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''[[Liste des communes du Calvados|Retour]]''
''[[Liste des communes du Calvados|Retour]]''
{{Tableau commune fr|nomcommune= Ouistreham  
 
|blason= [[Image:OuistrehamBellaRiva.JPG|150px]]
{{Tableau commune fr
|Population= 8 759
|nomcommune= Ouistreham  
|DatePopulation= 2005
|blason= [[Image:Blason Ouistreham-14488.png|100px]]
|Region= [[Histoire locale Normandie|Normandie]]
|Departement= {{Departement 14}}
|Departement= [[Liste des communes du Calvados|Calvados]]
|Métropole=
|Canton= [[Canton d'Ouistreham|Ouistreham]]
|Canton= {{Canton 14 20}}
|Densité= 880,30
----
{{Canton 14-48}} (Ancien canton)
|Population= 9 081
|DatePopulation= 2017
|Superficie= 995  
|Superficie= 995  
|Altitude=12 m
|Altitude=Mini: 0 m
|Pointculminant= 32 m
|Pointculminant= 32 m
|Codeinsee= 14488
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|Codepostal= 14150
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|nomHabitants= Ouistrehamais
|nomHabitants= Ouistrehamais, Ouistrehamaises
|Coordonnées= 47.10°N / 0.15°W
|Coordonnées= {{GPScommune
  |GPSlatitude= 49.28  <!-- Degrés décimaux (Nord positif) (Séparateur décimal = .) -->
  |GPSlongitude= -0.25722 }}|  <!-- Degrés décimaux (Est positif) (Séparateur décimal = .) -->
|Carte_Localisation= [[Image:14488 - Carte administrative - Ouistreham.png|250px]]
|Carte_Localisation= [[Image:14488 - Carte administrative - Ouistreham.png|250px]]
}}
}}
<div style="text-align: justify">


== {{Histoire de la commune}} ==
== {{Histoire de la commune}} ==
=== Héraldique ===
=== Histoire administrative ===


* Département - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Calvados
* Arrondissement - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Caen
* Canton - 1801-1961 : Douvres, 1861-1982 : Douvres-la-Délivrande--> 1982-{{CURRENTYEAR}} : Ouistreham
* Commune - 1801-{{CURRENTYEAR}} : Ouistreham
'''Résumé chronologique :'''
* 1801-.... :
=== Sous l'ancien régime ===
La paroisse dépendait de l'élection de [[14118 - Caen|Caen]], de la généralité de [[14118 - Caen|Caen]].
==== La sergenterie ====
Siège d'une sergenterie qui comprenait, en 1735, 15 paroisses : [[14488 - Ouistreham|Ouistreham]], [[14384 - Luc-sur-Mer|Luc]], [[14068 - Biéville-Beuville|Biéville]], [[14060 - Bénouville|Bénouville]], [[14076 - Blainville-sur-Orne|Bléville]], [[14407 - Mathieu|Mathieu]], [[14068 - Biéville-Beuville|Beuville]], [[14325 - Hermanville-sur-Mer|Hermanville]], [[14166 - Colleville-Montgomery|Colleville]], [[14365 - Lion-sur-Mer|Lion]], [[14562 - Saint-Aubin-sur-Mer|Saint-Aubin]], [[14197 - Cresserons|Cresserons]], [[14228 - Douvres-la-Délivrande|Douvre]], [[14509 - Plumetot|Plumetot]], [[14495 - Périers-sur-le-Dan|Periers]]. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de [[14118 - Caen|Caen]], de la généralité de [[14118 - Caen|Caen]].
<small>''source'' : Claude-Martin Saugrain, Nouveau dénombrement du royaume, par généralitez, élections, paroisses et feux, 1735</small>
== {{Patrimoine}} ==
==== L'église ====
==== L'église ====


[[Image:eglise_de_ouistreham.jpg|left|200px]]Au centre de la place de Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint Samson. Construite durant les années qui précèdent [[1150]], sous l’abbatiat de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à Saint-Samson en [[1180]].  
[[Image:eglise_de_ouistreham.jpg|left|200px]] Au centre de la place de Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint-Samson. Construite durant les années qui précèdent [[1150]], sous l’abbatiat de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à Saint-Samson en [[1180]].  


L’édifice dépendait de l’abbaye aux Dames de Caen. Sa remarquable qualité résulte de ce patronage ainsi que de la prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande.
L’édifice dépendait de l’abbaye aux Dames de Caen. Sa remarquable qualité résulte de ce patronage ainsi que de la prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande.


