de l'église.

Jacques Théodore LEUDET


Jacques Théodore LEUDET, artiste peintre et sculpteur. Homme de valeur, généreux envers sa commune d'adoption. Né à Paris, IIe arrondissement le 8 mars 1876 - décédé à Saint-Benoit-d'Hébertôt (14) le 29 septembre 1961.




Maitre Pennec

Artiste - maître fromager

Liste des titulaires de la Légion d'Honneur

Médaille - Légion d'honneur.png
Prénom(s) NOM Naissance Décès Observations
Pierre Jean Joseph CAMPION 7 novembre 1891 (Saint-Benoit-d'Hébertôt) Polytechnicien - engagé volontaire en 1911  
Philippe CAMPION -  
Pierre Jean Joseph CAMPION

Pierre Jean Joseph CAMPION - Officier de la Légion d'honneur.

Philippe CAMPION


Maire puis maire honoraire de la commune ; chevalier de la Légion d'honneur

Les familles nobles de Saint-Benoit-d'Hébertôt

  • NOLLENT

Olivier de NOLLENT, écuyer, sieur de Fatouville

  • SANDRET de TRIANON


Famille de SANDRET, sieur de Trianon, Bellevue, Courteville
Généalogie de la famille SANDRET

1er degré : Nicolas SANDRET, écuyer, 1er seigneur de Trianon - 1475.
Son frère Thomas SANDRET est prêtre curé de Roncheville (siège de la baronnie dont dépend Saint-Benoit-d'Hébertôt)
Hélie SANDRET, fils de Nicolas, prêtre curé du Vieux-Bourg.
Catherine SANDRET, fille de Nicolas ; épouse de Pierre LEBLANC, écuyer, par contrat du 26 novembre 1496 (document présent dans le chartrier de Sandret.



  • GRIEU



  • DU BARQUET



  • CECIRE

Les différents métiers présents dans l'état civil de St Benoit d'Hébertôt


  • Laboureur : Jean Pierre Lancelin
  • Marchand drapier : Louis Rebut, François Martinière

Les maires de Saint-Benoit-d'Hébertôt

Prénom(s) NOM Mandat Observations
- -  
Elie MOISY - 1763 Syndic de la paroisse.  
- -  
- -  
Jean Pierre EUDE -1781 ... 1783 ...- Syndic de la paroisse (mention dans les registres paroissiaux en 1781 - page 495 ; mention en 1783 page 510  
- -  
Louis André HALLEY 1790 ; 1791 ; 1792 ; an II ; an III Propriétaire foncier et exploitant  
- -  
SANDRET de TRIANON 27 prairial an VIII - 1799  
Jean Baptiste Benoit REBUT 7 fructidor an VIII - 1816 cultivateur, 65 ans. Révoqué en 1816.
Jean Pierre EUDE, adjoint, 66 ans, propriétaire.  
Jean LEFEBVRE 18 janvier 1816 - 1816 Il démissionne immédiatement.  
Louis REBUT 25 mars 1816 - 1837 Marchand de bestiaux. Né en 1761. Il démissionne le 2 août 1837  
Gabriel Honoré LANCELIN Septembre 1837 - 1865  
Jacques Amand ROUVAL 17 septembre 1865 - 1870 (1807 - 1890)  
Jean Pierre CAMPION 7 octobre 1870 - 1871 Président de la Commission municipale suite à la proclamation de la République  
Jean Pierre CAMPION 1871 - 1890/ Né à Beuzeville (27) le 20 août 1831, fils de Jean CAMPION, marchand de boeufs et de Sophie Emélie CARREY. Epoux d'Augustine REBUT. Décédé à Quetteville (14) le 20 septembre 1897.

Conseiller général.

Orléaniste clérical (AD 14 : T 3221/1)  
Edmond LEBOURGEOIS 6 juillet 1890 - 29 juillet 1890 Il démissionne le 29 juillet 1890.  
Elie FOSSE 1er août 1890 - 1924 Né en 1829/ Il est réélu maire contre Gabriel Campion en 1919.  
- -  
Gabriel CAMPION 1924 - 1929  
Pierre CAMPION 1929 - 1929 Élu au 1er tour, il n'accepte pas.  
Emile LEBOURGEOIS 1929 - 1945 Election annulée le 28 juin 1929 - Réélu maire le 27 juillet 1929 - Réélu le 19 mai 1935  
Pierre CAMPION 1945 - 1961 Il a pour adjoint Emile LEBOURGEOIS ; Réélu en 1947 ; Réélu en 1953 et a pour adjoint Mme Vve Boissel, élue au troisième tour de scrutin ; Réélu en 1959 ; Réélu en 1961. Le 22 avril 1961, il reçois la croix d'officier de la Légion d'honneur des mains de M. Triboulet, ministre des Anciens combattants  
Philippe CAMPION 1961 - 1989 Chevalier de la Légion d'honneur  
Patrick TIPHAGNE 1989 - Conseiller patrimonial bancaire. Réélu en 2014.  
- - Adjoints lors du premier mandat : Denise VERKINDER et Jacques REBUT ; ensuite Marcel BORDELLE et Joël ROELENS  

