13078 - Port-Saint-Louis-du-Rhône
Port-Saint-Louis-du-Rhône | |
---|---|
150px | |
Informations | |
Pays | ![]() |
Département | ![]() |
Métropole | Aix-Marseille-Provence |
Canton | ![]()
|
Code INSEE | 13078 |
Code postal | 13230 |
Population | 8 449 habitants (2017) |
Nom des habitants | Les Saint-Louisiens |
Superficie | 7 338 hectares |
Densité | 115.14 hab./km² |
Altitude | Mini: 0 m |
Point culminant | 3 m |
Coordonnées géographiques |
43.3875° / 4.804444° (GoogleMaps) Cassini Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) |
Localisation (avant 2015) | |
![]() | |
Arrondissement Canton Commune ? | |
Section Tableau : Modifier |
Sommaire
Histoire de la commune
Sources : Contributions à l'histoire de Port Saint Louis du Rhône par Emile Boncoeur, Jean louis Charrière, Jean Louis Mattéi
Cette histoire ne peut être comprise sans que soit révoquée même brièvement l'histoire du Rhône et plus particulièrement celle des embouchures du delta de ce fleuve. Les embouchures présentent une contrainte extrèmement gênante pour la navigation : les alluvions qui se déposent à ces endroits font remonter les fonds à quelques mètres de la surface, constituant une barre et interdisant aux navires d'un tirant d'eau supérieur à celui d'une barque de passer. Longtemps le fleuve a divagué, changé de parcours, de même la ligne du littoral a considérablement avancée sur la mer et continuait d'avancer jusqu'au grands travaux hydroélectriques en amont qui retienne aujourd'hui les alluvions.
Les embouchures du Rhône ont fait l'objet de l'attention des hommes depuis les temps les plus anciens. A l'époque protohistorique des populations Celto-Ligures s'installent en Camargue, prés des bras du fleuve.
Les Grecs après avoir fondé Marseille vers 600 ans avant J.C. établissent un comptoir nommé THELINE, qui deviendra la ville d'Arles à la pointe nord de l'ile. Les Romains dés leur arrivée en Provence (Provincia Romana) se sont attachés à développer Arles sur le plan politique et économique, ce qui imposait d'aménager la voie d'eau qui la mettait en communication avec la mer. Notons qu'à cette époque la cote était plus au nord et que Arles était à 25 km de la mer contre 40 km aujourd'hui. Le trafic maritime déjà important devait pouvoir passer en permanence. Des travaux ont peut être été faits dés cette époque mais il n'en reste pas trace.
Le premier "aménageur" des embouchures est Caïus Marius en 103/102 avant J.C. Il c'était installé dans la région pour arrêter les hordes barbares de Cimbres et de Teutons qui descendaient vers la Provence, voire envisageaient de pousser jusqu'à Rome (il s'agissait en fait d'une immigration de masse de populations venus de l'Europe de l'est et du centre phénomène récurent dans l'histoire). Marius campait avec ses légions entre le Rhône et l'étang de Berre. II avait constaté que les embouchures du fleuve était difficilement praticables, pour occuper ses soldats dans l'attente de la bataille, il leur fit creuser un nouveau lit. Ce canal de Marius, FOSSAE MARIANAE ou fosses mariennes a fait l'objet de nombreuses hypothèses quand à son tracé. Il semble aujourd'hui admit grâce aux études sémiologiques et géologiques que les fosses mariennes empruntaient un parcours mettant à profit les fosses profondes qui existaient dans le système lagunaire séparant le bras du grand Rhône de la mer. Le fleuve trouvant un parcours plus direct se seraient précipité dans cette voie. Après la victoire sur les barbares, Marius pour remercier Marseille de l'aide qu'elle lui avait apportée fit don à la ville de cette embouchure. Le "Gradus Massalitanorum" devint pour Marseille une source de revenus considérable à cause des droits de passage qu'elle y prélevait.
A l'emplacement de la ville il n'y avait jusqu'en 1706 que des marécages et des étangs, le sel déposé par la mer cristallisait en été et était exploité par des contrebandiers, la gabelle était un des importants revenus de l'état et les gabelous avaient fort à faire; Il fut décidé de créer un canal partant du Fleuve afin d'inonder cette zone et d'empêcher la formation du sel. En 1711 lors d'une crue particulièrement importante comme le fleuve en connait de temps à autre, la vanne de ce canal fut emportée et le tracé du grand Rhône actuel s'établit, à partir de 1724 il fut régulièrement emporté par les barques de mer sur lest.