Elle comprend une nef à six travées accompagnée de collatéraux, un avant chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. La nef et ses collatéraux ont été élevés au [[XIIème siècle|XII<sup>ème</sup> siècle]] ([[1150]]), mais ils ont subi des restaurations radicales à la fin du [[XIXème siècle|XIX<sup>ème</sup> siècle]], ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.
Elle comprend une nef à six travées accompagnée de collatéraux, un avant chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. La nef et ses collatéraux ont été élevés au [[XIIe siècle|XII{{ème}} siècle]] ([[1150]]), mais ils ont subi des restaurations radicales à la fin du [[XIXe siècle|XIX{{ème}} siècle]], ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.
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Elle dépendait, sous l'ancien régime, du diocèse de [[14047 - Bayeux|Bayeux]], de l’archidiaconé de [[14118 - Caen|Caen]] et du doyenné de [[14228 - Douvres-la-Délivrande#Le doyenné|Douvres]].


==== La Grange aux Dîmes ====
==== La Grange aux Dîmes ====
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Le mot grange était autrefois synonyme de ferme et il désignait l’ensemble des bâtiments d’exploitation bâtis par les moines pour leur propre compte, soit à l’intérieur de l’enclos monastique, soit à l’écart dans le but de cultiver les terres trop éloignées. La création de ces granges monastiques est principalement due aux Cisterciens, plus spécialement voués au travail de la terre, aux Prémontrés et aux Bénédictins qui furent riches propriétaires terriens. Ces granges furent exclusivement monastiques.
Le mot grange était autrefois synonyme de ferme et il désignait l’ensemble des bâtiments d’exploitation bâtis par les moines pour leur propre compte, soit à l’intérieur de l’enclos monastique, soit à l’écart dans le but de cultiver les terres trop éloignées. La création de ces granges monastiques est principalement due aux Cisterciens, plus spécialement voués au travail de la terre, aux Prémontrés et aux Bénédictins qui furent riches propriétaires terriens. Ces granges furent exclusivement monastiques.


Mais il existait aussi des granges qui ne recevaient que les dîmes. C’est une coutume d’origine juive reprise par l’Eglise Primitive et remise en vigueur par les Carolingiens au [[VIIIème siècle|VIII<sup>ème</sup> siècle]]. Sous l’Ancien Régime, la dîme était le plus souvent inférieure au dixième de la récolte. Ces granges dîmières, ou dîmeresses, s’élevèrent à proximité des églises paroissiales, comme c’est le cas de celle de Ouistreham. Devenues inutiles pour l’économie agricole d’aujourd’hui, certaines sont menacées, d’autres ont un sort plus heureux comme celle de Ouistreham qui, depuis [[1986]], fait l’objet d’une restauration qui garantit sa survie.
Mais il existait aussi des granges qui ne recevaient que les dîmes. C’est une coutume d’origine juive reprise par l’Église Primitive et remise en vigueur par les Carolingiens au [[VIIIe siècle|VIII{{ème}} siècle]]. Sous l’Ancien Régime, la dîme était le plus souvent inférieure au dixième de la récolte. Ces granges dîmières, ou dîmeresses, s’élevèrent à proximité des églises paroissiales, comme c’est le cas de celle de Ouistreham. Devenues inutiles pour l’économie agricole d’aujourd’hui, certaines sont menacées, d’autres ont un sort plus heureux comme celle de Ouistreham qui, depuis [[1986]], fait l’objet d’une restauration qui garantit sa survie.


La première mention de la grange de Ouistreham remonte à [[1257]] dans un censier commandé par l’abbesse Jolienne de Ceint-Célerin, censier dont on ne connaît qu’un médiocre résumé de [[1622]] : "Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye".
La première mention de la grange de Ouistreham remonte à [[1257]] dans un censier commandé par l’abbesse Jolienne de Ceint-Célerin, censier dont on ne connaît qu’un médiocre résumé de [[1622]] : "Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye".
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Malgré l’absence de sources écrites localisant avec précision l’endroit où était située la grange aux dîmes qui appartenait aux Dames de Caen, nous pouvons admettre qu’en raison de sa qualité de baronnie, la grange de Ouistreham est bien celle dont fait mention le censier de [[1257]].
Malgré l’absence de sources écrites localisant avec précision l’endroit où était située la grange aux dîmes qui appartenait aux Dames de Caen, nous pouvons admettre qu’en raison de sa qualité de baronnie, la grange de Ouistreham est bien celle dont fait mention le censier de [[1257]].