Cfr : MairesGenWeb

Les conseillers municipaux

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
François MARTINIERE 1790 Martinière dit Bellevue  
Louis REBUT 1790 fils de Jean REBUT  
- -  
- -  
J. LANCELIN 1792 officier municipal  
REBUT 1792 procureur de la commune  
CONTE 1792 secrétaire  
- -  
Jean Pierre EUDE an II Marchand drapier  
- -  
- -  
Isidor REBUT 1870 - Adjoint  
DASNIERES 1870 -  
CAMPION 1870 -  
HALLEY 1870 -  
FOSSE 1870 -  
Auguste DASNIERES 1870 -  
REBUT 1870 -  
Désiré PERREE 1870 -  
PAUMIER 1870 -  
Louis DASNIEREs 1870 -  
- -  
CAMPION 1870 Président de la Commission Municipale  
ROUVAL 1870 Vice-Président de la Commission Municipale  
DASNIERE 1870 Vice-Président de la Commission Municipale  
PERREE 1870 Membre de la Commission Municipale  
Le vicomte de CARRIERE 1870 Membre de la Commission Municipale, domaine de Trianon  
Firmin Louis Albert MOULIN 1870 Membre de la Commission Municipale  
Jean Amand REBUT 1870 Membre de la Commission Municipale  
Pierre Désiré REBUT 1870 Membre de la Commission Municipale ; tous membres car étant les plus imposés  
- -  
Jacques ROUVAL 1871 - Propriétaire, 64 ans. Adjoint.  
Louis DASNIERES 1871 - Propriétaire, 48 ans  
Joseph PAULMIER 1871 - Propriétaire, 57 ans  
Auguste DASNIERES 1871 - Propriétaire, 45 ans  
Elie FOSSE 1871 - Propriétaire, 41 ans  
Guillaume PERREE 1871 - Propriétaire, 74 ans  
François HALLEY 1871- Propriétaire, 82 ans  
Isidore REBUT 1871 - Propriétaire, 65 ans  
Désiré REBUT 1871 - Propriétaire, 33 ans. Désigné secrétaire car étant le plus jeune.  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
- -  
Marcel BORDELLE 2008 - 2014 1er adjoint, retraité de chez Renault  
Joël ROELENS 2008 - 2014 2e adjoint, agriculteur retraité  
Brigitte MICHEL 2008 - 2014 Retraitée  
Guillaume TIPHAGNE REBOURS 2008 - 2014 Professeur de lettres - histoire  
Bruno VERKINDER 2008 - 2014 Agriculteur (fils de Denise VERKINDER, 1ère adjointe auparavant  
Didier ENAULT 2008 - 2014 Commercial  
Gilbert DEVLIEGHERE 2008 - 2014 Menuisier retraité, sacristain de la commune  
Marcel MAINIER 2008 - 2014 Électricien retraité  
Michel DUMAND 2008 - 2014 Commerces de détail de charbons et combustibles  
Christine GELEE 2008 - 2013 gardienne d'immeuble, démissionnaire en 2013  
Delphine CARVAL 2014 - Consultante RH (39 ans en 2014)  
Marcel BORDELLE 2014 - Retraité de chez Renault (66 ans en 2014)  
Didier ENAULT 2014 - Commercial (46 ans en 2014)  
Manuel BOULANGER 2014 - Poseur réseaux secs (28 ans en 2014)  
Bruno VERKINDER 2014 - Agriculteur (49 ans en 2014)  
Emmanuel LEFEBVRE 2014 - Chef d'entreprise dans le transport (42 ans en 2014)  
Sébastien VILLAUT 2014 - Manager commercial (42 ans en 2014)  
Steve YORK 2014 - Chef d'entreprise élagage (28 ans en 2014)  
Gilbert DEVLIEGHERE 2014 - Menuisier retraité (66 ans en 2014)  
Joël ROELENS 2014 - Agriculteur retraité (62 ans en 2014)  

Les maires de Tontuit

Prénom(s) NOM Période Observations
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- -  
Jacques REBUT - 1782 - Trésorier de la paroisse de Tontuit  
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François HALLEY - 1788 - Syndic de la paroisse de Tontuit.  
Jean Pierre BOTTENTUIT - 1788 - Trésorier de la paroisse de Tontuit  
- -  
- -  
François HALLEY 21 prairial an VIII - 1812 51 ans, cultivateur. Il a pour adjoint Jacques MORIN, 64 ans, cultivateur.  
Paul BOTTENTUIT 21 décembre 1812 - 1823 Il a pour adjoint en 1813 Laurent MANCHON  
Louis HALLEY 23 septembre 1823 - ?  
François HALLEY fils  ? - 1827 Dernier maire de Tontuit, exerce ses fonctions jusqu'au rattachement avec Saint-Benoit-d'Hébertôt  

Les curés de Saint-Benoit-d'Hébertôt

Liste des prêtres et des vicaires de Saint-Benoit-d'Hébertôt
Prénom(s) NOM Période Observations
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Guillaume DE LANGLE (ou LANGLE) mention août 1474 Source : Chartrier de Sandret - cession faite par Jacques LECHANDELIER de la fieffe qui lui avait été faite de deux pièces de terres à messire Guillaume LANGLE, prêtre curé de Saint-Benoit... Mentionné sur d'autres parchemins du chartrier.  
- -  
Pierre FORMAGET mention le 25/09/1551 Source Minutier central MC/ET/XIX/185  
- -  
Charles LELIEVRE avant 1665 Il vie sa retraite à Saint-Benoit  
Jacques DUVAL 1664 - 1668 - ... - 1678 Signe la dispense donnée par le pape Alexandre VII pour le mariage de François Marie de Nollent avec sa cousine germaine Marie Madeleine de Nollent. Mentionné dans les registres de la paroisse de Saint-Denis de Vannecrocq  
Thomas MABON -1668 Prêtre vicaire.  
Nicolas LE BOURG 1668 - mention 1675 Prêtre vicaire ; mentionné dans le registre de Tontuit.  
- -  
TRAGIN -1676- Vicaire  
- -  
- -  
Louis PETIT - 1714 - 1720 Vicaire ; mentions 1678 - 1680 ; mention à Quetteville en 1691 où il célèbre un baptême. Idem 1698. Idem 1708... En novembre 1714 il remplace le curé de Quetteville "pendant sa maladie" 1713

Fils de Jacques PETIT ; son frère Charles PETIT a un fils : Jacques.
Prêtre de la paroisse de Gonneville-sur-Honfleur ?
Signe un document concernant la succession de son père le 28 novembre 1710 (AD 14 : F 5153).
Témoins lors du mariage entre Louis DU BARQUET, écuyer et damoiselle Geneviève NANTIER le 24 février 1710 à Quetteville.
Il signe comme curé desservant de Saint-Benoit à partir de 1714.

