1314

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Cette page concerne l'année 1314 du calendrier grégorien.

Années:
1311 1312 1313 - 1314 - 1315 1316 1317
Siècles:
XIIIème siècle - XIVème siècle - XVème siècle

Cette rubrique a pour objectif de regrouper année par année et jour par jour l'ensemble des évènements nationaux ou locaux tel que :

  • la politique: alliances, traités, nominations de ministres, papes, etc.
  • les catastrophes: épidémies, incendies, inondations, sécheresses, etc.
  • les guerres: déclaration de guerre, batailles, armistices, invasions, etc.
  • l'histoire régionale: constructions, visites de dignitaires, etc.
  • les naissances, mariages et morts des personnes célèbres (familles royales, heros, saints, auteurs, artistes, etc.)

Ceci, dans le but de replacer ses ancetres dans le contexte de l'époque.


Voir aussi : XIVème siècle

Europe

Politique

* 1314-1316 : Règne de Louis X

29 novembre 1314
Philippe IV, né en 1268 et surnommé le Bel, fils et successeur de Philippe III, parvint à la couronne en 1285. Il est, avec Philippe Auguste et Louis IX, un des principaux artisans de l'unité française au Moyen Age. Il étend le domaine royal en reprenant les terres que son prédécesseur Louis IX avait généreusement distribuées. Il acquiert de nombreuses villes dont Lille et Douai. Il s'entoure d'hommes de loi pour affirmer une image du pouvoir royal indiscutable. Pour ce faire, il lutte durant tout son règne contre les seigneurs des Flandres, contre l'autorité du Pape Boniface VIII et contre la puissance des Templiers, ordre religieux et militaire. L'an 1302, les Flamands massacrèrent toutes les garnisons françaises. Philippe envoya aussitôt cinquante mille hommes pour venger cette horrible trahison. Un tisserand, à la tête d'un ramas de paysans, surprend cette armée qui dédaignait de se tenir en garde contre des troupes indisciplinées, et eu fait un grand carnage auprès de Courtrai. Philippe marche lui-même en Flandre à la tête de nouvelles troupes ; il présente la bataille aux rebelles près de Mons en Puelle, et remporte sur eux la célèbre bataille de ce nom (18 août). A son retour il attaque des ennemis plus difficiles à vaincre que les Flamands ; c'était les préjugés de son siècle : il tenta d'abolir cet usage atroce de prendre le fer pour juge de toutes les contestation ; mais malgré cette sage ordonnasse, le duel se renouvela encore. L'ordre des templiers était parvenu à un degré de puissance qui excitait la jalousie de tous les corps de l'État. Philippe, cédant à la haine universelle, ou plutôt à l'envie de s'emparer de leurs riches dépouilles, anéantit cet ordre en 1312 : des accusations absurdes et infâmes furent le prétexte de la persécution la plus horrible contre eux. On reproche encore à Philippe d'avoir altéré la monnaie ; ce qui produisit des troubles dans Paris. Le peuple, que ruinait cette variation continuelle des monnaies, lui donnait hautement le nom de faux monnayeur. Ces fautes ne sont point assez réparées par les lois qu'il établit contre le luxe, et par les titres de noblesse qu'il accorda aux français qui avaient bien servi l'État. Il fit tant de mal, qu'on ose à peine le louer du bien qu'il a fait.

Catastrophes

Drames familiaux

Blanche, Marguerite et leurs amants

Lors de la cérémonie d'adoubement des frères Aulnay, Isabelle reconnu, attaché à leurs ceinture, les aumonières qu'elle a offerte à Marguerite et Blanche. Rentrée en Angleterre, elle envoie à son père une courte lettre : "Mon père, vos belles-filles ont des amants, les frères d'Aulnay !"

Sous la menace de Philippe le Bel, ainsi que les aveux des amants soumis à la question, elle avouent tout : cela fait environs deux ans qu'elles fréquentent les frères. Le châtiment est terrible : Marguerite et Blanche sont tondues, et finiront leurs jours dans les cachots d'une forteresse. Quant aux frères, ils se feront couper le sexe (qui sera jeté au chiens), trainés dans les chants fraichement fauchés et, toujours vivant dans un état peu enviable, leur tête fut tranchée puis il furent enfin suspendus par les aisselles au gibet.

Guerres

L'arrestation des templiers

L'idée de détruire l'ordre du Temple était déjà présente dans l'esprit du roi Philippe IV le Bel, mais ce dernier manquait de preuves et d'aveux afin d'entamer une procédure. Ce fut chose faite grâce à un atout majeur déniché par Guillaume de Nogaret en la personne d'un ancien Templier : Esquieu de Floyran. Celui-ci avoua en 1305 au roi de France les pratiques obscènes des rites d'entrée dans l'ordre et Philippe le Bel, personnage très pieux, fut choqué par de tels actes. Il écrivit donc au Pape pour lui faire part du contenu de ces aveux.

En même temps, Jacques de Molay, au courant de ces rumeurs, demanda une enquête pontificale au pape. Ce dernier la lui accorda le 24 août 1307[67]. Cependant, Philippe le Bel était pressé. Il n'attendit pas les résultats de l'enquête et dépêcha des messagers le 14 septembre 1307[68] à tous ses sénéchaux et baillis, leur donnant des directives afin de procéder à l'arrestation massive des Templiers en France au cours d'une même journée, le vendredi 13 octobre 1307[69]. Le but de cette action menée sur une journée fut de profiter du fait que les Templiers étaient disséminés sur tout le territoire et ainsi d'éviter que ces derniers, alarmés par l'arrestation de certains de leurs frères, ne se regroupassent et ne devinssent alors difficiles à arrêter.

Au matin du 13 octobre 1307, Guillaume de Nogaret et des hommes d'armes pénétrèrent dans l'enceinte du Temple de Paris où résidait le maître de l'ordre Jacques de Molay. À la vue de l'ordonnance royale qui justifiait cette rafle, les Templiers se laissèrent emmener sans aucune résistance. À Paris, il fut fait 138 prisonniers, en plus du maître de l'ordre.

Un scénario identique se déroula au même moment dans toute la France. La plupart des Templiers présents dans les commanderies furent arrêtés. Ils n'opposèrent aucune résistance. Quelques-uns réussirent à s'échapper avant ou pendant les arrestations. Les prisonniers ont été enfermés pour la plupart à Paris, Caen, Rouen et au château de Gisors. Tous leurs biens furent inventoriés et confiés à la garde du Trésor royal.

Ceux qui, en 1306, avaient recueilli Philippe IV le Bel pendant les émeutes de Paris se retrouvaient maintenant enfermés en attendant leur procès.

Histoire régionale

Naissances de personnalités

Mariages de personnalités

Décès de personnalités

Philippe IV de France (dit Philippe Le Bel)

Philippe le Bel, Roi de France, est décédé le 29 novembre 1314 à Fontainebleau suite à un accident de chasse. Le pouvoir fut transmis à Louis X, l'un de ses sept fils.

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