Cette grange jouxte en équerre un autre bâtiment, dont la construction est bien postérieure. De forme rectangulaire, évoquant le plan basilical des églises médiévales, sa superficie est de 230 m² environ. A l’origine, elle devait constituer un bâtiment indépendant, afin d’éviter tout incendie, difficile à maîtriser au Moyen Age. Son entrée, qui permettait jadis aux charrettes remplies de gerbes d’accéder à l’intérieur, est située à l’ouest sous un porche central. Une autre porte, située à l’est dans le même axe que la porte d’entrée, permettait la sortie. Cette configuration architecturale constitue un élément fondamental permettant de l’attribuer à la catégorie des granges dont la construction fut influencée par les échanges anglo-normands. En effet, les granges situées outre-manche ont leur entrée sous porche sur le mur gouttereau tandis que les granges françaises, comme celle de l’abbaye d’Ardennes ou bien celle de Perrières, ont leur entrée sur pignon…
Cette grange jouxte en équerre un autre bâtiment, dont la construction est bien postérieure. De forme rectangulaire, évoquant le plan basilical des églises médiévales, sa superficie est de 230 m² environ. À l’origine, elle devait constituer un bâtiment indépendant, afin d’éviter tout incendie, difficile à maîtriser au Moyen Âge. Son entrée, qui permettait jadis aux charrettes remplies de gerbes d’accéder à l’intérieur, est située à l’ouest sous un porche central. Une autre porte, située à l’est dans le même axe que la porte d’entrée, permettait la sortie. Cette configuration architecturale constitue un élément fondamental permettant de l’attribuer à la catégorie des granges dont la construction fut influencée par les échanges anglo-normands. En effet, les granges situées outre-manche ont leur entrée sous porche sur le mur gouttereau tandis que les granges françaises, comme celle de l’abbaye d’Ardennes ou bien celle de Perrières, ont leur entrée sur pignon...
Les sources nous enseignent que cette grange existait déjà au [[XIIIème siècle|XIII<sup>ème</sup> siècle]], aussi sans doute a-t-elle supplanté un précédent édifice qui remplissait la même fonction.
Les sources nous enseignent que cette grange existait déjà au [[XIIIe siècle|XIII{{ème}} siècle]], aussi sans doute a-t-elle supplanté un précédent édifice qui remplissait la même fonction.


Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception.
Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception.
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==== Les maisons de pêcheurs et du bourg ====
==== Les maisons de pêcheurs et du bourg ====


[[Image:maison_Pecheurs.jpg|left|200px]]Le tissu du bourg est dense, lié principalement à l’activité de la pêche. Il a gardé jusqu’à nos jours un caractère rural avec ses vieilles entrées de fermes de la rue Herbline et de la rue du Tour de Ville. Ce centre ancien, à la fois civil et religieux, est occupé par trois types d’habitat :
[[Image:maison_Pecheurs.jpg|left|200px]] Le tissu du bourg est dense, lié principalement à l’activité de la pêche. Il a gardé jusqu’à nos jours un caractère rural avec ses vieilles entrées de fermes de la rue Herbline et de la rue du Tour de Ville. Ce centre ancien, à la fois civil et religieux, est occupé par trois types d’habitat :
- la maison de pêcheurs, qui donne sur la rue, se compose d’un rez-de-chaussée avec un étage et des combles souvent aménagés ;
:- la maison de pêcheurs, qui donne sur la rue, se compose d’un rez-de-chaussée avec un étage et des combles souvent aménagés;
- la maison du bourg a une façade sur la rue et une cour à l’arrière ; elle a un étage et des commerces au rez-de-chaussée ;
:- la maison du bourg a une façade sur la rue et une cour à l’arrière; elle a un étage et des commerces au rez-de-chaussée;
- enfin les bâtiments de la maison rurale, disposés autour d’une cour rectangulaire, comprenant un rez-de-chaussée, un étage et des combles utilisés comme grenier angle de la rue du Tour de Ville).
:- enfin les bâtiments de la maison rurale, disposés autour d’une cour rectangulaire, comprenant un rez-de-chaussée, un étage et des combles utilisés comme grenier angle de la rue du Tour de Ville). {{clr}}


==== Les villas ====
==== Les villas ====


Après la première villa « Belle Rive » construite en [[1866]] par ''M.Longpré'', fabricant de corsets à Caen, quelques chalets et villas s’ajoutent colonisant peu à peu le rivage. A partir de ce moment apparaît une dynamique économique nouvelle reposant sur le tourisme
Après la première villa « Belle Rive » construite en [[1866]] par ''M. Longpré'', fabricant de corsets à Caen, quelques chalets et villas s’ajoutent colonisant peu à peu le rivage. À partir de ce moment apparaît une dynamique économique nouvelle reposant sur le tourisme