Inhumé dans le cimetière, à sa demande, le 26 mai 1720  
- -  
Nicolas LIESSE -1693 - 1714 Mentionné sur les registres de Tontuit. Inhumé dans le chœur de l'église de Saint-Benoit-d'Hébertôt, à l'âge de 56 ans, le 19 mai 1714.  
Hélie FOSSE- -1693 - 1694 Vicaire de Saint-Benoit-d'Hébertôt  
- -  
G GUILBERT- 1714 - Premier acte signé le 20 juillet 1714 dans les registres de Saint-Benoit-d'Hébertôt, baptême de Hélye Robert. Il semble que ce soit le seul acte qu'il signe  
Antoine BULLER 1716 - 1718 Premier acte signé le 30 avril 1716  
Jean-Baptiste LE DUC 1716-1737 Premier acte signé dans le registre de Saint-Benoit en date du 24 août 1716 (baptême de Louis PATIN).

Mention à Quetteville en 1718. Mention à Tontuit en 1726

Inhumation dans l'église de Saint-Benoit le 31 mai 1737, par Michel DE LA SALLE, doyen du doyenné d'Honfleur.  
- -  
Jean ERNOULT mention 1739 - 1748 Est-ce lui qui desservait avant Tontuit ?.
Le mercredi 18 janvier 1748, il est inhumé dans l'église de Saint-Benoit-d'Hébertôt par Mre JEULIN curé de Quetteville et en présence de P DELAHAYE prieur d'Hébertôt et PICQUOT curé du Vieux-Bourg.  
- -  
Jehan DE LA MORT mention 1741 Vicaire ; il baptiste Charles Gabriel Adrien François de SANDRET, fils de César Auguste de SANDRET, écuyer, sieur de Trianon et de dame Marie Adrienne LE PORTIER du SAUSSEY  
- -  
MONTIERE mention 1765 Mentionné sur le registre du prieuré conventuel des sœurs augustines de Saint-Joseph d'Orbec, lors de la prise d'habit de Marie Madeleine Henriette de SANDRET de Trianon, sous le nom de Sainte-Claire  
- -  
- -  
- -  
Pierre VERGER 1748 - 1783 Présent en tant que curé de Saint-Benoit-d'Hébertôt quand Louis Charles de GRIEU prend possession du prieuré de Saint-Hymer en 1779. Pierre VERGER est originaire de la paroisse de Saint-Pierre des Authieux, il est né vers 1713. Il meurt à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 22 décembre 1788 et est inhumé muni des sacrements le 23 décembre dans l'église près de la première croisée du chœur en haut du côté de l'épitre par Duriez, prieur d'Hébertôt, et en présence de Quillet de Cricqueboeuf curé de Tonnetuit, de Thieuville curé de Barneville et Cavelier curé de Saint-Gatien  
François Jacques ADVISSE avril 1772 - 31 octobre 1781 Vicaire. Dernier acte signé le 31 octobre 1781  
François MESNIL 1782 - 1783 Vicaire  
Thomas PATIN 1784 - Desservant de la paroisse ; présent quand Jean Constant Amand PICARD prend possession de la cure.  
Jean Constant Amand PICARD 1790 - Nommé par S.A.S. Mgr le duc d'Orléans le 13 juin 1790, depuis Londres. Il reçoit la collation du bénéfice le 26 juin 1790 et prend possession de la cure le lendemain en présence de M. Charles Gabriel François de SANDRET de TRIANON et de Me Thomas PATIN, chanoine desservant la paroisse. Il vient alors de la paroisse de Beaumont. Il prête le serment à la Constitution civile du clergé avec des restrictions, ce qui lui vaut d'être destitué. Il émigre alors en Angleterre.  
Jean Constant Amand PICARD 1803 - 1837 Rentré d'émigration, il retrouve la cure de Saint-Benoit-d'Hébertôt. Il décède à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 1er février 1837.  
Pierre Victor Rémi GIFFARD 1837 - 1840 Desservant de la paroisse de Saint-André-d'Hébertôt, gère la paroisse de Saint-Benoit suite au décès de Jean Constant Amand PICARD, il touche pour cela une indemnité de 200 francs annuels en plus de ses 800 francs pour Saint-André.  
Jean Guillaume DUTHEIL 1840 - 1861 installation ou nomination le 17 octobre 1840 Mention listes nominatives 1861. Décédé à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 7 octobre 1861 (registre N.M.D. de SBH)  
- -  
Joseph Alexandre GOBIN 1861 ou 1862 - 1912 Desservant de Saint-Benoit (un lien possible avec la paroisse de Vieux-Bourg). Né le 19 mai 1832 à Bonnebosq (14). Allocation annuelle de 1.200 francs. Décédé à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 21 janvier 1912 (N.M.D. SBH)  
HAMELIN 1912 - 1932 ; 1932 - 1937 Curé de Saint-Benoit.


À partir de 1932 les curés desservent également Saint-André-d'Hébertôt  
Jules LESAUNIER 1937 - 1942 Érudit, passionné par l'histoire de Saint-Benoit-d'Hébertôt et des communes aux alentours  
Ernest Lucien POUCHAIN 1942 - 1949 Né le 4/07/1912. Sergent au 119ème R.I. lors de la Seconde Guerre mondiale. Blessé le 17 mai 1940, rentré à Caen le 29 août 1940.  
Jean PICARD 1950 - 1968  
René DEBAILLEUL 1968 - 1971  
Henri SALLES 1971 - 1977 Il dessert ensuite la commune de La Rivière-Saint-Sauveur  
Joseph COUDRAY 1977 - 1991  
Le père MORIN 1991 - Prêtre en retraite à Saint-Benoit-d'Hébertôt, sous l'autorité du père Bernard SIMON.  
Jean DURAND - Prêtre en retraite à Saint-Benoit-d'Hébertôt, sous l'autorité du père Bernard SIMON.  
René MALHERE - Aujourd'hui Installé à Moyaux  


Notices sur les prêtres de Saint-Benoit-d'Hébertôt

Joseph Alexandre GOBIN.

