14488 - Ouistreham
Ouistreham | |
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Informations | |
Pays | France |
Département | Modèle:Departement 14-2 |
Métropole | |
Canton | 14-48 Ouistreham |
Code INSEE | 14488 |
Code postal | 14150 |
Population | 9 252 habitants (2006) |
Nom des habitants | Ouistrehamais, Ouistrehamaises |
Superficie | 995 hectares |
Densité | 929.85 hab./km² |
Altitude | Mini: 0 m |
Point culminant | 32 m |
Coordonnées géographiques |
49°16'48° / -0°15'26° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Histoire de la commune
Sous l'ancien régime
La paroisse dépendait de l'élection de Caen, de la généralité de Caen.
La sergenterie
Siège d'une sergenterie qui comprenait, en 1735, 15 paroisses : Ouistreham, Luc, Biéville, Bénouville, Bléville, Mathieu, Beuville, Hermanville, Colleville, Lion, Saint-Aubin, Cresserons, Douvre, Plumetot, Periers. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de Caen, de la généralité de Caen.
source : Claude-Martin Saugrain, Nouveau dénombrement du royaume, par généralitez, élections, paroisses et feux, 1735
Patrimoine bâti
L'église
Au centre de la place de Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint-Samson. Construite durant les années qui précèdent 1150, sous l’abbatiat de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à Saint-Samson en 1180.
L’édifice dépendait de l’abbaye aux Dames de Caen. Sa remarquable qualité résulte de ce patronage ainsi que de la prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande.
Elle comprend une nef à six travées accompagnée de collatéraux, un avant chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. La nef et ses collatéraux ont été élevés au XIIe siècle (1150), mais ils ont subi des restaurations radicales à la fin du XIXe siècle, ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.
Elle dépendait, sous l'ancien régime, du diocèse de Bayeux, de l’archidiaconé de Caen et du doyenné de Douvres.
La Grange aux Dîmes
Au nord-est de l’église Saint-Samson s’étend un ensemble de bâtiments anciens, remis en valeur au cours de cette dernière décennie. La partie la plus ancienne est un vaste édifice, la Grange aux Dîmes.
Le mot grange était autrefois synonyme de ferme et il désignait l’ensemble des bâtiments d’exploitation bâtis par les moines pour leur propre compte, soit à l’intérieur de l’enclos monastique, soit à l’écart dans le but de cultiver les terres trop éloignées. La création de ces granges monastiques est principalement due aux Cisterciens, plus spécialement voués au travail de la terre, aux Prémontrés et aux Bénédictins qui furent riches propriétaires terriens. Ces granges furent exclusivement monastiques.
Mais il existait aussi des granges qui ne recevaient que les dîmes. C’est une coutume d’origine juive reprise par l’Église Primitive et remise en vigueur par les Carolingiens au VIIIe siècle. Sous l’Ancien Régime, la dîme était le plus souvent inférieure au dixième de la récolte. Ces granges dîmières, ou dîmeresses, s’élevèrent à proximité des églises paroissiales, comme c’est le cas de celle de Ouistreham. Devenues inutiles pour l’économie agricole d’aujourd’hui, certaines sont menacées, d’autres ont un sort plus heureux comme celle de Ouistreham qui, depuis 1986, fait l’objet d’une restauration qui garantit sa survie.
La première mention de la grange de Ouistreham remonte à 1257 dans un censier commandé par l’abbesse Jolienne de Ceint-Célerin, censier dont on ne connaît qu’un médiocre résumé de 1622 : "Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye".
Malgré l’absence de sources écrites localisant avec précision l’endroit où était située la grange aux dîmes qui appartenait aux Dames de Caen, nous pouvons admettre qu’en raison de sa qualité de baronnie, la grange de Ouistreham est bien celle dont fait mention le censier de 1257.
Cette grange jouxte en équerre un autre bâtiment, dont la construction est bien postérieure. De forme rectangulaire, évoquant le plan basilical des églises médiévales, sa superficie est de 230 m² environ. À l’origine, elle devait constituer un bâtiment indépendant, afin d’éviter tout incendie, difficile à maîtriser au Moyen Âge. Son entrée, qui permettait jadis aux charrettes remplies de gerbes d’accéder à l’intérieur, est située à l’ouest sous un porche central. Une autre porte, située à l’est dans le même axe que la porte d’entrée, permettait la sortie. Cette configuration architecturale constitue un élément fondamental permettant de l’attribuer à la catégorie des granges dont la construction fut influencée par les échanges anglo-normands. En effet, les granges situées outre-manche ont leur entrée sous porche sur le mur gouttereau tandis que les granges françaises, comme celle de l’abbaye d’Ardennes ou bien celle de Perrières, ont leur entrée sur pignon... Les sources nous enseignent que cette grange existait déjà au XIIIe siècle, aussi sans doute a-t-elle supplanté un précédent édifice qui remplissait la même fonction.
Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception.
Les maisons de pêcheurs et du bourg
Le tissu du bourg est dense, lié principalement à l’activité de la pêche. Il a gardé jusqu’à nos jours un caractère rural avec ses vieilles entrées de fermes de la rue Herbline et de la rue du Tour de Ville. Ce centre ancien, à la fois civil et religieux, est occupé par trois types d’habitat :
- - la maison de pêcheurs, qui donne sur la rue, se compose d’un rez-de-chaussée avec un étage et des combles souvent aménagés;
- - la maison du bourg a une façade sur la rue et une cour à l’arrière; elle a un étage et des commerces au rez-de-chaussée;
- - enfin les bâtiments de la maison rurale, disposés autour d’une cour rectangulaire, comprenant un rez-de-chaussée, un étage et des combles utilisés comme grenier angle de la rue du Tour de Ville).
Les villas
Après la première villa « Belle Rive » construite en 1866 par M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, quelques chalets et villas s’ajoutent colonisant peu à peu le rivage. À partir de ce moment apparaît une dynamique économique nouvelle reposant sur le tourisme
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | 854 | 796 | 1 050 | 1 104 | 1 162 | 1 149 | 1 359 | 1 194 | 1 133 | 1 221 |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | 1 259 | 1 243 | 1 249 | 1 196 | 1 222 | 1 206 | 1 194 | 1 354 | 1 688 | 1 523 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 1 574 | 2 013 | 2 220 | 2 584 | 2 790 | 3 527 | 4 342 | 4 780 | 5 223 | 6 140 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | - | - | - | - | - | - |
Population | 6 310 | 6 709 | 8 679 | 9 252 | - | - | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cfr INSEE & Cassini & Population 2006.
En photos
Notables
- En 1762, pendant la guerre de Sept Ans, la France et l’Angleterre sont de nouveau en conflit. Dans la nuit du 12 au 13 juillet, les Anglais approchent nos côtes et envisagent de débarquer sur Ouistreham. Michel CABIEU, un des sergents des milices garde-côtes de Ouistreham se trouve en poste seul cette soirée.
- À l’approche de l’ennemi et n’entendant que son courage, il simule une troupe française à ses côtés : muni d’un tambour et d’une arme, il ordonne à ces invisibles soldats de tirer. Les Anglais intimidés battent en retraite. Une plaque près du cinéma qui porte aujourd’hui le nom de ce héros commémore cet acte de bravoure.
- La petite maison de Michel CABIEU se situe encore rue de la Grève.
- Aristide BRIAND, homme politique français et Ministre des affaires étrangères était un habitué de notre port avec son yacht « Simounelle ». Il se plaisait tant à Ouistreham, qu’il avait acheté une petite maison sur le bord du canal, au Maresquier où il aimait se reposer. Une statue de bronze située sur le port, lui rend hommage.
- Georges SIMENON, amoureux de la grande Bleue, a au cours de ses nombreux voyages, mouillé l’ancre dans notre port de Ouistreham. Trace de son passage à Ouistreham, une histoire de Maigret : Le port des brumes :
- Au quai des Orfèvres, on l’appelait « l’Homme », faute de pouvoir lui donner un nom. On l’avait ramassé sur les grands boulevards. Questionné en français, il ne répondait pas. On avait essayé sept ou huit langues sans résultat. Un amnésique ? Un fou. Et puis un télégramme était arrivé de Normandie.
- L’inconnu, identifié, était un capitaine de marine, le chef du port de Ouistreham. Devant ce paysage maritime que le brouillard effaçait, Maigret se faisait les mêmes réflexions qu’au début de chaque enquête...
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
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André LEDRAN | 1983 - (2014) | Conseiller général - [ Photo] |
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Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
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À savoir pour vos recherches généalogiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | 8h30-12h | 8h30-12h | 8h30-12h | 8h30-12h | 8h30-12h | 8h30-12h | - |
Après-midi | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | 13h30-17h30 | - | - |
Mairie |
Adresse : place Albert Lemarignier - 14150 Ouistreham
Tél : 02 31 97 73 25 - Fax : 02 31 97 73 39 Courriel : Contact Site internet : Site officiel GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : Site (01/2011) |
Dépouillements des registres paroissiaux
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Bibliographie
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