== {{Repères géographiques}} ==
== {{Repères géographiques}} ==
== {{Démographie}} ==
{{Modèle:Demographie Commune fr 40
|An01=1793 |Hab01=854
|An02=1800 |Hab02=796
|An03=1806 |Hab03=1 050
|An04=1821 |Hab04=1 104
|An05=1831 |Hab05=1 162
|An06=1836 |Hab06=1 149
|An07=1841 |Hab07=1 359
|An08=1846 |Hab08=1 194
|An09=1851 |Hab09=1 133
|An10=1856 |Hab10=1 221
|An11=1861 |Hab11=1 259
|An12=1866 |Hab12=1 243
|An13=1872 |Hab13=1 249
|An14=1876 |Hab14=1 196
|An15=1881 |Hab15=1 222
|An16=1886 |Hab16=1 206
|An17=1891 |Hab17=1 194
|An18=1896 |Hab18=1 354
|An19=1901 |Hab19=1 688
|An20=1906 |Hab20=1 523
|An21=1911 |Hab21=1 574
|An22=1921 |Hab22=2 013
|An23=1926 |Hab23=2 220
|An24=1931 |Hab24=2 584
|An25=1936 |Hab25=2 790
|An26=1946 |Hab26=3 527
|An27=1954 |Hab27=4 342
|An28=1962 |Hab28=4 780
|An29=1968 |Hab29=5 223
|An30=1975 |Hab30=6 140
|An31=1982 |Hab31=6 310
|An32=1990 |Hab32=6 709
|An33=1999 |Hab33=8 679
|An34=2006 |Hab34=9 252
|An35=2011 |Hab35=9 458
|An36=2016 |Hab36=9 117
|An37=2021 |Hab37=-
|An38=- |Hab38=-
|An39=- |Hab39=-
|An40=- |Hab40=-
}}
Cf. : {{Démographie - EHESS - Cassini|25910}}, INSEE [https://www.insee.fr/fr/statistiques/3681328?geo=COM-14488 2006, 2011, 2016] & [https://www.insee.fr/fr/statistiques/4269674?geo=COM-14488 2017].
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==
== {{Illustrations, photos anciennes}} ==


<gallery>
<gallery>
Image:Eglise de ouistreham.jpg|<center> Eglise de Ouistreham </center>  
Fichier:14488 Ouistreham Riva Bella Tambour de ville.jpg|<center>L'annonce du tambour de ville</center>
Image:Eglise de ouistreham.jpg|<center> Église de Ouistreham </center>  
Image:OUISTREH-le-phare.JPG|<center> Le phare </center>
Image:OUISTREH-le-phare.JPG|<center> Le phare </center>
Image:maison_Pecheurs.jpg|<center> Maison de pêcheurs </center>
Image:maison_Pecheurs.jpg|<center> Maison de pêcheurs </center>
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== {{Familles notables}} ==
== {{Familles notables}} ==


'''Michel Cabieu ([[1730]]-[[1804]])'''
==== Les maires ====


[[Image:Michel_Cabieu.jpg|right]]En [[1762]], pendant la guerre de Sept Ans, la France et l’Angleterre sont de nouveau en conflit. Dans la nuit du 12 au 13 juillet, les Anglais approchent nos côtes et envisagent de débarquer sur Ouistreham. Michel Cabieu, un des sergents des milices garde-côtes de Ouistreham se trouve en poste seul cette soirée.  
{{Elu-Entete}}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
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{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Donnees|Nom=André LEDRAN |Dates=1983 - 2014 |Commentaire=Conseiller général. }}
{{Elu-Donnees|Nom=Romain BAIL |Dates=2014 - (2026) |Commentaire=Réélu en 2020, source<ref>[https://actu.fr/normandie/ouistreham_14488/municipales-2020-ouistreham-maire-sortant-romain-bail-reelu-le-premier-tour_32258476.html Liberté]</ref> }}
{{Elu-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Elu-Fin}}


A l’approche de l’ennemi et n’entendant que son courage, il simule une troupe française à ses côtés : muni d’un tambour et d’une arme, il ordonne à ces invisibles soldats de tirer. Les Anglais intimidés battent en retraite. Une plaque près du cinéma qui porte aujourd’hui le nom de ce héros commémore cet acte de bravoure.  
Cf. : [http://www.francegenweb.org/mairesgenweb/resultcommune.php?id=19021 MairesGenweb]


La petite maison de Michel Cabieu se situe encore rue de la Grève.
==== Les notaires ====
<br style="clear:both;">