Joseph Alexandre GOIN est né le 21 mai 1832 à Bonnebosq. Il est le fils de Joseph Victor GOBIN et de Marguerite VIOT.
Il est décédé à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 21 janvier 1912, selon la déclaration d'Albert DUMOULIN, instituteur à Saint-Benoit, âgé de 38 ans ; et de Charles Edouard MADELINE, desservant à Saint-Julien-sur-Calonne, 49 ans.

Les signatures des curés de Saint-Benoit-d'Hébertôt




Les signatures des vicaires de Saint-Benoit-d'Hébertôt


Les curés de la paroisse de Tontuit

Prénom(s) NOM Période Observations
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Adrien BREBAN XVIIe- Présent à l'inhumation de Nicolas de Marguerite de Carouge, prieur d'Hébertôt, inhumé le vendredi 23 octobre 1693  
- -  
François POSTEL - 1694 : Sous-diacre de la paroisse de Tonnetuit. Le 18 septembre 1694 en l'église de Courbépine il est ordonné diacre. Le 15 décembre 1694 il obtient un démissoire pour se faire ordonner où il voudra.  
- -  
Gabriel OTHON - Mention 1711 ; 1715  
- -  
Gabriel FILLON -1720 Gabriel FILLON meurt à Tontuit. Il est inhumé dans le chœur de l'église de Tontuit le 11 mars 1720 en présence du curé de Quetteville et du vicaire de Fourneville. La cérémonie est célébrée par le curé du Theil en raison de l'absence de M. le curé de Fourneville doyen d'Honfleur.  
- -  
- -  
Louis ERNOULT - 1756 Mention qu'il est malade le 8 janvier 1753.

Mention de l'infirmité de Louis ERNOULT le 3 février 1754. Le 20 janvier 1755, P Liébard, vicaire de Saint-Benoit, doit signer les registres de Tontuit, "ce que Mr le curé de Tontuit ne peut faire à cause de son infirmité.

Louis ERNOULT est inhumé dans le chœur de l'église le 25 mars 1756, âgé d'environ 66 ans.  
- -  
Pierre LIEBARD avant 1757 - 24 avril 1762 Il signe comme curé de Tonnetuit. Décédé à l'âge de 45 ans de maladie. Fils de Charles LIEBARD, frère de Jean et Charles LIEBARD  
VIQUESNEL - 1755 - 1757 Vicaire de Tonnetuit (une mention)  
VESQUE 1762 - 1763 Il signe comme desservant de la paroisse.  
Pierre VERGER 1762 - 1763  ? Est-il présent le temps de remplacer le curé décédé ?  
Jean Baptiste Thomas QUILLET de FOURNEVILLE 17 mai 1762 - 1791 Il est nommé par le roi en date du 17 mai 1762. Un sieur Jean Baptiste QUILLET sieur de Fourneville est lieutenant civil et criminel au bailliage d'Honfleur, né en 1716 et maire d'Honfleur du 19 avril 1753 jusqu'en 1755. Idem : mention en 1789 d'Henri Thomas QUILLET de Fourneville, lieutenant au bailliage.  
- -  
- -  
- -  
- -1827 Disparition de la paroisse lors de la fusion de la commune avec celle de Saint-Benoit-d'Hébertôt.  

Morts des guerres 1914-1918 / 1939-1945

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Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin - - - - 10 h - 12 h - -
Après-midi - 17 h - 20 h - - - - -
Mairie de Saint-Benoit d'Hébertôt.jpeg

Mairie
Adresse : Rue de l'Église - 14130 SAINT-BENOÎT-D'HÉBERTOT

Tél : 02 31 64 24 25 - Fax : 02 31 64 24 42

Courriel : Contact

Site internet :

GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : L'annuaire Service Public (Février 2014)

Dépouillements des registres paroissiaux

Le registre le plus ancien de la commune commence en l'année 1668. Il est en très mauvais état : déchirures, tâches, feuilles volantes...
Des pages semblent manquantes... Les registres semblent complets seulement à partir de 1712.

Les registres de Tontuit commencent à partir de 1668 et sont dans un meilleur état de conservation. Les cahiers ne sont pas classés dans l'ordre chronologique. Les registres parlent alors de "Tonnetuit".

Dépouillements des registres paroissiaux de Saint-Benoit-d'Hébertôt

Index des registres paroissiaux de la paroisse de Saint-Benoit-d'Hébertôt aux archives départementales du Calvados. Sur le site : http://archives.numerisees.calvados.fr/cg14v3/registre.php les registres sont dans un ordre quelque peu anarchique.

Année - - - - - - - - - -
Population - - - - - - - - - -
Année 1660 1661 1662 1663 1664 1665 1666 1667 1668 1669
Population - - - - - - - - 2-11 12-16
Année 1670 1671 1672 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679
Population - - - - - - 36-39 - 40-45 46
Année 1680 1681 1682 1683 1684 1685 1686 1687 1688 1689
Population 47-53 54-58 59-64 - - - - - - -
Année 1690 1691 1692 1693 1694 1695 1696 1697 1698 1699
Population - - - 65-69 69-72 74-76 77-80 - 81-83 84-89

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Année 1700 1701 1702 1703 1704 1705 1706 1707 1708 1709
Population 90-92 93-96 - - - - - - - -
Année 1710 1711 1712 1713 1714 1715 1716 1717 1718 1719
Population - - - - - - - - -
Année 1720 1721 1722 1723 1724 1725 1726 1727 1728 1729
Population - - - - - - - - - -
Année 1730 1731 1732 1733 1734 1735 1736 1737 1738 1739
Population - - - - - - - - - -
Année 1740 1741 1742 1743 1744 1745 1746 1747 1748 1749
Population - - - - - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Année 1750 1751 1752 1753 1754 1755 1756 1757 1758 1759
Population - - - - - - - - - -
Année 1760 1761 1762 1763 1764 1765 1766 1767 1768 1769
Population - - - - - - - - -
Année 1770 1771 1772 1773 1774 1775 1776 1777 1778 1779
Population - - - - - - - - - -
Année 1780 1781 1782 1783 1784 1785 1786 1787 1788 1789
Population - - - - - - - - - -
Année 1790 1791 1792 1793 1794 1795 1796 1797 1798 1799
Population - - - - - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.