(D'autres précisions sur l'histoire des embouchures seront ajoutées ultérieurement)
En 1737 fut construit une tour de surveillance prés de la nouvelle embouchure grâce au produit d'un impôt supplémentaire de 5 sols par minot de sel qui passerait par le Rhône à destination des provinces de Rouergue, Auvergne, Dauphiné, Lyonnais, Languedoc et Provence. Cette tour est l'avant dernière d'une série : à chaque changement de lit du fleuve on en construisait une nouvelle, elles servaient de postes de surveillance et accessoirement de refuges, la mer méditerranée était encore parcourue par des pirates et des barbaresques, enfin sur ces côtes ans reliefs les tours étaient également des amers utiles. C'est au pied de cette tour que s'établirent quelques cabanes de pêcheurs. Une chapelle dédiée à St Louis fut également élevée et donna son nom à la tour. (A venir changements de nom successifs, rôle sous la révolution, projets de Vauban et autres de creusement d'un canal)
En 1863 un décret déclare d'utilité publique le projet de creusement d'un canal, l'ouvrage une fois réalisé se présente ainsi : un canal de 6M de profondeur, et de 30M de largeur (au plafond) une écluse de 160M de longueur entre le bajoyers et de 6M de tirant d'eau . Un chenal en mer protégé au sud des vents du large par une jetée qui s'avancerait jusqu'au fonds naturels de 3.50M et un bassin de 6 hectares entre l'écluse et le canal. Coût estimé : 6 millions de Francs. Adjudication des travaux le 7 janvier 1864, débuts immédiats. Des modifications seront apportées au projet initial : la jetée est avancée jusqu'aux fonds naturels de 6.50M, une deuxième jetée est construite à 1 350 M au nord du canal, dirigée obliquement vers la jetée du sud jusqu'aux fonds de 3.25, son rôle étant d'empêcher le sable d'envahir la sortie du canal. Une autre digue (appelée de brûle tabac, en référence en un lieu sur lequel les douaniers avaient brulé une saisie de contrebande) pour empêcher les eaux des étangs de se répandre dans l'avant port. Le bassin est agrandi à 12 hectares afin de servir également de bassin d'évolution, les perrés (murs de soutènement en pierre sèche sur un talus pour soutenir la terre) prévus sont remplacés par des quais verticaux d'un développement initial de 850 mètres, pouvant être portés à 1 100 mètre si besoin. Il était prévu de creuser à la drague et de rejeter les déblais en mer, finalement il sera intelligemment décidé un creusement à sec et d'utiliser les déblais pour établir des terres-pleins les plus hauts possibles pour s'abriter des inondations, le tirant d'eau de l'écluse est porté à 7.50M en prévision de l'approfondissement ultérieur du canal. Ce dernier est ouvert à la navigation 15 août 1871 et entièrement terminé le 28 septembre 1873. c]]
- Commune créée en 1904 à partir de la commune d'Arles et Fos-sur-Mer.
Histoire administrative
- Département - 1904-2023 : Bouches-du-Rhône
- Arrondissement - 1904-1981 : Arles --> 1981-1982 ; Istres --> 1982- : Arles
- Canton - 1904-1932 : Arles-Ouest --> 1932-2015 : Port-Saint-Louis-du-Rhône --> 2015-2023 : Arles
- Commune - 1904-2023 : Port-Saint-Louis-du-Rhône
Résumé chronologique :
- 1801-.... : Cton de , Arrt. de , Dép. de
Patrimoine bâti
Repères géographiques
Démographie
Année | 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Population | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... |
Année | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
Population | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | ... | 2 388 |
Année | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
Population | 2 702 | 3 682 | 4 174 | 4 284 | 4 448 | 3 982 | 4 923 | 6 278 | 8 285 | 10 393 |
Année | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 | 2021 | - | - | - |
Population | 10 378 | 8 624 | 8 123 | 8 483 | 8 609 | 8 519 | - | - | - | - |
Sources : Cassini/EHESS : de 1962 à 1999, population sans doubles comptes, Insee : depuis 2006, population municipale référencée tous les 5 ans. |
Cf. : EHESS - Fiche Cassini, INSEE 2006, 2011 & 2016 & 2017.
En photos
Notables
Les maires
Prénom(s) NOM | Mandat | Observations |
Antoine CALMENT | Mai 1904-juillet 1910 | - |
Félix ORCEL | Juillet 1910-1912 | - |
Antoine DATTY | Janvier 1912-1919 | - |
Nicolas DAHER | Décembre 1919-1925 | - |
Victorien GIRARD | Mai 1925-1928 | - |
Jean ROUGET | Avril 1928-1931 | - |
Émile SERRIS | Août 1931-1941 | - |
Constant RENAULT | Février 1944-août 1944 | - |
Roger NOUGARET | Août 1944-septembre 1944 | Désigné par le Comité de Libération. |
Marcel BAUDIN | Septembre 1944-1947 | Conseiller général du canton de Port-Saint-Louis-du-Rhône |
Gustave VIDAL | Octobre 1947-1965 | Conseiller général du canton de Port-Saint-Louis-du-Rhône |
Vincent PORELLI | 1965-1989 | Conseiller général du canton de Port-Saint-Louis-du-Rhône - Député (1973-1988)[1] |
Philippe CAIZERGUES | 1989-2008 | Conseiller général du canton de Port-Saint-Louis-du-Rhône |
Jean-Marc CHARRIER | 2008-2014 | Conseiller général du canton de Port-Saint-Louis-du-Rhône |
Martial ALVAREZ | 2014-(2026) | - [ Photo] |
- | - | - |
Cf. : Mairesgenweb
Les notaires
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | - |
- | - | - |
Les curés
Prénom(s) NOM | Période | Observations |
- | - | - |
- | - | - |
Ressources généalogiques
Dépouillements d'archives
- Livres d'or 14/18 (1914-1918)
Documents numérisés
Cimetières
Informations pratiques
Horaires d'ouverture de la mairie
Horaires | Lundi | Mardi | Mercredi | Jeudi | Vendredi | Samedi | Dimanche |
Matin | - ? | - ? | - ? | - ? | - ? | - ? | - ? |
Après-midi | - ? | - ? | - ? | - ? | - ? | - ? | - ? |
Mairie |
Adresse : Avenue Gabriel Péri - 13230 PORT-SAINT-LOUIS-DU-RHONE
Tél : 04 42 86 90 00 - Fax : 04 42 86 21 31 Courriel : Site internet : GPS : -° / -° (GoogleMaps) ou Cassini / Satellite / IGN / Cadastre (Géoportail) Commentaire : Source : http://www.annuaire-mairie.fr () |
Dépouillements des registres
- Dépouillements publiés par GeneProvence sur le site de Sébastien Avy
Associations d'histoire locale
Bibliographie