'''Aristide Briand ([[1862]]-[[1932]])'''
{{Notable-Entete}}
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Fin}}


Aristide Briand, homme politique français et Ministre des affaires étrangères était un habitué de notre port avec son yacht « Simounelle ». Il se plaisait tant à Ouistreham, qu’il avait acheté une petite maison sur le bord du canal, au Maresquier où il aimait se reposer. Une statue de bronze située sur le port, lui rend hommage.
==== Les curés ====


'''George Simenon ([[1903]]-[[1989]])'''
{{Notable-Entete}}
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Donnees|Nom=- |Dates=- |Commentaire= }}
{{Notable-Fin}}


Georges Simenon, amoureux de la grande Bleue, a au cours de ses nombreux voyages, mouillé l’ancre dans notre port de Ouistreham. Trace de son passage à Ouistreham, une histoire de Maigret : Le port des brumes :
==== Autres personnalités ====


''Au quai des Orfèvres, on l’appelait «l’Homme», faute de pouvoir lui donner un nom. On l’avait ramassé sur les grands boulevards. Questionné en français, il ne répondait pas. On avait essayé sept ou huit langues sans résultat. Un amnésique ? Un fou. Et puis un télégramme était arrivé de Normandie.
* '''Michel CABIEU ([[1730]]-[[1804]])'''


L’inconnu, identifié, était un capitaine de marine, le chef du port de Ouistreham. Devant ce paysage maritime que le brouillard effaçait, Maigret se faisait les mêmes réflexions qu’au début de chaque enquête…''
[[Image:Michel_Cabieu.jpg|left]]
: En [[1762]], pendant la guerre de Sept Ans, la France et l’Angleterre sont de nouveau en conflit. Dans la nuit du 12 au 13 juillet, les Anglais approchent nos côtes et envisagent de débarquer sur Ouistreham. Michel CABIEU, un des sergents des milices garde-côtes de Ouistreham se trouve en poste seul cette soirée.


==== Les maires====
: À l’approche de l’ennemi et n’entendant que son courage, il simule une troupe française à ses côtés : muni d’un tambour et d’une arme, il ordonne à ces invisibles soldats de tirer. Les Anglais intimidés battent en retraite. Une plaque près du cinéma qui porte aujourd’hui le nom de ce héros commémore cet acte de bravoure.
<table border="1" width="500"  cellpadding="0" cellspacing="0" style="border-collapse: collapse" bordercolor="#111111">


<tr>
: La petite maison de Michel CABIEU se situe encore rue de la Grève. {{clr}}
<td align="center" width="33%" bgcolor="#ddffdd">Nom / Prénom </td>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#ddffdd">Début</td>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#ddffdd">Fin</td>
</tr>
<tr>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#f3fff3">?</td>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#f3fff3">?</td>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#f3fff3">2001</td>
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<td align="center" width="33%" bgcolor="#f3fff3">André LEDRAN</td>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#f3fff3">2001</td>
<td align="center" width="33%" bgcolor="#f3fff3">?</td>
</tr>
</table>


====Les notaires====
* '''[[Aristide BRIAND]] ([[1862]]-[[1932]])'''
 
: Aristide BRIAND, homme politique français et Ministre des affaires étrangères était un habitué de notre port avec son yacht « Simounelle ». Il se plaisait tant à Ouistreham, qu’il avait acheté une petite maison sur le bord du canal, au Maresquier où il aimait se reposer. Une statue de bronze située sur le port, lui rend hommage.
 
* '''George SIMENON ([[1903]]-[[1989]])'''
 
: Georges SIMENON, amoureux de la grande Bleue, a au cours de ses nombreux voyages, mouillé l’ancre dans notre port de Ouistreham. Trace de son passage à Ouistreham, une histoire de Maigret : Le port des brumes :
 
: ''Au quai des Orfèvres, on l’appelait « l’Homme », faute de pouvoir lui donner un nom. On l’avait ramassé sur les grands boulevards. Questionné en français, il ne répondait pas. On avait essayé sept ou huit langues sans résultat. Un amnésique ? Un fou. Et puis un télégramme était arrivé de Normandie.
 
: L’inconnu, identifié, était un capitaine de marine, le chef du port de Ouistreham. Devant ce paysage maritime que le brouillard effaçait, Maigret se faisait les mêmes réflexions qu’au début de chaque enquête...''
 