1656

Le 7 février 1656, mariage entre Jean CECIRE et Anne DUVAL (avant 1629 - décédée à Saint-Gatien-des-Bois le 11/03/1709 ; veuve en premières noces de Pierre BRUNET 1614 - 1653, mariage célébré à Saint-Gatien-des-Bois le 25/08/1651 + descendance)

En 1790, on dénombre à Saint-Benoit-d’Hébertôt : 13 baptêmes, 3 mariages, 3 décès

Le mardi 12 février 1790 est baptisé Baptiste LANGLOIS, né hier, fils de Jacques François Charles LANGLOIS et de Marie Marguerite TONNETOT. Il a pour parrain Jean Baptiste TONNETOT de la paroisse de Manneville-la-Raoult et pour marraine Marie GRENGUET de la paroisse de Saint-Benoit.

Le samedi 20 février 1790 est baptisée Marie Charlotte MOISY, née hier, fille de Pierre François Louis MOISY et de Marie Anne QUIDEL. Elle a pour parrain Charles Louis BOISSEL et pour marraine Marie MOISY, tous deux de la paroisse de Saint-Benoit.

Le dimanche 28 février 1790 est baptisé Marie VILAIN, née hier, fille de Jacques VILAIN cordonnier et de Jeanne Françoise HINOUT. Elle a pour parrain Monsieur PELLERIN prêtre de Saint-Julien-sur-Calonne (qui célèbre le baptême) et pour marraine Marie Marguerite Françoise LECOMTE épouse de Pierre LECORDIER de la paroisse de Surville.

Le samedi 6 mars 1790 est baptisé Jean Pierre MARCHAND de Jean Robert MARCHAND et de Rose PORTIER. Il a pour parrain Jean Pierre REBUT et pour marraine Marie COLLARD.

Le lundi 22 mars 1790 est baptisée Marie Françoise CAEN, née hier, fille d’Elie CAENS marchand et Marie Catherine REBUT. Le baptême a été célébré par le prêtre d’Hébertôt en l’absence de Mr l’abbé PATTIN desservant de la paroisse. Elle a pour parrain Nicolas REBUT de la paroisse de Beuzeville et pour marraine Françoise SAUNNIER, femme de Vincent CAENS de la paroisse de La Lande.

Le mardi 4 mai 1790, célébration du mariage de Robert Elie LEMARCHAND, fils de feu Robert LEMARCHAND et de défunte Catherine MOREL, de la paroisse de Gonneville-sur-Dives et demeurant à Surville ; et Marie Anne Marguerite LEGRIX, fille de feu Charles LEGRIX et de défunte Marie MOISY, de la paroisse de Saint-Benoit. En présence de : Louis Philippe Jacques EUDES de Drumard, Jean Baptiste LEGRIX, Jean LANCELIN, Thomas GAMARE…

Le samedi 29 mai 1790, célébration du mariage de Nicolas THILLAYE, fils de feu Nicolas THILLAYE et de Marie Madeleine HOBEY, de la paroisse de Genneville et demeurant à Saint-Benoit ; et de Marie Anne Jeanne BOTTENTUIT, fille de feu Yves BOTTENTUIT et de Jeanne LELIEVRE, de la paroisse de Tontuit et demeurant à Saint-Benoit. En présence de : Jeanne LELIEVRE mère de l’épouse, Pierre BOTTENTUIT, Pierre EUDE, YVES BOTTENTUIT et autres parents.

Le mardi 1er juin 1790, célébration du mariage d’Adrien SALERNE, fils de feu Jean SALERNE et défunte Jeanne PICARD, veuf de Louise BEGIN (mariage à Surville le 07/01/1764), de la paroisse de Vieux-Bourg ; et Françoise HEBERT, fille de feu Jacques HEBERT et de défunte Geneviève BLIN, de la paroisse de Saint-Benoit. En présence de : Louis HEBERT frère de l’épouse, Jacques REBUT, Jean EUDES, Jeanne PATTIN, Félicité DUCHEMIN.

Le mardi 1er juin 1790 est baptisée Marie Rose HEBERT, née d’aujourd’hui, fille de Jean Louis HEBERT et de Françoise Rose BOULLAYE. Elle a pour parrain Jacques BOULLAYE de la paroisse du Theil et pour marraine Marie LECOQ de la paroisse de Genneville.

Le jeudi 12 août 1790 est baptisée Félicité ERNOULT, née aujourd’hui, fille de Jean Baptiste ERNOULT et de Marguerite Françoise LECOQ. Elle a pour parrain Etienne Bernard ERNOULT et pour marraine Marguerite Félicité GUERIN.

Le dimanche 15 août 1790 est baptisée Marie Anne BOTTENTUIT, née hier, fille de François BOTTENTUIT et de Marie Anne VALUETTE. Elle a pour parrain Jacques VALUETTE et pour marraine Marie MARMION femme d’Yves BOTTENTUIT de la paroisse d’Hébertôt.

Le mercredi 1er septembre 1790 est baptisé Victoire Sophie …, née hier, fille d’Elie François … et de Marie Anne Elisabeth … . Elle a pour parrain François Victor HEBERT de la paroisse de …, et pour marraine Marie Madeleine LESEIGNEUR de la paroisse de Quetteville.