== Ressources généalogiques  ==
 
==== Dépouillements d'archives ====
 
{{#geneanet_fonds: archives_releves|14488}}
 
==== Documents numérisés ====
 
{{#geneanet_fonds: archives_images|14488}}
 
==== Cimetières====
 
{{#geneanet_fonds: cimetieres|14488}}
 
 
== Informations pratiques  ==


== {{A savoir pour vos recherches généalogiques}} ==
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
==== Horaires d'ouverture de la mairie ====
Téléphone de la Mairie : 02 31 97 73 14


==== Dépouillements des registres paroissiaux ====
{{Modèle:Horaire
==== Archives notariales ====
|Lu-AM= 8h30-12h    |Lu-PM= 13h30-17h30
==== Remarques ====
|Ma-AM= 8h30-12h    |Ma-PM= 13h30-17h30
== {{Bibliographie }}==
|Me-AM= 8h30-12h    |Me-PM= 13h30-17h30
|Je-AM= -    |Je-PM= 13h30-17h30
|Ve-AM= 8h30-12h    |Ve-PM= 13h30-17h30
|Sa-AM= 10h-12h    |Sa-PM=
|Di-AM= -                  |Di-PM=
}}
:
{{Modèle:Info_lieu
|Libellé= Mairie
|Photo= Commune.png
|Taille= 100
|Adresse= place Albert Lemarignier
|CP= 14150
|Commune= OUISTREHAM
|Tél= 02 31 97 73 25
|Fax= 02 31 97 73 39
|Courriel= [mailto:[email protected] Contact]
|Site= [http://www.ouistreham.fr/ville/index.asp Site officiel]
|GPSlatitude=    <!-- Degrés décimaux (Nord positif) (Séparateur décimal = .) -->
|GPSlongitude=    <!-- Degrés décimaux (Est positif) (Séparateur décimal = .) -->
|Commentaire=
|Source_site= [http://ouistreham-rivabella.fr/ Mairie]
|Source_date= 03/2021
}}
 
==== Associations d'histoire locale ====
 
== {{Bibliographie}}==
 
== {{Voir aussi}} ==
 
== {{Liens utiles}} ==
== {{Liens utiles}} ==


* [http://www.ville-ouistreham.fr/ Le site de la ville]
* [http://www.ville-ouistreham.fr/ Le site de la ville]
== {{Notes et références}} ==
{{Références}}


<!-- Articles de qualité -->
<!-- Label de qualité -->
{{Article de qualité}}
{{Article de qualité}}
[[Catégorie:Articles de qualité]]
[[Catégorie:Communes de qualité (14, France)|O]]
<!-- Articles de qualité -->
<!-- Label de qualité -->

Version actuelle datée du 22 mai 2021 à 22:07

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Ouistreham
Blason Ouistreham-14488.png
Informations
Pays Portail-regionalisme-FRA.png    France
Département 14 - Blason - Calvados.png    Calvados
Métropole
Canton Blason Ouistreham-14488.png   14-20   Ouistreham

Blason Ouistreham-14488.png   14-48   Ouistreham (Ancien canton)

Code INSEE 14488
Code postal 14150
Population 9 081 habitants (2017)
Nom des habitants Ouistrehamais, Ouistrehamaises
Superficie 995 hectares
Densité 912.66 hab./km²
Altitude Mini: 0 m
Point culminant 32 m
Coordonnées
géographiques
49.28° / -0.25722° (GoogleMaps) Cassini
Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)
Localisation (avant 2015)
14488 - Carte administrative - Ouistreham.png
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Histoire.png Histoire de la commune

Héraldique

Histoire administrative

  • Département - 1801-2024 : Calvados
  • Arrondissement - 1801-2024 : Caen
  • Canton - 1801-1961 : Douvres, 1861-1982 : Douvres-la-Délivrande--> 1982-2024 : Ouistreham
  • Commune - 1801-2024 : Ouistreham

Résumé chronologique :

  • 1801-.... :

Sous l'ancien régime

La paroisse dépendait de l'élection de Caen, de la généralité de Caen.

La sergenterie

Siège d'une sergenterie qui comprenait, en 1735, 15 paroisses : Ouistreham, Luc, Biéville, Bénouville, Bléville, Mathieu, Beuville, Hermanville, Colleville, Lion, Saint-Aubin, Cresserons, Douvre, Plumetot, Periers. Ces paroisses ressortissaient de l'élection de Caen, de la généralité de Caen.

source : Claude-Martin Saugrain, Nouveau dénombrement du royaume, par généralitez, élections, paroisses et feux, 1735


Patrimoine.png Patrimoine bâti

L'église

Eglise de ouistreham.jpg

Au centre de la place de Ouistreham se dresse l’église paroissiale Saint-Samson. Construite durant les années qui précèdent 1150, sous l’abbatiat de la sixième abbesse de la Trinité de Caen, Jeanne de Coulonces, elle fut dédiée à Saint-Samson en 1180.

L’édifice dépendait de l’abbaye aux Dames de Caen. Sa remarquable qualité résulte de ce patronage ainsi que de la prospérité du bourg, dont le trafic portuaire était florissant durant toute la période anglo-normande.

Elle comprend une nef à six travées accompagnée de collatéraux, un avant chœur coiffé d’une grosse tour et un chœur qui se termine par une abside en hémicycle. La nef et ses collatéraux ont été élevés au XIIe siècle (1150), mais ils ont subi des restaurations radicales à la fin du XIXe siècle, ce qui a provoqué une modification sensible de son organisation architecturale et de sa sculpture.

Elle dépendait, sous l'ancien régime, du diocèse de Bayeux, de l’archidiaconé de Caen et du doyenné de Douvres.

La Grange aux Dîmes

Au nord-est de l’église Saint-Samson s’étend un ensemble de bâtiments anciens, remis en valeur au cours de cette dernière décennie. La partie la plus ancienne est un vaste édifice, la Grange aux Dîmes.

Le mot grange était autrefois synonyme de ferme et il désignait l’ensemble des bâtiments d’exploitation bâtis par les moines pour leur propre compte, soit à l’intérieur de l’enclos monastique, soit à l’écart dans le but de cultiver les terres trop éloignées. La création de ces granges monastiques est principalement due aux Cisterciens, plus spécialement voués au travail de la terre, aux Prémontrés et aux Bénédictins qui furent riches propriétaires terriens. Ces granges furent exclusivement monastiques.

Mais il existait aussi des granges qui ne recevaient que les dîmes. C’est une coutume d’origine juive reprise par l’Église Primitive et remise en vigueur par les Carolingiens au VIIIe siècle. Sous l’Ancien Régime, la dîme était le plus souvent inférieure au dixième de la récolte. Ces granges dîmières, ou dîmeresses, s’élevèrent à proximité des églises paroissiales, comme c’est le cas de celle de Ouistreham. Devenues inutiles pour l’économie agricole d’aujourd’hui, certaines sont menacées, d’autres ont un sort plus heureux comme celle de Ouistreham qui, depuis 1986, fait l’objet d’une restauration qui garantit sa survie.

La première mention de la grange de Ouistreham remonte à 1257 dans un censier commandé par l’abbesse Jolienne de Ceint-Célerin, censier dont on ne connaît qu’un médiocre résumé de 1622 : "Y avait une grange à dîmes. La dixmes d’Oystreham, Saint-Aubin, du Port et de Colleville appartenaient à l’abbaye".

Malgré l’absence de sources écrites localisant avec précision l’endroit où était située la grange aux dîmes qui appartenait aux Dames de Caen, nous pouvons admettre qu’en raison de sa qualité de baronnie, la grange de Ouistreham est bien celle dont fait mention le censier de 1257.

Cette grange jouxte en équerre un autre bâtiment, dont la construction est bien postérieure. De forme rectangulaire, évoquant le plan basilical des églises médiévales, sa superficie est de 230 m² environ. À l’origine, elle devait constituer un bâtiment indépendant, afin d’éviter tout incendie, difficile à maîtriser au Moyen Âge. Son entrée, qui permettait jadis aux charrettes remplies de gerbes d’accéder à l’intérieur, est située à l’ouest sous un porche central. Une autre porte, située à l’est dans le même axe que la porte d’entrée, permettait la sortie. Cette configuration architecturale constitue un élément fondamental permettant de l’attribuer à la catégorie des granges dont la construction fut influencée par les échanges anglo-normands. En effet, les granges situées outre-manche ont leur entrée sous porche sur le mur gouttereau tandis que les granges françaises, comme celle de l’abbaye d’Ardennes ou bien celle de Perrières, ont leur entrée sur pignon... Les sources nous enseignent que cette grange existait déjà au XIIIe siècle, aussi sans doute a-t-elle supplanté un précédent édifice qui remplissait la même fonction.

Aujourd’hui cette grange, qui a été restaurée et aménagée sans perdre sa configuration originelle, est transformée en salle de réception.