Le jeudi 16 septembre 1790 est baptisée Rose Victoire LANCELIN, née hier, fille de Jean Pierre LANCELIN et de Marie DUHOMME. Elle a pour parrain Jean Pierre DUHOMME de la paroisse de Genneville et pour marraine Marie Marguerite LANCELIN.

Le vendredi 29 octobre 1790 est baptisé Jean Pierre PESTEL, né aujourd’hui, fils de Jacques PESTEL et de Marie ERNOULT. Il a pour parrain Jean FONTAINE de la paroisse de … et pour marraine Marie PESTEL de la paroisse de Saint-Benoit.

Le dimanche 26 décembre 1790 est baptisée Marie Rose MOISY, née aujourd’hui, fille de François Charles MOISY et de Marie Anne Louise HERBLIN. Elle a pour parrain Jacques Louis HERBLIN de la paroisse de Fourneville et pour marraine Marie Henriette DUVAL épouse de Louis MOISY de la paroisse de Saint-Benoit.

Le mardi 4 janvier 1791 est baptisé Théodore MARTINIERE, né hier, fils de François MARTINIERE et de Marie Catherine DEVILLE. Il a pour parrain Guillaume MARTINIERE de la paroisse de Saint-André d’Hébertôt et pour marraine Marie Anne FRANCOIS de la paroisse de Manneville-la-Raoult.

Les actes de sépultures

Le dimanche 25 avril 1790 est inhumée dans le cimetière Marie Françoise CAENS, fille d’Elie CAENS et de Marie REBUT, de la paroisse de Saint-Benoit, âgée d’environ un mois.

Le samedi 4 septembre 1790 est inhumée dans le cimetière Marie Charlotte DELAMARE, épouse de Philippe VAUQUELIN, décédée hier, âgée d’environ 40 ans. Inhumée par Me CAPELLE, vicaire d’Hébertôt.

Le mercredi 15 septembre 1790 est inhumé dans le cimetière Jean BLONDEL, âgé d’environ 79 ans, décédé hier. Inhumé par Me CAPELLE, vicaire de Saint-André-d’Hébertôt.

Dépouillements des registres paroissiaux de Tontuit
Index

Index des registres paroissiaux de la paroisse de Tontuit aux archives départementales du Calvados. Sur le site : http://archives.numerisees.calvados.fr/cg14v3/registre.php les registres sont dans un ordre quelque peu anarchique.

Année 1647 - - - - - - - - -
Population 131 - - - - - - - - -
Année 1660 1661 1662 1663 1664 1665 1666 1667 1668 1669
Population - - - - - - - - 4-6 7-10
Année 1670 1671 1672 1673 1674 1675 1676 1677 1678 1679
Population 11-15 16-20 21-23 24-27 28-31 32-42 43-53 54-59 60-63 64-69
Année 1680 1681 1682 1683 1684 1685 1686 1687 1688 1689
Population 70-75 76-81 82-92 ; 132-134 93-104 ; 138-143 105-108 109-112 146-147 149-154 155-158 159-164
Année 1690 1691 1692 1693 1694 1695 1696 1697 1698 1699
Population 165-167 168-170 171-176 177-180 177-180 181-185 - 186-189 190-193 -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Année 1700 1701 1702 1703 1704 1705 1706 1707 1708 1709
Population 194-196 197-199 200-203 - - 204-208 212-214 216-219 ; 275-276 220-223 224-227
Année 1710 1711 1712 1713 1714 1715 1716 1717 1718 1719
Population 228-231 273-274 271-272 239-242 243-245 246-249 - - - -
Année 1720 1721 1722 1723 1724 1725 1726 1727 1728 1729
Population 269-270 - - - - - 267-268 265-266 263-264 261-262
Année 1730 1731 1732 1733 1734 1735 1736 1737 1738 1739
Population 250-252 259-260 259-260 257-258 257-258 255-256 253-254 - - 366-368
Année 1740 1741 1742 1743 1744 1745 1746 1747 1748 1749
Population 365-366 364-365 363-364 362-363 359-361 358-359 - - 355-358 354-355

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Année 1750 1751 1752 1753 1754 1755 1756 1757 1758 1759
Population 352-353 350-351 348-349 346-347 345-346 343-344 341-342 339-340 336-338 335-336
Année 1760 1761 1762 1763 1764 1765 1766 1767 1768 1769
Population 330-332 330-332 - 329-330 328-329 333-334 323-325 322-323 321-322 320-321
Année 1770 1771 1772 1773 1774 1775 1776 1777 1778 1779
Population 319-320 371-318 316-317 315-316 313-314 311-312 309-310 308-309 306-307 304-305
Année 1780 1781 1782 1783 1784 1785 1786 1787 1788 1789
Population 302-303 300-301 298-299 296-297 292-295 289-291 285-288 282-284 280-281 277-279
Année 1790 1791 1792 1793 1794 1795 1796 1797 1798 1799
Population 371-377 371-377 - - - - - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

En 1756, on dénombre à Tontuit : 3 baptêmes, 3 mariages et 4 décès


En 1757, on dénombre à Tontuit : 4 baptêmes, 1 mariages et 0 décès


Le 20 janvier 1757 est baptisée Marie Anne Jeanne LEVILAIN, fille de Jean LEVILAIN et de Margueritte ... (illisible), née le même jour. Elle a pour parrain Jean BOTTENTUIT (de la paroisse de Saint-Benoit-d'Hébertôt).
Le 10 février 1757 : célébration du mariage entre Jacques RIDEL (fils de Charles RIDEL et de Marguerite DUBAULT), âgé de 25 ans, laboureur de la paroisse de Tontuit ; et Claude Françoise Marie LOUEDIN (fille de feu Jean LOUEDIN et Jacqueline ROUVAL, de la paroisse de Quetteville.
Le 17 mars 1757 est baptisé Pierre LOUEDIN, fils de Robert LOUEDIN et de Marie MENARD, né le 16 mars 1757. Il a pour parrain Pierre MENARD (de la paroisse de Genneville) et pour marraine Catherine GONDOUIN (femme de Louis LOUEDIN ; de la paroisse de Fourneville)
Le 9 juillet 1757 est baptisé Marie Claude RIDEL, fille de Jacques RIDEL et de Claude Françoise Marie LOUEDIN, née le 8 juillet 1757. Elle a pour Michel LOUEDIN et pour marraine Marie Madeleine RIDEL
Le 2 octobre 1757 est baptisé Yves BOTTENTUIT, fils d'Yves BOTTENTUIT et de Jeanne LELIEVRE, né le 1er octobre 1757. Il a pour parrain Jean LELIEVRE et pour marraine Marie HEBERT (de la paroisse de Saint-Benoit-d'Hébertôt).

En 1758, on dénombre à Tontuit : 3 baptêmes, 1 mariage et 2 décès

Le 4 février 1758 est baptisé Marie Jeanne Françoise GUERIN, fille de François GUERIN et de Marie CAPLAIN. Elle a tout d’abord été ondoyée par Marie BAREY, sage-femme de la paroisse de Saint-Martin-le-Vieux (Genneville aujourd’hui); en présence de Marie GYMER, mère du dit GUERIN et Catherine MESNIL, toutes deux de la paroisse de Tontuit. Elle a été nommée Marie Jeanne Françoise par Marie GYMER assistée de Jean … (?) de la paroisse de Tontuit. Le 11 février 1758 est inhumé le corps de Marie Jeanne Françoise GUERIN, fille de François GUERIN et de Marie CAPLAIN, âgée de huit jours environs, en présence des parents. Le père signe. Le 31 mai 1758 est inhumé le corps de Marguerite LE BOUCHER, veuve de Michel JEAN de la paroisse de Boissey près de Saint-Pierre-sur-Dives et demeurant chez monsieur le curé de Tonnetuit depuis environ dix mois. Elle est décédée le 30 mai 1758 et inhumée dans le cimetière par le curé de Saint-Benoit. Elle était âgée d’environ 70 ans. Le 13 août 1758 est baptisée Françoise Jeanne Catherine PÔTEL, fille de Jean PÔTEL et de Françoise FOSSE. Elle est née le 12 août. Elle a pour parrain Jean MORIN, de la paroisse Saint-Léonard d’Honfleur et pour marraine Catherine GOUBARD, veuve de Pierre PÔTEL de la paroisse de Genneville. Le 31 octobre 1758 est baptisée Françoise RABEL, fille d’Elie RABEL et de Marie PARENT. Elle a pour parrain Vincent PARENT (de la paroisse de Beuzeville) et pour marraine Françoise DEMOUSSEAUX, femme d’Elie RABEL (de la paroisse d’Hébertôt) [Doute sur le nom Parent] Le 27 novembre 1758 : célébration du mariage de Jacques THOREL, fils mineur de Jacques THOREL et de feue Marguerite DUVAL (de la paroisse de Quetteville) et Marie Madeleine RIDEL, fille de CHARLES RIDEL et de Marguerite DUHAUT (demeurant à Tonnetuit depuis environ 8 ans). Cérémonie des fiançailles la veille. Présents : Jacques THOREL, père de l’époux, maréchal à Quetteville ; Louis THOREL, maréchal à Routot ; Charles RIDEL marchand laboureur, père de l’épouse ; Robert Ridel demeurant à Pont-Audemer paroisse Saint-Germain.

En 1759, on dénombre à Tontuit : 6 baptêmes, 0 mariage et 1 décès

Le 29 janvier 1759 est baptisée Marie Anne BOTTENTUIT, fille d’Yves BOTTENTUIT et de Jeanne LELIEVRE, née le 28 janvier 1759. Elle a pour marraine Anne EUDES (elle signe) et pour parrain Jean Pierre BOTTENTUIT (il signe), tous deux de la paroisse de Saint-Benoit-d’Hébertôt.
Le 18 mars 1759 est baptisé Nicolas MICHEL, fils de Pierre MICHEL et d’Anne ERNOULT, né ce matin. Il a pour parrain Nicolas RIDEL (il signe) et pour marraine Madeleine DUHAUT (elle signe), tous deux de la paroisse de Tontuit.
Le 1er avril 1759 est baptisé Robert LEFEVRE, fils de Robert LEFEVRE et de Charlotte LE SEIGNEUR, né le 31 mars 1759. Il a pour parrain Louis HEBERT de la paroisse de Saint-Benoit et pour marraine Thérèse PATIN, femme de Jean Pierre LEFEVRE de la paroisse de Manneville-la-Pipard.
Le 7 juin 1759 est baptisé Louis LOUEDIN, fils de Robert LOUEDIN et de Marie MENARD, né le 7 juin 1759. Il a pour parrain Louis MENARD de la paroisse de Tontuit et pour marraine Marie Louise LOUEDIN, femme de Jean THIRON de la paroisse d’Hébertôt.
Le 22 juillet 1759 est inhumé le corps de Nicolas MICHEL, fils de Pierre MICHEL, âgé d’environ 4 mois, décédé cette nuit.
Le 9 novembre 1759 est baptisée Marie GUERIN, fille de François GUERIN et de Marie CAPLET (CAPLAIN), née le 8 novembre 1759. Elle a pour parrain Robert LOUEDIN et pour marraine Marie CAENS, épouse d’Elie RABEL, tous deux de la paroisse de Tontuit.
Le 6 décembre 1759 est baptisée Marie Rose Louise LEVILAIN, fille de Jean LEVILAIN et de Marguerite GAMARE. Elle est née le 5 décembre 1759. Elle a pour marraine Marguerite DELARUE de la paroisse de Saint-Benoit et pour parrain Guillaume LEGERE (nom inscrit dans la marge) de la paroisse du Bois-Helain.