Les maisons de pêcheurs et du bourg

Maison Pecheurs.jpg

Le tissu du bourg est dense, lié principalement à l’activité de la pêche. Il a gardé jusqu’à nos jours un caractère rural avec ses vieilles entrées de fermes de la rue Herbline et de la rue du Tour de Ville. Ce centre ancien, à la fois civil et religieux, est occupé par trois types d’habitat :

- la maison de pêcheurs, qui donne sur la rue, se compose d’un rez-de-chaussée avec un étage et des combles souvent aménagés;
- la maison du bourg a une façade sur la rue et une cour à l’arrière; elle a un étage et des commerces au rez-de-chaussée;
- enfin les bâtiments de la maison rurale, disposés autour d’une cour rectangulaire, comprenant un rez-de-chaussée, un étage et des combles utilisés comme grenier angle de la rue du Tour de Ville).

Les villas

Après la première villa « Belle Rive » construite en 1866 par M. Longpré, fabricant de corsets à Caen, quelques chalets et villas s’ajoutent colonisant peu à peu le rivage. À partir de ce moment apparaît une dynamique économique nouvelle reposant sur le tourisme

Repère géographique.png Repères géographiques

Démographie.png Démographie

Année 1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851 1856
Population 854 796 1 050 1 104 1 162 1 149 1 359 1 194 1 133 1 221
Année 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
Population 1 259 1 243 1 249 1 196 1 222 1 206 1 194 1 354 1 688 1 523
Année 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968 1975
Population 1 574 2 013 2 220 2 584 2 790 3 527 4 342 4 780 5 223 6 140
Année 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2021 - - -
Population 6 310 6 709 8 679 9 252 9 458 9 117 - - - -

Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans.

Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011, 2016 & 2017.

Illustrations - Photos anciennes.png En photos

Familles notables.png Notables

Les maires

Prénom(s) NOM Mandat Observations
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- -  
- -  
- -  
- -  
André LEDRAN 1983 - 2014 Conseiller général.  
Romain BAIL 2014 - (2026) Réélu en 2020, source[1]  
- -  

Cf. : MairesGenweb

Les notaires

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Les curés

Prénom(s) NOM Période Observations
- -  
- -  

Autres personnalités

Michel Cabieu.jpg
En 1762, pendant la guerre de Sept Ans, la France et l’Angleterre sont de nouveau en conflit. Dans la nuit du 12 au 13 juillet, les Anglais approchent nos côtes et envisagent de débarquer sur Ouistreham. Michel CABIEU, un des sergents des milices garde-côtes de Ouistreham se trouve en poste seul cette soirée.
À l’approche de l’ennemi et n’entendant que son courage, il simule une troupe française à ses côtés : muni d’un tambour et d’une arme, il ordonne à ces invisibles soldats de tirer. Les Anglais intimidés battent en retraite. Une plaque près du cinéma qui porte aujourd’hui le nom de ce héros commémore cet acte de bravoure.
La petite maison de Michel CABIEU se situe encore rue de la Grève.
Aristide BRIAND, homme politique français et Ministre des affaires étrangères était un habitué de notre port avec son yacht « Simounelle ». Il se plaisait tant à Ouistreham, qu’il avait acheté une petite maison sur le bord du canal, au Maresquier où il aimait se reposer. Une statue de bronze située sur le port, lui rend hommage.
Georges SIMENON, amoureux de la grande Bleue, a au cours de ses nombreux voyages, mouillé l’ancre dans notre port de Ouistreham. Trace de son passage à Ouistreham, une histoire de Maigret : Le port des brumes :
Au quai des Orfèvres, on l’appelait « l’Homme », faute de pouvoir lui donner un nom. On l’avait ramassé sur les grands boulevards. Questionné en français, il ne répondait pas. On avait essayé sept ou huit langues sans résultat. Un amnésique ? Un fou. Et puis un télégramme était arrivé de Normandie.
L’inconnu, identifié, était un capitaine de marine, le chef du port de Ouistreham. Devant ce paysage maritime que le brouillard effaçait, Maigret se faisait les mêmes réflexions qu’au début de chaque enquête...

Ressources généalogiques

Dépouillements d'archives

Documents numérisés

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Cimetières


Informations pratiques

Horaires d'ouverture de la mairie

Horaires Lundi Mardi Mercredi Jeudi Vendredi Samedi Dimanche
Matin 8h30-12h 8h30-12h 8h30-12h - 8h30-12h 10h-12h -
Après-midi 13h30-17h30 13h30-17h30 13h30-17h30 13h30-17h30 13h30-17h30 - -
Commune.png

Mairie
Adresse : place Albert Lemarignier - 14150 OUISTREHAM

Tél : 02 31 97 73 25 - Fax : 02 31 97 73 39

Courriel : Contact

Site internet : Site officiel

GPS : ° / ° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail)

Commentaire :

Source : Mairie (03/2021)

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