En 1760, on dénombre à Tontuit : 0 baptême, 0 mariage et 0 décès
En 1761, on dénombre à Tontuit : 2 baptêmes, 0 mariage et 0 décès

Le 20 janvier 1761 est baptisé Elie Sébastien Rabel, né le 19 janvier 1761, fils d’Elie RABEL et de Marie CAENS. Il a pour parrain Elie RABEL de la paroisse d’Hébertôt et pour marraine Françoise Marguerite Agathe SAUNIER, femme de Vincent CAENS de la paroisse de Beuzeville.

Le 18 octobre 1761 est baptisé Jean Pierre MUTREL, fils de Pierre MUTREL et de Catherine PELGAS de MALORTIE (de Pellegars de Malhortie). Il a pour parrain Jean Baptiste LEVENEUR, de la paroisse de Rabut et pour marraine Marie LECHEVALIER de la paroisse de Surville.

En 1762, on dénombre à Tontuit : 2 baptêmes, 0 mariage, 1 décès

Le 27 avril 1762 est inhumé Me Pierre LIEBARD, curé de la paroisse de Tontuit, âgé d’environ 45 ans, décédé le 26 avril 1762, « après avoir reçu dans sa dernière maladie les saints sacrements de l’église ». Il est inhumé dans le chœur de l’église en présence de Me SENOZE curé des Authieux , de Me LEVAVASSEUR curé de Genneville chanoine de la cathédrale de Lisieux et doyen rural d’Honfleur, du curé du Theil, du curé de Saint-Benoit, du curé du Vieux-Bourg, Charles LIEBARD père du défunt, Jean LIEBARD et Charles LIEBARD frères du défunt.

Le 14 novembre 1762 est baptisée Marie Marguerite Magdeleine LEVILAIN, fille de Jacques LEVILAIN et de Marguerite GREMONT, née le 12 novembre 1762. Elle a pour parrain Pierre BENARD et pour marraine Marie MORIN de la paroisse Saint-Léonard de Honfleur.

Le 27 décembre 1762 est baptisée Marie Anne GUERIN, fille de François GUERIN et Marie … (nom dans la marge). Elle a pour marraine Anne LIHAUT femme de Romain … de la paroisse de Genneville. Le parrain n’est pas mentionné dans l’acte mais un certain Pierre PÔTEL signe.

En 1763, on dénombre à Tontuit : 1 baptême, 0 mariage, 1 décès

Le 5 avril 1763 est baptisé … CHALOS, né le 5 avril 1763, fils d’Antoine CHALOS et Marie LEMAISTRE. A pour parrain Adrien REBUT de la paroisse de Saint-Benoit et pour marraine Marie Catherine CHALOS de la paroisse de Bonneville-la-Louvet.

Le 27 avril 1763 est inhumé Jean …, natif de Fourneville, domestique …, âgé de 23 ans environ, décédé le 26 avril 1763.

En 1764, on dénombre à Tontuit : 1 baptême, 1 mariage, 1 décès

Le 16 février 1764, célébration du mariage de Gilles SANSON, fils de Jacques SANSON et de Françoise SEGUIN, fille de feu Michel SEGUIN et de Marguerite DELAPLANCHE Publication des bans à Sainte-Catherine d’Honfleur. En présence de Louis MOULIN, Pierre PÔTEL, Nicolas MANCHON.

Le 10 mars 1764 est inhumé Marie GYMER ( ?) femme de François GUERIN, en présence de son époux François GUERIN et Jean GUERIN son fils

Le 13 mars 1764 est baptisé Marie Catherine LEPAYSAN, fille de François LEPAYSAN et de Marie MULET. Elle a pour marraine Catherine LEPAYSAN et pour parrain Jacques GYMER




Signatures des prêtres de Tontuit



Mentions de Bénédictins dans d'autres communes

Jean Gilles DOUCET, marchand de lin demeurant à Saint-Benoit-d’Hébertôt ; 32 ans en 1796. (Vieux-Bourg, acte de naissance de Jean Pierre AUBREE le 27 juin 1796) Témoin lors de la déclaration de naissance.


Recensement militaire

Liste du tirage au sort des jeunes gens de la classe de 1869

n°33 : LEGRIP Jean Eugène, sabotier. Motifs d'exemption ou de déduction que les jeunes gens, ou ceux qui les représentent, se proposent de faire valoir devant le Conseil de révision : Faible. Il est né à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 23 mai 1849, il réside à Saint-Benoit-d'Hébertôt. Il est le fils de Pierre Isidore LEGRIP et de Victorine BOISSEL, de Saint-Benoit-d'Hébertôt. 1.67 mètre. Degré d'instruction : 0. Décision : Bon.
n° 41 : HEBERT Auguste Esprit, journalier. Motifs d'exemption ou de déduction que les jeunes gens, ou ceux qui les représentent, se proposent de faire valoir devant le Conseil de révision : Faible - Mauvaises dents - Chevauchement des orteils. Il est né à Saint-Benoit-d'Hébertôt le 2 août 1849, il réside à Saint-Benoit-d'Hébertôt. Il est le fils de Louis Esprit HEBERT et d'Augustine HEMERY. 1.625 mètre. Degré d'instruction : 0. Décision : [Rien n'est inscrit].

Archives notariales

Remarques

Nuvola apps bookcase.png Bibliographie

Voir aussi.png Voir aussi (sur Geneawiki)

Logo internet.png Liens utiles (externes)


Visuel sources.png Sources

  • Recherches personnelles de Guillaume TIPHAGNE REBOURS, enseignant, doctorant en histoire : archives de la mairie de Saint-Benoit-d'Hébertôt, AD du Calvados, AD de l'Eure, AD de la Seine-Maritime : Archives nationales : Papier des Princes, archives de la maison de France ; BNF : manuscrits occidentaux (d'Hozier, Chérin, dossiers bleus...)
  • "Le p'tit St Benoit" Journal communal de la commune de Saint-Benoit-d'Hébertôt
  • Cartes Postales
  • La monographie communale a été retranscrite en totalité dans la publication communale : "Le Petite Saint-Benoit
  • http://st.benoit.free.fr

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